Intérêts du diagnostic précoce des maladies de la mémoire Dr Jean-Marc MICHEL 24èmes Journées Annuelles de Formation APHJPA, Colmar La mémoire La mémoire est une fonction composite qui a deux finalités : traiter pour conserver et conserver pour utiliser. C’est une fonction essentielle à l’être humain, tant au niveau de sa vie intellectuelle, qu’au niveau social et affectif. Conscient des services qu’elle nous rend à chaque instant de notre vie, la mémoire est avec le langage la fonction cognitive qui nous apparaît la plus importante pour notre identité, pour influencer notre comportement et nos prises de décision, nous adapter dans notre environnement. C’est une fonction complexe encore mal connue, qui est en relation avec les autres fonctions cognitives et conatives. Elle fascine et nous parlons plus volontiers de consultation mémoire, de centre mémoire et non de consultation ou de centre de l’orientation, des praxies, des gnosies ou des fonctions exécutives, même si un bilan « mémoire » comprend toujours l’étude de ces fonctions. Elle inquiète aussi, car la moindre défaillance nous fait prendre conscience du risque d’une incapacité à s’adapter à notre environnement, de perdre notre identité, d’être mis en marge de la société. Nous sommes très exigeants avec cette fonction, où tout raté est considéré avec une relative malveillance. La plainte mnésique La plainte mnésique est le sentiment d’une diminution de son efficience mnésique, de ses capacités à acquérir des informations et retrouver spontanément des notions connue de la personne elle-même. Elle existe à tout âge mais est plus fréquente chez les personnes âgées en raison de facteurs sociaux, physiologiques, psychogènes et de santé générale comme l’avait soulignés les professeurs Derouesné et Dubois (4, 5). Avec l’avancée en âge, des plaintes peuvent être générées par la crainte de développer la maladie d’Alzheimer, maladie de plus en plus médiatisée. Cette plainte, qu’elle émane de la personne elle même ou de son entourage, n’est jamais anodine et témoigne d’une souffrance à la quelle nous devons tenter d’apporter une réponse. Elle ne doit jamais être banalisée, négligée même s’il existe une mauvaise corrélation entre l’importance de la plainte et l’intensité du déficit mnésique. L’enquête longitudinale prospective PAQUID a montré clairement une augmentation de l’incidence des états démentiels chez les personnes âgées ressentant et exprimant une difficulté mnésique. Le problème est de savoir à partir de quel moment les difficultés mnésiques relèvent du domaine pathologique ? Uniquement lorsqu’elles entraînent un impact dans la vie quotidienne ? Les maladies de la mémoire existent à tout âge. Les causes potentielles de troubles mnésiques Les maladies de la mémoire existent à tout âge. Les causes potentielles de troubles mnésiques sont particulièrement nombreuses et ne correspondent pas qu’à des états démentiels. Les étiologies des états démentiels sont aussi diverses et les démences dégénératives ne représentent pas une entité unique. Il serait dommage de ne s’intéresser qu’aux seuls états démentiels d’origine dégénérative dont nous ne possédons malheureusement pas de traitement curatif et de négliger toutes les causes dont on dispose d’un traitement étiologique ou des moyens d’une prévention secondaire. Les consultations spécialisées de la mémoire Les consultations spécialisées de la mémoire se sont développées en France dans les années 1980. Leur but initial était de diagnostiquer le plus tôt possible la maladie d’Alzheimer ou d’autre syndromes démentiels. L’éventail des objectifs de ces consultations s’est élargi par la suite à la plainte mnésique en général dont les étiologies sont très diverses : maladies neuro-dégénératives, pathologies vasculaires, maladies de système, traumatismes crâniens, pathologies psychiatriques, sentiment d’insuffisance de ses performances. Il s’agit de préciser si la plainte mnésique s’accompagne ou non d’un déficit objectif de la mémoire ou d’autres fonctions cognitives, essayer de comprendre l’origine de la plainte et par là permettre d’orienter le patient vers une prise en charge adéquate en collaboration avec le médecin traitant et les acteurs sociaux. L’approche étant pluridisciplinaire, l’hôpital