La socialisation

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Chapitre 5 : La socialisation
Amorce : Film  L’enfant sauvage de François Truffaut 1969 + TPE sur l’éthologie (= étudier le
comportement animal et humain)
 Questionnaire sur le film
Pb : Comment une collection d’individu peut devenir une société ?
Société : Ensemble d’individu organisé et capable d’intégrer ses membres ( donc créer entre eux des
liens) , elle doit être capable de se maintenir dans le temps et en même temps de pouvoir changer.
Réponse à la problématique : C’est la socialisation. Celle-ci permet de constituer une société donc
faire-société.
I)
Le rôle de la socialisation
A) Définition et mécanisme de la socialisation
Pb : l’individu est il totalement déterminé par le processus de socialisation ? A-t-il une part de
liberté ? La socialisation entraine t’elle une reproduction à l’identique de la société ?
Document 1 et 2 page 112
DOCUMENT 1
2) Le milieu c’est l’environnement social plus précisément la famille, les amis et la société dans
laquelle on vit.
3) La finalité de la socialisation est d’intégrer l’individu à son milieu.
DOCUMENT 2
4) Pour que l’individu s’adapte à son milieu, il faut qu’il adopte les normes et les valeurs de ce milieu.
Normes : Règles et usages prescrits caractérisant les pratiques d’une collectivité ou d’un groupe.
Valeurs : Chose ou manière d’être considéré comme estimable pi désirable qui oriente les actions du
comportement.
 Les valeurs inspirent les normes.
Il faut que les valeurs s’incarnent dans les normes pour qu’elles influencent le comportement des
individus.
Exemple : Voir feuille
Attention : on ne parle pas d’une valeur mais d’un système de valeurs et
peuvent inspirer plusieurs normes ou vis versa.
Dans la socialisation l’individu intègre aussi les rapports sociaux.
plusieurs valeurs
Rapport sociaux : 2 individus peuvent entretenir des rapports privés (amitié ou affection). Ces
rapport vont devenir sociaux des lorsque la position sociale des individus intervient dans le rapport.
Exemple : dans une couple ça devient un rapport social parce la répartition des taches domestiques
est influencée par les rôles masculins et féminins déterminés par la société.
Statut : Position occupée dans un cadre social en fonctions de critères (sexe ou richesse). A cette
position correspond à des attributs reconnus (droits, devoirs). Le statut va déterminer des rôles.
Rôle : Comportement modèle de conduite qui correspond au statut donné.
 Un statut correspond à plusieurs rôles. Un rôle peut dépendre de plusieurs statuts. Tout ceci
change dans le temps.
Exemple : Voir feuille.
Document 14 page 118
Intériorisation : Assimilation ou incorporation faire-sien. Le but est que l’individu ne ressente plus la
contrainte.
35) L’intériorisation peut se faire par le jeu. Donc l’individu s’identifie avec ses parents et il intériorise
les rapports entre les sexes
36) Le résultat va entrainer l’orientation de l’individu.
 La socialisation est le processus par lequel l’individu intériorise des normes et des valeurs qui
viennent de son environnement et il intériorise ainsi les rapports sociaux.
Le but est d’orienter les comportements de l’individu afin d’assurer l’intégration de l’individu à son
groupe, ce qui assure LA COHESION de ce groupe.
B) La socialisation comme conditionnement de l’individu
Reproduction sociale : Tendance du système social à se perpétuer et à maintenir les inégalités et les
rapports sociaux. Donc la reproduction sociale a une connotation négative : les inégalités sociales se
maintiennent d’une génération à l’autre.
Reproduction de la société: tendance du système à se perpétuer au niveau de ses valeurs de ses
normes. Il ne s’agit plus forcement des inégalités sociales mais de la société dans son ensemble. Pour
survivre la société doit pouvoir se reproduire. Donc dans ce sens la reproduction a une connotation
plus positive..
La reproduction de la société s’oppose donc au changement changement social *
Changement social : Notion important en sociologie qui est une transformation d’une partie ou d’un
ensemble du système social. Il y a 3 niveaux de transformations :
 Niveau du fonctionnement. Exemple politique : révolution française et industrielle.
 Niveau de la structure. Exemple de la salarisation du 19 et 20ème siècle.
 Niveau culturel. Exemple : les normes et les valeurs : place de la religion ou l’augmentation
de l’individualisme.
