Version PDF

publicité
Diagnostic d’une dysphonie (337)
Professeur Emile Reyt
Février 2002
(Mise à jour Novembre 2003)
Pré-Requis :
•
•
Anatomie du larynx
Site de la Faculté de Médecine de Tours. Physiologie de la phonation :
http://www.med.univ-tours.fr/enseign/orl/Larynx/index.html
Résumé :
Une dysphonie nécessite une laryngoscopie indirecte pour examiner la morphologie et la
mobilité des cordes vocales afin d’en reconnaître l’origine. Deux étiologies en sont
responsables
1 - une anomalie morphologique altérant la muqueuse d’une corde vocale dont la plus
inquiétante à rechercher est un cancer du plan glottique, ou une laryngite chronique qui
peut être un état précancéreux de la muqueuse cordale
2 - une anomalie de mobilité liée à une paralysie de la corde vocale d’origine récurentielle
ou à un autre niveau (atteinte du pneumogastrique ou du tronc cérébral (noyau ambigu)
ou lièe à un blocage (arthrite crico-aryténoïdienne).
Certaines sont d’origine fonctionnelles dues à un comportement de forçage vocal ou une
anomalie congénitale dépistée par une endoscopie et une stroboscopie laryngée.
Index :
Tumeurs du larynx, Paralysie laryngée, Enrouement, Dysphonie, Laryngoscopie.
Références :
•
•
•
•
•
Aronson A.E. Les troubles cliniques de la voix 1983 Masson Ed. Paris
Blitzer A., Brin M.F., Sasaki C.T., Fahn S., Harris K.S. Neurologic disorders of the
larynx 1992 Thieme Ed.
Les laryngites chroniques J. P. Haguenauer J.C. Pignat EMC ORL 20645 C10 41989
Pathologie fonctionnelle de la voix M. Bouchayer, G. Cornut (p. 395) in ORL P.
Tran Ba Huy coll. Universités francophones Ellipses ed
Troubles fonctionnels du larynx M. Remacle, G. Lawson EMC ORL 20-690 A1O,
1994
1
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
1. Introduction
La dysphonie ou enrouement désigne une altération de la voix d’origine laryngée. Considérée
comme un symptôme banal sans gravité, elle est souvent négligée tout au moins au début. En
réalité, c’est peut-être le premier et le plus important des signes cliniques d’un cancer du
larynx.
2. Physiopathologie
2.1. On reconnaît au larynx 3 fonctions essentielles
•
•
•
une fonction phonatoire par l’émission des sons,
une fonction de protection des voies aériennes inférieures lors de la déglutition,
enfin un rôle actif dans la respiration.
2.2. Plusieurs facteurs conditionnent une bonne émission
vocale
•
•
•
des facteurs locaux: cordes vocales régulières, lisses, souples, de bonne mobilité
s’affrontant parfaitement lors de la phonation;
Des facteurs généraux: importance du soufflet pulmonaire ou du mode respiratoire, âge,
sexe, imprégnation hormonale (hormones sexuelles, thyroïdiennes).
2 contrôles sont essentiels, l’un proprioceptif, l’autre auditif.
2.3. 2 mécanismes doivent être recherchés de principe devant
une dysphonie
Une anomalie morphologique des cordes vocales ou du larynx, ou un défaut d’affrontement
des cordes en particulier lié à une immobilité cordale (paralysie ou blocage)
3. Examen clinique
3.1. L’interrogatoire recherche
•
•
•
•
l’ancienneté, le caractère permanent ou transitoire de la dysphonie,
les conditions de travail (enseignant, milieu très bruyant),
les antécédents laryngés et généraux: trachéotomie, intubation lors d’une anesthésie
générale, traumatisme cervical, chirurgie cervicale ou thoracique,
les symptômes associés: dysphagie, odynophagie, douleur laryngée, otalgie unilatérale,
dyspnée laryngée.
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
2/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
3.2. L’examen du larynx
3.2.1. Il est effectué
L’examen du larynx est effectué avec un bon éclairage (miroir de Clar) en laryngoscopie
indirecte au miroir laryngien.
