BABB CO INFO N° : 179 du 08/08

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BABB CO : une longue expérience en ressuage
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BABB CO INFO N° : 179 du 08/08
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La mesure de l'éclairement UVA et de l'éclairement lumineux en contrôle non
destructif (CND) - 2ème Partie
2. Utilisation de la lumière visible
Rappelons que la lumière visible peut être rouge, orange, bleue, mauve, etc…, et même blanche ! Par contre, la
lumière blanche, par définition, ne peut être que blanche (polychromatique). En cabine d’examen CND sous UVA, la
lumière visible est bien rarement blanche. Donc, il faut parler de lumière visible, et non blanche, en cabine UVA !
La lumière à peu près blanche, ou une lumière naturelle, sont utilisées notamment en ressuage et magnétoscopie
pour mettre des discontinuités en évidence, à l’aide de produits dits colorés.
En milieu médical, on peut utiliser des lumières bleues ou turquoises intenses pour guérir en 48/72 heures des
nouveaux nés atteints d’hyperbilirubinémie (jaunisse) sans aucun médicament ni exsanguino-transfusion.
Toujours en milieu médical comme en milieu industriel d’ailleurs, on utilise des négatoscopes, pour lires les
radiogrammes (RX ou rayons γ). Ces négatoscopes doivent présenter certaines caractéristiques, et être utilisés dans
certaines conditions de lumière ambiante.
Dans tous les cas d’utilisation médicale ou industrielle, il faut pouvoir vérifier les sources et les conditions ambiantes,
afin d’être sûr de procéder aux observations dans des conditions adéquates.
Notons que la luminance de ces appareils ne peut être décemment vérifiée par un luxmètre, il faut utiliser un
luminancemètre !
3. Norme NF EN ISO 3059 : 2001 - Luxmètres
Publiée en Décembre 2001, elle est en fait la norme européenne Viewing Conditions, EN 1956.
Pour les luxmètres, elle impose une courbe de réponse spectrale identique à celle de la courbe photopique de l’œil
de l’observateur moyen CEI (Commission Eclairage International) (publication CEI 60050-845). Cette courbe
appelée habituellement V (λ) pondère les longueurs d’onde du visible (les couleurs) selon la sensibilité de l’œil.
Ainsi, les couleurs extrêmes comme le violet ou le rouge profond ne sont pratiquement pas prises en compte. En
revanche, le vert est « pris » à 100%. Ce n’est pas par hasard. Le lux (1 lumen par m²) est un flux lumineux de 1/683
watt à la fréquence de 540.1012 Hz, soit du jaune-vert (555nm).
Pourquoi l’œil n’a-t-il pas une réponse « plate » ?
http://pagesperso-orange.fr/.babbco/Babb_Infos/babbcoinfo179.htm
13/11/2009
BABB CO : une longue expérience en ressuage
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Il existe dans l’œil une « surface sensible » : la rétine. La partie centrale (environ 10% de la surface totale, la fovéa)
comprend des cellules appelées cônes, en raison de leur forme. Ces cônes contiennent des produits chimiques, les
rhodopsines, qui, réagissant soit au bleu (forme S), soit au vert (forme M), soit au rouge (forme L), permettent au
cerveau (le système de traitement du signal) de nous donner la vision en couleur. (voir la série des babb co infos
précédente n° 173 à 177).
La courbe V (λ) est la résultante de la sensibilité combinée de ces trois formes de la rhodopsine.
La norme impose aussi que le luxmètre ait une courbe de réponse angulaire en cosinus, afin de
pondérer correctement le flux lumineux qui arrive sur le capteur non pas perpendiculairement,
mais selon un angle α. Quand on sait que nombre d’organismes font les étalonnages / vérifications avec un faisceau
collimaté très étroit qui arrive étalé sur un angle très faible, on conçoit qu’on est assez loin de la réalité des
éclairages en milieu de travail. On commence à percevoir l’origine de certaines « divergences ».
Si la réponse du capteur suit bien une loi en cosinus, alors la mesure du rayonnement sur la zone de travail sera
bien représentative de l’ensemble des rayonnements reçus par la surface que doit examiner le contrôleur.
Angle d'incidence (α) d'un faisceau lumineux sur une surface
http://pagesperso-orange.fr/.babbco/Babb_Infos/babbcoinfo179.htm
13/11/2009
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