Document 3 page 113
Emile Durkheim (1858-1917) est un auteur important puisqu’il est le fondateur de la sociologie en
France. Sa préoccupation c’est que la France a connu des bouleversements importants au 19ème
siècle :
 Révolution française
 Révolution industrielle
Elle est marquée par l’instabilité politique. Donc le monde de l’ancien régime ayant disparu, la
question qui se pose est de savoir comment assurer la cohésion sociale après ces bouleversements ?.
La société est caractérisée par une conscience collective*.
Conscience collective : Ensemble des croyances et sentiments communs à la moyenne des membres
d’une même société. Pour lui, celle-ci est distingue des individus, elle a sa vie propre, elle préexiste
aux individus et elle leur survit ; mais en même temps celle-ci s’incarne dans les individus et exercent
une contraintes sur eux.  Réalité distingue les individus et ne peut que s’incarner dans les normes.
 Cette conscience collective est du à la socialisation donc cette socialisation assure la
cohésion sociale ; et formate les individu donc il y a peu de place pour la conscience
individuelle.
6) Selon Durkhein, c’est l’environnement qui détermine l’éducation
7) Les aspects de la socialisation :
- Moral
- Physique  Démarche
- Intellectuel
8) Le but de l’éducation selon celui-ci est d’adapter les individus et d’assurer l’homogénéité des
membres du groupe et assurer la cohésion du groupe.
 Durkheim va inspirer la sociologie aux USA au 20ème siècle. Pour la sociologie Américaine, la
société est un tout, la société organise la coopération entre les individus pour assurer la satisfaction
des besoins humains au sein de ce tout/ société. Chaque individu a une fonction particulière à
remplir l’individu intériorise cette fonction  Socialisation Bon fonctionnement de la société.
Autre exemple de sociologue ayant un conception très déterministe de la socialisation : Pierre
Bourdieu (1930 2002)
Document 12 page 119
42) Pour Bourdieu, ce n’est pas les inégalités de don qui explique l’échec scolaire mais le milieu social
43) L’appartenance à une catégorie sociale détermine le niveau scolaire de l’enfant. Exemple : si
l’individu appartient à une catégorie favorisée ses compétences scolaires seront plus élevées.
Différents mécanismes vont intervenir pour développer ces compétences :



L’environnement culturel  Lectures, sortie culturelles manière de regarder la télévision qui
donne un gout pour la culture et une familiarité avec celle ci
Conversation familiale :
Niveau de langage
Manière de parler
Vocabulaire
Sujets abordés
Valeurs transmises : mérite, effort, travail intellectuel, réussite scolaire
 Effet de la réussite scolaire selon Bourdieu et Passeron.
Déterminisme : Le sort de l’individu est déterminé par le milieu auquel il appartient
 La socialisation va contribuer à déterminer les comportements  Reproduction sociale.
Bourdieu utilise la notion d’habitus : Phénomène d’intériorisation du milieu puis d’extériorisation du
milieu social sous forme de comportements, de gouts différents selon le milieu. Image de l’éponge.
Ce terme est utilisé par Bourdieu avec l’idée que la socialisation est différenciée donc que les habitus
sont propres à chaque classe sociale.
[Habitus dans le chapitre 4  graphique dans contrôle sur celui-ci  rapprochement des catégories
sociales avec les activités et les gouts.]
Chez Bourdieu, on retrouve du Durkhein ainsi que du Marx.
 Chez Marx, il prend les rapports sociaux donc de la domination des inégalités mais cette
domination chez Marx se produit au niveau du travail
 Chez Weber, La domination culturel comme Bourdieu  Catégories dominantes ont du bon
gout et les dominés des mauvais gouts
Le bon gout est vu comme un don donc il est naturelle rend la domination légitime. Or
selon Bourdieu, le bon gout est le résultat d’un mécanisme social Habitus
 Chez Durkhein, c’est la détermination
 Le bon gout ne provient pas de soi-même mais de « notre enfance ».
 Chez Durkhein, Mar x, Weber et Durkhein sont les 3 fondateurs de la sociologie.
C) La socialisation comme une construction individuelle
Document 23 page 122
59) La socialisation dans la jeunesse se fait dans la famille et à l’école.
La socialisation des adultes se fait au travail et dans différentes organisations comme les partis
politiques, les syndicats, les associations.
 Il existe donc une pluralité de lieux et de contexte de socialisation dans la jeunesse et l’âge
adulte.
60/61) la conséquence de cette pluralité est qu’il y a une grande hétérogénéité des expériences de
socialisation vécues, des messages reçus, des points de vue .