On étudie la morphologie du larynx, la mobilité des cordes vocales et des aryténoides.
Photo : laryngoscopie indirecte
Utilisation de miroirs laryngiens
(E. Reyt)
Photo : laryngoscopie indirecte
Le miroir doit être préchauffé pour éviter qu’il ne soit embué lorsqu’il est glissé dans la cavité buccopharyngée.
L’examinateur doit vérifier sa bonne température pour éviter une sensation de brûlure pour la personne
examinée.
(E. Reyt)
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
3/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
Photo : laryngoscopie indirecte
La bouche est largement ouverte, la langue est tractée entre le pouce et le majeur,
l’examinateur prend appui avec l’index sur les incisives ou la lèvre supérieure.
L’éclairage doit être focalisé sur le miroir.
(E. Reyt)
Photo : laryngoscopie indirecte
Le miroir est glissé devant et sous le voile qui doit s’élever et reculer en faisant prononcer le son « é ».
Les cordes vocales en phonation sont fermées. Elles s’écartent à l’inspiration (mobilité des cordes vocales)
(E. Reyt)
3.2.2. Peut être gêné
L’importance du réflexe nauséeux ou une conformation anatomique particulière (cou court
chez un obèse) peut gêner la vision du larynx en laryngoscopie indirecte et on recourt alors au
nasofibroscope laryngé.
3.2.3. Il est aujourd’hui exceptionnel
Il est aujourd’hui exceptionnel d’avoir recours à la laryngoscopie directe en première
intention au cas où la vision du larynx est impossible. Cet examen sous microscope
microlaryngoscopie en suspension (MLES) vient compléter les 2 autres dans le cas où des
lésions sont visibles et des biopsies nécessaires.
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
4/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
Schéma : MLES (microlaryngoscopie en suspension)
(E. Reyt)
Photo : MLES (microlaryngoscopie en suspension)
Microscope, table et suspension
(E. Reyt)
Photo : MLES (microlaryngoscopie en suspension)
Cordes vocales vues au microscope opératoire
(E. Reyt)
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
5/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
3.3. L’examen
L’examen est toujours complété par l’examen ORL, des aires ganglionnaires cervicales et un
examen neurologique des paires crâniennes.
3.4. En fonction de l’orientation étiologique
En fonction de l’orientation étiologique certains examens peuvent compléter le bilan tels une
étude de la voix parlée et chantée, une stroboscopie, un sonogramme, certains examens
radiologiques: tomodensitométrie injectée du larynx, radiographie pulmonaire, endoscopie
pharyngo-oesophagienne, scintigraphie thyroïdienne.
4. Le diagnostic étiologique
4.1. les dysphonies aiguës de l’adulte
4.1.1. peuvent être d’origine infectieuse
4.1.1.1. La laryngite aiguë catarrhale
La laryngite aiguë catarrhale d’origine virale la plus fréquente survient dans un contexte de
laryngotrachéobronchite. La dysphonie dure quelques jours puis disparaît. Le traitement est
médical associant antibiothérapie et aérosolthérapie.
4.1.1.2. Certaines laryngites d’origine microbienne
Certaines laryngites d’origine bactérienne (staphylocoque, pneumocoque, streptocoque)
donnent de fausses membranes. Leur présence doit faire rechercher une laryngite diphtérique.
4.1.2. D’autres dysphonies ont une origine traumatique
4.1.2.1. traumatisme laryngé simple
Il peut s’agir d’un traumatisme laryngé simple avec oedème ou contusion laryngée, un
hématome laryngé dont le traitement est médical sous surveillance en milieu ORL ou plus
grave une luxation-fracture du larynx se traduisant par une dyspnée laryngée et réclamant
un traitement chirurgical en urgence après un bilan endoscopique soigneux des lésions sous
couvert d’une trachéotomie.
4.1.2.2. plaie endolaryngée
Il peut s’agir d’une plaie endolaryngée au cours d’une intubation source de granulomes ou
d’ulcérations séquellaires.
