Je voudrais célébrer l’initiative prise par une personnalité importante qui a organisé ce 28
avril 2015 un symposium sur « les dimensions morales du changement climatique et du
développement durable », réunissant une soixantaine de scientifiques et de représentants
des principales religions, en présence du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon.
Il s’agit d’une initiative du Pape François, suivie par la première encyclique papale jamais
consacrée à la question environnementale.
il y souligne notamment le lien entre d’une part la protection de l’environnement, et
d’autre part la justice sociale, car l’écologie est aussi affaire de justice, vis-à-vis des
générations à venir, et vis-à-vis des peuples du sud les plus pauvres, les premiers menacés
par les conséquences du dérèglement climatique.
Réaction vue sur un site catholique de droite (Réinformation.tv):
«(…) aucune donnée scientifique sérieuse ne permet de prouver l’existence de ce
réchauffement climatique. »
«Ce qui apparaît comme un militantisme pontifical contre le réchauffement est d’autant
plus étonnant, ou imprudent, que cette accusation contre l’Homme en fait un prédateur
de la nature, alors que celle-ci a été confiée à sa « domination » –qui doit évidemment
s’exercer selon les règles de la prudence. »
J’ai répondu,,,
J’ai la faiblesse de croire que cette position philosophique date d’un autre âge. Nier que
l’homme soit un prédateur de la nature c’est nier l’évidence.
Quant aux indispensables règles de prudence… Là, vous avez raison... Elles sont au centre
de plusieurs débats… Qu’il s’agisse
-de l’épuisement des ressources,
-de la dégradation de l’environnement,
-ou encore du climat,
…………….TOUT EST LIÉ.
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