Pour
Béné Lounis Noah
15 décembre 2006 :Béa! à toi
Ce livre n'aurait pas été le même sans l'apport précieux de deux
complices, Jacques Cheyronnaud et Olivier Roueff, qui l'ont relu
et commenté à divers moments de son élaboration.
Il doit également beaucoup au soutien de Jean-Louis Fabiani
pendant toute la période de ma thèse de sociologie de l'E.H.E.S.S.
(2000/2003), qu'il a dirigée.
L'environnement intellectuel du laboratoire de l'E.H.E.S.S.
Marseille, le S.H.A.DY.C. (Sociologie Histoire Anthropologie des
DYnamiques Culturelles), s'est révélé particulièrement stimulant
pour mener à bien les réflexions présentées ici.
Je tiens à exprimer ma dette envers Cyril Lemieux, ainsi que Denis
Laborde pour m'avoir accueilli dans sa collection et pour le
remarquable, exigeant travail d'édition qu'il a réalisé.
J'ai enfin essayé, afin d'améliorer l'exercice universitaire dont ce
livre est issu, de m'imprégner au mieux des remarques des autres
membres du jury, outre J.-L. Fabiani et J. Cheyronnaud: Alban
Bensa, Gérard Lenclud et Louis Quéré, que je remercie ici. Je
voudrais signaler tout particulièrement deux remarques générales
de L. Quéré (même si les réponses n'engagent que moi). La
première concerne la part véritable de communication dans le rap:
peut-on parler de communication, comme je le faisais, alors que
l'auditeur ne répond (presque) jamais, ne dit (presque) jamais
«je» à son tour? J'ai resitué ici l'axe problématique autour de la
relation rappeur / auditeur telle qu'elle transparaît dans l'action des
rappeurs. La seconde remarque porte sur « la politique incarnée»
comme expression générique qui désignerait quelque chose de
figé, ou stable et général émanant du rap. J'ai précisé mon
vocabulaire, en retenant l'expression «pratiques politiques
incarnées» (( politiques» au pluriel et indexées à des pratiques),
qui n'existent que par les effets et usages dont elles sont l'objet -
par leur appropriation.