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Sur base de ce rapport sera élaboré un concept intégré pour la mobilité (Integratives
Landes- und Verkehrsentwicklungskonzept – IVL). Ce processus de planification
permettra avec les instruments de l’aménagement du territoire de rapprocher les lieux
d’habitation des lieux d’activité et de renforcer la décentralisation. Parallèlement le plan
directeur sectoriel « transports » sera élaboré.
En outre, le département des Travaux Publics est en train de mettre en œuvre des
mesures concernant le réseau routier, la gestion du trafic et l’organisation de transports,
comprenant notamment la création de couloirs de bus afin de faciliter le transfert du trafic
individuel sur les transports en commun et d’optimiser l’utilisation du réseau routier
existant.
L’instrument idéal pour assurer la gestion du trafic s’avère d’ores et déjà être le système
CITA (Contrôle et Information du Trafic sur les Autoroutes). Ce système est déjà présent
sur 36 kilomètres d’autoroute et sera étendu sur l’intégralité du réseau, une importance
prépondérante revenant aux secteurs tunnels.
Les objectifs de la supervision autoroutière sont : fluidifier et sécuriser le trafic, anticiper
et réagir sur les évènements, informer les usagers.
Par le système CITA, les usagers sont informés de l’état des autoroutes, les accidents
peuvent être détectés et la vitesse sur l’autoroute peut être régulée aux fins de la
stabilisation de l’écoulement du trafic. La conséquence en est une sécurité accrue des
usagers des autoroutes. En effet des résultats obtenus aux Pays-Bas (source :
Rijkwaterstaat) montrent que le nombre et la gravité des accidents ont pu être réduits de
façon substantielle (nombre d’accidents : -23%, accidents graves : -35%, sur-accidents : -
45%).
En fin 2000 l’auditeur chargé par le ministère des Travaux Publics de l’analyse du projet
CITA a présenté les résultats de son étude, qui se laissent résumer comme suit :
Le système CITA est un outil de gestion du trafic techniquement fort et ouvert,
s’inscrivant dans le contexte européen, doté de grandes potentialités sur les plans de la
coopération avec les services d’intervention (Protection Civile, Police Grand-Ducale) et
avec les partenaires externes de la communication et de l’échange des données. De
même il est capable de configurer un système de gestion global du trafic.
Malheureusement ces potentialités ne sont pas réalisées au mieux et l’auditeur constate
que le projet CITA dans son ensemble est gêné.
Pour remédier à cette déficience, un comité de pilotage du projet CITA a été institué au
début de l’année 2001. En 2002 ce comité a tenu 6 réunions.
Avec le soutien de l’auditeur, le comité de pilotage a développé des stratégies pour
améliorer la communication, pour mieux intégrer les partenaires externes et pour valoriser
les potentialités de l’outil de gestion du trafic de CITA.
Le volet de la communication comprend deux facettes :