→Dépolarisation, hyperpolarisation : dépolarisation rapproche la cellule d'une valeur critique alors
que l'hyperpolarisation l'en écarte. Le seuil d'excitation est le niveau de dépolarisation nécessaire
pour produire un potentiel d'action !!!
→Génération d'un potentiel d'action : A un certain niveau de dépolarisation (-55 mV dans certains
axones) une impulsion nerveuse (potentiel d'action (PA)) est déclenché au niveau où l'axone se
détache du corps cellulaire (cf p.940 fig. 45.2). Une dépolarisation qui atteint ou excède le seuil
d'excitation ouvre les deux canaux voltage-dépendants à Na+ et K+ (cf. p.945 fig.45.10). Dans les
axones neuronaux et les fibres musculaires, les canaux voltaïques (autre type de de canaux
membranaires des muscles et des neurones) se ferment ou s'ouvrent en fonction du potentiel de
membrane.→→ Lors d'une stimulation neuronale ou d'une cellule musculaire, les canaux voltage-
dépendants s'ouvrent impliquant une membrane plus perméable aux cations Na+ et K+. Canal Na+
s'ouvrant en premier, Na+ entre en premier dans la cellule et la dépolarise (le potentiel de
membrane négatif devient positif). Puis, en un bref délais, s'ouvrent les canaux à K+, ce dernier
s'échappant de la cellule et le Cl- qui entre (la membrane devient plus perméable à l'anion).
Cependant, le Cl- a un effet négligeable sur le potentiel de membrane en comparaison au K+. Une
hyperpolarisation s'effectue dès lors (retour vers une négativité de la cellule). Le potentiel de
membrane passe alors en dessous du potentiel de repos. p.945 fig 45.11 Le potentiel d'action ne peut
s'additionner comme les potentiels gradués. La production d'un PA provient de la diffusion passive
des ions.
→ Propagation d'un PA : Les PA ne se déplacent pas le long de l'axone mais ce sont des évènements
répétés en différents points le long de la membrane de l'axone. p.946 fig. 45.12 Dépolarisation = PA =
dépolarisation. (Idée de la vague dans un stade de foot : les supporters se lèvent (dépolarisation),
lèvent les mains (pic du PA) et se rasseyent (repolarisation) :::: La vague se déplace dans tout le
stade sans que les supporters se déplacent.).
→Conduction saltatoire : PA transmis sans atténuation (PA initial = PA final). V de conduction plus
grande si l'axone est grand ou myélinisé (PA uniquement au niveau des noeuds de Ranvier :
conduction saltatoire (idée du stade avec des places vides : tour du stade plus rapidement fait). p.947
fig. 45.13
→ Structure synaptique : synapses = jonctions intercellulaires→→neurone donc l'axone transmet le
PA à la synapse = cellule présynaptique et celui qui reçoit le signal = cellule
postsynaptique.→→invertébrés = synapses électriques (connexion cytoplasmique directe par des
jonctions entre les neurones pré- et postsynaptiques).→→vertébrés = synapse chimique : les
cellules pré- et postsynaptiques ne se touchent pas (elles doivent toutefois garder un espace minime
pour permettre un temps d'information adéquat) : l'espace est appelé fente synaptique.→→cellule
présynaptique : extrémité enflée et dotée de multiples vésicules synaptiques contenant des
médiateurs chimiques : neuromédiateurs.↔Lorsque PA arrive à l'extrémité, ils déclenchent
l'ouverture de canaux à Ca++. Cette ouverture sert de stimulus pour la connexion entre la
membrane plasmique de l'axone et les vésicules synaptiques.↔ Ce stimulus permet aux vésicules
synaptiques de libérer leurs neuromédiateurs par exocytoses. Plus la fréquence du PA dans l'axone
présynaptique est élevé, plus les vésicules présynaptiques libèreront de leurs
neuromédiateurs.→→fente synaptique et cellule postsynaptique : neuromédiateurs diffusent
rapidement de l'autre côté de la fente et se fixent sur des récepteurs protéiques chimiodépendants
(présents dans la membrane de la cellule postsynaptique), ou dépendant d'un ligand (substances
chimiques se liant aux récepteurs protéiques, en changeant la forme pour ouvrir le canal ionique.
p.948 fig. 45.15