Septembre 2013 | Tishrei 5774 Something Jewish is going on...® Image © Gagilas on Flickr Thème du mois #wedogood Le pardon Les grandes fêtes Au calendrier juif, le mois de Tichri, coïncidant avec les mois de septembre et d’octobre du calendrier grégorien, est la période la plus occupée de l’année pour les fêtes juives. Durant ce mois, 13 jours revêtent une signification religieuse particulière; dont 7 sont des jours de fête durant lesquels il n’est pas permis de travailler. Ces grandes fêtes incluent Rosh Hashana, Yom Kippur, Succot, Shemini Atzeret et Simchat Torah. Les grandes fêtes débutent par Rosh Hashana, qu’on appelle aussi le Nouvel An juif. C’est aussi le jour où D.ieu inscrit le destin de chaque individu dans le livre de la vie ou dans le livre de la mort, déterminant ainsi s’ils connaîtront une bonne ou une mauvaise année, et s’ils vivront ou mourront. Rosh Hashana marque aussi le début d’une période de dix jours qui au calendrier juif sont appelés les «Dix jours de repentance» ou «Dix jours de Téchouva». C’est une période d’introspection profonde, une période où l’on se doit de réfléchir aux péchés que nous avons commis durant l’année qui se termine, et où l’on peut se repentir avant Yom Kippur. Une croyance fondamentale La notion de pardon est le thème sous-jacent le plus important des grandes fêtes juives. On nous enseigne que nous devons demander pardon à la fois à Dieu et à notre prochain. C’est une croyance si fondamentale dans le judaïsme que nous passons 10 jours complets de chaque année non seulement à chercher à nous faire pardonner, mais aussi à accorder le pardon. Même s’il n’est pas toujours facile de reconnaître ses propres transgressions et d’en assumer la responsabilité, il est encore plus difficile pour la plupart d’entre nous d’arriver à pardonner à quelqu’un d’autre pour leurs fautes. Nous savons tous comment demander pardon, mais nous avons souvent du mal à l’accorder. Alors, pourquoi est-il si important d’être capable de pardonner? Et comment pouvons-nous y arriver? Il y a une mitsva, un commandement de la Torah, qui nous interdit explicitement de chercher à nous venger ou de demeurer rancuniers (Lévitique 19:18). La Torah nous ordonne de «ne pas haïr ton frère dans ton cœur» (ibid. 19:17), et le judaïsme nous enseigne que la colère est semblable à l’idolâtrie. Apprendre à pardonner est un outil de la vie qui nous aide à reprendre le contrôle d’une situation. Dans la plupart des cas, vous ne pouvez pas contrôler ce qui vous arrive, mais vous pouvez contrôler la façon dont vous réagissez et gérer la situation. Vous n’êtes plus une victime. MAINTENANT, METTEZ CELA EN PRATIQUE... Avant de pouvoir passer à autre chose, un enfant a besoin de reconnaître et de comprendre ce qu’il a ressenti dans une certaine situation. Une fois que le sentiment est identifié, demandez à l’enfant de l’exprimer avant d’offrir le pardon. «Danny, je suis en colère parce que tu as pris mon jouet sans me le demander. La prochaine fois, s’il te plaît, demande la permission d’abord. Je te pardonne». Rappelez-vous que pardonner ne signifie pas oublier! Pardonner à une personne ne signifie pas que vous approuver leur comportement; il s’agit plutôt de laisser aller les sentiments négatifs afin de pouvoir passer à autre chose. Donnez l’exemple! Les enfants apprennent en nous observant, et le pardon est une compétence qui doit être enseignée. Montrez à votre enfant comment pardonner aux autres en le faisant vousmême. Enseignez-leur qu’il faut du courage, non de faiblesse, pour décider de pardonner à quelqu’un. Le saviez-vous? L’exemple le plus célèbre de la bible nous démontrant la capacité d’une personne à pardonner est l’histoire de Joseph et de ses frères. Joseph, le plus jeune et le plus favorisé des 12 fils de Jacob, fut laissé pour mort, puis vendu comme esclave par ses frères jaloux. En dépit de leur comportement, Joseph a pardonné à ses frères pour le mal qu’ils lui ont infligé. Contactez Aviva Miller Directrice adjointe de la programmation juive 514.737.8628 poste 222 • [email protected] Centres communautaires juifs de Montréal 5400 av. Westbury, Montréal, QC, H3W 2W8 13101 Gouin, Pierrefonds, QC, H8Z 1X1 ymywha.com ym.ywha @ymywha_mtl Septembre 2013 | Tishrei 5774 Activité Thème du mois Bricolage de cartes abeille à miel pour Rosh Hashana Vous avez besoin de: 1. Papier coupé en rectangles 2. Un morceau de film à bulles légèrement plus petit que la carte 3. Peinture à l’eau non toxique, en deux tons de jaune (il suffit d’ajouter du blanc au jaune dans un contenant séparé pour obtenir un ton plus pâle) 4. Un crayon marqueur noir 5. Un pinceau 6. Vos pouces 7. Lingettes pour bébé ou serviettes en papier pour nettoyage D’abord, peignez un côté de votre film à bulles avec la nuance de jaune la plus pâle. Puis retournez le film à bulle et apposez-le contre le centre de votre carte. Appuyez de façon uniforme, en vous assurant que les coins entrent aussi en contact avec le papier. Soulevez le film et mettez la carte de côté pour la laisser sécher. Après avoir préparé plusieurs cartes avec un fond de nid d’abeilles, trempez votre pouce dans la peinture jaune plus foncé et appliquez au moins deux empreintes digitales sur chaque carte. Ces empreintes seront vos abeilles. Une fois que vous aurez créé autant de cartes que vous en voulez, mettez-les de côté pour les laisser sécher. Lorsque vos cartes sont sèches, utilisez votre marqueur noir et ajoutez des bandes noires, des ailes et même un sourire si vous aimez: ainsi, les empreintes de pouces deviennent de petites abeilles qui rampent sur un délicieux nid de miel. Ajoutez des souhaits de Roch Hachana et le tour est joué! *Source: alphamom.com/family-fun/holidays/rosh-hashanah-craft-sweet-little-diy-honey-bee-cards/