objectifs du livre

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Le grand espoir du XXème siècle
Jean Fourastié
Résumé pour MICONOS par Jérôme DELACROIX
Sommaire
OBJECTIFS DU LIVRE............................................................................................................................................ 3
I . LE PROGRES TECHNIQUE................................................................................................................................ 3
I.1. Pourquoi s'intéresser au progrès technique ? ................................................................................................... 3
I.2. Les causes de l'amélioration du rendement du travail humain ......................................................................... 3
I.3. L'irrégularité du PROGRES TECHNIQUE ..................................................................................................... 4
II. Effets du PROGRES TECHNIQUE sur la production et la consommation ......................................................... 4
II.1. Etude statistique (depuis 1800) ..................................................................................................................... 4
II.2. Analyse et conséquence : les migrations de la Population Active .................................................................. 4
III. La période transitoire ........................................................................................................................................... 5
III.1. Notion de période transitoire........................................................................................................................ 5
III.2. La mentalité de l'homme au cours de la période transitoire .......................................................................... 5
III. 3 Les 3 phases de la période transitoire............................................................................................................ 5
III. 4 . Le chômage et les crises économiques ........................................................................................................ 6
IV. L’impact du PROGRES TECHNIQUE sur le niveau de vie et le genre de vie................................................... 6
IV. 1 . Le genre de vie............................................................................................................................................ 6
IV.1.1 L’habitat.................................................................................................................................................. 7
IV.1.2. Le travail ................................................................................................................................................ 7
IV.2 Le niveau de vie ............................................................................................................................................. 7
V. Tentative de prévision du proche avenir : permanence du travail et de la rareté.................................................. 7
VI Le grand espoir du XXIème siècle ? ..................................................................................................................... 8
VI.1. Mise à jour sur les thèmes du Grand Espoir.................................................................................................. 8
VI.1.1 Niveau de vie, genre de vie..................................................................................................................... 8
VI.1.2 L'économie, la production, la productivité.............................................................................................. 8
VI.1.3 L'emploi, le chômage, les loisirs ............................................................................................................. 8
VI.2. Les nouvelles questions du XXIème siècle ................................................................................................... 8
VI.2.1 Notion de milieu technique - la technostructure...................................................................................... 8
VI.2.2 La technostructure aujourd'hui................................................................................................................ 9
VI.2.3 Risques majeurs ...................................................................................................................................... 9
VI.2.4. L'effondrement des idees classiques et des valeurs qui ont fait durer l'humanite ................................... 9
OBJECTIFS DU LIVRE
Il s'agit de démontrer que le PROGRES TECHNIQUE observé depuis 150 ans est devenu le moteur
fondamental de l'économie et qu'il a permis un essor considérable du niveau de vie. Il a profondément
bouleversé les genres de vie, globalement pour le meilleur, et, si tout doit continuer selon le même
schéma, il réserve un avenir radieux à l'humanité, radieux, mais non exempt de souffrance.
I . LE PROGRES TECHNIQUE
I.1. Pourquoi s'intéresser au progrès technique ?
Le progrès peut être défini comme l'accroissement de la vitesse avec laquelle l'homme domine les
difficultés. Or la notion de vitesse renferme celle de productivité, de rendement. Le progrès technique
pourra donc être mesuré par l'amélioration du rendement. Mais à quel rendement s'intéresser : le
rendement en nature, celui du capital ou celui du travail ?
Le rendement en nature n'apparaît primordial qu'en période de pénurie. Or GLOBALEMENT depuis
200 ans, ce n'est nulle part la rareté des matières premières qui a limité le rendement.
Le rendement du capital, c'est en dernier ressort le rendement des investissements , c'est-à-dire celui des
machines . Mais celui-ci n'est intéressant qu'en tant que facteur d'amélioration du rendement du travail
humain.
En définitive, la seule chose qui importe vraiment, c'est donc le rendement du travail humain.
C'est pourquoi nous mesurerons le PROGRES TECHNIQUE par l'amélioration du rendement
du travail humain.