Les relations qui existent entre ces éléments peuvent être différentes :
 Opposent  les messages se contredisent
 Complémentaire  ils se renforcent
 Cela laisse une certaine liberté à l’individu
Attention : Il ne faut pas dire que les individus ne sont pas influencés par la socialisation  mais elle
est plurielle et non unique.
Amorce : La socialisation de Muriel Darmon ; Pour illustrer cette pluralité des expériences de
socialisation des individus.
Bernard Lahire est un sociologue contemporain.
1) On étudie des enfants populaires de CE2. Si on leur applique la théorie de Bourdieu, les
milieux populaires sont faiblement dotés en capital culturel, donc l’habitus de leur groupe
social réduit leur chance de réussite scolaire.
2) Microsociologie : étudier les situations individuelles.
Macrosociologie : Etudier la vie social au niveau global (= Groupe)  Tous les individus
appartenant à un ensemble social se ressemblent donc on ne perçoit pas les différences de
situation individuelle.
 Opposition très fréquente entre les deux approches sociologiques mais elles sont
complémentaires
Microsociologie :



3)
Différences
existent dans un même groupe
Pluralités
Hétérogénéité
Dans ce texte on observe des différences de socialisation
Exemple :
 La présence d’un grand-père qui a un capital culturel et qui est présent pour ses petits
enfants  Expérience de capital culturel
 La présence d’une sœur aînée qui a fait des études  occupe de son frère  Transmet ses
connaissances.
 La place de l’enfant dans la fratrie va avoir une influence au niveau de la socialisation de
celui-ci.
Donc, la pluralité de socialisation est la norme y compris à l’intérieur de la famille.
4) L’effet de la socialisation plurielle est qu’il remet en question l’unicité de la socialisation de
l’individu donc de son développement « pas de chemin tracé »
Pas de déterminisme pur
Attention : L’influence du milieu n’est pas unique mais plurielle.
5) Le contexte dans lequel se déroule la socialisation ici est la famille il faut y ajouter la
pluralité des expériences vécues dans les autres lieux de socialisation comme l’école. Elles
permettent une grande hétérogénéité, pluralité et des possibilités, des différences dans le
développement de l’individu.
Document 25 pages 123  Remet également en cause le déterminisme social.
Ce sociologue propose une typologie. L’intégration à la société se fait sur deux niveaux :
 Adoption des buts proposés par la société
 Adoption des moyens proposés par la société.
Exemple : La réussite sociale (le but) par la réussite scolaire et le travail (les moyens)
Face à cela les individus peuvent avoir plusieurs attitudes :
 Conformiste : Adopter les buts de la société en utilisant les moyens donnés par celle-ci 
Déterminisme
 L’innovation : Adopter les buts en n’utilisant pas les moyens proposés par la société.
 Ritualisme : N’utiliser que les moyens sans avoir de but précis.
II)
La socialisation primaire et la socialisation
secondaire
A) La socialisation primaire
Pb : Le phénomène de socialisation s’achève-t-il à la fin de l’enfance ?
Document 6 page 114
13) la socialisation primaire a d’abord lieu dans la famille. Les agents décrits ici sont les
parents  elle suppose qu’il existe un lien de filiation reconnu / des liens affectifs/ un travail
quotidien d’apprentissage.
14) La socialisation n’est à sens unique mais est faite d’interaction entre l’agent socialisateur
et celui qui est socialisé.
Document 11 page 116 : le rôle des jouets dans la socialisation
Rappel de seconde : les jouets jouent un rôle important dans l’apprentissage des rôles
masculin et féminin.
26) Les jouets ont 2 rôles dans la vie d’un enfant :
- Divertissement  Psychologique et créativité
- Apprentissage  Rôles féminins et masculins / Existence de règles
27) Le jouet (vu comme un don) détermine la place dans la famille de la personne qui fait le
don. A travers cela, l’enfant apprend le mécanisme de don et de contre-don (=
remerciement) et les relations affectives à l’intérieur de la famille  Règles et normes.
 Le jouet est important et sert à déterminer de nombreuses choses par la socialisation.
Socialisation est un processus relationnel
Socialisation primaire : Important pour 2 raisons :
 Celle qui permet à l’individu d’acquérir les codes/ dispositions/ schémas de base qui
vont permettre à l’individu de se repérer et s’intégrer dans la société. Exemple :
l’enfant sauvage  Fondement de l’individu.
