Aspects de la vision : de l’œil au cerveau
2. La coupe de rétine.
Organisation de la rétine
humaine :
Observée au microscope optique, la
coupe de rétine d’œil de Cobaye montre
une organisation en plusieurs couches,
avec :
- Contre la choroïde, une couche de
cellules pigmentaires, avec des
cellules riches en mélanine.
- Sous la précédente, une couche de
cellules photoréceptrices.
- Une couche de cellules bipolaires.
- Une couche de cellules
ganglionnaires.
La rétine est donc constituée d’une couche de
cellules pigmentaires et de trois couches de
cellules nerveuses : la rétine est un tissu
nerveux.
La lumière traverse deux couches de
cellules nerveuses avant d’atteindre les
cellules photoréceptrices.
Les cellules photoréceptrices sont les cellules sensibles à la lumière.
La rétine contient 70% des cellules réceptrices de l’organisme. Il y a deux
types fondamentaux de photorécepteurs dans la rétine : les cônes et les
bâtonnets, nommés d’après leur forme. La rétine contient environ 130
millions de bâtonnets et 6,5 millions de cônes.
Le segment externe des photorécepteurs contient un pigment
photosensible (rhodopsine pour les bâtonnets, iodopsine pour les cônes)
qui absorbe la lumière et se transforme, d’où son changement de couleur.
Le pigment rétinien ou Opsine est le support moléculaire de la sensibilité
à la lumière : Il subit une transformation chimique lorsque la lumière
l’atteint.
L’arrivée de lumière provoque la transformation du pigment
rétinien dans la cellule photoréceptrice, ce qui entraîne une variation de
l’activité électrique de la cellule.
Dans les parties éclairées, on aura transformation du pigment et donc variation de l’état électrique des cellules, alors que dans les
parties non éclairées de la rétine, le pigment n’est pas transformé, donc l’activité électrique ne varie pas.
On a donc la succession d’événements suivante :
De la lumière au message nerveux
Transformation du
pigment rétinien.
Variation de l’activité
électrique.
Variation de
l’activité
électrique.
Variation de
l’activité
électrique.