! Pourquoi le PROGRES TECHNIQUE est-il le «facteur fondamental et prépondérant de
l'évolution économique ? »
Avant la période industrielle, le rendement du travail humain était pratiquement constant. Au contraire,
il a connu une augmentation sans précédent depuis 1800.
Ex. : l'indice de la production manufacturière par heure de travail aux Etats-Unis a été multiplié par 6
de 1869 à 1955 (base 100 : 1929).
Aucun autre facteur de l'économie n'a connu de tel bouleversement. D'où le caractère essentiel
du progrès technique.
I.2. Les causes de l'amélioration du rendement du travail humain
Jean Fourastié propose un schéma simple d'explication : le progrès scientifique est
responsable du progrès technique qui lui-même engendre la croissance du rendement du travail.
I.3. L'irrégularité du PROGRES TECHNIQUE
Mais plusieurs facteurs viennent perturber cette dynamique, créant des disparités sectorielles,
temporelles et géographiques :
• Facteurs financiers
Le progrès technique requiert des investissements donc de l'épargne
• Facteurs économiques
Les crises économiques, le niveau de l'emploi, la disponibilité des matières premières jouent un
rôle sur l'essor du progrès technique.
• Facteurs humains
La culture intellectuelle, la mentalité peuvent favoriser ou freiner le progrès technique.
Ex. : le moulin à eau, connu depuis de nombreux siècles, ne s'est généralisé qu'au Xllème ou Xlllème
siècle. Cela s'explique par le poids de l'habitude, la mentalité traditionnelle liée à la peur du chômage
technologique : on craint que la machine ne réduise l'homme en chômage.
==> irrégularité du PROGRES TECHNIQUE selon les secteurs:
Aux Etats-Unis, de 1899 à 1939, 92% de la main d’œuvre nécessaire à la construction d'une automobile
a pu être économisée. Inversement, « le coiffeur pour hommes ne tond pas plus de clients en 1960
qu'en 1900. »
C'est ainsi que Fourastié distingue trois secteurs de l'économie :
•
•
•
Secteur primaire: PROGRES TECHNIQUE moyen - agriculture
Secteur secondaire: PROGRES TECHNIQUE fort - industrie
Secteur tertiaire: PROGRES TECHNIQUE faible - le reste ; services, tâches intellectuelles
II. Effets du PROGRES TECHNIQUE sur la production et la consommation
II.1. Etude statistique (depuis 1800)
Depuis 1 800, on a assisté à une augmentation sensible de la production et de la consommation par tête.
Ainsi aux Etats-Unis, de 1850 à 1944, le revenu national réel par tête de population active a été
multiplié par 3 .
Cette croissance s'est accompagnée de grands bouleversements sectoriels. En 1800, aux Etats-Unis, les
produits agricoles représentaient 80 % de la production et de la consommation ; à peine 10% en 1950.
II.2. Analyse et conséquence : les migrations de la Population Active
Le PROGRES TECHNIQUE a provoqué une hausse du rendement du travail, elle-même responsable
d'une hausse de la production (donc de la consommation) et d'une modification de ses structures selon
les 3 secteurs. Cette modification s'explique par la saturation rapide des besoins et des désirs humains
sous l'influence de l'abondance.
Secteur primaire : quand le revenu réel augmente, les hommes achètent proportionnellement de
moins en moins de nourriture
==> report de la consommation et de la production sur le secondaire
A terme: report du secondaire sur le tertiaire
D'où des déplacements massifs et douloureux de la Population Active entre les différents secteurs.
III. La période transitoire
III.1. Notion de période transitoire
Jean Fourastié désigne sous le terme de période transitoire la période au cours de laquelle des
déplacements professionnels massifs et, en conséquence, de profonds bouleversements du genre de vie,
affectent une part notable de la Population Active.
