N° 207 /03-11 Les Composés Organiques Volatils (COV) Début Lorsque l’on manipule des produits chimiques, on entend souvent parler de composés organiques volatils communément appelés COV. Mais qu’estce que cela signifie ? Que sont ces composés et quelles sont leurs conséquences sur l’Homme et l’Environnement ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre par la suite. Domaines d’activité produisant des COV : 1. Définition Il n’y a pas une définition simple mais plusieurs pour la volatilité selon le pays et ce sur quoi on s’appuie : le point d’ébullition ou la pression de vapeur sont les plus utilisés. Commençons par la définition de composé organique : tout composé contenant au moins l'élément carbone et un ou plusieurs des éléments suivants: hydrogène, halogènes, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou azote, à l'exception des oxydes de carbone et des carbonates et bicarbonates inorganiques. De plus, par COV, que l’on entend dans les média ou que l’on lit dans la presse, on parle en fait de COV Non Méthanique (COVNM). En effet, le méthane (CH4) est présent naturellement dans l’air de part la vie animale sur Terre et contribue largement à l’effet de serre. On prend donc l’habitude de l’enlever des statistiques sur les COV pour ne garder que ceux qui sont liés à l’activité humaine. Au Canada, sont considérés comme COV les composés organiques qui ont un point d’ébullition dans la gamme 50-250°C. En Europe, il y a la directive 1999/13/CE (réduction des émissions de composés organiques volatils dues à l’utilisation de solvants organiques dans certaines activités et installations) avec la définition suivante : « composé organique volatil (COV): tout composé organique ayant une pression de vapeur de 0,01kPa ou plus à une température de 293,15K ou ayant une volatilité correspondante dans les conditions d'utilisation particulières. » Il y a également la directive 2004/42/CE (réduction des émissions de composés organiques volatils dues à l’utilisation de solvants organiques dans certains vernis et peintures et dans les produits de retouche de véhicules) avec la définition suivante : « composé organique volatil (COV) : tout composé organique dont le point d'ébullition initial, mesuré à la pression standard de 101,3kPa, est inférieur ou égal à 250°C. » Donc en Europe selon le domaine d’activité dans lequel on est, une même substance incorporée dans des produits utilisés dans des secteurs d’activités différents pourrait ne pas apporter la même teneur en COV. Et même, pour un produit, suivant la définition choisie, on peut passer de 90% ou plus à 0% de COV. Dans tous les cas, il faut savoir que plus un composé a une température d’ébullition faible et plus il est volatil et à l’inverse plus sa pression de vapeur saturante est élevée plus il est volatil. 2. Teneurs en COV des produits de ressuage et magnétoscopie Sur les FDS (Fiche de Données de Sécurité) des produits utilisés en ressuage et magnétoscopie, on trouve la teneur en COV en rubrique 9 dans les données physico-chimiques. La teneur en COV est définie comme suit : « la proportion de composés organiques volatils dans la formulation du produit prêt à l'emploi. Les composés organiques volatils dans un produit donné, qui subissent une réaction chimique au séchage pour former un revêtement, ne sont pas considérés comme faisant partie de la teneur en COV. » Les COV que vous retrouverez le plus souvent dans les produits de ressuage et magnétoscopie sont donc les composés organiques dont la pression de vapeur est supérieure à 0,01kPa à 20°C, soit : les mélanges d’hydrocarbures ou coupes pétrolières (qui correspondent aux critères précédents), l’acétone, l’alcool isopropylique, les mélanges de butane-propane (gaz propulseur de certains aérosols) et les solvants de façon plus générale. Certaines coupes pétrolières utilisées comme liquide support pour les produits de magnétoscopie ne sont donc pas des COV car leur pression de vapeur est inférieure à 0,01kPa à 20°C. Les plus connus de tous dans l’industrie sont surement le benzène et le trichloroéthylène qui sont des COV cancérigènes toxiques respectivement pour la moelle osseuse et le cœur. Ces substances sont d’ailleurs interdites dans la plupart des applications industrielles et doivent trouver des produits de substitutions lorsque cela est possible. Communiqué commun BABBCO INFO / PENETRANT PROFESSOR Récemment, il a été publié un article dans le journal français, CONTROLES ESSAIS MESURES, décrivant une méthode différente de l'utilisation de la plaque référence PSM‐5 pour déterminer la sensibilité relative d’un procédé de ressuage en utilisation. A la lecture de l'article, le PENETRANT PROFESSOR® (lettre d’information publiée par Met‐L‐Chek USA), pense qu'il décrit l’utilisation des PSM‐5 pour déterminer la sensibilité absolue d'un pénétrant et publie un commentaire à l’encontre de l’article paru dans CONTROLES ESSAIS MESURES (CEM). Il en a résulté une discussion entre Babb Co et Met‐L‐Chek d’ou il est ressorti qu’il y avait un malentendu venant de la différence entre les langues (USA et France) ainsi que du fait que le mot « sensibilité » est utilisé de manière différente dans l’AMS 2644 et l’ASTM E‐1417. Nous souhaitons clarifier cela ensemble, en soulignant que les plaques références TAM ou PSM‐5 ne peuvent pas être utilisées pour déterminer le niveau de sensibilité absolue d'un pénétrant (selon les données du fabricant ou l'ASTM E‐1417). Ces plaques doivent être utilisées pour suivre les performances des procédés de ressuage et permettent de suivre la sensibilité relative des pénétrants. L’article publié dans CEM décrit bien ce type d’utilisation et en aucun cas ne décrivait un moyen de déterminer la sensibilité absolue d’un pénétrant selon la classification AMS 2644.” 15 Rue des Frères Lumière –ZI des Ebisoires – 78374 PLAISIR TEL : +33(0)1 30 80 81 82 FAX : +33(0)1 30 80 81 99 WEB : www.babbco.fr - E-MAIL : [email protected]