EXERCICE II : Étude d’une bobine par différentes méthodes (5,5 points) Antilles 09/2009 Correction © http://labolycee.org 1. Détermination de l’inductance par une méthode temporelle 1.1. Il s’agit d’oscillations électriques libres (sans générateur) et amorties (l’amplitude des oscillations diminue au cours du temps). 0,60 × 10,4 1.2. Pseudo-période T (voir document1) : 2T ⇔ 10,4 cm T= = 0,26 s 2 × 12,0 0,60 s ⇔ 12,0 cm Document 1 u (V) 6 4 2 2T 0 10,4 cm -2 12,0 cm -4 0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 t (s) 1.3. On a : T = T0 = 2π. LC donc : L= 0,262 = 0,78 H 4π2 × 2200 × 10 −6 T02 T02 = LC soit L = 4 π2 4 π2 C avec C = 2200 µF = 2200×10–6 F . 2. Détermination de l’inductance par une méthode graphique 2.1. Energie emmagasinée par le condensateur : EC= ½.C.u² Energie emmagasinée par la bobine : EB= ½.L.i² 2.2. Energie totale : ET = EC+ EB= ½.C.u² + ½.L.i² 2.3. La résistance totale du EC , EB , ET (mJ) circuit étant nulle, l’énergie Courbe 1 totale ET est constante 30 donc : ET ⇔ courbe 1. Courbe 3 Courbe 2 25 Initialement le condensateur est chargé sous la tension 20 u(0) = E = 5,0 V et aucun courant ne circule dans le 15 circuit i(0) = 0 A, donc : EC(0) ≠ 0 J 10 EB(0) = 0 J Ainsi: 5 EC ⇔ courbe 3 EB ⇔ courbe 2 0 0,00 6,0 cm 5,5 cm 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 t (s) 2.4. Graphiquement : 6,0 cm ⇔ 30 mJ ET = 5, 5 × 30 = 27,5 mJ = 28 mJ = 28×10–3 J 6, 0 5,5 cm ⇔ ET 2.5. À la date t = 0,20 s , le document 2 indique uC = 0 V donc EC = 0 mJ. Et le document 3 indique que l’intensité est maximale donc EB est maximale. Ainsi l’énergie est emmagasinée dans la bobine à la date t = 0,20 s. 2.6. D’après 2.4., à la date t = 0,20 s ET = EB = 27,5 mJ = 27,5×10–3 J. Le document 3 donne, pour la même date : 0,40 A ⇔ 4,0 cm i(0,20) ⇔ 2,6 cm 2,6 × 0,40 i= = 0,26 A 4,0 EB= ½.L.i² 2EB donc L = i² 2 × 27,5 × 10−3 L= = 0,81 H. 0,26² i (A) Document 3 i(0,20) 0,2 2,6 cm 0,1 4,0 cm 0 -0,1 -0,2 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 t (s) A i (2) 3. Modélisation de la tension et de l’intensité u 3.1. Convention récepteur : la flèche tension uCB et la flèche intensité L di i r sont opposées, alors uCB = L. dt B C di u CB u = uBC = – uCB, ainsi : u = – L. (1) dt d ( C.u ) dq du du 3.2. i = et q = C . u , donc i = = C. car C est une constante. i = C. (2) dt dt dt dt d du d²u d²u 1 3.3. On reporte (2) dans (1) : u = – L. C. soit u = – L.C. finalement : + u = 0, dt dt dt² dt² L.C 1 par identification avec uɺɺ + A² u = 0, on obtient A² = . L.C 2πt 3.4.1. On a u(t) = umax. cos + ϕ T0 Graphiquement sur le document 2, on constate que la tension est maximale à la date t = 0, donc u(0) = umax Et on lit u(0) = 5,0 V, donc umax = 5,0 V Pour t = 0, u(0) = umaxcosϕ , et comme u(0) = umax alors cosϕ = 1 soit ϕ = 0. u(t) sous forme numérique : 2π 2π 1 = = T0 2π L.C L.C 2π 2π 1 1 = = = = 24 s-1 −6 T0 2π L.C L.C 0,81× 2200 × 10 d’où : u(t) = 5,0 . cos(24.t) 3.4.2. D’après 3.2, on a i = C. du dt du = – 5,0×24×sin(24.t) = –1,2×102×sin(24t) dt ainsi i(t) = 2200×10–6×1,2×102×sin(24t) = – 0,26.sin(24t) 4. Comparaison de différents régimes de fonctionnement 4.1. Résistance totale n° de la courbe du circuit de correspondante décharge (Ω) Nom du régime associé Justification 0 5 périodique La tension est sinusoïdale. La résistance totale du circuit de décharge étant nulle, il n’y a aucun amortissement des oscillations de la tension. 2,0 6 pseudopériodique La tension décroît avec des oscillations. La « faible » valeur de la résistance totale de décharge engendre des oscillations amorties. 80 4 apériodique La tension décroît rapidement vers 0 sans oscillations car la résistance totale du circuit de décharge est « grande ». u (V) Courbe 4 Courbe 5 document 5 Courbe 6 4 2 0 -2 -4 0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 t (s) 4.2. L’amplitude de la tension diminue au cours du temps car une partie de l’énergie totale du circuit est dissipée par effet Joule, sous forme de chaleur, dans la résistance.