SERIA ALBA – FORMULA LEUCOCITARA

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DÉPARTEMENT III – SCIENCES FONCTIONNELLES
Discipline PHYSIOPATHOLOGIE
14, Spl. Tudor Vladimirescu
300173 Timişoara,
Tel/Fax: +40 256 493085
Année universitaire 2014-2015
UNITÉ 2
LA PHYSIOPATHOLOGIE DES AFFECTIONS DE LA LIGNÉE LEUCOCYTAIRE
Plan du cours:
I. Les affections NON-MALIGNES de la lignée leucocytaire:
A. L`etiopatogenese des modifications quantitatives – modification du nombre de cellules
1. Leucocytoses - augmentation de nombre
2. Leucopénies – réduction de nombre
B. L`etiopatogenese des modifications qualitatives -altération de la fonction cellulaire
II. Les affections MALIGNES de la lignée leucocytaire:
A. Introduction et etiopatogenese generale
B. La clasificasion actuale d`OMS
C. Leucémies
D. Lymphomes
E. Néoplasmes lympho-plasmocytaires
LES AFFECTIONS NON-MALIGNES de la lignée leucocytaire
A. L`etiopatogenese des modifications QUANTITATIVES
1. Les leucocytoses
Définition : augmentation du nombre de leucocytes > 10 000/mm3
Causes :
a) La neutrophilie (granulocytose)
 Physiologique :
‒
Grossesse (IIIème trimestre)
‒
Températures extrêmes
‒
Libération augmentée de catécholamines (stress, effort physique, postintervations
chirurgicales)
 Pathologique :
‒ Les infections bactériennes aiguës (principalement causée par des germes pyogènes)
‒ Les inflammations acutes/des necroses tisulaires: colagénoses actives (la polyarthrite
rhumatoïde), l`infarctus du myocarde aigu (IMA), brûlures
 Mécanisme:  libération des neutrophiles des réserves médullaires
‒ Infections bactériennes chroniques
 Mécanisme : l’hyperplasie médullaire sur la lignée granulocytaire dépendante des
facteurs de croissance (cytokines du type IL-1, TNF stimule la productions de
celles-ci au niveau médullaire).
‒ Les affections myéloprolifératives: leucémie myéloïde chronique (LMC), polycytémie
vraie.
 Mécanisme: proliferation médullaire excéssive indépendante des facteurs de
croissance.
1
b) La lymphocytose
Fiziologique: les enfants de 4 mois à 4 ans
 Patologique
‒ Les infections virales aiguës: la mononucléose infectieuse, les hépatites virales, la toux
convulsive, la parotidite épidémique
‒ Les infections bactériennes chroniques: TBC, la syphilis
‒ Les affections endochrines : la thyréotoxicose, l’insuffisance CSR
‒ Les affections malignes : la leucémie lymphoïde chronique (LLC), les lymphomes à
décharge périphérique
c) L’éosinophylie
‒ Affections parasitaires: la thrichinose, la giardiose, l’échinococose
‒ Affections alergiques:
 La rhinite allergique, l’asthme bronchique extrinsèque, l’urticaire
 Les réactions médicamenteuses (! la principale cause chez les malades
 hôpitalisés)
‒ Les syndromes hyperéosinophyliques (sdr. de Loeffler)
‒ Affections malignes : la leucémie myéloïde chronique (LMC), des tumeurs méthastasées /
nécrosées
d) La basophylie
‒
Affections allergiques (r. HS type I): l’asthme bronchique extrinsèque, l’urticaire,le choc
anaphylactique
‒
Inflammations chroniques: maladie du Crohn, colite ulcérative, polyarthrite rhumatoïde
‒
Les affections malignes : LMC, la polycytémie vraie, la myélofibrose
e) La monocytose
‒ Infections :
 Virales: la mononucléose infectieuse
 Bactériennes: l´endocardite bactérienne subaiguë, la brucélose, TBC
‒
Inflammations chroniques granulomateuses: la sarcoïdose, l’entérite régionale
‒
Affections malignes: leucémies aiguës monocytaires et myélomonocytaires, LMC,
néoplasmes du sein, de l’ovaire, du rein, digestifs.
La mononucléose infectieuse
Définition: affection lymphoproliférative bénigne produite le plus souvent, par
l’infection
par le virus Epstein-Barr (E-B) ou avec le virus cytomégalique (les deux de la famille des
herpesvirus), qui a la transmission par voie orale („maladie du baiser”) et qui affecte les adolescents et
les jeunes adultes.