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
6/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
4.2. Les dysphonies chroniques de l’adulte
4.2.1. Les tumeurs du larynx
4.2.1.1. Les tumeurs malignes
Les tumeurs malignes sont essentiellement représentées par les carcinomes de type
malpighien (ou épidermoïde). La dysphonie est longtemps le premier et seul signe d’appel.
Son diagnostic doit être soupçonné si le sujet est tabagique. La laryngoscopie indirecte
complétée par la MLES précise l’aspect de la tumeur, son siège, son extension et surtout la
mobilité des cordes vocales, car c’est elle qui conditionne le pronostic et les indications
thérapeutiques. Le bilan d’extension inclut une TDM laryngée et une radiographie
pulmonaire. Le traitement repose sur l’association radio-chirurgicale, la radiothérapie seule ou
une chirurgie partielle du larynx.
Photo : Lésions tumorales (carcinome) vues au microscope opératoire (MLES)
Commissure antérieure du larynx
(E. Reyt)
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
7/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
Photo : Lésions tumorales (carcinome) vues au microscope opératoire (MLES)
Tiers antérieur de la corde vocale gauche
(E. Reyt)
4.2.1.2. Les tumeurs bénignes
Les tumeurs bénignes sont essentiellement représentées par les papillomes (papillome corné)
dont la dégénérescence toujours possible impose le recours à la MLES et des biopsies
multiples. Le traitement est le plus souvent chirurgical.
Les autres tumeurs d’origine nerveuse, vasculaire, glandulaire ou cartilagineuse sont
beaucoup plus rares.
4.2.2. Les laryngites chroniques
La dysphonie est souvent le seul signe clinique et les facteurs favorisants sont principalement
l’intoxication tabagique, les infections nasosinusiennes ou l’exposition à des vapeurs toxiques
sont plus rarement en cause.
4.2.2.1. La laryngite catarrhale rouge
La laryngite catarrhale hyperhémique correspond microscopiquement à une hyperplasie
muqueuse sans kératinisation. Son traitement est médical et commence par l’éviction des
facteurs favorisants.
4.2.2.2. La laryngite pseudomyxomateuse
La laryngite pseudomyxomateuse véritable vessie natatoire est aussi dénommée oedème de
Reinke. L’oedème se développe à la face supérieure des cordes vocales. Fréquente chez le
sujet fumeur, elle est souvent consécutive à un malmenage vocal. Le traitement est chirurgical
réalisé sous MLES, encadré par la rééducation orthophonique.
4.2.2.3. La laryngite chronique hypertrophique blanche
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
8/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
La laryngite chronique hypertrophique blanche correspond microscopiquement à une
hyperplasie et une métaplasie muqueuse avec kératinisation mais aussi parfois à une
dysplasie, véritable état précancéreux. Dans ce cas une MLES est nécessaire pour enlever la
lésion et confirmer la présence ou non d’une dégénérescence. Une surveillance régulière
s’impose.
4.2.2.4. Les autres causes inflammatoires peuvent être
•
•
•
une laryngite postérieure due à un reflux gastro-oesophagien,
une arthrite crico-aryténoidienne post-intubation,
ou un granulome spécifique de la tuberculose ou de la syphilis ou non spécifique
(sarcoïdose, maladie de Wegener, polyarthrite rhumatoïde).
4.2.3. Les paralysies laryngées
Schéma : Innervation laryngée
Paralysie laryngée = récurrentielle
(E. Reyt)
Il faut distinguer les paralysies par atteinte du pneumogastrique des paralysies récurrentielles
isolées. La paralysie récurrentielle donne une voix classiquement bitonale. Devant un
trouble de la mobilité de la corde vocale, il faut suspecter une tumeur limitée du ventricule ou
de la sous-glotte difficile à repérer et au moindre doute réaliser une MLES et une TDM du
larynx. Un cancer de l’hypopharynx peut entraîner une fixation de la corde vocale par
envahissement tumoral.