« C'est l'époque du monde dans laquelle nous vivons et qui sépare un équilibre économique
antérieur d'un équilibre économique futur et inéluctable. »
L'équilibre antérieur a duré approximativement de l'Empire Romain à 1800. Il se caractérisait par la
stabilité sur le long terme des conditions de vie et des genres de vie, par delà les crises cycliques et
conjoncturelles. Production et consommation évoluaient au sein d'une plage minimum-maximum
constante.
Ce qu'introduit le PROGRES TECHNIQUE, c'est que la plage dans laquelle l'humanité se meut est
désormais croissante, sa borne supérieure augmentant considérablement dans le temps.
III.2. La mentalité de l'homme au cours de la période transitoire
La période transitoire est une période douloureuse pour l'homme car elle est marquée par un
bouleversement des conditions de vie et des genres de vie.
L'évolution résultant du PROGRES TECHNIQUE, trop rapide pour la mentalité de l'homme,
reste incomprise et donne à nos esprits l'impression d'une incohérence anarchique.
On ne sait plus ce qu'il faut garder de la tradition et ce qui est périmé : nous sommes réduits à
faire de l'empirisme.
III. 3 Les 3 phases de la période transitoire
Fourastié distingue trois phases dans la période transitoire :
• Phase 1 : démarrage
Population Active secteur I chute ; forte augmentation de la Population Active Secteur II
C’est la phase la plus douloureuse : il faut démarrer avec les mains, trouver des personnes pour faire les
premières machines, personnes qui ne fabriquent donc plus de biens de consommation.
• Phase 2 : expansion
Stabilisation de la Population Active Secteur II
L’effet du PROGRES TECHNIQUE sur le niveau de vie est alors maximum. Seuls les Etats-Unis et les
nations de l’Europe de l’Ouest y sont parvenus en 1960.
• Phase 3 : achèvement
Chute de la Population Active du secteur II au profit du secteur III.
Aucun pays n’y est encore arrivé en 1960.
III. 4 . Le chômage et les crises économiques
Une crise économique est une rupture dans le rythme d’évolution de la production et de la
consommation, affectant le travail, les revenus, le niveau de vie, etc.
Alors que les crises traditionnelles étaient des crises de sous-production, essentiellement agricoles,
responsables de famines terribles, les crises de la période transitoire sont des crises de surproduction,
caractérisée par des licenciements. Ces crises sont infiniment moins graves que les crises
traditionnelles, mais sectoriellement inégalitaires.
Le mécanisme des crises modernes est le suivant : le PROGRES TECHNIQUE provoque une hausse
permanente du rendement du travail, donc de la capacité de production. Inversement, la demande d’un
certain type de biens (primaires, secondaires) finit par être saturée.
! tel ou tel secteur devient surcapacitaire : une crise survient. Elle provoque à terme des mouvements
de Population Active et donc un rééquilibrage.
Le chômage technologique n’existe donc pas en soi : en principe, les personnes chassées d’un emploi
par le PROGRES TECHNIQUE doivent retrouver un autre emploi, créé par un autre PROGRES
TECHNIQUE. Ce qui existe, c’est un chômage structurel d’inadaptation d’une partie de la population,
manquant de relations, d’aptitudes, d’instruction, et qui finit par rester en marge de la société.
« Pour lutter efficacement contre les crises, il faut comprendre que le phénomène essentiel de
l’économie est la répartition professionnelle de la Population Active. » Les vrais remèdes contre les
crises ne sont donc pas les mesures financières, mais l’action pour permettre une adaptation aussi
précise que possible de la structure de la production à la structure de la consommation.
IV. L’impact du PROGRES TECHNIQUE sur le niveau de vie et le genre de vie
Fourastié introduit les définitions suivantes :
•
•
Le niveau de vie est la faculté de consommer, le pouvoir d’achat.
Le genre de vie désigne la manière de vivre (activité professionnelle, habitat, loisirs…)
IV. 1 . Le genre de vie
Le PROGRES TECHNIQUE permet une forte croissance du niveau de vie, qui se traduit par une
diminution relative de l’importance du niveau de vie aux yeux de l’individu, au profit du genre de vie.
