I) LE STAGE
1) Présentation de l'hôpital
La ville de Split, 2ème plus grande ville de Croatie, et ville principale de Dalamatie, comporte
2 hôpitaux : l'un est un ancien hôpital militaire (KBC Krizine), l'autre est plus récent, plus
moderne, et contient la plupart des services de l'hôpital (KBC Firule).
Le service de dermatologie est situé au sein de l'hôpital Krizine.
Il se divise en 2 parties : un couloir réservé à l’hôpital de jour un autre pour les
hospitalisations. Le service a une capacité d'une vingtaine de chambres, chacune comportant
2, voire 3 lits.
Il existe également une partie réservée à la pédiatrie, avec 4 chambres pour jeunes enfants.
Trois médecins se partagent les lits d'hospitalisation, un autre est affecté chaque jour à
l‘hôpital de jour.
Un peu à l'écart du service, dans un autre bâtiment, se situent les consultations de suivi,
ouvertes tous les matins, où passent les patients ayant été précédemment hospitalisés afin de
s'assurer de la bonne évolution de leur pathologie, ainsi que les consultations de dermatologie
dont les patients étaient orientés par leur médecin traitant.
Lors de ma période de stage, le service était relativement vide : la partie pédiatrie était très
peu remplie la plupart du temps, et un certain nombre de chambres étaient inoccupées. Le plus
intéressant restait donc les consultations.
2) Objectifs de stage
Etant donné la barrière de la langue (bien que la plupart des médecins croates parlent un
anglais plus que correct, ce n'est pas le cas de la population en général pour qui
l'enseignement de l'anglais n'était pas obligatoire jusque relativement récemment), mon
objectif principal était surtout de découvrir une autre façon d'exercer la médecine et de
prendre en charge les patients et les pathologies que celle que nous connaissons en France.
Partir en Croatie était une façon de voir une prise en charge médicale au sein d'un hôpital dans
un pays disposant de moins de moyens financiers (et également humains, parfois) que le
notre.
Sachant que la Croatie est un pays qui attire de plus en plus de touristes, j'espérais cependant
avoir l'occasion de voir quelques patients parlant anglais, voire français, avec qui il aurait
donc était possible de réaliser un interrogatoire et un examen clinique plus poussé.
Enfin, n'étant pas passée en France dans le service de dermatologie, c'était également
l'occasion de découvrir plus en profondeur la prise en charge pratique non seulement des
pathologies dermatologiques courantes que nous rencontrons nous aussi tous les jours, mais
aussi pourquoi pas de voir des pathologies un peu moins fréquentes