10
23 2
pp B
h h h
p m v m k T
étant inférieure de plus d'un facteur 10 par rapport à la distance interparticulaire, le traitement classique
convient.
1.c. Pour tout autre gaz moléculaire le traitement classique conviendra également car :
La distance interparticulaire sera la même que dans le gaz de dihydrogène ; en effet, l'énoncé nous
précise que le volume molaire est approximativement le même pour tous les gaz dans les conditions
usuelles de température et de pression.
La longueur d'onde de de Broglie sera plus faible que pour H2car elle décroit quand la masse m
augmente et H2, est la molécule de plus petite masse envisageable.
Ainsi, la condition
<< asera également vérifiée pour tous les autres gaz moléculaires.
2. Le principe est le même, il faut évaluer la distance inter-électrons et la comparer à leur longueur d'onde de
de Broglie :
La distance interparticulaire aest la même que celle entre deux atomes de cuivre du réseau car
chaque atome de cuivre libère exactement un électron. Elle peut donc se calculer à partir de la masse
molaire Met la masse volumique
du cuivre. Sachant qu'une mole de cuivre correspond à une
masse M, donc à un volume
V
nous pouvons ensuite raisonner comme pour le gaz de la
question I, nous aboutissons à :
1/3 1/3
10
A A
V M
aN N
Cet ordre de grandeur correspond bien aux tailles interatomiques dans les solides. Il est bien entendu
nettement inférieur à la valeur dans un gaz, obtenue à la question 1.
Puisque l'énoncé nous dit que le gaz d'électrons est à l'équilibre thermique avec le réseau, leur vitesse
s'évalue de la même façon que pour les molécules de dihydrogène de la question I (ou les neutrons
thermiques) ; la longueur d'onde de de Broglie a donc également la même expression :
9
3e B
h
m k T
Cet ordre de grandeur beaucoup plus élevé que celui obtenu à la question 1 n’est pas étonnant puisque les
électrons ont une masse 1836 fois plus faible que le proton.
Ainsi, la situation est opposée à celle d'un gaz moléculaire : la longueur d'onde de de Broglie est largement
supérieure à la distance interparticulaire et un traitement quantique est nécessaire.
Si le traitement classique est erroné, l’expression de l’énergie cinétique moyenne des électrons n’est plus
rigoureusement égale
B
. Toutefois, la conclusion tient toujours : nous l’avons en quelque sorte
démontré par l’absurde en supposant le traitement classique et la formule
c B
E k Tvalables, et en
aboutissant à
, ce qui constitue une contradiction.
3. Conformément au critère annoncé dans le cours, le traitement classique du rayonnement convient tant que
le quantum d'énergie
est très inférieur à la plus petite quantité d'énergie
mise en jeu lors
des échanges entre la matière et le rayonnement.
L'énoncé nous précise que ces échanges ne dépendent que de la température et nous pouvons en déduire que
leur ordre de grandeur correspond à l'énergie cinétique moyenne des particules matérielles à la température
Tdu corps, soit : min
B
. Ainsi, seul le rayonnement de longueur d'onde
telle que
B
hc k T
peut être traité classiquement et rendre correctement compte du spectre lumineux
observé.
Le traitement est donc à coup sûr problématique pour : /
o B
Le facteur 3/2 n'a pas d'importance dans ce type d’évaluation d’une frontière entre comportement.