7 - Symptôme
Siège d’un conflit. « trace ombilicale psychique »
Signal d’alerte de bonne santé et de souffrance.
Tension entre la propension à satisfaire ses pulsions sans restriction et la nécessité
d’introduire un manque dans cette course à la jouissance.
8 – Approche historique du comportement pathologique : Hystérie – La folie
Grec. Maladie féminine liée à l’utérus.
Platon : utérus vivant possédé par le désir de faire des enfants.
Hippocrate : -460 à –356 avant JC : démarche scientifique, cause naturelle des maladies
mentales. Rupture avec les pratiques religieuses. Serment d’Hippocrate.
Théorie des humeurs : bile jaune (colériques), bile noire (dépression, mélancolie), sang
(gaie, confiant, optimiste) et phlegme (personne léthargique).
1ère classification : mélancolie / Manie / frénésie.
476 – 1450 : Moyen-âge : conception médiévale diabolique : démonologie, exorcisme :
corps-âme des femmes possédées par quelque chose de plus fort qu’elles. Diable :
ancêtre de l’inconscient freudien. Esprit de charité.
15-17ème : Renaissance : en faire une maladie organique de la femme ou une maladie
psychique ?
Marteau des sorcière (les identifier), début des tests.
Wier critique l’accusation des femmes de sorcières.
Erasme : fonction démasquante et démystifiante des travers de la société.
16 ème
: Maison des insensés.
17-18 ème : Grand enfermement : La folie est une expérience douloureuse de l’être, on
enferme le fou dans les asiles (et les délinquants sociaux) sous des critères sociaux et
non médicaux. Désordre social à exclure. Les asiles sont la pour soigner ou surveiller ?
Foucault : bio pouvoir sur les êtres vivants.
1656 : décret royal pour l’hôpital général.
Descartes : esprits animaux, humeurs.
On soigne par des saignées, vomissements.
18 ème :
Pussin : enlève les chaînes aux fous et les traite humainement.
Pinel : Émergence pensée scientifique, objective la folie en constituant un savoir ->
Maladie mentale. Séparation du mental et pathologique.
Pinel (humaniste) -> traitement moral et sanitaire et non plus juridique. L’aliénation
mentale n’a pas de base anatomo-psychologique.