GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS
Rapport d’activité 2002
Mars 2003
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Sommaire
I Introduction générale_____________________________ 2
II La voirie de l'Etat ________________________________ 8
II.1 Considérations générales _____________________________________________ 8
II.2 La grande voirie de communication ____________________________________ 20
II.3 L’administration des Ponts et Chaussées _______________________________ 44
III Les bâtiments de l’Etat __________________________ 71
III.1 Considérations générales __________________________________________ 71
III.2 Les grands travaux d’investissements________________________________ 73
III.3 Les travaux de modernisation et de remise en état _____________________ 83
IV Les marchés publics ___________________________ 108
IV.1 Les principes régissant les marchés publics _________________________ 108
IV.2 La passation électronique des marchés publics_______________________ 110
IV.3 La Commission des Soumissions___________________________________ 112
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I INTRODUCTION GENERALE
Avant de passer en revue les événements de l’année passée, il convient de préciser, à
titre préliminaire, que les travaux du ministère des Travaux Publics s’inscrivent dans le
contexte global des investissements de l’Etat.
Le niveau des investissements s’est établi à 11,1 % des dépenses totales de l’Etat pour
2002. Le pourcentage de ces dépenses par rapport au produit intérieur brut s’élève à 3,1
% pour l’année 2002 et témoigne de la volonté du Gouvernement de poursuivre le
développement et la modernisation des infrastructures publiques.
Dans le contexte de la mise en œuvre de la politique d’investissement, le rôle moteur
revient au ministère des Travaux Publics.
Par conséquent l’année 2002 était de nouveau une année riche en événements pour le
ministère des Travaux Publics et pour ses deux administrations, à savoir l’administration
des Ponts et Chaussées et l’administration des Bâtiments Publics.
Des efforts considérables ont été faits tant au niveau des projets routiers qu’au niveau de
l’infrastructure immobilière de l’Etat.
Dans le domaine de la grande voirie, le projet de la route du Nord avance bien.
Voici plus d’un an que les contournements de Mersch et de Colmar-Berg ont pu être mis
en service de sorte que le tronçon Mersch-Ettelbrück a été achevé.
En l’an 2002 un autre tronçon a pu être inauguré. Les travaux de la jonction Grünewald,
de la liaison entre le boulevard de contournement et la route d’Echternach avec
aménagement d’un raccordement provisoire à cette dernière, des viaducs
Glaassbuurgronn et de Groussheck, ainsi que des élargissements Nord et Sud de la A1
ont pu être achevés. Ce tronçon a été mis en service le 13 septembre 2002, et permet de
relier dans un premier temps directement la route d’Echternach au réseau autoroutier et
au quartier Kirchberg. Plusieurs quartiers de la capitale et la localité de Senningerberg se
trouvent ainsi dégagés de la circulation de transit.
Pour ce qui est des autres chantiers de la route du Nord, citons encore le Tunnel
Gousselerbierg, où le percement entre les deux tubes a eu lieu le 12 décembre 2002.
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Afin de pouvoir tenir le public au courant de l’avancement des travaux, le centre
d’information « Nordstrooss » a ouvert ses portes le 5 février 2002.
Parmi les nombreuses améliorations du réseau autoroutier existant, relevons que la croix
de Gasperich est en train d’être réaménagée.
En dehors de l’aménagement des routes nationales et des chemins repris dans les
traversées des localités et du redressement, du reprolifage et du raclage des routes en
rase campagne, citons quelques exemples de travaux routiers de grande envergure :
le contournement sud du Bridel a pu être inauguré le 31 mai 2002 de sorte que le
carrefour au centre de l’agglomération et plusieurs quartiers ont pu être délestés et
que la circulation a pu être rendue plus fluide ,
le tunnel Rangwee près du Rond-point Glück a été inauguré officiellement le 17 juillet
2002 ,
les travaux de construction du contournement de Sandweiler qui ont démarré en
novembre 2001 avancent au rythme prévu ,
les travaux de construction du contournement de Bous (lot 1) ont démarré en
septembre 2002 ,
le chantier du giratoire de Merl avec aménagement d’un passage souterrain a pu
démarrer afin de donner à l’entrée sud-ouest de la capitale un nouveau visage
permettant d’évacuer la circulation d’une façon plus efficace .