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
9/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
Les atteintes du pneumogastrique s’accompagnent de lésions des nerfs mixtes (IX, XI, XII)
et leur association regroupée dans un syndrome précis permet de localiser la lésion
responsable.
Les paralysies laryngées associées :
Les paralysies laryngées peuvent être associées à d’autres atteintes des paires crâniennes.
Elles sont alors responsables, hormis la dysphonie, de troubles pharyngolaryngés comme des
troubles de la déglutition et des fausses routes.
L’examen clinique recherchera une paralysie du nerf glossopharyngien en étudiant la mobilité
du voile. Une immobilité unilatérale du voile du palais avec atrophie et ascension de celui-ci
s’accompagne de signes fonctionnels comme un nasonnement ou rhinolalie ouverte, des
régurgitations nasales en règle seulement en cas d’atteinte bilatérale.
On recherchera une absence de réflexe nauséeux par application d’un porte coton sur la paroi
postérieure du pharynx.
On recherchera un signe du rideau ou défilement de la paroi postérieure du pharynx du côté
sain lors de l’émission d’un son A en examinant l’oropharynx avec un abaisse langue.
On recherchera une paralysie de l’hypoglosse fasciculations d’une hémilangue, une atrophie
hémilinguale, une déviation de la langue du côté atteint à la protraction linguale.
On recherchera une atteinte de la branche externe du nerf spinal en constatant une atrophie
des muscles sternocléidomastoïdien et trapèze, une absence de contraction du trapèze lors du
haussement des épaules.
Les données de l’examen clinique vont orienter le diagnostic du niveau de l’atteinte, en
général, le trou déchiré postérieur ou l’espace rétrostylien (schéma paralysies laryngées). Une
lésion tumorale, une lésion traumatique du rocher peuvent entraîner une paralysie associée
des nerfs mixtes.
Ceux-ci vont associer une dysphonie, des troubles de la déglutition et des fausses routes, une
rhinolalie ouverte. L’examen clinique va orienter le type d’atteinte. Une IRM du tronc
cérébral, une tomodensitométrie des rochers et des espaces parapharyngés permettra de
préciser le niveau d’atteinte.
4.2.3.1. La paralysie récurrentielle unilatérale
La paralysie récurrentielle unilatérale a pour cause essentielle la section accidentelle du nerf
récurrent lors d’une chirurgie thyroidienne, parathyroidienne, oesophagienne ou thoracique ou
lors d’un traumatisme cervical.
4.2.3.2. Les causes tumorales
Les causes tumorales ont pour siège l’oesophage, la thyroide, les bronches ou la trachée
(atteinte d’un récurrent) mais le pneumogastrique peut aussi être atteint dans l’espace
rétrostylien (adénopathie métastatique).
4.2.3.3. Les causes cardiaques
Les causes cardiaques sont une maladie mitrale, une coarctation de l’aorte ou même la
chirurgie cardiaque.
4.2.3.4. Les causes neurologiques centrales
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
10/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
Les causes neurologiques centrales sont représentées par le syndrome de Wallenberg
(accident vasculaire du tronc cérébral), la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain Barré,
la poliomyélite, l’encéphalite, la syringomyélie, le syndrome d’Arnold Chiari, etc...
4.2.3.5. Les causes idiopathiques
Les causes idiopathiques représentent 10 à 30% des paralysies, la dysphonie survient le plus
souvent brutalement et son évolution est spontanément résolutive. On la nomme paralysie
laryngée à frigore mais ce diagnostic ne peut être retenu qu’après avoir fait un bilan
étiologique complet.
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
11/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
4.2.4. Les causes endocriniennes
Les causes endocriniennes peuvent être d’origine gonadique (traitement hormonal virilisant
chez la femme), d’origine thyroïdienne (myxoedème) ou un trouble de la régulation
surrénalienne ou hypophysaire.
4.2.5. Les dysphonies fonctionnelles
Les dysphonies fonctionnelles sont des altérations de la voix pour laquelle on ne retrouve
aucune lésion anatomique des cordes vocales mais relevant d’un dysfonctionnement laryngé.
