La réaction inflammatoire chez les êtres vivants

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THEME 3A1 - Le maintien de l'intégrité de l'organisme.
La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée
TP21 – La réaction inflammatoire chez les êtres vivants
Dès qu’un organisme étranger pénètre dans notre corps en franchissant la barrière mécanique
de la peau, une réaction de défense se met immédiatement en place. Cette réaction immunitaire
non spécifique est la réaction inflammatoire caractérisée par une douleur, une rougeur, un
gonflement et une sensation de chaleur. Au cours de cette réaction les éléments étrangers sont
phagocytés par des cellules de l’immunité. Des cellules sentinelles de l’immunité innée sont
ainsi capables de reconnaître les organismes pathogènes afin de les éliminer. Ceci repose sur
l’existence de récepteurs cellulaires (PRR : Pattern Recognition Receptors) pouvant reconnaître
des molécules communes à un très grand nombre d’agents infectieux (PAMP : Pathogen
Associated Molecular Pattern). Ces récepteurs ont tout d’abord été découverts en premier chez
la drosophile (Toll) puis secondairement chez d’autres organismes (TLR : Toll Like Receptors).
On cherchera à montrer que la réaction immunitaire innée n’est pas spécifique à l’Homme et que celle-ci repose sur une forte conservation
des PRR Toll-like au cours de l’évolution.
Matériel :
-
Aide :
Planches montrant les cellules de l’immunité.
Matériel de laboratoire (seringue, pipette pasteur, lame et
lamelle, microscope), Ver de terre et levures
Base de données Uniprot (base de données de séquences de
protéines).
Propositions d’activités
-
Protocole.
Fiche d’utilisation de la base de données Uniprot.
Capacités/Critères de réussite
 Étape 1 : Proposer une démarche d’investigation qui permette de montrer que les vers de Proposer une démarche d’investigation.
terre présentent des mécanismes de défense non spécifiques puis généraliser ceci à d’autres
espèces (durée maximale : 10’).
Appeler le professeur pour la vérification.
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Ressources
Document 1 : Les différents types de leucocytes (globules blancs) et leurs caractéristiques.
Dans le sang, les principaux leucocytes visibles sont les granulocytes (70% des leucocytes du sang), les
lymphocytes (25%) et les monocytes (5%).
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Propositions d’activités
 Étape 2 : Mettre en œuvre un protocole de résolution pour obtenir des résultats exploitables.
-
Capacités
Critères de réussite
Adopter une démarche explicative.
Mettre en œuvre le protocole fourni pour prélever des phagocytes chez le ver de terre afin Utiliser un logiciel
de pouvoir observer au microscope la phagocytose.
Appeler le professeur pour la vérification.
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Mettre en œuvre le protocole fourni pour établir des similitudes (Identity) pour les
récepteurs Toll-like de différents organismes (au moins 6 vertébrés).
Appeler le professeur pour la vérification.
Adopter une démarche explicative.
 Étape 3 : Présenter les résultats pour les communiquer.
Sous la forme de votre choix, traiter les données obtenues pour les communiquer.
 Étape 4 : Exploiter les résultats obtenus pour répondre au problème posé.
Exploiter les résultats pour montrer qu’en présence d’éléments étrangers certaines cellules
du ver de terre réalisent la phagocytose. Vous montrerez ensuite que cette phagocytose qui
repose sur des récepteurs reconnaissant des molécules communes à un très grand nombre
d’agents infectieux (cf. TD21) n’est possible que si ces récepteurs ont été fortement conservés
au cours de l’évolution.
 Rangement du matériel et fermeture des sessions informatiques
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Fiche méthodologique :
1-
Ouvrir un moteur de recherche internet pour lancer la page (http://www.uniprot.org).
2-
Faire une recherche de la séquence protéique Toll-9 (séquence Q9VPH1) de la drosophile
(Drosophila melanogaster) sur la banque Uniprot.
3-
Réaliser un « blast » par défaut pour rechercher une séquence dans le génome de différentes
espèces.
4-
Analyser après quelques minutes d’attente les résultats du « blast ».
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