
RIA-gnost® T3 
Cisbio Bioassays - Mai 2011 - Modèle 11 
 
 
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3. Principe du dosage et caractéristique du RIA-gnost
 T3 
Le RIA-gnost® T3 permet de doser in vitro la triiodothyronine totale (T3) dans le sérum humain selon le principe de l’analyse par 
compétition. 
Sous  l’action  de l’acide 8-anilino-1-sulfonique,  la T3 qui doit être mesurée est libérée des protéines de liaison et elle entre en 
compétition avec la 
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I-T3 pour atteindre les sites de fixation, d’un nombre limité, d’un anticorps anti-T3 spécifique. La quantité de T3 
radioactive liée est donc inversement proportionnelle à la concentration de T3 de l’échantillon ou du standard. 
Un composant essentiel de la trousse RIA-gnost® T3 est  représenté par les tubes  revêtus  d’anticorps anti-triiodothyronine. On 
introduit dans le tube le standard sous forme liquide, le sérum de contrôle (pool de sérums normaux) ou le sérum de patient, en 
ajoutant le traceur (qui renferme l’acide 8-anilino-1-sulfonique), puis on incube. L’anticorps anti-T3 étant solidement fixé à la paroi 
interne de la partie inférieure du tube, on peut aisément séparer par décantation ou par aspiration la fraction libre de la fraction liée à 
l’anticorps. 
La fraction du traceur spécifiquement liée sur les tubes revêtus d’anticorps est mesurée à l’aide d’un compteur gamma. 
L’évaluation des échantillons inconnus se fait en se rapportant à une courbe d’étalonnage établie dans des conditions identiques. 
 
4. Mode d’emploi 
4.1. Matériel nécessaire 
Micropipettes avec embout plastique interchangeable de 50 µl et de 1 ml ou distributeur de 1 ml, bain-marie (37 ± 2°C) ou agitateur 
horizontal (150-400 tr/min), compteur gamma réglé pour la mesure de l’iode 125. 
 
4.2. Préparation des réactifs 
Porter à température ambiante (18 à 25°C) les compos ants de la trousse. Les réactifs portant le même numéro de lot peuvent être 
rassemblés. Il convient de conserver les réactifs non utilisés entre 2 et 8°C. Conserver le traceur à  l’abri de la lumière. Les tubes 
revêtus d’anticorps sortis de leur emballage et non utilisés doivent être stockés dans le sachet plastique fourni dans la trousse. 
 
4.3. Préparation des échantillons de sérum 
Après le prélèvement sanguin, préparer le sérum ou le plasma selon le procédé habituel. Les tubes à essai siliconés pouvant 
perturber l’essai, il est déconseillé d’employer de tels tubes. Utiliser le sérum ou le plasma rapidement pour l’essai ou le conserver 
pendant 3 jours au maximum entre 2-8°C. Il convient de le congeler à –20°C si on désire le conserver plus longtemps. Mélanger 
soigneusement les échantillons de sérum après décongélation. 
 
4.4. Mises en garde et précautions d’emploi 
Les matières premières d’origine humaine contenues dans les réactifs de cette trousse ont été testées  avec  des  trousses  agréées  
et  trouvées  négatives en ce qui concerne les anticorps anti-HIV 1, anti HIV 2, anti-HCV et l’antigène HBs. Cependant aucune 
méthode  d’analyse  ne  permet  à  ce  jour  de  garantir  totalement  qu’une  matière  première  d’origine  humaine  soit  incapable  de 
transmettre l’hépatite, le virus HIV, ou toute autre infection virale. Aussi faut-il considérer toute matière première d’origine humaine, y 
compris les échantillons à doser, comme potentiellement infectieuse. 
 
4.5. Protocole de dosage 
 
1.  Marquer les tubes revêtus d’anticorps comme indiqué dans le tableau 1. 
2.  Distribuer à la pipette 50 µl de standard ou d’échantillon au fond de chaque tube. 
3.  Ajouter 1 ml de traceur. 
 
Les opérations 2 et 3 peuvent être effectuées en une seule phase au moyen d’un système distributeur/diluteur par aspiration de 50 µl 
d’échantillon ou de standard et distribution de 1 ml de traceur. Afin que les écarts systématiques entre le premier et le dernier 
échantillon soient aussi faibles que possible, il convient de réaliser l’opération en 30 minutes au maximum. 
 
4.  Agiter les tubes pendant 2 heures (+/- 5 minutes) à l’aide d’un agitateur horizontal (150-400 tr/mn) à une température comprise 
entre 18 et 25°C. 
 
 
5.  Eliminer ensuite la solution par décantation, puis poser les tubes, retournés, sur du papier absorbant et les laisser ainsi pendant 
2 à 5 minutes. Eliminer les restes de liquide pouvant adhérer au bord du tube en tapotant brièvement les tubes. 
On peut également opérer par aspiration. 
 
4.6. Mesure de la radioactivité 
Mesurer la radioactivité des tubes pendant 0,5 à 1 minute à l’aide d’un compteur gamma. 
 
4.7. Lecture des résultats 
Après avoir mesuré la radioactivité exprimée en coups par minute (cpm) de tous les standards S
0
-S
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, porter les résultats obtenus sur 
une  feuille  appropriée  préparée  à  cet  effet  en  fonction  de  la  concentration  de  T3  correspondante  (cf.  exemple  d’une  courbe 
d’étalonnage). 
Construire la courbe étalon en reliant les points. 
Marquer les valeurs des sérums de patient, puis lire sur la courbe d’étalonnage la concentration de T3. Si l’on préfère exploiter les 
résultats à l’aide de la liaison en % (B/T), établir l’activité totale T et diviser les nombres de cpm mesurés par la valeur T.