Pathogénèse:
1.
Le virus E-B pénètre au niveau du tissu lymphoïde oro-pharyngien et va induir:
‒ lymphotropisme pour les lymphocytes B avec:
 destruction des lymphocytes B infestées → a libération de virions et infecter
d'autres cellules B
 incorporation du virus au niveau du génome cellulaire → avec une infection
persistante = infection latente
 la prolifération des lymphocytes B & la synthèse des anticorps hétérophiles au
rôle de
2
 activation, la prolifération et le déchargement des lymphocytes B du sang
périphérique qui sécrètent des anticorps hétérophiles (spécifiques pour d'autres
espèces/antigènes autres que celles qui provoquaient leur synthèse) → rôle
diagnostique (voir LP)
‒ Activation des lymphocytes T CD4+ cytotoxiques et de celles tueuses naturelles
(NK) avec :
 l’apparition dans le sang périphérique des lymphocytes atypiques → plus de
10% du total des lymphocytes, leur présence est utilisée dans but diagnostique
 Lymphadénopathie et splénomégalie
2. l'infection latente est responsable de :
‒ L`apparition des rechutes (! sur le fond d’immunosuppression)
‒ La propagation de l’infection (par les patients asymptomatiques)
‒ La favorisation de l’apparition des affections malignes : le lymphome de Burkitt (à
caractère endémique en Afrique)
2. Les leucopénies
Définition : la baisse du nombre de leucocytes < 4 000/mm3
Classification :
a) La neutropénie: diminution de nombre de neutrophiles < 1500/mm3
 Caracteristique: est toujours PATHOLOGIQUE. La condition la plus grave est une
agranulocytose (no. neutrophiles <500/mm3) = risque accru de décès par infections
bactériennes et fongiques sévères!
 Etipatogenese:
I. La baisse de la production médullaire par:
 Suppression des cellules souches hématopoïétiques des affections :
- acquises: l’anémie aplastique, les affections médullaires infiltratives (tumeurs,
maladies granulomateuses), radiothérapie, l’exposition aux toxiques (la leucopénie
est associée { l’anémie et { la thrombocytopénie)
- héréditaires (rare): neutropénie cyclique, neutropénie familiale
 Suppression des précurseurs granulocytaires induite par la toxicité médicamenteuse
= la cause principale de la granulocytose ! :
 dépendante à la dose: chimiothérapie anticancéreuse = agents alkylants,
antimétabolites qui induisent la suppression médullaire  la neutropénie est
associée { l’anémie et { la thrombocytopénie
 indépendente à la dose: réaction idiosynchrasique aux chloramphénicol,
chlorpromazine, fénylbutazone
 Maladies associées à l’hématopoïèse ineffective: ex. les anémies mégalo
blastiques, dans lesquelles les précurseurs défectueux sont détruits au niveau médullaire
II. L’augmentation de la destruction/utilisation périphérique
 Médiée immunologiquement par: formation des anticorps dans les maladies autoimmunes (ex. lupus érythémateux)
Affections associées à la splénomégalie dans lesquelles la séquestration splénique
accrue est associée à la destruction des neutrophiles: sarcoidose, syndrome de Felty (la triade:
arthrite rhumatoïde + splénomégalie + neutropénie)
Consommation exagérée dans : les infections bactériennes sévères (septicémies, fièvre
typhoïde, TBC miliaire), ou fongiques severes
b) La lymphopénie: diminution des nombre des lymphocytes < 1000/mm3
Aiguë : infarctus du myocard, septicémies, pneumonies, stress
Chronique :
 reduction de la production :
3
‒ Immunodéficiences B, T et mixtes
‒ Post-radiothérapie, médicaments (cytostatiques, corticoïdes)
‒ Maladies malignes : aplasies médullaires, lymphomes
 aumentation de la destruction: SIDA, maladies auto-immunes (lupus
érythémateux)
B. Etipatogenese des modifications QUALITATIVES:
I. Défauts de la fonction de CHÉMOTAXIE
1. Les défauts PRIMAIRES
a) Le syndrome de Chediak-Higashi
‒ reduction de la réponse chémotactique des neutrophiles
‒
la fusion des granulations cytoplasmatiques
‒
l’altération de la digestion intracellulaire
b) Le syndrome des leucocytes „paresseuses”
‒ déficit des protéines contractiles impliquées dans le mouvement cellulaire
2. Les défauts SECONDAIRES: maladie de Hodgkin, cirrhose, urémie
‒ déficiences du système du complément
‒ l’inhibition de la fonction chémotactique sous l`action des toxines
II. Défauts de la PHAGOCYTOSE et de la fonction BACTÉRICIDE
1. Les défauts PRIMAIRES
a) La granulomatose chronique  l`altération de la fagocytose dépendante de O2 par déficit
de la production des radicaux libres d'oxygène à effet bactéricide
b) Le syndrome de Chediak-Higashi déficit de formation du phagolysosome
2. Les défauts SECONDAIRES
‒ la baisse des opsonines sériques (IgG, C3)
‒ le déficit des enzymes lysosomales
LES AFFECTIONS MALIGNES de la lignée leucocytaire
A. Introduction et étiopathogenèse générale
Les maladies malignes de la série des leucocytes ont été initialement classées en fonction de la
présence de cellules cancéreuses dans le sang et les ganglions lymphatiques en deux grandes
catégories, les leucémies et les lymphomes.
