Paul Le Flem
(1881-1984)
Jesus dulcis memoria
In Paradisum.
Paul Le Flem vit à Lézardrieux, dans le Trégor. Il mène tout d’abord une carrière d’officier
de marine, puis il décide de consacrer sa vie à la musique après être passé par La
Sorbonne et avoir suivi les cours du philosophe Henri Bergson ! A la suite d’un séjour en
Russie, en tant que précepteur, il revient en France et étudie auprès d’Albert Roussel et
Vincent d’Indy. Après la Première Guerre mondiale où il est engagé dans un régiment
russe sur le front français, il poursuit une carrière de compositeur, mais aussi de critique
musical. Sa musique combine ainsi l’influence du folklore breton, de la Schola Cantorum,
de l’impressionnisme de Debussy, entre autres. Quatre symphonies, des concertos, des
opéras, de la musique de chambre enrichissent son catalogue.
Les deux motets témoignent de l’originalité de l’écriture du compositeur. Jesus dulcis
memoria a été redécouvert grâce à Gildas Pungier : « En parcourant le Fonds Le Flem, à
la Médiathèque Musicale Mahler, à Paris, j’ai lu de nombreux manuscrits inachevés. Sur
l’un d’entre eux, une partie de soprano, puis une partie d’alto… Cela ressemblait à une
fugue. La musique me parlait car elle était celle d’une autre partition, La Clairière des
fées. Paul Le Flem y avait ajouté des paroles religieuses. Il s’agissait donc d’un inédit que
je découvris ainsi, tout à fait par hasard »
A LIRE
La Belle époque de la musique française, 1871-1940 par François Porcile (ed. Fayard,
1999).
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