 Elle a un impact très fort sur l’individu parce qu’elle se déroule dans le cadre de
relations affectives Qui se déroule dans la famille (=1er LIEU DE SOCIALISATION)
 interaction affective donc impact très fort sur l’enfant
 Se déroule aussi à l’école (= 2ème LIEU DE SOCIALISATION PRIMAIRE ESENNTIEL)
Document 7 page 114
L’école joue un rôle important dans la socialisation primaire  L’individu a tendance à
rester de plus en plus longtemps à l’école.
16) Il y a une évolution au niveau du taux de socialisation avec les individus âgés de 3 ans par
exemple.
Titre du schéma : L’école est un « carrefour » entre plusieurs formes de socialisation.
Professionnels de
l’enfance :
 Enseignants
 Psychologues
 Personnel
médicosocial
Socialisation verticale car
les agents de
socialisation ne sont pas
dans la même position
sociale que les individus
socialisés
Famille
Présence des
parents à
l’école
surtout dans
le primaire
ECOLE :
Carrefour
des différents
agents de
socialisation
Pairs : Ceux qui ont
le même âge :
 Elèves
Socialisation horizontale
car les agents de
socialisation sont dans la
même position sociale
que les agents socialisés
Industries culturelles :
 Télévisions
 Ordinateurs
 Livres/ Magazines
L’école transmet à l’individu 3 apprentissages :
 Le savoir  Compétences scolaires  Explicite.
 Apprentissage des normes, règles, valeurs sociales. Exemple : La discipline, autonomie,
relations avec les autres et de certaines valeurs.
 Normes et valeurs du groupe d’âge : Relation amoureuse, socialisation culturelle (= gout) 
Possibilité de conflit entre ces différents apprentissages.
B) La socialisation secondaire
Réponde à la problématique : la socialisation ne s’achève pas avec la socialisation primaire mais se
poursuit tout au long de la vie de l’individu.
La socialisation se fait aussi au niveau du travail et activités par exemple. Les individus sont socialisés
aussi par la famille grâce aux conjoints. Il faut aussi apprendre à être conjoint et parent.
 La famille socialise l’individu dans l’enfance et à l’âge adulte.
Document 21 page 121 Exemple des séniors
54) Devenir sénior est une chose qui s’apprend c’est l’âge de la retraite c'est-à-dire que l’individu
doit gérer son inactivité professionnelle plus ou moins difficile selon les individus Gérer leur temps
libre
55) la socialisation des séniors peut-être différentes selon les individus au niveau :
- du capital culturel plus ou moins élevé  Diplômes.
- du capital économique  Salaire + patrimoine
- Situation de la famille Présence d’enfants ou de petits-enfants  Relation
La socialisation secondaire se déroule donc toute la vie.
Le fait qu’il existe une distinction entre la socialisation primaire et secondaire est que l’individu est en
perpétuel construction (n’est pas figé) ; mais cependant, il y a une opposition entre les deux
socialisations :
-
-
Force des apprentissages  l’apprentissage de la sociologie primaire marque les individus, il
est donc difficile de revenir sur ces normes transmises lors de cette étape. Exemple : au
niveau de la tenue vestimentaire
 La pudeur est une norme ancrée très profondément chez l’individu alors de la
socialisation primaire. Il lui est donc difficile de se promener nu dans la rue.
 Au contraire lors de la socialisation secondaire l’individu va devoir par exemple
apprendre à porter une cravate pour son travail. S’il change de milieu professionnel il ne
lui sera pas difficile de revenir sur cet apprentissage. La norme est ancrée moins
profondément
Affection La socialisation secondaire est moins marquée par l’affection que la socialisation
primaire.
Document complémentaire 1 :
Durant la socialisation primaire la mère de la jeune femme a tenté de transmettre à sa fille le modèle
traditionnel de la femme au foyer.
La jeune fille s’est opposée à ce modèle. Elle lui oppose le modèle de la femme moderne et
autonome transmis par les autres agents de socialisation comme l’école ou les médias.
L’opposition entre les 2 modèles est à l’origine d’un conflit entre la mère et la fille.
Une fois en couple la jeune femme tente d’imposer un partage plus égalitaire des taches
domestiques avec son compagnon en conformité avec le modèle de la femme moderne et
autonome.
Cependant à l’occasion de la naissance d’un enfant et du mariage avec son compagnon elle adopte le
modèle traditionnel de femme au foyer auquel elle s’était opposée.
