Math spéEXERCICES DE RÉVISION- OPTIQUE PHYSIQUE 2010
Interféromètre de Michelson- interférences
I- Franges d’égale inclinaison Emilie
Ou considérera que la source S à l’entrée de l’interféromètre est ponctuelle, que le miroir M1 est fixe, mais que
M2 peut se translater parallèlement à l’axe des z.
L’ensemble est placé dans l’air assimilé au vide et éclairé en lumière monochromatique de longueur d’onde λo
1. Montrer qu’on obtient en un point P de l’écran des interférences entre deux ondes issues de deux sources
cohérentes dont on indiquera les positions sur une figure.
Envisager le cas d’un rayon émis sous un angle quelconque, et tracer sur la figure les rayons émergeants de
l’interféromètre.
2. Décrire le phénomène observé sur l’écran et montrer que la figure est constituée d’anneaux de centre F foyer
principal image de L.
3. Considérant un rayon qui, après transmission par la lame semi réfléchissante, arrive sous incidence i faible sur
le miroir M1, calculer la différence de chemin optique de deux rayons qui interfèrent en un point P de l’écran,δ
en fonction de i et de d, l’épaisseur de la lame d’air traversée.
4. Calculer l’ordre d’interférence p au point P. En déduire l’ordre d’interférence po au centre.
L’incidence i du rayon étant faible, déterminer le rayon du n-ième anneau brillant, en fonction de f, , λd et n et
de l’excédant fractionnaire εdéfini par po = k1 + ε où k1 est l’ordre d’interférence du premier anneau brillant.
5. Décrire le phénomène observé dans le cas d = 0 (“contact optique”).
II- Franges d’égale épaisseur Jacob
On reprend le montage présenté en cours en remplaçant la lentille et l’écran d’observation par l’oeil.
Le faisceau est monochromatique de longueur d’onde λ1, le centre de la source étendue S est placée au centre
d’une lentille convergente d’axe optique Iz. On suppose que IA1 = IA2 et on fait tourner le miroir M1 d’un angle
très faible autour de son axe Aα1z.
1. Montrer que l’on obtient des franges d’interférences localisées sur M2 (ou M1).
2. Déterminer l’éclairement en un point P de M2 repéré par A2P = X (valeur algébrique).
En déduire la valeur de l’interfrange i en fonction de λ1 et a.
3. Donner une application pratique de ce phénomène pour le miroir M1 en supposant M2 parfait.
4. Cette fois-ci, la source n’est plus, monochromatique. S provient d’une lampe à vapeur de sodium dont le
spectre d’émission ne contient que deux raies de couleur jaune, de longueur d’onde λ1 = 588,9 nm et
’λ1 = λ1 + Δ, 0< Δ << λ λ λ1
On déplace M1 dans la direction Iz de manière à faire défiler les franges étudiées dans les questions précédentes.
On constate que les franges se brouillent et disparaissent au bout de 500 franges.
Expliquer ce phénomène. En déduire Δ et ’λ λ 1
III- Spectrométrie interférentielle de Michelson Benjamin
(interféromètre réglé en lame d’air éclairée sous incidence normale)
La source est une lampe à vapeur de cadmium qui émet un groupe d'ondes monochromatiques, centré autour
d'une fréquence moyenne νo correspondant à la longueur d'onde λo = 643,8 nm.
On désigne par Iν(ν) l'intensité spectrale de la source, c'est-à-dire la contribution relative de chaque fréquence à
l'intensité de l'onde émise par la source. En 1892, Michelson a déterminé la largeur totale à mi-hauteur ∆ν1/2 de
cette radiation en adoptant un modèle rectangulaire pour Iν(ν) centré sur la fréquence νo :
Iν(ν) = A pour νo - ∆ν1/2 / 2 ≤ ν ≤ νo + ∆ν1/2 / 2 et Iν(ν) = 0 autrement.
1- Calculer νo. Quelle est la couleur de cette radiation ?
2- Montrer que l' intensité détectée peut se mettre sous la forme : I(τ) = I(0)/2 [ 1 + γ t (τ) cos (2πνοτ) ]
γ t (τ) étant une fonction que l'on déterminera.
3- En déduire le facteur de visibilité des franges d'interférence, c'est-à-dire la quantité V = (IM - Im)/(IM + Im), IM
étant l'intensité maximale et Im l'intensité minimale. Tracer l'allure des graphes |γ t (τ)| et I(τ).
4- En augmentant la longueur entre les miroirs x à partir d' une valeur nulle, on obtient une première annulation
de V pour x = 15,9 cm. Quelle valeur ∆ν1/2 Michelson a-t-il obtenu ? Calculer Lt = c / ∆ν1/2 appelée longueur de
cohérence temporelle. En déduire, en picomètre, l'écart en longueur d'onde ∆λ1/2 correspondant.