Les intérêts restreints
Nous pouvons observer que les enfants autistes ont fréquemment des intérêts limités, ciblés voire même peu variés,
mais que ceux-ci sont particulièrement développés et investis. Ainsi, ils acquièrent des capacités et des connais-
sances particulièrement importantes en lien avec ces intérêts. Évidemment, comme pour tous les enfants, ces
différents comportements, intérêts et activités peuvent varier et se modifier au fil du temps.
Les manifestations observables
Chaque enfant autiste présente une association unique de symptômes. D’ailleurs, il n’est pas rare d’entendre les
gens qui travaillent avec ces enfants dire qu’il y a autant d’autismes qu’il y a d’autistes. Cependant, malgré l’unicité
de chacun d’eux, certaines manifestations peuvent être observées chez plusieurs enfants autistes.
L’enfant…
• n’effectue pas de gestes communicatifs (ex. pointer).
• ne répond pas à l’appel de son nom.
• ne cherche pas à imiter.
• éprouve de la difficulté établir un contact visuel avec les autres.
• éprouve de la difficulté à entrer en contact avec les autres.
• a de la difficulté à saisir la communication non-verbale.
• résiste aux contacts physiques (ex. caresses).
• fait des crises de larmes ou de colère sans que les causes soient facilement identifiables.
• tolère mal la nouveauté et le changement.
• s’adonne à des jeux répétitifs (ex. aligner, classer, catégoriser des objets).
• est hypersensible ou réagit très faiblement à certains stimuli (ex. bruits, odeurs, textures, etc.).
• effectue des mouvements particuliers (ex. battements des mains, torsions des mains ou des doigts, etc.).
Qu’est-il possible de faire en milieu de garde?
• Consigner régulièrement des données d’observation relatives aux forces et aux difficultés de l’enfant.
• S’associer avec des membres de l’équipe (ex. T.E.S., agente de soutien pédagogique et technique, direction).
• Partager les données d’observation aux parents, en s’appuyant uniquement sur des faits observables.
• Établir des objectifs de stimulation, idéalement en collaboration avec les parents et ce, en vue d’améliorer le
fonctionnement de l’enfant au quotidien.
• Au besoin, référer les parents à des ressources extérieures (ex. médecin de famille, CLSC, clinique
multidisciplinaire privée, etc.).
• Collaborer avec les intervenants externes, s’il y a lieu, afin de bien arrimer les services qui sont offerts à
l’enfant et à sa famille.
Références
Fédération québécoise de l’autisme : www.autisme.qc.ca
Naître et grandir : www.naitreetgrandir.com
Autisme Québec : www.autismequebec.org
Centre Gold : www.goldlearningcentre.com/fr
LE TROUBLE DU SPECTRE AUTISTIQUE (suite)
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