
Pascal Noel – Document téléchargé sur www.mybts.fr 
Elles doivent faire l’objet d’une analyse précise dans chaque domaine d’activité ; cette analyse conduit en effet 
à identifier  les  facteurs  clés  de succès  (FCS)  et  à  définir  la  stratégie  permettant  à une  entreprise de détenir 
et/ou de conserver un avantage concurrentiel. 
 
Les groupes stratégiques 
Les  groupes  stratégiques  sont  formés  par  des  entreprises  qui  ont  fait  des  choix  stratégiques  similaires  au 
niveau de la taille, de la zone de chalandise, de la gamme de produits, du rapport qualité/prix, de la technologie 
adoptée. Ils représentent les concurrents directs de l’entreprise. 
Le nombre et les caractéristiques des groupes stratégiques conditionnent l’intensité de la lutte concurrentielle 
sur un secteur. 
En identifiant les groupes stratégiques de son secteur, l’entreprise peur cerner : 
 Ses concurrents directs 
 Ses concurrents potentiels 
 Comment passer d’un groupe stratégique à l’autre. 
 
La chaîne de valeur 
La  chaîne  de  valeur  est  un  outil  d’analyse  des  activités  de  l’entreprise,  qui  les  décompose  en  activités 
principales  et  en  activités  de  soutien.  Elle  décrit  un  réseau  d’activités  liées  les  unes  aux  autres 
(interdépendantes) et dont la coordination est essentielle pour l’obtention d’un avantage concurrentiel par une 
entreprise. 
La chaîne de valeur met en évidence les différentes activités (principales et de soutien) qui sont à l’origine de la 
création de valeur pour le client : 
 Les activités principales sont celles « qu’impliquent la création matérielle et la vente du produit, son 
transport jusqu’au client et le service après-vente ». 
 Les activités de soutien « viennent à l’appui des activités principales ». 
L’analyse de cette chaîne (comparée à celle des concurrents) permet d’identifier les activités qui sont créatrices 
de  valeur,  donc  à  la  base  de  l’avantage  concurrentiel  de  l’entreprise.  Il  s’agit  d’activités  stratégiques 
importantes que la firme exerce à meilleur marché ou mieux que ses concurrents. Elle a par conséquent intérêt 
à  exercer  elle-même  ces  activités  pour  conserver  et  développer  son  avantage  concurrentiel,  alors  qu’il  est 
préférable d’externaliser celles qui ne créent que peu ou pas de valeur. 
 
 
La  méthode  d’analyse  PESTEL  met  en  évidence  les  influences  politiques,  économiques,  sociologiques, 
technologiques, écologiques et légales. 
 
METHODE D’ANALYSE PESTEL 
La méthode PESTEL classe les influences environnementales que connaît l’entreprise – au niveau global, mais 
aussi sur chacun de ses domaines d’activité stratégique (DAS) – en six catégories : 
 Politique  :  stabilité  du  gouvernement,  politique  fiscale,  aide  au  commerce  extérieur,  système  de 
protection sociale ; 
 Économique : niveau de vie du pays, taux de chômage, taux d’inflation, taux d’intérêt ; 
 Sociologique  :  caractéristiques  démographiques,  évolution  des  modes  de  vie,  niveau  d’éducation, 
attitude par rapport aux loisirs et au travail… ; 
 Technologique  :  dépenses  globales  pour  la  R&D,  évolution  des  infrastructures  (communication, 
transport), nouvelles découvertes et diffusion de ces découvertes ; 
 Écologique : prise de conscience de la nécessaire protection de l’environnement, lois sur la protection 
de l’environnement, recyclage des déchets, consommation d’énergie ; 
 Légale : droit du travail, normes d’hygiène et de sécurité, droit de la concurrence, droit de la propriété 
intellectuelle. 
Cette méthode permet de repérer les composantes de l’environnement de l’entreprise qui évoluent (sachant 
que ce n’est pas le cas de toutes les composantes et que leur influence peut être différente de l’une à l’autre) 
et  de  les  hiérarchiser.  L’objectif  est  de  déterminer  celles  qui  représentent  une  réelle  menace  ou  une  vraie 
opportunité pour l’entreprise.