LES LEUCÉMIES sont proliférations malignes de la lignée leucocytaire au niveau de la moelle
hématogène, AVEC libération des éléments pathologiques dans le sang périphérique (d'où le
nom donné à la maladie en 1874 par Virchow, "Leuk-ema" = "sang blanc", Gr). Ils ont été subdivisent
en leucémies lymphoïdes et myéloïdes, aiguë et chronique.
LES LYMPHOMES sont tumeurs solides du tissu lympho-réticulaire, SANS le décharge dans le sang
périphérique des cellules malignes au début de la maladie, mais peut conduire à l'élaboration de
leur présence dans la périphérie. Ceci, à son tour, ont été distingués comme la maladie de Hodgkin et
l non-Hodgkin.
L`étiopathogenèse générale des leucémies et lymphomes est commune et sera présenté cidessous.
Les facteurs responsables de l'apparition de tumeurs malignes liées série leucocytaire afin que la
prédisposition héréditaire et les facteurs environnementaux:
 Les facteurs génétiques  dont l’implication est démontrée par l’incidence augmentée des
leucémies aiguës aux :
4
jumeaux monozygotes et les parents de Ier degré des patients à leucémies
patients ayant des maladies génétiques du type :
‒ défauts chromosomiaux héréditaires :
 le syndrome de Down (trisomie 21)
 le syndrome de Patau (trisomie 13)
 le syndrome de Klinefelter (XXY)
‒ les affections accompagnées par la fragilité excessive de la chromatine :
 le syndrome de Bloom
 l’anémie aplastique de Fanconi
Les anomalies chromosomiales acquises (surtout translocations), qui déterminee de la
mutation dans les gènes codant la synthèse de facteurs de transcription et des kinases responsables
de:
‒ le blocage de la maturation / différenciation cellulair par les protéines anormales
appelées oncoprotéines
‒ l’augmentation de la prolifération et de la durée de vie des cellules
malignes dans le cas des mutations responsable par l`activation de la tyrosine-kinase (TK)
- l’aumentation de la capacité d’autorégénération des cellules malignes


 Les facteurs viraux  il y a 3 virus à tropisme pour les lymphocytes qui conduisent aux
néoplasmes lymphoïdes
‒ le virus de la leucémie des lymphocytes L humaines (Human T Cell Leukemia Virus-1,
HTLV-1)
‒ le virus Epstein-Barr (E-B)
‒ le herpès-virus du sarcome de Kaposi
 Les facteurs iatrogènes :
‒ radiothérapie et chimiothérapie (ex.agents alkylants) pour d’autres cancers peuvent
accroître le risque des néoplasies lymphoïdes ou myéloïdes.