Elles touchent essentiellement les professionnels de la voix (enseignant), la plupart féminins.
Une fatigabilité vocale est notable et le malmenage vocal est constamment retrouvé.
Les nodules entrent dans ce cadre. Une rééducation vocale est indiquée.
On pourrait en rapprocher la dysphonie spasmodique qui est une dystonie laryngée qui peut
entrer dans le cadre d’un syndrome de Miege.
4.2.6. Les altérations bénignes de la voix
Les altérations bénignes de la voix correspondent à de multiples causes : les polypes, les
kystes muqueux des cordes vocales, les ulcères de contact aryténoidiens entrent dans ce cadre
et nécessitent une MLES. La laryngocèle acquise ou congénitale, l’éversion ventriculaire
peuvent être associées à un carcinome qu’il faut s’efforcer de mettre en évidence en leur
présence. Leur traitement est chirurgical.
4.2.7. Les malformations laryngées
Les malformations laryngées peuvent être une synéchie glottique volontiers antérieure, un
sulcus glottidis, un kyste épidermique ou un pont muqueux. Leur traitement est chirurgical.
4.2.8. Les dysphonies séquellaires
Les dysphonies séquellaires d’un traumatisme laryngé.
4.2.8.1. Les granulomes post-intubation
Les granulomes post-intubation siègent souvent dans la commissure postérieure du larynx. Il
faut y penser devant toute dysphonie au décours d’une anesthésie générale avec intubation ou
d’une réanimation.
4.2.8.2. Les sténoses post-traumatiques du larynx
Les sténoses du larynx post-intubation ou post-chirurgicales posent plus le problème d’une
dyspnée laryngée que d’une dysphonie. Leur traitement est chirurgical.
4.2.9. La dysphonie pithiatique
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
12/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
La dysphonie pithiatique survient brutalement et se caractérise par une aphonie secondaire à
un choc émotif. Le traitement est une psychothérapie.
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
13/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
4.2.10. La dysphonie spasmodique
La dysphonie spasmodique s’en rapproche et se caractérise par un bégaiement du larynx
(syndrome dystonique) et une fatigabilité de la voix.
4.3. Les dysphonies de l’enfant
4.3.1. La laryngite sous-glottique aiguë chez le jeune enfant
La laryngite sous-glottiques aigue du jeune enfant se caractérise par une toux rauque, une
dyspnée laryngée jusqu’à la détresse respiratoire. L’humidification des voies aériennes et la
corticothérapie les améliorent rapidement.
4.3.2. Les angiomes sous-glottiques
Les angiomes sous-glottiques se manifestent souvent sous l’aspect de laryngites aigües
récidivantes.
4.4. Les dysphonies chroniques de l’enfant
4.4.1. Les sténoses laryngées congénitales
Les sténoses laryngées congénitales se manifestent surtout par une dyspnée au premier plan
chez un nourrisson et doit être distingué du stridor laryngé congénital essentiel.
4.4.2. Stridor laryngé congénital essentiel
Le stridor laryngé essentiel appelé laryngomalacie, lié à un collapsus inspiratoire du larynx,
disparaît spontanément vers l’âge de 2 ans.
4.4.3. des kystes congénitaux et les laryngocèle
4.4.4. d’une paralysie récurrentielle
Une paralysie récurentielle congénitale, post-obstétricale, liée à une malformation cardiaque
ou enfin essentielle.
4.4.5. L’angiome sous-glottique
L’angiome sous-glottique se manifeste aussi par un stridor et des épisodes récidivants de
dyspnée.dans les 2 premières années de la vie.
4.4.6. La papillomatose laryngée de l’enfant
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
14/15
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble
La papillomatose laryngées de l’enfant sont volontiers récidivante est très difficile à traiter
dans sa forme extensive malgré l’apport du laser CO2.
4.4.7. Les dysphonies fonctionnelles
Les dysphonies fonctionnelle sont les causes les plus fréquentes de dysphonie chez l’enfant et
régressent souvent vers la puberté.
http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/
15/15
Téléchargement