Cela montre la force de la socialisation primaire. Le modèle de la femme au foyer avait ét mis en
sommeil par l’action d’autres agents de socialisation. Mais il n’a pas disparu. Il est réactivé à
l’occasion d’un événement : l’expérience de la maternité.
Grâce à la pluralité de la socialisation l’individu dispose d’une certaine liberté mais il reste soumis à
des déterminismes sociaux importants en particulier ceux qui sont le résultat de la socialisation
primaire au sein de la famille.
III) La socialisation et changement social
Pb : Quel est l’effet du changement social sur la socialisation ?
A) La crise de la socialisation ?
Définition de l’identité : il y a deux types d’identité :
- Individuelle  Ensemble de caractéristiques qui différencie l’individu des autres individus.
- SocialeMême chose que l’identité individuelle mais appliquée à un groupe.
 Relation entre les 2 : l’identité individuelle est en grande partie une identité collective.
La socialisation est essentielle pour la construction de l’identité individuelle et pour la transmission
des identités collectives
Document 4 page 113
9) Avant, l’identité des individus était assurée par des institutions fortes qui assuraient leur fonction
de socialisation.
Quelques exemples d’institution jouant un rôle dans la formation de l’identité :
-
La famille traditionnelle qui oppose les rôles masculins et féminins et qui établit une relation
d’autorité entre parents et enfants
- L’école  savoir + normes+ valeurs
- Le travail qui transmet une identité professionnelle d’autant plus forte que l’emploi est
stable.
- L’identité nationale (voir préparation) transmise par l’armée, l’école, les institutions
politiques
 Toutes ses institutions ont connu un affaiblissement de leur rôle socialisateur depuis 30 ans :
- Instabilité et transformation de la famille
- Travail  Augmentation du chômage
-
Mondialisation  affaiblissement de l’appartenance à la nation
Document 5 page 113
Effet du chômage sur l’individu :
-
Economique  diminution du salaire
Psychologique  Dépression
Physique  Dépression
Social  Isolement et désocialisation
2) Une Autre conception de la socialisation
Document 12 page 117
28) Dans ces expériences, qui se déroulent dans les années 70, il y a une remise en cause de
l’autorité comme principe d’éducation des enfants. Les hippies tentent de vivre en communauté. 
remise en cause des rôles traditionnels hommes / femmes et des relations traditionnelles parents/
enfants.
29) L’effet recherché est une plus grande autonomie et un plus grand épanouissement personnel des
enfants.
Document complémentaire 2
« L’enfant roi » est une critique des modèles éducatifs évoqués dans le document 12 : l’autorité a
disparu dans l’éducation, il n’y a plus de limite aux désirs des enfants ce qui explique certains
problèmes sociaux actuel concernant les jeunes comme par exemple la violence.
François De Singly critique cette idée de « l’enfant roi ».
Il faut distinguer 2 types socialisation :
-
-
Durant la 1er modernité  début 19ème siècle jusqu’aux années 60 20ème siècle domine la
conception Durkheimienne de la socialisation  les individus doivent apprendre les règles
de la vie en société importance de la conscience collective
2ème modernité  A partir des années 60, une expérience nouvelle de l’éducation. Chaque
enfant a une personnalité déjà constituée. Donc le but de la socialisation n’est pas de
formater l’enfant mais de faire émerger sa personnalité propre valorisation de
l’autonomie importance de la conscience individuelle
 C’est une manifestation de la montée de l’individualisme
Par conséquent :
-
Transformation du rôle des parents  Ils deviennent les accompagnateurs qui aident
l’enfant dans la découverte de lui même.
La socialisation se fait dans les deux sens c'est-à-dire la présence d’un enfant est important
pour les parents, devenir parent contribue à l’accomplissement individuel des 2 parents 
Donc l’enfant socialise ses parents.
-
Cette conception de la socialisation qui donne plus d’autonomie aux jeunes contribue à
l’émergence de la culture jeune : Ensemble de normes, pratiques et de valeurs propres à un
groupe d’âge particulier. Elle est développée par les industries de la culture et transmise et
entretenue par la socialisation par les pairs.
Pour les parents :
-
Avantages  relations moins conflictuelles, plus de complicité avec les enfants
Inconvénients  « fatigue des parents » parce que il faut plus d’implication que dans le
modèle traditionnel pour élever les enfants : plus d’écoute, plus de négociation, plus
d’explication, de discussion etc …
CONCLUSION ET TRANSITION VERS CHAPITRE 6 : vidéo entretien avec Bernard LAHIRE
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