Lobe préfrontal : réflexion, raisonnement, créativité, imagination, résolution de problèmes, planification, conscience de
soi, empathie
L’enfant petit n’a pas la capacité cérébrale de gérer ses émotions : il se contrôle difficilement, les structures et réseaux ne
sont pas encore fonctionnels (les peurs sont incontrôlées, il y a de véritables angoisses, de très grands chagrins).
Vers l’âge de 5-7 ans, il commence à savoir surmonter ses émotions, de comprendre leurs causes.
Le cerveau émotionnel n’est pas régulé : il reçoit les émotions de plein fouet, sans filtre, sans possibilité de s’apaiser seul.
Quand l’entourage ne console pas l’enfant, les molécules de stress sont toxiques pour le cerveau.
L’entourage de l’enfant a un impact positif très important sur le développement global du cerveau de l’enfant s’il sait être
empathique, aider l’enfant à exprimer ses émotions, apaiser. Ce moment difficile de la vie de l’enfant, qui est normal, ne durera
pas si l’adulte sait apaiser l’enfant au lieu de le réprimer plus ou moins violemment, en menaçant, en criant, en s’énervant, en
punissant. Il ne s’agit pas de céder si cela n’est pas justifié mais d’apaiser et de mettre des mots sur les émotions. Consoler un
enfant « chamboulé » participe à la maturation de son cerveau. Chaque fois que l’adulte rassure, sécurise, console (attitude douce,
chaleureuse, ton de voix calme, regard compréhensif), il fait maturer son cerveau.
Si personne n’aide l’enfant, il aura des réactions violences à un âge où il ne devrait plus les avoir (6-7 ans).
Devenu adulte, sinon : il sera peut-être :
- Incapable de vivre sereinement
- Avec des crises d’angoisse, d’agressivité
- Avec des manques de compassion par rapport à autrui
Le développement du cortex orbito-frontal est nécessaire pour entretenir des relations humaines satisfaisantes ; difficulté pour
donner de l’affection, éprouver de l’empathie.
Chaque fois que le petit enfant observe un conflit géré, les circuits enregistrent la scène : apprentissage par observation.
Quand les adultes ne comprennent pas l’enfant, on retarde l’âge de raison.
Le corps calleux : réseau de fibres qui transmettent l’information entre les deux hémisphères ; chaque hémisphère fonctionne
indépendamment (cela explique les sautes d’humeur des tout petits) : trouver les mots justes pour décrire les émotions.
L’imitation est très importante dans le développement de l’enfant.
L’amygdale cérébrale (centre de la peur) est mature dés la naissance : elle stocke nos souvenirs de peur toute notre vie de manière
inconsciente ; peur et stress sont néfastes pour un cerveau immature ; ces souvenirs vont continuer à le perturber.
L’éducation par la peur, les menaces laissent des traces
L’hippocampe : place centrale : apprentissage, mémoire (mémoire émotionnelle consciente à long terme) ; active à partir de 3 ans
et plus active à partir de 5 ans ; fabrication de neurones en permanence ; le stress affaiblit les neurones, l’apprentissage. Le
maternage (prendre soin) favorise le développement de l’hippocampe. Si la mère soutient, encourage son enfant, l’hippocampe
augment de volume entre 7 et 13 ans. La maltraitance verbale, physique, chez l’enfant, diminue le volume de l’hippocampe.
La peur empêche de penser et d’apprendre.
Méthodes d’enseignement banissant totalement peur, stress. Stress amenant de l’agressivité, de l’anxiété et des déficits cognitifs.
2 systèmes régulant le stress :
- Le système nerveux végétatif : système sympathique (hyperactivité si enfant non consolé) ; système parasympathique
(faculté de penser, concentration) activé quand on console un enfant ; la colère et le stress diminuent.
- Le système neuro-endocrinien : sécrétion du cortisol
C’est l’entourage qui permet de réguler le stress. Les paroles blessantes, humiliantes ont des répercussions désastreuses sur les
enfants.
La résilience : les facteurs de résilience sont nombreux :
- Entourage familial
- Entourage amical
- Adultes autour de l’enfant