Méthode :
Expérience #1 : Comparaison des liquides biologique avec différents antibiotiques.
Avant de commencer les expérimentations, les liquides biologiques ont été déposés sur un
milieu de culture bactérienne. Après analyse, le sang, l’urine, la salive et le lait maternel
contenaient préalablement des bactéries. L’expérience a débuté avec l’ensemencement par
méthode classique de la bactérie Escheria coli k-12 Strain de type 1. Quatre disques
d’antibiotiques (Ampicilline 10 u.g, Bacitracine 10 u.i , Pénicilline 10 u.i , Clindamycine 2u.g)
étaient déposés sur le contour de la gélose ainsi qu’un papier buvard, imbibé d’un des
liquides biologiques au centre. Les géloses ont été laissées à incuber 48 heures à des
températures précises. Après deux essais, le sang, l’urine, la salive et lait maternel n’ont pas
repoussés la bactérie Escheria Coli.
Suite à ces résultats, la bactérie Bacillus subtilis et Micrococus luteus ont été ensemencées
par méthode classique sur les milieux de culture bactérienne. Ces bactéries se retrouvent
principalement sur le sol et sont parfois la cause d’intoxications alimentaires. La méthode fut
la même que celle employée pour l’ensemencement de la bactérie Escheria Coli. Étant donné
que les antibiotiques avaient de fortes zones d’inhibition, les zones d’inhibition des liquides
biologiques s’avéraient partiellement faussées. Une zone d’inhibition est le diamètre où les
bactéries. Cette région demeure transparente, alors que la culture bactérienne est d’une
certaine couleur (jaunâtre et crème).
C’est alors que des milieux de culture bactérienne étaient ensemencés une seconde fois avec
les bactéries Bacillus subtilis et Micrococus luteus. Afin d’obtenir de plus fiables résultats, un
seul papier imbibé d’un liquide biologique était déposé au milieu de la gélose ensemencée.
Le diamètre d’inhibition était mesuré à l’aide d’une règle. Après avoir effectué l’expérience à
maintes reprises (entre 6 et 12 essais), le lait maternel ainsi que la salive furent concluants.
Il était possible d’observer un cercle où les bactéries n’avaient pas poussé, il y avait une
zone transparente. Le sang et l’urine ne montraient aucune zone d’inhibition. Les résultats
sont présentés dans les tableaux ci-dessous :
Source : Photo personnelle Lab.Bio.Hivers 2015
Zone d’inhibition d’un disque
d’antibiotiques (Pénicilline)