Probl`eme
A. Pr´eliminaires
1. Un ´el´ement de G0s’´ecrit donc `a la fois sous la forme a1e1+· · · +ap−1ep−1+apepet sous la
forme sous la forme bp+1−kep+1−k+· · ·+bp+p0−kep+p0−k. En ´egalisant les deux expressions
et en disant que la famille eest libre, on arrive au fait que G0est inclus dans le sous-espace
engendr´e par (ep+1−k,· · · , ep). L’inclusion inverse est claire.
2. Comme la partie (ep+1−k,· · · , ep) est libre, c’est une base de G0: la dimension de G0est
p−(p+ 1 −k) + 1 = k.
3. Un ´el´ement de Fa∩F0
0s’´ecrit `a la fois sous la forme a1e1+· · ·+ap−1ep−1+ap(ep+aep+p0−k+1)
et sous la forme sous la forme bp+1−kep+1−k+· · · +bp+p0−kep+p0−k. En ´egalisant les deux
expressions et en disant que aest non nul, on arrive au fait que apest nul et donc que
Fa∩F0
0est inclus dans le sous-espace engendr´e par (ep+1−k,· · · , ep−1). L’inclusion inverse
est claire et le calcul de dimension aussi.
B. Action de GLn(R) sur la grassmannienne Grp.
1. C’est une question de cours. C’est essentiellement le th´eor`eme de la base incompl`ete et le
fait qu’il existe un ´el´ement (unique, mais on s’en fiche) qui envoie une base donn´ee sur une
autre base donn´ee.
2. Pareil, voir le cours.
3. On construit la topologie par transport de structure `a partir de la topologie quotient de
GL(E) par le stabilisateur. Le fait que Onagit transitivement sur la grassmannienne (grˆace
au th´eor`eme de la base orthonorm´ee incompl`ete), fait que la grassmannienne est l’image
d’un compact par une application continue, donc compacte.
4. In+Maest dans GL(E) (car elle est triangulaire avec des 1 sur la diagonale). Elle envoie
la base (e1,· · · , ep−1, ep) de F0sur la base (e1,· · · , ep−1, ep+aep+p0−k+1) de Fa. Donc, elle
envoie bien F0sur Fa. Comme pour la topologie des matrices (disons la topologie du sup)
In+Matend vers Inquand atend vers 0, il vient par continuit´e de l’application g7→ g.F0
que F0= InF0est dans l’adh´erence de Fa= (In+Ma).F0.
C. Action de GLn(R) sur Grp×Grp0et continuit´e de l’intersection.
1. L’inclusion g(F∩F0)⊂g(F)∩g(F0) est claire et ne demande par que gsoit inversible.
Montrons l’inclusion inverse. Si best dans g(F)∩g(F0), alors, il existe a∈Fet a0∈F0
tels que g(a) = b, et g(a0) = b. Comme gest inversible (en fait injective), on a que
a=a0∈F∩F0.
2. Cela r´esulte directement de la question pr´ec´edente, puisque si dim F∩F0=k, on a
dim g(F)∩g(F0) = dim g(F∩F0) = dim F∩F0=k.
3. On part d’une base de F∩F0et on la compl`ete d’une part en une base de Fet d’autre
part en une base de F0. On obtient donc une base de F+F0que l’on compl`ete en une base
de E. Il existe donc un gde GL(E) qui envoie cette base sur e. Alors, genvoie bien Fsur
F0et F0sur F0
0.
4. On a vu que l’action respecte les Ok, puis qu’elle ´etait transitive sur ceux-ci. Maintenant,
si (F, F 0) est dans Grp, F 0∈Grp0, l’intersection F∩F0est de dimension p+p0−dim F+F0
par la formule de Grassmann. Donc, est contenue entre p+p0−net p+p0−p0=p. On a
obtenu ainsi toutes les orbites.
D. Continuit´e de l’intersection et adh´erence des orbites.
1. C’est le produit de deux actions continues: celle de GL(E) sur Grpet celle de GL(E) sur
Grp0.
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