La vie du Bouddha
Le bouddhisme est une religion qui se base sur l'enseignement du
Bouddha. Elle date du Vème siècle avant J-C et à é créée dans le nord de
l'Inde. Actuellement le bouddhisme est composé de deux branches : le
Mahâyâna (grand véhicule) et le Hînayâna (petit véhicule). Le bouddhisme
comptait en 2005 entre 230 et 500 millions de croyants ce qui en fait la
quatrième religion mondiale derrière le christianisme, l'islam et l'hindouisme
(dans l'ordre décroissant).
Selon les Bouddhistes l'histoire du bouddhisme commencerait comme ça :
la reine Mâyâ, la mère du Bouddha fut avertit de la naissance de son fils par un
rêve un éléphant blanc à tête rouge et à six défenses serait rentré dans son
sein. Elle aurait fait part de son rêve étrange à son époux, le roi Shuddhodana
qui aurait lui-même demandé à ses devins la signification de ce songe. Les
devins lui auraient répondu que ce rêve signifierait que la reine Mâyâ
enfanterait un fils aux qualités extraordinaires, un Bouddha s'il choisissait la vie
religieuse ou bien deviendrait le plus grand des rois.
Peu après sa naissance, selon la prédiction d'un vieil ermite doté de
pouvoirs magiques, la reine Mâyâ mourru et l'enfant fut nommé Siddhârtha ce
qui veut dire celui qui a atteint son but. La tante maternelle de Siddhârtha
s'occupa de l'éducation du prince et à l'âge de sept ans, un maître se chargea de
lui apprendre les soixante-quatre arts qui sont enseignés traditionellement aux
princes. Siddhârtha aimait apprendre et était doué en tout !
Un jour Siddhârtha, toujours âgé de sept ans accompagna le roi son père
pour une cérémonie en l'honneur de l'époque des labours. Pour cette cérémonie
la coutume voulait que le roi traça le premier sillon. Afin de se protéger du
soleil le jeune prince alla s'assoir à l'ombre d'un arbre. Mais alors qu'il regardait
les paysans épuisés par le travail pénible des champs, il aperçu une fourmi se
faisant dévorer par un lézard puis à son tour un serpent avaler ce lézard et enfin,
un vautour fondre du ciel et tuer dans ses serres le serpent. Et le coeur du jeune
prince s'emplit de tristesse et de compassion pour la fourmi, le lézard et le
serpent ainsi que pour toutes les créatures de la terre. Dés lors Siddhârtha tomba
dans une profonde tristesse l'empéchant d'apprécier la vie car ce souvenir venait
sans cesse le hanter.
Les années passèrent et Siddhârtha grandit. Lors de ses seize ans le roi
son père à qui la tristesse de son fils n'avait pas échappé se dit qu'il était temps
de lui trouver une épouse, car selon lui seul l'amour lui ferait oublier sa
mélancolie. Alors on fit venir les plus belles femmes du pays et Sidhârtha
devrait choisir parmi elles celle qui deviendrait son épouse. Il choisi alors une
princesse nommée Yashodharâ. Pour obtenir sa main, il devait d'abord passer
une série d'épreuves ils devait concourir contre cent autres jeunes princes.
Mais Siddhârtha était doué d'une force prodigieuse et il triompha aisément sur
les autres prétendants.
Siddhârtha passa treize années dans le luxe, les plaisirs et l'oisivité car le
roi son père, inquiet par les brusques accès de tristesse du prince voulait éviter
tout ce qui pouvait énerver, déranger, déplaire ou causer de la peine à son fils.
Ainsi il passait son temps à aller à des fêtes et il ne connaissait plus que la joie.
Mais alors qu'il se balladait dans un des parc du palais il fit quatre rencontres
qui allaient changer à jamais sa vie.
Donc un matin Siddhârtha ordonna à Chandaka, son cocher d'arnacher
son cheval pour une ballade. Alors qu'ils quittaient la ville le temps était radieux
mais soudain ils virent approcher un homme au corps décharné, aux jambes
menaçants de céder sous son poids, une peau ridée des cheveux blancs.
Siddhârtha ignorant tout de la vieillesse car le roi son père avait tout fait pour le
protéger de ce qui pourrait le choquer en cachant les vieillards demanda qui
était cet homme, que lui arrivait-il et si il deviendrait un jour ainsi ? Son cocher
lui répondit que cet homme était très âgé et arrivait à la fin de ses jours et que
chaque personne deviendrait inévitablement ainsi.
Le lendemain Siddhârtha encore sous le choc de sa première rencontre
avec un vieillard ordonna de nouveau à Chandaka de retourner sur les lieux et
cette fois ils virent un homme très faible, secoué de spasmes et très maigre.
Comme avant, dans son ignorance due à la protection de son palais, il
s'interrogea sur la condition de cet homme et si un jour il pourrait se retrouver
dans cet état. Ce à quoi son fidèle cocher répondit que cet homme était malade
et que c'était normal de tomber malade un jour ou l'autre.