Cf. : peu de personnes accepteraient pour doubler leur niveau de vie de revenir aux durées de travail du
XIXème siècle.
Le PROGRES TECHNIQUE affecte le genre de vie sur plusieurs plans.
IV.1.1 L’habitat
Les capacités de transport permettent de plus en plus aux hommes de s’éloigner des centres des
métropoles au profit de banlieues plus agréables, plus proches de la nature. L’équipement de la maison
de 1975 permettra de soulager la maîtresse de maison des tâches ménagères, et favorisera le
développement de l’intellect.
IV.1.2. Le travail
« Il faudra décidément que l’homme devienne intelligent. »
L’élévation sensible des âges scolaires, l’augmentation de la qualification des métiers, la chute de la
durée du travail et la responsabilisation du travailleur contribueront au développement de la culture
intellectuelle et à l’équilibre de la personnalité.
IV.2 Le niveau de vie
« Doublement de la consommation alimentaire moyenne, centuplement de la consommation de produits
manufacturés, sextuplement de la consommation de services tertiaires, tels sont les résultats de 150
ans de PROGRES TECHNIQUE. »
V. Tentative de prévision du proche avenir : permanence du travail et de la rareté
D’après Fourastié, la fin de la période transitoire sera atteinte lorsque la répartition de la Population
Active sera la suivante :
•
•
•
Secteur I : 5 %
Secteur II : 10 %
Secteur III : 85 %
Alors, c’est essentiellement du tertiaire que la population réclamera. Mais le PROGRES TECHNIQUE
n’affectant guère ce secteur, l’économie rentrera dans une phase de sous-production chronique de
tertiaire.
! fin de l’expansion du niveau de vie
La faim de tertiaire se manifestera au niveau individuel. Dès à présent, l’homme commence à préférer
la consommation d’un service tertiaire à celle d’un bien secondaire. Car l’homme « n’a pas le volume
spatial, les moyens physiques d’absorber plus qu’une certaine masse de biens. »
« La consommation secondaire exige du temps ; celle de tertiaire en économise. »
Mais la faim de tertiaire se manifestera aussi de façon collective.
En effet, plus le primaire et le secondaire se modernisent sous l’effet du PROGRES TECHNIQUE, plus
ils requièrent de tertiaire pour fonctionner (études, planification, autres tâches intellectuelles…) :
« c’est en écrivant que l’on cultivera des pommes de terre ».
Cette consommation de tertiaire par la civilisation collective viendra amputer d’autant la somme de
tertiaire disponible pour la jouissance individuelle.
CONSEQUENCE : dans les années à venir, on doit s’attendre à la permanence de l’insuffisance de la
production par rapport aux désirs naturels de la consommation , c’est-à-dire à la permanence de la
rareté, donc à la permanence de la nécessité du travail.
VI Le grand espoir du XXIème siècle ?
En 1989, Jean Fourastié publie une version mise à jour du Grand Espoir avec une postface dans
laquelle il explique pourquoi il n’a pas écrit le grand espoir du XXIème siècle.
VI.1. Mise à jour sur les thèmes du Grand Espoir
VI.1.1 Niveau de vie, genre de vie
Le niveau de vie a considérablement progressé en Occident au XXème siècle, avec partout une
élévation majeure du revenu national par tête. Pourtant, contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer,
les luttes sociales et les revendications d'égalité n'ont pas été apaisées : les insatisfactions sont toujours
renaissantes et s’accompagnent du maintien de poches de pauvreté relatives.
En ce qui concerne le genre de vie, les deux tendances phares du siècle auront été l’élévation de
l’espérance de vie et de l’espérance de vie en bonne santé, ainsi que l’élévation du niveau moyen
d’éducation.
VI.1.2 L'économie, la production, la productivité
Le PROGRES TECHNIQUE s'accélère et continue à commander le développement, avec un rôle
fondamental de l'informatique.