 Les facteurs toxiques:
‒ l’exposition chronique { des solvants organiques dans l`industrie chimique (benzène, toluène),
à des herbicides, des pesticides
‒ l’habitude de fumer (la présence du benzène dans la fumée des cigarettes) – la leucémie
myéloïde aiguë est deux fois plus souvent chez les fumeurs
‒ l'exposition aux rayonnements ionisants (après de bombardement atomique du Japon,
l'explosion de Tchernobyl ou de l'exposition professionnelle aux radiologistes non protégés
dans le passé)
 Les affections du système immunitaire associés à:
‒ à la stimulation chronique: infection cr, ex. Helicobacter pylori est associée à un lymphome
gastrique ou des cellules B maladie auto-immune, par exemple, entéropathie au gluten
associée à un lymphome des cellules T intestinales
‒ à une déficience chronique: SIDA associé à risque des lymphomes des cellules B
(dysfonctionnement des lymphocytes T conduit à une hyperplasie des cellules B dans les
centres germinatifs)
B. La classification actuelle des néoplasies des séries leucocytaires (OMS)
Classification de l'OMS de la série néoplasie de leucocytes après type de cellules de prolifération
incontrôlée, comprenant:
I. Les néoplasmes de ligne lymphoïde avec 5 sous groupes:
1. les néoplasmes de cellules B précurseur (immatures)
5
2. les néoplasmes des lymphocytes B périphérique (matures)
3. les néoplasmes des cellules T précurseurs (immatures)
4. les néoplasmes des lymphocytes T et NK périphériques (matures)
5. le lymphome de Hodgkin (Reed-Sternberg néoplasmes des cellules)
Les premières quatre entités comprennent des tumeurs malignes de lymphome anciennement connu
sous le non-hodgkinien.
II. Les neoplasmes de ligne myéloïdes avec 3 sous groupes:
1. leucémie myéloïde aiguë
2. syndromes myélodysplasiques
3. syndromes myéloprolifératifs
C. LES LEUCÉMIES
 Définition: prolifération maligne des série de leucocytes de la moelle osseuse associée à la
décharge des cellules malignes dans le sang périphérique.
 Classification :
I. Selon l’évolution:
1. Les leucémies aiguës caractérisées par :
‒ le blocage de la différenciation et la prolifération excessive des formes
 cellulaires immatures (blastiques)
‒ évolution rapide, mauvais prognostic
2. Les leucémies chroniques caractérisées par :
‒ prolifération excessive des éléments cellulaires matures
‒ évolution plus lente, „meilleur pronostic”
II. Selon les éléments cellulaires qui prolifèrent on distingue :
1. Les leucémies myéloïdes (granulocytaires) aiguës et chroniques
2. Les leucémies lymphoïdes (lymphocytaires) aiguës et chroniques
1. LES LEUCÉMIES AIGUËS
 Définition: la prolifération non-controlee des formes cellulaires immatures (blastiques) avec le
blocage de la différenciation cellulaire
 Classification :
A. La leucémie lymphoïde aiguë (LLA)
 Caracteristique:
‒ prédomine chez les enfants et les jeunes
‒ dans 85% des cellules B précurseurs de proliférer
‒ la pathogenèse impliqué des anomalies chromosomiques (présent dans 90% des cas) qui
peut être associée à l'activation de la tyrosine kinase aberrante (translocation t (9; 22) créant
un gène de fusion BCR-ABL codant pour la synthèse d'une tyrosine kinase active
constitutionnel) et la détermination d'un pronostic
‒ réponse favorable à la chimiothérapie chez les enfants (la guérison est obtenue dans 75 à
85% des enfants, mais seulement 35 à 40% des jeunes adultes)
‒ classification FAB comprend trois sous-types notée L1-L3 (voir LP)
‒ correspondant de sous-groupe 1 de la classification de l'OMS des tumeurs lymphoïdes
B. La leucémie MYÉLOÏDE AIGUË (LMA)
 Caracteristiques:
‒ incidence augmentée chez les adultes
‒ dans la pathogenèse vient activation aberrante de la tyrosine kinase
‒ réponse variable à la chimiothérapie et pronostic reservee dépendant des anomalies
chromosomiques présentes, avec une survie à 5 ans entre 15-30% des cas
6
‒
‒
‒
la classification française-américano-britannique (FAB) - toujours utilisee en pratique
distingue 8 sous-types notés M0-M7 (voir LP)
la classification French-American-British (FAB) distingue 8 sous-types notés M0-M7
(ex.:myéloblastique, promyélocytaire, myélomonocytaire, monocytaire, érythroleucémie)
correspondant de sous-groupe 1 de la classification de l'OMS des tumeurs myéloïdes
Les manifestations cliniques des leucémies aiguë:
a) La triade classique: ANÉMIE + HÉMORRAGIES + INFECTIONS qui sont fondamentaux à:
Les mécanismes generales:
‒ la suffocation de la lignée érythrocytaire et thrombocytaire par l’infiltration du tissu
médullaire
‒ la compétition pour le soustrat métabolique
‒ l’effet toxique des cellules blastiques leucémiques sur les cellules normales
1. L’anémie est déterminée par :
‒ la suffocation de la lignée érythrocytaire
‒ érythropoïèse ineffective
‒ la destruction des érythrocytes par hypersplénisme
2. Les hémorragies sont déterminées par :
‒
thrombocytopénie par :
 la baisse de la production de mégakaryocytes ({ cause de l’infiltration de la moelle)
 la séquestration splénique des thrombocytes (dans le contexte de splénomégalie)
‒
coagulation intravasculaire disséminée (CID), fréquente dans la leucémie
promyélocytaire
3. Les infections récurrentes et la fièvre apparaissent à cause de :
‒
la baisse de la capacité de défence antimicrobienne
‒
la libération de pyrogènes endogènes
b) Autres manifestations :
 L’anorexie, la baisse pondérale, la fatigabilité
 Des troubles neurologiques par :
 infiltration leucémique
 hémorragie cérébrale

Manifestations diverses : adénopathies, hépato splénomégalie, infiltration cutanée,
néphropathie urique
 La leucostase : l’augmentation excessive des blastes leucémiques dans le sang périphérique
(→100.000/mm3) conduit { l’apparition des embols blastiques avec l’oclusion des petits
vaisseaux au niveau de la circulation pulmonaire et cérébrale → dyspnée progressive,
confusion/coma (! risque vital & indication pour la plasmaphérèse)
2. LES LEUCÉMIES CHRONIQUES


Définition: la prolifération et l’accumulation au début des cellules leucémiques bien
différenciées, de type mature
Classification :
A. La leucémie LYMPHOÏDE CHRONIQUE (LLC)
 Caracthéristiques:
‒ La forme la plus commune de leucémie chez les personnes âgées (âge moyen de diagnostic =
60 ans)
‒ est 2 fois plus fréquente chez les hommes
7
‒
‒
‒
‒
contrairement au reste de malignité, translocations chromosomiques sont rares et le pronostic
est variable, avec la survie entre 4 et 10 ans, selon immunophénotype moléculaire (ex., les
patients dont les lymphocytes exprimant ZAP-70 (protéine Zeta associées) ont accéléré et
mauvais pronostic).
Les cellules lymphoïdes fourneaux représentent moins de 5% des éléments périphériques
Dans le sang périphérique les nombre des lymphocytes est comprise entre 10 000 à 200
000/mm3
dans 90% des cas proliféree des lymphocytes B avec:
 hypogammaglobulinémie et le risque d'infections bactériennes
 risque d'anémie hémolytique/ thrombocytopénie secondaire secondaire a synthèse
de autoAc par des cellules B pas touchées par le processus maligne.
B. La leucémie myéloïde chronique (LMC)
 Les caractéristiques générales :
‒ apparaît avec prédilection entre 50 – 60 ans
‒ LMC fait part d’un groupe d’affections malignes dénommées syndromes myéloprolifératifs
qui comprenant
o la polycytémie vraie
o la thrombocytémie essentielle (idiopatique)
o la myélofibrose primaire
‒ 90% des patients présentent le chromosome Philadelphie (Ph, le chromosome 22 court)
résulté par la translocation du matériel génétique (gene BCR au niveau du cromozome 22 et
le gene ABL au niveau du chromosome 9)- (t,9;22) modification present au niveau de cellule
stem pluriponente, au niveau des précurseurs médullaires (granulocytaires, érythrocytaires
et mégacariocytaires) – Fig.1
Figure 1. Formation du chromosome Philadelphie (Cr. 22 courts) par translocation de matériel
génétique (et générer secondaire de cromosome 9 longtemps appelé der9)
(http://biotechlerncenter.interpharma.ch/fr/3061-4-importante-decouverte-philadelphie)
L'élément commun dans la pathogenese est la présence de gène de fusion appelé oncogène BCR-ABL
codant pour une synthèse active de tyrosine kinase constitutionnellement responsable de la
8
transformation maligne et qui sont le cible du traitement avec des inhibiteurs de la tyrosine kinase
(première génération: l'imatinib et de deuxième génération: nilotinib, Bosutinib, ponatinib) qui
réduisent le nombre des cellules BCR-ABL positives et ralentir la progression de la maladie avec
l'augmentation nette de la survie des patients, cependant, ont a visée curative (pas éliminer les
cellules souches touchées).