de jour nous semble le lieu le plus adapté. Il l’est d’autant plus qu’il permet d’évaluer l’ensemble des pathologies associées, de suivre le malade et son entourage, de permettre une bonne collaboration avec les acteurs sociaux, les acteurs de soins de ville. Ce n’est pas parce que les patients sont adressés pour la mémoire que nous négligeons les autres problèmes somatiques ou non. Une question d’ordre sémantique se pose : qu’entent-on par diagnostic précoce ? Il s’agit d’identifier le plus précocement possible une maladie responsable des troubles mnésiques. Nous sommes donc dans le contexte où la personne ou son entourage en a pris conscience et a remarqué des difficultés dans la vie quotidienne. L’identification de la cause peut être évidente, comme un traumatisme crânien, une anoxie cérébrale suite à un arrêt circulatoire mais ce n’est pas la situation la plus fréquente. Nous ne sommes donc pas dans le domaine du dépistage qui consiste à mettre au jour une maladie latente, avant que des symptômes ou des modifications d’activité n’ait été perçus par la personne ou son entourage. Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer le concept de diagnostic précoce nous semble à l’heure actuelle relativement théorique et nous posons plutôt la question « comment ne pas faire le diagnostic trop tardivement » sachant que nous avons encore affaire à des patients qui consultent parfois à un stade relativement avancé de la démence ou qui ont été repérés trop tardivement par leur médecin généraliste, bien que cette situation ait changé en quelques années, comme en témoigne une enquête auprès des médecins généralistes du Haut-Rhin présentée récemment par Stéphane Brenghardt (1). Nous sommes aussi confrontés à des personnes qui développent une maladie d’Alzheimer mais qui ne sont pas immédiatement repérées en raison de capacités intellectuelles particulièrement élevées, les difficultés étant masquées par un vernis culturel et par un effet plafond de certaines épreuves à l’évaluation neuro-psychologique. Dans notre pratique, les examens anatomopathologiques ne sont pas réalisées, et de ce fait nous restons dans le domaine de la probabilité en ce qui concerne les états démentiels. De ce fait, le diagnostic ne doit être porté qu’avec une exceptionnelle prudence, car une fois posé, il est difficile de revenir en arrière. De gros efforts ont été faits pour obtenir des critères de diagnostic et de définition clinique dans ce domaine mais cela reste insuffisant compte tenu de l’absence de spécificité et d’une sensibilité de plus en plus faible au fur et à mesure que l’on veut l’être de plus en plus précoce. C’est la raison pour laquelle nous émettons des réserves sur la possibilité d’effectuer un tel diagnostic et d’envisager une prise en charge spécifique en une consultation ou en une seule séance d’hospitalisation de jour. Compte tenu du temps imparti, nous resterons dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, D’une part parce qu’il s’agit d’une pathologie où les troubles mnésiques sont en général au premier plan et d’autre part, parce qu’il s’agit de la forme de démence la plus fréquente. Longtemps cette pathologie a été associée à une notion d’incurabilité de sorte qu’envisager un diagnostic précoce pouvait paraître incongru. L’arrivée sur le marché de molécules spécifiques a bouleversé l’état d’esprit au milieu des années 1990, même s’il s’agissait de traitements symptomatiques. Le programme gouvernemental de 2001 pour les personnes souffrant de maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées recommandait un diagnostic plus précoce tout en considérant que l’utilité d’un dépistage en population générale est injustifiée (11). Les justifications d’un diagnostic précoce de cette maladie sont nombreuses • • • • • • • Le diagnostic de la maladie à un stade prédémentiel où en général nous sommes confrontés uniquement à un déficit mnésique, avec parfois des troubles des fonctions exécutives, est possible grâce à l’utilisation d’outils psychométriques qui privilégient l’analyse qualitative, et grâce au progrès de l’imagerie cérébrale, Connaître le diagnostic permettra au patient de prendre des décisions utiles pour gérer l’avenir sachant que la maladie d’Alzheimer n’est pas d’emblée une