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cela risque d’être compliqué. On peut, à la limite, avoir une discussion avant le rapport d’Edouard COUTY,
n rapport doit arriver très rapidement. C’est plus tard ?
M. VITTECOQ : On va y réfléchir.
t à leur entourage. Une étude d’impact sera réalisée par le laboratoire, permettant d’évaluer
assouplissement des conditions d’accès à la méthadone
implement
mesures proposées, dans le cadre du PGR, il s’agit
ui vont être mises en place rapidement.
ation, je l’ai bien entendue. Il s’agit simplement de participer à la veille et à
ent déclarer et on les re-sensibilise. Je suis très sensible à l’importance de communications très
mais, d’après ce que j’ai compris, so
M. MARININCHI : Le 23 juin, il le remet au ministre, qui en aura la primeur.
M. MARININCHI : En tous les cas, il s’agit d’une bonne idée sur le principe.
Modification d’AMM de médicaments du système nerveux central
Evaluateur de l’Afssaps : Je vous rappelle le contexte. La toxicité de la méthadone a conduit l’AFSSAPS à
mettre en place une surveillance très étroite. Cette surveillance est assurée par les trois réseaux de
vigilance qui sont l’addictovigilance, la pharmacovigilance et la toxicovigilance, et également par le
laboratoire depuis la commercialisation de la gélule en 2008. Depuis la mise en place de ce suivi, un bilan
est présenté systématiquement chaque année aux différentes commissions (la commission d’AMM, la
commission de pharmacovigilance et la commission nationale des stupéfiants et psychotropes). Le bilan de
ce suivi est globalement rassurant sur le risque d’abus et de détournement de la méthadone. En revanche,
plusieurs cas d’intoxication accidentelle chez l’enfant ont été rapportés, aussi bien pour la forme sirop que
pour la forme gélule. Dans la majorité des cas, les patients avaient déconditionné à l’avance les gélules de
leurs blisters pourtant sécurisés et/ou ouverts les flacons de sirop pourtant munis d’un bouchon de sécurité.
Compte tenu de ce bilan positif, à l’exception du risque d’intoxication pédiatrique, l’AFSSAPS a décidé, sur
proposition des trois commissions, d’assouplir les conditions de prescription et de délivrance de la gélule
sous réserve que le laboratoire mette en place un PGR (Programme de Gestion de Risques) renforcé afin
de limiter le risque d’intoxication pédiatrique. Ce PGR, qui a été mis en place depuis la commercialisation de
la gélule, comprend des mesures d’information destinées aux professionnels de santé et également aux
patients e
l’efficacité des mesures de minimisation. Enfin, l’AFSSAPS maintient, bien sûr, le suivi assuré par les trois
réseaux.
Evaluateur de l’Afssaps : Juste pour dire que le sujet était passé en commission l’année dernière. La
commission d’AMM avait acté l’élargissement et l’
gélule, cependant sous réserve que des mesures soient prises quant à la sécurisation, et surtout la
communication vers les médecins et les patients.
M. TRINH-DUC : J’avais proposé l’an dernier d’associer la Société française de médecine d’urgence.
J’avais dit lors des commissions précédentes qu’en cas d’intoxication, volontaire ou pas, avec ce genre de
produit clairement identifié, on ne sollicitait pas obligatoirement le centre antipoison ; donc, le signal ne
remontait pas au niveau de la pharmacovigilance et/ou des centres antipoison. Je trouvais qu’il aurait peut-
être été intéressant, lorsqu’il y a un PGR sur un produit très ciblé, de pouvoir y associer la Société française
de médecine d’urgence, soit pour l’y impliquer en établissant une sorte de contrat pour que les informations
puissent remonter en précisant clairement les éléments que l’on souhaite avoir, soit en faisant s
une information et en disant qu’il existe un PGR spécifique pour ce type de produit et qu’il faut essayer de
faire en sorte de le signaler au centre de pharmacovigilance ou au centre antipoison de la région.
Evaluateur de l’Afssaps : Il est vrai que dans les
principalement de mesures de communication à l’égard des patients et des professionnels de santé. Ce sont
des choses q
M. VITTECOQ : M. THRIN-DUC avait dit l’année dernière que le contact avec la médecine d’urgence est
important.
Evaluateur de l’Afssaps : Dans tous les cas, la communication est privilégiée et des actions de
communication ont déjà été développées.
M. TRINH-DUC : La communic
faire remonter les informations puisqu’il n’y a probablement pas de signalement quand nous avons des
intoxications à la méthadone.
M. MARININCHI : Je propose que l’on passe peut-être par votre intermédiaire pour faire, dans la suite de
cette commission, une diffusion très spécifique aux membres de la Société française de médecine
d’urgence via votre intermédiaire ; communication à travers laquelle on leur rappelle les contacts auxquels
ils peuv
directes sur des classes de professionnels qui repèrent et qui peuvent participer. On vous recontactera
donc.