 Les phases ÉVOLUTIVES:
a)La phase CHRONIQUE (myéloproliférative):duree 2-5 ans
 La prolifération médullaire excessive sur la lignée myéloïde:
‒ au niveau médullaire: les myéloblastes sont sous 10% du total des éléments
médullaire dans le sang périphérique :
 leucocytose >15.000/mm3 avec l’apparition des éléments intermédiaires
(myélocytes et métamyélocytes) présentes normalement seulement dans
la moelle
 anémie  asthénie progressive, dyspnée d’effort
 thrombocytopénie (ou thrombocytose au début été un syndrome
myéloprolifératif)
 Les modifications biochimiques caractéristiques :
- FAL baissée ou absente
- niveau sérique de la vitamine B12 et de la transcobalamine élevé
b) La phase ACCELEREE : durée 6-18 mois
 Supraproduction & augmentation de la destruction des cellules myéloïdes détermine :
‒ leucocytose progressiement agravée & basophilie
‒ hyperuricémie avec risque de goutte et risque de formation de calculs rénaux
‒ fièvre, douleurs osseuses, baisse pondérale
‒ splénomégalie symptomatique
‒ infiltration d’autres organes :l’intestin, les reins, les poumons
 L`anémie et thrombocytopénie progressive par infiltration médullaire avec la lignée
myéloïde
c) La phase terminale aiguë (crise blastique): duree 2-3 mois
 acutisation de la leucémie chronique
la transformation blastique avec la perte de la différenciation des éléments leucémiques
‒
Au niveau médullaire en plus que 70% des cases proliferee les myéloblastes (la crise
myeloblastiqye)et dans 30% des cases proliferee les precurseurs des lymphocytes T(la crise
lymphoblastique) –preuves défaut de cellules souches pluripotentes dans LMC
‒
Dans le sang périphérique: aggravation de la leucocytose > 100.000/mm3 avec  du nombre
des éléments blastiques
D’autres modifications chromosomiales (aneuploïdie)
 Présente les complications LMA
 est réfractaire au traitement et mène à l’exitus
D. LES LYMPHOMES
 Définition:
‒ Proliférations néoplasiques des cellules résidentes au niveau des tissus
lymphatiques
‒ Se présentent comme tumeurs solides du tissu lympho-réticulaire, fréquemment sans
le décharge dans le sang périphérique des cellules malignes (quand ça se passe on
discute de la phase “leucémique” du lymphome)
 Classification:
9
‒
‒
Les lymphomes de HODGKIN
Les lymphomes NON-HODGKIN
Rappelez-vous!
Les deux maladies infiltrent les organes lymphatiques MAIS ont des caracthéristiques biologiques,
présentation clinique et pronostique différents.
1. Le lymphome HODGKIN
 Caracthéristiques:
‒ Début – affecter un groupe d'un seul nœud lymphatique - adénopathie isolée:

latéré-cervicale, pas doulereuse ou

Médiastinale asymptomatique, découverte incidentallement à la Rx de routine
‒ Les dommages extraganglionnaires sont rares
‒ extension par contiguïté, par voie lymphatique, d’une région lymphatique { la celle
voisine (Diffusion prévisible: l'infiltration ganglionaire→ de la rate → le foie moelle et
autres tissus)
‒
Élément histologique de diagnostique = la cellule Sternberg-Reed (cellule maligne à
l’aspect étoilé, noyau bilobé ou multilobé avec des nucléoles proéminents) sécrétant
diverses cytokines responsables de la pathogenèse et la symptomatologie de la maladie
‒ symptomatologie systémique fréquemment associée: subfébrilités, transpirations
nocturnes, baisse de poids
‒ curable avec radio et chimiotherapie dans > 75% des cas  bon pronostic
‒ est le 5e sous-groupe de la classification OMS des tumeurs lymphoïdes.

‒
‒
La pathogenèse:
élément central dans la pathogenèse de la LH consiste à activer le facteur de transcription NFkB (sous l'action de facteurs étiologiques, notamment les infections virales avec virus E-B)
qui provoque des mutations dans les lymphocytes B des centres germinatifs associés à leur
transformation dans des cellules de la RS et la prolifération incontrôlée.
cellules RS sécrètent de nombreux médiateurs chimiques: cytokines (IL-4, IL-5, IL-10 et
IL-13), les facteurs de croissance (TGF-bêta, le bFGF - facteur de croissance des fibroblastes
basique) et les chimiokines responsables de la (Fig. 2):
o déprimée de la réponse immunitaire cellulaire (suppression Lf Th1 et T cytotoxiques)
→ anergie cutanée
o activation e la réponse { médiation immunitaire mediee par Lf Th2 → Le risque
d`apparition d'auto-anticorps
o effet chimiotactique sur les monocytes/macrophages et les éosinophiles
o la prolifération des fibroblastes → fibrose
o la formation et la persistance de infiltrat inflammatoire chronique.