démence (choix des soins, gestion du patrimoine, rédiger un testament…). Comme le soulignent François Sellal et Elisabeth Kruczeck dans un ouvrage consacré à cette maladie, la connaissance du diagnostic à ce stade est un droit lui permettant de conserver son autonomie (10). Ce diagnostic au stade ambulatoire permet de mettre en route des actions de prévention vis à vis de situations de crise, d’évènements médicaux déstabilisants, tel un état infectieux ou un traumatisme orthopédique, ainsi que des troubles du comportement. Il s’agit de faire bénéficier d’une prise en charge médicamenteuse qui bien que reposant sur des traitements symptomatiques, ont une efficacité reconnue sur certains troubles cognitifs et du comportement, favorisent le maintien à domicile et améliorent la communication. On peut penser, compte tenu du mode d’action des molécules actuellement sur le marché, qu’il est licite de les donner précocement, lorsque la perte des récepteurs n’est pas majeure. Pour les proches, il est important de savoir qu’ils ont un interlocuteur malade, ce qui évitera une mauvaise interprétation des signes de la maladie qui favoriserait des situations conflictuelles et des réactions inappropriées. Il s’agit de prévenir des troubles du comportement, de déculpabiliser l’entourage, d’adapter constamment l’environnement à une situation qui va évoluer. Cette situation va soulever des questions dont les réponses ne sont pas toujours simples comme la conduite automobile. L’établissement d’un diagnostic précoce est justifié aussi pour que les personnes atteintes et leur entourage puissent bénéficier d’une prise en charge professionnelle et cohérente le plus rapidement possible, mais qui ne se cantonne pas à une approche purement médicamenteuse dont l’efficacité reste encore modeste. Un entourage bien conseillé dès le début influencera de manière positive l’évolution de la maladie. Une aide cognitive permettra une meilleure gestion des difficultés par des stratégies compensatoires et de maintenir l’activité des secteurs non affectés. Enfin, nous sommes confrontés à une maladie qui a une origine multifactorielle avec des paramètres non modifiables, comme les facteurs génétiques, mais avec aussi des facteurs environnementaux et individuels, comme les facteurs de risque vasculaire, sur lesquels nous pouvons agir. Nous pourrions avancer aussi des arguments qui inciteraient à ne pas se précipiter dans l’établissement du diagnostic précoce : • Étiqueter une personne d’une affection au pronostic péjoratif revient à la stigmatiser, à lui faire perdre son statut dans la famille et sur le plan social. Ceci peut entraîner des attitudes qui favoriseraient une perte d’autonomie, des troubles du comportement et affectifs, une aggravation des troubles cognitifs. Une étude effectuée par Agnès Michon de Genève portant sur le témoignage de personnes atteintes de maladie d’Alzheimer met en avant que la démence véhicule des représentations en termes de perte, à la fois d’un savoir, des facultés, de l’autonomie avec pour conséquences une réduction des échanges et un retrait social (9). Les représentations sur la maladie étaient élaborées autour du thème de la folie, avec tout ce que cela signifie en termes de stigmatisation, de rejet et de dévalorisation. La maladie étant de plus en plus médiatisée, le malade peut fort bien comprendre les implications sur son avenir et présenter par là même un état anxieux ou dépressif avec une majoration des troubles cognitifs et l’apparition de troubles du comportement. Ceci nous évoque le concept cher à Jean-Pierre Huber de « Self • • Full Feeling predicment » où, le fait de considérer la personne comme un dément et de lui retirer un certain nombre de prérogatives va effectivement favoriser ou accélérer le développement d’un tel état. Dans la maladie d’Alzheimer, nous ne disposons pas de marqueurs paracliniques et de critères cliniques suffisamment fiables pour établir un diagnostic précoce, c’est-à-dire avant que les troubles cognitifs et/ou du comportement retentissent sur la vie quotidienne du patient. Nous devons être aussi prudent quand à l’interprétation de l’évaluation neuropsychologique dont on peut se poser des questions quand à leur valeur écologique. Les contre-performances