Quelques jours s'écoulèrent encore avant que le prince éprouve de
nouveau le besoin de retourner se promener dans le parc. Mais à peine étaient-
ils sortis qu' ils croisèrent un groupe de personnes en pleurs portant sur une
civière un homme très pâle et aux yeux fermés et il interrogea Chandaka sur
l'état de cet homme qui lui pondit que cet homme était mort et que tout le
monde trouverait la mort un jour. Puis ils croisèrent un moine et Chandaka lui
expliqua que cette homme avait quitté son foyer pour se consacrer à la vie
religieuse.
Alors Siddhârtha demanda à Chandaka d'arnacher de nouveau son cheval
pour cette fois quitter definitivement le palais et devenir lui même moine. Il
abandonna tout, son épouse, son fils Râhula (Râhoula) venant tout juste de
naître, son père, sa richesse et sa vie princière. Siddhârtha donna ses bijoux
princiers à son cocher et partit. En chemin il croisa un chasseur avec qui il
échangea ses beaux habits princiers contre les loques grossières de ce pauvre
homme. Puis il se coupa ses cheveux longs avec son épée pour devenir
définitivement un moine. C'est ainsi que Siddhârtha devint un moine et qu'il
renonça à toutes les passions. Dés lors Siddhârtha ne s'appela plus Siddhârtha
mais Gautama, marquant ainsi la deuxième étape de sa vie exceptionnelle.
Gautama alla de villages en villages, de villes en villes et il reçut
l'enseignement de plusieurs maîtres mais aucun malgré tout leur savoir et leur
sagesse ne pouvaient répondre à la question qui le hantait : pourquoi la
soufrance s'attache-t-elle aux humains et comment peuvent-ils s'en délivrer ?
Un jour Gautama se rendit dans un village et reçut pendant cinq ans
l'enseignement d'un sage renommé pour sa pratique de l'ascèse (pratique on
ne mange pas et on médite de manière à dominer son corps et ses sens par la
seule puissance de son esprit). Alors il se livra à cette pratique et il devint si
maigre qu'il avait l'apparence d'un mort ! Durant une de ses méditation il lui
sembla apercevoir le dieu Indra (un dieu de l'hindouisme, qui était dans le
védisme (c'est-à-dire l'hindouisme ancien) lui expliquant qu'une corde trop
tendue finit par se rompre. Gautama comprit le message signifiant l'inutilité de
l'ascèse qui affaiblit le corps. Gautama se remit alors à s'alimenter correctement
et il reprit de la vigueur et de la force.
Gautama médita alors avec ardeur dans l'espoir de découvrir la solution
pour empêcher la douleur. Sa méditation était si profonde et si intense qu'il put
se rappeler de toutes ses éxistences précédentes (pour l'hindouisme et le
bouddhisme chaque personne qui meurt se réincarne infiniment jusqu'à
atteindre le Parinirvâna, c'est-à-dire la fin du cycle des innombrables
naissances). Mais alors qu'il méditait, des hordes de monstres horribles
l'attaquèrent, lui lançaient des flèches, lui crachaient du feu et du venin mais
Gautama resta imperturbable dans sa méditation et toutes ces attaques restèrent
sans effets. Il comprit alors que ses monstres étaient envoyés par le dieu de la
mort, Mâra. Celui-ci voulait à tout prix empêcher Gautama d'atteindre l'éveil,
c'est-à-dire la vérité sur la solution contre la douleur et que si Gautama
atteignait cet éveil ce serait la fin de sa puissance lui qui était le dieu de la mort
et de la douleur. Voyant que ses monstres ne faisaient aucun effet sur Gautama
alors il envoya ses trois filles qui s'appelaient Désir, Plaisir et Passion pour le
séduire. Mais Gautama était si concentré sur sa méditation qu'il ne fit même pas
attention à leur beauté qui aurait séduite n'importe quel homme. C'est ainsi qu'il
vit, purifié par sa méditation, ce qui jusque lui était resté caché, la rité sur
la douleur, désormais il savait que plus jamais il ne renaîtrait et qu'à trente-cinq
ans, il avait définitivement vaincu les forces du mal. Il n'était plus le prince
Siddhârtha et plus l'ermite Gautama mais le Bouddha, car il avait atteint l'éveil
et il avait apprit que pour se délivrer de la douleur il falait se délivrer des désirs.
Il continua à méditer sous l'arbre il
avait atteint l'éveil mais une pluie
torentielle s'abattit, l'empêchant de
méditer. Mais un Nâga (un cobra
légendaire indien à sept têtes) du nom
de Muchilinda (Mouchilinda)
l'enveloppa de ses anneaux pour le
protéger du froid et mit ses sept têtes
au-dessus de celle du Bouddha de
manière à le protéger de la pluie pour
qu'il puisse continuer sa méditation.
J'ai pu remarquer que la scène du
Nâga envelopant le Bouddha est
représentée dans tous les temples
bouddhiques en Asie.
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