Front commun pour la justice sociale du N.B. inc. 51, rue Williams, Moncton, NB, E1C 2G6 Tél. : 506.855.8977 [email protected] www.frontnb.ca N.B. Common Front for Social Justice, Inc. 51 Williams St., Moncton, NB, E1C 2G6 Tel.: 506.855.8977 [email protected] Communiqué de presse 30 novembre 2015 Éliminer des emplois publics et privatiser des services gouvernementaux n’aideront certainement pas la dizaine de milliers de personnes du Nouveau-Brunswick qui vivent dans la pauvreté « Nous sommes complètement confondus par les propositions de Victor Boudreau, ministre de la Santé et responsable de l’examen stratégique des programmes, lorsqu’il dit que la province a besoin d’éliminer des emplois dans les services publics et que la privatisation va aider les citoyens et les citoyennes de la province. Comment la mise à pied de travailleurs gagnant un salaire leur permettant de vivre au-dessus du seuil de pauvreté, la réduction de services offerts au public, la centralisation des services publics ou le fait de faire payer les gens pour ces services, pourront aider plus de 88 000 personnes qui vivent actuellement dans la pauvreté dans la province? » Voilà la question que se pose Pauline Richard, coprésidente du Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick. « Nous n’arrivons pas à comprendre comment on peut aider une personne et sa famille en lui retirant un emploi qui lui permet d’éviter de vivre dans la pauvreté. Nous n’arrivons pas à comprendre comment le ministre puisse penser que ces citoyens et ces citoyennes pourront se trouver un nouvel emploi quand le taux de chômage est déjà si élevé dans la province et que le secteur privé ne crée pas beaucoup de nouvel emploi. Ces nouvelles personnes sans emploi auront seulement deux choix : quitter la province ou se joindre, à court ou à moyen terme, aux pauvres. Nous n’arrivons pas à comprendre comment la mise à pied de travailleurs et de travailleuses peut aider l’économie de la province », ajoute Pauline Richard. « Les services publics sont un élément essentiel dans la lutte contre la pauvreté parce qu’ils sont universels, accessibles et gratuits. Les personnes qui vivent dans la pauvreté ont besoin, probablement plus que les autres, d’avoir accès aux services publics, par exemple les soins de santé. Ces personnes n’ont pas les moyens de faire de longues distances pour avoir accès aux services publics si elles quittent leur région ou si elles sont centralisées dans des centres urbains. Leur budget ne leur permet pas de payer pour ces services s’ils sont privés. Pour ces personnes et leur famille, cela voudra dire un fardeau financier de plus en plus lourd et l’absence de services dont elles ont vraiment besoin », précise Joanne Petitpas, coprésidente du Front commun. Il y a plus de cinq ans, tous les partis politiques ont adopté, à l’unanimité, une stratégie de réduction de la pauvreté et se sont engagés à réduire la pauvreté de façon significative. « Comment allons-nous réduire la pauvreté si, en ce moment, nous prenons des décisions qui vont augmenter le nombre de chômeurs et réduire les services publics qui leur sont offerts? » conclut Petitpas. Pour en savoir davantage : Pauline Richard : 227-7175 Joanne Petitpas : 204-4482 Jean-Claude Basque : 875-1310 Le Front commun pour la justice sociale est l’une des plus importantes organisations démocratiques et populaires au N.-B. Il compte environ 75 000 membres organisationnels ou à titre personnel. Il regroupe des individus, ainsi que des organisations locales, régionales et provinciales, dans le but d’éradiquer la pauvreté.