peuvent être favorisés par des désordres sensoriels, des situations de mise en échec, le niveau scolaire et social et en Alsace des difficultés d’ordre linguistique liées au dialecte… Il faut remarquer qu’au stade de la démence, la justesse du diagnostic est d’environ de 85 % ce qui veut dire qu’envisager le diagnostic dès les premiers troubles mnésiques majore les risques d’erreurs, or établir un diagnostic par excès peut avoir des conséquences incalculables en terme de préjudice. Toute démence n’étant pas une maladie d’Alzheimer, nous sommes donc toujours confrontés aux difficultés de diagnostic différentiel et ceci malgré les progrès effectués dans le domaine de l’imagerie et de l’évaluation des fonctions cognitives. Par ailleurs, il existe un risque de glissement entre diagnostic précoce et dépistage de perturbations intellectuelles toujours « plus bénignes », risque majoré par la crainte des personnes « normales » qui perçoivent la maladie d’Alzheimer comme un fléau, par une tendance à médicaliser de plus en plus la population et par une certaine pression de l’industrie des médicaments, comme le souligne avec justesse Alain Colvez. Nous souhaitons nous soulever avec force contre l’attitude de quelques rares médecins qui ne comprennent pas l’intérêt d’une évaluation clinique et paraclinique et prescrivent des molécules inhibiteurs de l’acétylcholinéstérase comme traitement d’épreuve. Établir un diagnostic précoce de maladie d’Alzheimer Établir un diagnostic précoce de maladie d’Alzheimer nous renvoie au concept discuté du MCI ou « troubles cognitifs légers ». Il s’agissait avant tout d’attirer l’attention sur l’existence de troubles cognitifs avant l’apparition d’un état démentiel. La démence est un syndrome clinique défini conventionnellement (je vous renvoie aux critères diagnostiques de l’association psychiatrique américaine). Le terme de démence apparaît plutôt selon Derouesné, comme un stade évolutif d’une affection qui correspondrait à la survenue de la dépendance (3). Ainsi la maladie d’Alzheimer est une maladie avec une phase asymptomatique où les lésions s’installent à bas bruit. La symptomatologie apparaîtra plus ou moins tardivement lorsque les capacités de compensation seront dépassées. Le concept de MCI a une certaine pertinence clinique car le nombre de patients non déments se plaignant de leur mémoire et ayant une baisse objective des performances à l’évaluation augmentent. Le problème est qu’il s’agit d’un concept flou, hétérogène regroupant des entités pathologiques variées, et dont on ne sait pas s’il s’agit d’un syndrome comprenant plusieurs étiologies distinctes ou d’un cadre permettant l’identification très précoce de la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, que faire des sujets non déments dont les performances cognitives sont basses (8). A force de vouloir traquer les faux négatifs, ne risque-t-on d’avoir des faux positifs, avec les risques que nous avons évoqués précédemment ? La situation se complique encore lorsque nous sommes confrontés à plusieurs causes potentielles intriquées (troubles de l’humeur, origine iatrogène, comitialité, pathologies métaboliques et / ou cardio-vasculaires associées…) Conclusions : • La préconisation d’un diagnostic précoce des maladies de la mémoire est justifiée pour que les personnes affectées et leur entourage puissent bénéficier d’une prise en charge professionnelle et d’une information. Il est important de maîtriser des facteurs de risque, en particulier métaboliques, sensoriels et cardio-vasculaires pour prévenir l’aggravation de troubles mnésiques, de ne pas passer à côté de certaines pathologies somatiques et psychiatriques responsables de déficit mnésique qui peuvent être aisément traitées. Toutefois, le diagnostic précoce n’est pas la recherche de signes « infra-cliniques » des maladies de la mémoire, cette démarche correspondant au dépistage. • • • • • Le diagnostic précoce ne doit pas être une fin en soi et impose toujours une prise en charge qui ne s’arrête pas à l’annonce du diagnostic. Il est nécessaire qu’une relation de confiance s’établisse avec le patient, de mutualiser les moyens et les compétences par la pluridisciplinarité, une alliance « thérapeutique » entre professionnels-patient-famille qui doit