et les acquis durables : DDHC, République...
oNotion d’espace et de paysage
Il convient d’étudier l’interdépendance des lieux et le type de relations qu’organisent les
hommes dans le territoire où ils habitent cf à une approche systémique.
L’espace n’existe pas sans le sujet qui le perçoit. L’espace est un objet d’éducation parce qu’il
n’est pas tout fait, il se construit peu à peu. Il s’agit, dans une démarche transdisciplinaire, de
donner des occasions à l’élève, de se représenter et de représenter l’espace. Le développement
des représentations spatiales ne se réalise bien que si les expériences de perception de
paysages et de dessins sont multipliées.
Le terme de paysage, aujourd’hui banalisé, n’est apparu qu’à la Renaissance en occident. L’
paysage est aujourd’hui l’objet d’un engouement social, économique et culturel qui intéresse
des fonctions multiples (architectes, agents immobiliers, agents touristiques, forestiers,
paysagistes, économistes, urbanistes, ...). Il n’est donc pas spécifique à la géographie puisque
d’autres disciplines l’utilisent (biologie, littérature, histoire, arts visuels).
Le paysage fait partie de l’espace vécu au quotidien .
La question du point de vue et de la date de l’observation est fondamentale car le paysage
évolue sans cesse dans le temps.
Le paysage est aujourd’hui porteur de nouvelles valeurs (personnelles, collectives, culturelles,
environnementales) et suscite la mise en valeur de la notion d’aménagement du territoire, de
conservation, de préservation avec les conflits d’intérêts que peuvent provoquer les différents
points de vue. On passe ainsi d’une conception en termes d’observateur du paysage à une
conception en terme d’acteur du paysage. On s’interroge ainsi sur les évolutions futures.
L’analyse des paysages passe par différentes étapes (observation, identification,
interprétation, schématisation). Le lien avec le réel permet d’utiliser l’actualité
(délocalisations, marées noires...)
oL’aménagement du territoire
Toute construction, même minime des hommes sur le territoire le marque de son empreinte.
L’aménagement correspond d’abord à une volonté humaine d’agir sur un espace afin de le
modifier, soit par des moyens matériels, soit par des politiques d’aide qui remédient aux
difficultés. C’est souvent l’œuvre d’une collectivité qui a pour objectif d’influer sur
l’organisation de l’espace et de le maîtriser. On vise aussi à corriger les déséquilibres
régionaux dus à l’isolement ou aux difficultés de communication. L’aménagement du
territoire découle des déséquilibres. Il s’agit de lutter contre les disparités spatiales.
Pour Roger Brunet, « l’aménagement du territoire ne règle jamais directement les disparités
entre les centres et les périphéries » ; ce qui tend à signifier que toutes les politiques
volontaristes menées en France depuis 1945 pour combattre les inégalités de développement
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