10
Figure 2. Le lymphome HODGKIN
(http://www.facbio.com/content/index.php?option=com_content&task=view&id=72&Itemid=98&li
mit=1&limitstart=4)
2. Les lymphomes NON-HODGKIN
 Caracthéristiques générales:
‒ Début avec affectant plusieurs lymphatiques périphériques – polyadénopathie
 cervicale, axillaire, inguinale, mésentérique ou
‒ Localisation extra-ganglionnaire fréquente: débuts avec tumeurs localisées au niveau de
nasopharynge, le tractus gastro-intestinal, testicules, tissus mous
‒ L’extension imprévisible (non contigus) avec la tendance aux métastases médullaire et
localisation extralymphatique
‒ La manque des cellules Sternberg-Reed
‒ Symptomatologie systémique rarement présente
‒ curables dans max. 25% des cas  pronostique réservé
‒ contient des sous-groupes 1-4 de classification OMS des néoplasmes lymphoïdes.
 La pathogenèse:
‒ anomalies chromosomiques (translocations, des mutations ponctuelles) sont responsables de
la prévention des processus de l'apoptose et les mécanismes de réparation de l'ADN dans les
lymphocytes B des centres germinales
E. Les néoplasmes LYMPHO-PLASMOCYTAIRES
 Définition: des proliférations malignes d’une clone des plasmocytes avec une infiltration
de la moelle osseuse, la sécrétion anormale Ig et multiples lésions osseuses – Fig.3.
 Classification:
1. Le myélome multiple (le plasmocytome)
2. La macroglobulinémie de Waldenstrom
11
LE MYELOME MULTIPLE
 Pathogenèse:
‒ A l'origine de la maladie sont des translocations chromosomiques resposabil de la
transformation maligne de lymphocytes B qui se différencient en cellules plasmatiques,
en laissant les centres germinatifs et migrent vers la moelle osseuse
‒ l'expansion et la prolifération des cellules de myélome est favorisée par leur sécrétion de
cytokines, en particulier IL-6, et le niveux augmenté indique un mauvais pronostic
‒ autres cytokines qui conduit { l'activation et l'inhibition de l'activation des ostéoblastes →
activation multifocale de la résorption osseuse avec l'apparition de zones d'ostéolyse
‒ les plasmocytes malignes secrète en exces des protéines anormales dans le sang et urine
(d’où le nom de paraprotéinémies) constituées de:
 soit des mollécules entières de Ig - fréquemment IgG, ocasionnellement IgA et
rarement IgM, IgD et IgE ou
 soit seulement des composants des Ig = chaînes légeres de Ig (k ou λ) qui étant
petites sont filtrées au niveau glomérulaire et sont éliminées par l’urine
(paraprotéinurie) mais sont toxiques pour les cellules épithéliales des tubules
rénaux → déterminer le risque d'amylose rénale et evolution vers insufisance
renale
‒ ces protéines sont évidenciées sur l’ELFO sous la forme du ci-nommé composant M plassé
dans la région des gamma-globulines (‘gammapathies monoclonales’)
 Les conséquences:
L’infiltration et la destruction des os (plasmocytes > 30% de la cellularité de la mœlle
hématogène) dét:
‒ Multiples zones d’ostéolyse avec résorption osseuse
o Douleurs osseuses & les fracture de l’os pathologique
o Hypercalcémie par la stimulation des ostéoclastes avec affectation rénale secondaire
 La hypersécrétion de la protéine M qui est responsable pour :
‒ Paraprotéinémie avec la protéine M > 3 g/dl dans le sang périphérique
‒ Paraprotéinurie Bence-Jones (thermo labile)
Déficit de la réponse immune humorale (leucopénie et hypogammaglobulinémie)  infections
récurrentes (pneumonie, pyélonéphrite)= la principale cause du décès
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Figure 3. Le myelome multiple
(http://campus.cerimes.fr/hematologie/enseignement/hematologie_166/site/html/4.html)
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