Les Mécanismes de transcription dans E. coli
par Stéphanie Monnet
Professeur accompagnant :
M. Dominique Belin
Problème posé :
Le but du projet était de se pencher sur l’analyse de l’ADN plasmidique, ADN présent dans
les bactéries tels E. coli mais non essentiel à ces bactéries, et tout particulièrement sur
l’interaction entre AraC, activateur transcriptionnel, et RpoA, un des sous-unités de l’ARN
polymérase.
L’interaction entre ces deux protéines peut se faire de différentes manières, plus ou moins
efficaces et est repérable grâce à des enzymes rapporteurs (phosphatase alcaline) qui sont
exprimés sous leur contrôle.
Pour voir les différentes influences, il faut muter les gènes et les comparer au type sauvage
noté WT (ou souche K1) pour le RpoA+. Pour obtenir la mutation K75 d’araC, des
plasmides, résistants à l’ampicilline, sont introduits dans la bactérie. Les souches contenant
dee gènes rpoA mutés s’appellent K2, K6 et K7.
On va ensuite observer quels sites ont été mutés dans K75 en comparant le gène avec celui du
WT. Puis les plasmides K75 et WT vont être introduits dans les différentes souches K1, K2,
K6 et K7 afin de voir si la mutation K75 est plus efficace que le WT.
Procédé et méthodes :
1. Minipreps d’ADN
Pour pouvoir comparer l’ADN de AraC muté (K75) et non-muté (WT), il faut tout
d’abord extraire l’ADN plasmidique de la bactérie. Pour cela une miniprep est effectuée.
Les bactéries sont mélangées avec différentes solutions :
La solution 1 contient du Tris HCl, de l’EDTA, qui va neutraliser le magnésium et ainsi
empêcher la DNase de dégrader l’ADN, et du glucose qui va tamponner l’hydroxyde de
sodium (NaOH).
La solution 2 contient de l’hydroxyde de sodium (NaOH) qui va dénaturer l’ADN
chromosomique, de l’eau et du SDS qui en dénaturant les lipides, détruit la paroi de la
bactérie et permet ainsi aux éléments de sortir.
La solution 3 contient de l’acétate de potassium, de l’acide acétique glacial et de l’eau.
Cette dernière solution va précipiter les chromosomes bactériens et les protéines.
Après avoir mélangé successivement les bactéries aux trois solutions, rajouté du phénol
qui enlève les protéines, de l’EtOH qui capte l’eau et les sels et précipite les acides
nucléiques, et effectué d’autres manipulations, on obtient l’ADN présent dans les cellules.
Cette dernière solution est envoyée en laboratoire pour obtenir le séquençage de l’ADN.