VI.1.3 L'emploi, le chômage, les loisirs
Le PROGRES TECHNIQUE et scientifique va perdurer au XXIème siècle, engendrant une poursuite de
l’amélioration du niveau de vie et du genre de vie. Celui-ci sera marqué par une tendance inéluctable à
la réduction de la durée du travail, ayant pour contrepartie une plus grande place à l’enseignement et
aux loisirs.
VI.2. Les nouvelles questions du XXIème siècle
VI.2.1 Notion de milieu technique - la technostructure
Dans les années 50 , la notion de PROGRES TECHNIQUE était évidente : il s’agissait essentiellement
du progrès de l'utilisation de la force mécanique permettant d'augmenter la productivité.
Aujourd’hui, le PROGRES TECHNIQUE engendre des changements beaucoup plus qualitatifs.
L’informatique bouleverse la fabrication, la réception, la communication des idées et des sentiments ;
son corollaire, la robotique, associe l'intelligence à l'énergie mécanique, permettant d'augmenter la
productivité sans dépenser davantage de ressources ; les biotechnologies rendent possible l’introduction
d’information et de programmes artificiels à l'intérieur des cellules vivantes, y compris humaines.
La conséquence, c’est que "l'homme n'est pas seulement plongé dans un milieu technique (de plus en
plus complexe et rapidement évoluant), il est lui-même un être de plus en plus technique. Il naît dans et
par la technique, y vit, y meurt. C'est en ce sens que l'on dit que la planète devient une technostructure."
VI.2.2 La technostructure aujourd'hui
Le monde actuel est plongé dans un climat d'agressivité et d'instabilité en raison de la sollicitation
permanente des individus et d’un changement perpétuel dans tous les domaines (économiques,
artistiques, politiques, culturels). Cette agitation est notamment sensible au travers de la publicité et des
médias, qui attisent en permanence l'insatisfaction et la boulimie de consommation.
VI.2.3 Risques majeurs
L’homme est aussi menacé par des risques particulièrement préoccupants, engendrés directement par
son activité, comme les différentes formes de pollution, ou conséquence indirecte de l’élévation du
niveau de vie, comme la baisse dramatique de la fécondité.
VI.2.4. L'effondrement des idees classiques et des valeurs qui ont fait durer l'humanite
La science nous a enlevés un certain nombre de nos valeurs traditionnelles en montrant leur soi-disant
naïveté. Nous baignons aujourd’hui dans la confusion des idées et l’incertitude des valeurs,
particulièrement bien exprimées par l'art contemporain. Par exemple, le travail n'est plus la valeur
quasi-sacrée de jadis ; la famille se désagrège sous l’effet des tensions sociales et chamboulée par les
découvertes scientifiques en matière de procréation ; la formulation et la transmission des idées sont
confrontées à de nouveaux enjeux : submerges d'information, qu’en retirons-nous au final ? Et dans
quelle mesure l'informatique et les médias vont-ils modifier notre appréhension du monde ?
Certes, le PROGRES TECHNIQUE a permis d’augmenter la durée du temps libre disponible. Pourtant
la plupart de nos contemporains en mésusent en le gaspillant en distraction passive. Mais il faut
pourtant souligner que quelques uns l'emploient a un approfondissement de passions, a un
enrichissement de la personnalité
En définitive, le grand espoir économique et social du XXeme siècle va se poursuivre au XXIeme. Mais
le PROGRES TECHNIQUE et scientifique et l'agitation qu'ils créent engendrent un désarroi moral et
intellectuel . L’humanité va donc devoir asseoir des valeurs durables et solides pour ne pas être noyée
par les bouleversements qui l’affectent.
A la fin de son ouvrage, Jean Fourastié constate que les problématiques économiques, sociales,
politiques, scientifiques et culturelles de notre temps sont si étroitement mêlées qu’il devient quasiment
impossible de prévoir finement l’évolution de l’humanité dans les années à venir. Il nous engage donc à
l’humilité et à l’espoir : "faisons confiance au long mystère de l'homme."
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