IMPOTS
On peut choisir différents statuts juridiques et fiscaux selon le contexte. Par exemple, si l’on est installé en
profession libérale, commencer par ce qu’on appelle « régime micro-entreprise » qui exonère de la TVA
pour un chiffre d’affaires annuel ne dépassant pas les 32 600 euros (en 2011, réévalué chaque année). C’est
un statut provisoire qui doit évoluer vers d’autres régimes en fonction du développement du chiffre d’affaire
de votre cabinet.
COTISATION FNMTC
Avoir réglé sa cotisation annuelle à la F.N.M.T.C. en tant que praticien (125 € par an les deux premières
années, soit une réduction de 50% par rapport à la cotisation à taux plein des praticiens confirmés, qui est
en 2011 de 250€).
ASSURANCE RCP
Souscrire une assurance « Responsabilité Civile Professionnelle » (R.C.P.) ainsi que Protection Juridique
auprès de notre Assureur conseil, le Cabinet ALIANS (www.alians.fr). L’assureur vérifie auprès de la
F.N.M.T.C. que le praticien est bien agréé par elle ; la Fédération quant à elle peut savoir si le nouveau
praticien est bien assuré en R.C.P. Il ne faut pas négliger ce point important car il en va de votre propre
sécurité. Vous devez être couvert juridiquement et financièrement pour votre activité professionnelle car
vous êtes responsable de votre patient dès qu’il est dans vos locaux. Des sommes considérables peuvent
être engagées contre vous en cas d’incident ou d’accident. Par ailleurs, notre profession n'étant pas encore
réglementée, si vous avez à faire face à une demande de renseignements de la part d'administrations
sanitaire ou judiciaire, il vous faudra faire appel aux conseils du plateau de juristes à qui est confiée la
Protection Juridique.
QUESTIONS ANNEXES ET CONSEILS
COMPTABILITE
La comptabilité de début est assez simple et ne requiert pas vraiment de compétences particulières sauf la
rigueur bien entendu. Il est toutefois recommandé d'ouvrir un compte en banque différent de votre compte
personnel, et qui sera réservé aux revenus de votre activité. En revanche, il n'est pas impératif qu'il s'agisse
de ce que les banques appellent « compte professionnel ».
Mais il est bon d’adhérer ensuite à une Association de Gestion Agréée (ne pas confondre avec un
comptable) qui effectuera un premier contrôle de comptabilité en fin d’année avant la déclaration aux
impôts. En effet, les entrepreneurs individuels qui n'adhèrent pas à une AGA subissent une majoration de
25% de leur bénéfice imposable.
Les services d’un comptable seront ultérieurement utiles en fonction de l’évolution du volume de votre
chiffre d’affaires et des paramètres à traiter.
A savoir : les AGA dispensent des formations à la comptabilité.
LA RETRAITE ! PAS AUTOMATIQUE
Vous recevrez en début d’exercice, si vous choisissez de vous installer en profession libérale, un grand
nombre de documents (ne pas s’affoler !) à remplir pour cotiser à une caisse de retraite. Parmi elles, la
CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales) (www.cnavpl.fr/) retiendra votre
attention ; remplissez le questionnaire et envoyez-le, tout en sachant que la CNAVPL vous renverra un
courrier pour vous dire qu’il n’existe pas de caisse de retraite pour votre activité. Nous vous invitons à
conserver ce courrier avec le plus grand soin, afin de montrer que vous avez dûment effectué la démarche.
Ce que nous savons depuis longtemps, c’est ainsi ; chaque praticien devant trouver des solutions
individuelles.
Ceux ayant choisi le portage salarial ou le statut d’auto-entrepreneur paieront la retraite dans leurs charges.