La CEI (Commission Internationale de l’Eclairage)a établi la courbe suivante, dite courbe de sensibilité de l’œ
standard
.
Fig 7
La courbe en trait plein représente la sensibilité relative de l’œ
il en conditions photopiques (dans des conditions
lumineuses ‘plein jour’).
Le facteur primordial pour la vision est donc le contraste mesuré par les champs rétiniens (centre et pourtour) qui
est de 2 ordres : le contraste lumineux (entre le blanc et le noir par ex) et le contraste par opposition de couleur.
Notre cortex cérébral analyse facilement les images contrastées ; en revanche, rien n’
est plus désagréable que de
se trouver dans un environnement à faible contraste : brouillard épais, lieux enneigés par temps sombre et nuageux
ou l’analyse des détails n’est pas possible par notre cerveau.
Pour maximiser la perception, Il est bien entendu judicieux d’
additionner au contraste uniquement lumineux (p
exemple une indication « noir sur blanc »
en magnétoscopie) une composante colorée (par ex une indication en
ressuage rouge).
La courbe de l’œil lambda (trait continu) en conditions photopiques montre un pic de sensibilité à la longueur d’
550 nm (jaune vert) alors que pour les couleurs rouge profond (proche infrarouge) et violet profond (proche UVA)
notre sensibilité spectrale n’est pas bonne.
Le pénétrant de ressuage coloré sera de couleur rouge ou bleue (voire composite « rouge violacé ») car l’œ
sensible à ces photons : l’indication colorée (rouge violacé par ex) restera sombre
et le contraste lumineux sera
BABB CO : une longue expérience en ressuage
orange.fr/.babbco/Babb_Infos/babbcoinfo173.htm