A noter que les localités de Sandweiler et de Bous sont traversées par la route
européenne E 29 de sorte que la construction des contournements de ces deux localités
fait droit à l’article 1er de l’accord européen sur les Grandes Routes de Trafic International
conclu à Genève le 15 novembre 1975 qui stipule que les agglomérations doivent être
contournées si les routes européennes les traversant constituent une nuisance ou un
danger.
C’est dans cet ordre d’idées qu’il convient également de rappeler la jonction Grünewald
entre Kirchberg et la route d’Echternach, décrite en détail ci-dessus.
Il est évident qu’on ne peut de nos jours plus se limiter à la seule construction et à
l’entretien du réseau routier pour garantir la mobilité des citoyens. Dans cette optique le
groupe de travail interministériel « mobilité » a été constitué par la Ministre des Travaux
Publics en décembre 2000.
La mission de ce groupe consiste à développer une infrastructure et une organisation
des transports qui réduisent les nuisances écologiques, qui garantissent une accessibilité
équitable et qui soutiennent la mise en place d’une structure urbaine correspondant aux
exigences du développement durable.
Les travaux de ce groupe ont abouti en janvier 2002 à un rapport intermédiaire sur la
mobilité.
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Sur base de ce rapport sera élaboré un concept intégré pour la mobilité (Integratives
Landes- und Verkehrsentwicklungskonzept – IVL). Ce processus de planification
permettra avec les instruments de l’aménagement du territoire de rapprocher les lieux
d’habitation des lieux d’activité et de renforcer la décentralisation. Parallèlement le plan
directeur sectoriel « transports » sera élaboré.
En outre, le département des Travaux Publics est en train de mettre en œuvre des
mesures concernant le réseau routier, la gestion du trafic et l’organisation de transports,
comprenant notamment la création de couloirs de bus afin de faciliter le transfert du trafic
individuel sur les transports en commun et d’optimiser l’utilisation du réseau routier
existant.
L’instrument idéal pour assurer la gestion du trafic s’avère d’ores et déjà être le système
CITA (Contrôle et Information du Trafic sur les Autoroutes). Ce système est déjà présent
sur 36 kilomètres d’autoroute et sera étendu sur l’intégralité du réseau, une importance
prépondérante revenant aux secteurs tunnels.
Les objectifs de la supervision autoroutière sont : fluidifier et sécuriser le trafic, anticiper
et réagir sur les évènements, informer les usagers.
Par le système CITA, les usagers sont informés de l’état des autoroutes, les accidents
peuvent être détectés et la vitesse sur l’autoroute peut être régulée aux fins de la
stabilisation de l’écoulement du trafic. La conséquence en est une sécurité accrue des
usagers des autoroutes. En effet des résultats obtenus aux Pays-Bas (source :
Rijkwaterstaat) montrent que le nombre et la gravité des accidents ont pu être réduits de
façon substantielle (nombre d’accidents : -23%, accidents graves : -35%, sur-accidents : -
45%).
En fin 2000 l’auditeur chargé par le ministère des Travaux Publics de l’analyse du projet
CITA a présenté les résultats de son étude, qui se laissent résumer comme suit :
Le système CITA est un outil de gestion du trafic techniquement fort et ouvert,
s’inscrivant dans le contexte européen, doté de grandes potentialités sur les plans de la
coopération avec les services d’intervention (Protection Civile, Police Grand-Ducale) et
avec les partenaires externes de la communication et de l’échange des données. De
même il est capable de configurer un système de gestion global du trafic.
Malheureusement ces potentialités ne sont pas réalisées au mieux et l’auditeur constate
que le projet CITA dans son ensemble est gêné.
Pour remédier à cette déficience, un comité de pilotage du projet CITA a été institué au
début de l’année 2001. En 2002 ce comité a tenu 6 réunions.
Avec le soutien de l’auditeur, le comité de pilotage a développé des stratégies pour
améliorer la communication, pour mieux intégrer les partenaires externes et pour valoriser
les potentialités de l’outil de gestion du trafic de CITA.
Le volet de la communication comprend deux facettes :
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