être centrée sur le patient en tant que « personne ». Nous devons nous poser la question, en particulier dans les états démentiels, du bénéfice en terme de qualité de vie que nous allons apporter au malade et à son entourage. Concernant les états démentiels, le diagnostic précoce est souhaitable mais il n’est pas toujours possible. Si l’on essaie d’établir des critères de plus en plus sensibles, en particulier pour identifier le type de démence, il reste néanmoins que ceux-ci ne sont pas spécifiques et que l’on risque une majoration de faux positifs. De ce fait, il est raisonnable en l’état actuel des choses que les diagnostics soient validés par des centres de référence. Le MCI est un concept trop flou pour en faire une entité clinique utilisable en population générale, en médecine générale et en consultation mémoire de proximité. Dans le doute, il n’y a pas de honte à ne pas établir de diagnostic d’emblée et à réévaluer 4 à 6 mois plus tard, tout en informant le patient des raisons de notre démarche. Il ne s’agit pas de ne pas répondre à la plainte qui a motivé l’évaluation, mais nous avons le droit d’exprimer nos doutes, notre incapacité à donner une réponse formelle immédiate sans forcément favoriser un état anxieux. En effet, faut-il se précipiter à établir un diagnostic si l’on ne dispose pas suffisamment d’arguments et s’il existe de plus des carences concernant la prise en charge des patients et de leur entourage. Si nous ne sommes pas dans le cadre d’une situation aiguë ou difficilement gérable, il n’y a pas d’urgence extrême. Dans notre expérience, les patients et leur entourage le comprennent en général parfaitement bien. Le travail en réseau des centres mémoire de la région est une nécessité afin d’utiliser une méthodologie et des outils diagnostiques communs, de confronter les dossiers qui posent problème. Après tout, c’est tellement mieux de raisonner de manière collégiale. Le diagnostic précoce des pathologies démentielles pose des problèmes éthiques car on ne peut pas raisonner de la même façon que dans le cas de l’état démentiel en terme de responsabilité et de capacités de jugement. Faut-il porter le diagnostic d’une maladie dégénérative cérébrale de pronostic sévère à un stade où ce diagnostic est très incertain, où le patient est peu gêné dans son autonomie et que nous ne disposons pas à ce jour de traitement susceptible d’arrêter l’évolution de la maladie ? Quel contenu donner à l’information ? Quelles informations devons fournir à l’entourage, que faut-il faire si le patient s’y oppose ? Quel sera l’impact sur la vie professionnelle si la personne est encore en activité ? N’y aura t-il pas un conflit avec les intérêts de cette personne ? Bibliographie 1) Brengardth S Diagnostic précoce de la démence sénile : enquête auprès de 223 médecins généralistes du Haut-Rhin en 2002 Communication ADFP, Rouffach, avril 2004 2) Colvez A Le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer : un point de vue de santé publique Psychol NeuroPsychiat Vieillissement. 2003 ; 4 : 229-35 3) Derouesné Ch La démence : un concept flou Psychol NeuroPsychiat Vieillissement. 2003 ; 1 : 15-24 4) Derouesné Ch, Lacomblez L La plainte mnésique : épidémiologie et démarche diagnostique Presse Médicale. 2000 ; 15 : 858-862 5) Dubois B. Signification d’un trouble de la mémoire. Communication, VIe Congrès Francophone de Gérontologie, Genève, avril 1998 6) Dubois B, Albert M Amnestic MCI or prodomal Alzheimer’s disease ? The Lancet Neurology. 2004 ;3 : 246-248 7) Gély-Nargeot MC, Derouesné Ch, Semès J Enquête européenne sur l’établissement du diagnostic de maladie d’Alzheimer : étude réalisée à partir du recueil de l’opinion des aidants familiaux Psychol NeuroPsychiat Vieillissement. 2003 ; 1 : 45-55 8) Larrieu S, Letenneur L, Orgogozo JM Incidence and outcome of mild cognitive impairment in a population-based prospective cohort. Neurology. 2002 Nov 26 ;59(10):1594-9. 9) Michon A, Garguilo M, Rozotte C La démence vue par le patient Psychol NeuroPsychiat Vieillissement. 2003 ; 1 : 7-13 10) Sellal F, Kruczeck E Maladie d’Alzheimer. Doin éditeurs 2001 11) Ministère de l’Emploi et de la solidarité. Programme pour les personnes souffrant de maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées. 2001