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3 Moreggia PSI 2015/2016
2. Montrer que la pression dans le fluide est une fonction affine de la cote z et que le champ de vitesses
satisfait à l’équation différentielle :
où l’on exprimera en fonction de et de .
3. On cherche une solution pour le champ de vitesse sous la forme
, où est une fonction
complexe. En réinjectant dans l’équation différentielle précédente, établir l’équation différentielle vérifiée
par . Donner la forme générale de f(z) (Indice ci-dessous) ; on introduira la quantité
. En
déduire l’expression du champ des vitesses, en prenant la partie réelle.
Indice question 3. :
Posez le polynôme caractéristique en complexe ; puis déterminer les racines complexes en vous rappelant
que
et que
4. En étudiant le comportement aux limites du fluide (vitesse connue en + le champ des vitesses ne
doit pas diverger en ), déterminer les constantes d’intégration. Commenter l’expression obtenue.
5. Dans le cas d’un fluide 1000 fois plus visqueux que l’eau (on rappelle que la viscosité de l’eau est de 10-3
Pa.s) et pour une fréquence de 2 Hz, calculer la valeur numérique de la distance caractéristique d’atténuation
en prenant comme masse volumique la masse volumique de l’eau.
6. Les roches en fusion dans le manteau terrestre sont extrêmement visqueuses et ont une masse
volumique très grande, si bien que leur viscosité cinématique est de l’orde de = 10-2 m².s-1 . En déduire une
propriété importante pour les ondes sismiques de cisaillement qui ont des fréquences de quelques hertz.
Exercice 4 : Couette cylindrique (adapté viscosimètre de Couette E3A PC 2009)
pour aller plus loin
calculs en coordonnées cylindriques, notamment résultante des forces de viscosité
étude d’un dispositif expérimental classique permettant de mesurer la viscosité d’un fluide
Considérons un écoulement laminaire permanent entre deux cylindres infinis, d’axe commun Oz
(dénommé flot de Couette), de rayons respectifs
et
, animés d’un mouvement de rotation
uniforme avec des vitesses angulaires
et
(figures 2a et 2b).
Entre les deux cylindres s’écoule un fluide homogène, incompressible, supposé newtonien, de
viscosité dynamique
et de masse volumique
. Cet écoulement peut être décrit comme un ensemble de
couches cylindriques coaxiales, animées de vitesses angulaires différentes. Aucun gradient de pression
n’est appliqué extérieurement, le long de l’axe Oz. L’action de la pesanteur est négligée.
Ainsi, dans un système de coordonnées cylindriques (r,
, z), la vitesse en tout point du fluide et à
chaque instant s’écrit :
Relations d’analyse vectorielle en coordonnées cylindriques (pas forcément utiles) :
1
rz
g g g
grad g e e e
r r z
11
z
r
div vv
v r v
r r r z
22
2 2 2
11
vv v v
r
r r r r z