Cinétiquesuiviepar spectrophotométrie Bromation de la propanone A- Etude de la bromation de la nronanoneen milieu acide. Le dibromeréagitavecles méthyl-cétones en milieu acidepour donnerlieu à uneréactionde substitutionsur le carboneen o du carbonyle.La réactionétudiéeici est : CH:-CO-CH3+ Br2+ H* -+ 2H* + Br- + CH3-CO-CHzBr On peut suivre l'évolution de la concentrationen Br2 au spectrophotomètre en fonction du temps. atllzl = k.lcérone]u.[H*]b.[B.z]t La loi deviresse esrde la forme,, = . dt La longueurd'ondecorrespondant au ma>rimum d'absorptionpour une solutionde bromeest ),: 390 n;r;..On admettraqueseulBr2absorbeà cettelongueurd'onde. 1) Etude cinétiqus On admetquel'ordre de la réactionest0 en Br2. Montrerque si on opèreen présenced'un excèsde cétoneet d'acide,la concentration c en Brz estde la forme i c: c6- k't. DétcrminerI'expressionde k'. Montrerquel'absorbance A évoluesuivant: A = Ao - 4-s'k't co 2) Maùipulation On réalisera 3 séries de mesuresen relevant toutes les 30 s pendant 10 min, I'absorbanceA1 du mélangeS;. On disposedes 3 solutions suivantes: HCI à 1 mol.L-r Br2 à 0,1 mol.L-l Propanoneà 4 mol.L-l On réalise les 3 mélanges 51 en mélangeant ces solutions dans les proportions définies cidessous.La solution Z de propanone sera toujours introduite en dernier en déclenchant le chronamètre. Le mélange sera bien homogénéisé avant d'être placé, le plus rapidement possible dans la cuve de mesure. Volume{mL) Sr Sz HCI Sg ) t0 10 Br2(pipetteeraduée) 4 4 4 Eaufturette) 20 Propanone 25 25 3) Exploitation B- Spectred'absorotion du sirop de menthe A faireuniquementsi la partieA estexploitéecomplètement (a, b et k trouvés). 10 5 10 E 6 o' r z'I z}-\ lr\../\-Z| I z /,z ' -â , .^v-\. t ) ^ o J çz ,. z \ ( c O i l l o z i q J a 4 ? !  Y ô 1 9 ' r ç : : i : ! 9 1 à ! i ù é \-\r N a - O YfY"l 1T119.:ç = -r s > - I t â ù a T O f l € < 6 < d tr o t.rz'. I d E Q - Z Il SÀ__= À i \ \ é lo-Y E l I v-u i i. I ar;\ t i l \-rJ É i 2 çz ô 5 { P E Ë ! ô 5 i a I a E E € tr - É &, x Ë i ,E Ë5 ; 3 ':F -a E Ë Ef È Ë E Ë à: o q 6 Ë H q : E ë * '! g ÉTF'E5F q z e, i o ! I, Ë i E E ËË ËI Ë = i É d ô : ê î o e s " - s ! E X E € 8 g c. d .E* tEEe; s È:s ëE E 3;; iË H EtFs , Ë l Èe z J i F Ë i Ë€ ËFËgd r Ë ç ; É i Èi E a î : 5 ; â "r_e . J Sg\ a - 6 4 5 J Q c v F . r é : . : a = g s Ë'*F,€ â aË r o > o .9 " , Ëg â € r * E g Ë ËË Ë t Ë Ë Ë Ë Ës q E {Hg; gir Ë Ë* € -sï hs o€É. ;d_ï* O I ; i E * i Ë t â * iE v Q ) € I5ÈEA€ Ë 6 ,i Êoi€le ÈiÉ.Ë+fi ËÈ t g È r a iE rg Ë Ë F 3 'qdls e € g, ' o ? .(J ^ 9 ç Ë*ss Ë a Ë s g v B [ 3 < F eÈ O o h ô o o n o o ô o N V q t 6 T æ Ô N O YYY??'1 Y'9c;ç O N ç 6 È Ô ç 6 6 N Ë ç Ë É h h h h € r F 5 € F TI TP SPECTROPHOTOMETRIE PCSI r_ \ t e o;,1 Définitions : l) Soit un faisceau parallèle de lumière monochromatique, de longueur d'onde 1,, traversant un échantillon transparent et homogène contenu dans une cuve d'épaisseur L. Soient Io et I les intensités du faisceau respectivement avant et après traverséede l'échantillon : La transmittance T de la solution est définie par le quotient VIo; T est exprimée généralement en o%. L'absorbance A ou densité optique D de l'échantillon est le logarithme décimal de l'inverse de la transmittance soit : A = log (I/t). 2\ Loi de Beer-Lambert Dans le cas d'un soluté de concentration c dans un solvant optiquement non absorbant, la loi de Beer- t ambert est vérifiée soit : A=e Lc à e: coefficient d'absorption molaire du solutq caractéristique de la substance étudiée et fonction de la longreur d'onde 1". ) c concentration molaire volumique du soluté, en mol,/L ) L largeur de la cuve, généralement exprimée en crn- Si l'échantillon contient plusieurs substancesabsorbantes,I' absorbanceest donnée par: A:Xiei Lci l'absorbance est une sandeur additive. Dans le cas d'un solvant optiquement absorbant et si I'on utilise un spectrophotomètre visible monofaisceau, il faut alors faire le zéro optique (ou blanc) avec le solvant pur pour chaque valeur de L laloi de Beer-Lambert n'est rigoureusement vérifiée que dans les conditions suivantes : * La lumière doit être monochromatique (puisque e dépend de la longueur d'onde l" ). * Irs concentrations des solutés ne dôivent pas être trop élevées. + La loi n'est pas suivie dans le cas de substancesfluorescentes* Il existe des solutions pour lesquelles il y a une (ou des longueu(s) d'onde pour la(les)quelle(s) I'absorbance est ) indépendante de la concentration : un tel point est appelé point isobestique. 3) Précision des mesures I-a sensibilité S est détcrminée par lc rapport de la grandeur mesurée (ici A) sur la variation de la grandeur à déterminer (ici C): S = dA/dC soilici,S:e.L. L'épaisseur de Ia cuve L est un facteur qui influe peu sur la sensibilité; par contre s(1,) peut varier dans de.grandes proportions. I-a sensibilité sera d'autant meilleure ( dAldc d'autant plus grand) que le coefficient e (1" ) sera grand. C'est pourquoi, en pratique, on travaille à la longueur d'onde correspondant au maximum d'absorption de façon à ce qu'une petite variation de la concentration C entraîne une grande variation d'absorbance A En conséquence lors d'une manipulation de spectrophotométrie. la première chose à tàire est de tracer le spectre d'absorption de l'échantillon étudié afin de déterminer À max. Pour une meilleure précision des mesures il est souhaitable que I'absorbance de l'échantillon à étudier soit comprise entre 0,2 et 1,5. I-a précision est très souvent détériorée par la qualité optique des cuves utilisées. Il faut veiller à éliminer les fines bulles d'air qui pourraient se former lors du remplissage des cuves. Il faut essuyer soigneusementavec du papier Joseph les faces des cuves traversées par le faisceau lumineux afin d'éliminer, entre autres, toutes traces de doigts. ! Si la cuve est en plastique il faut lajeteiti elle présentedes ra1'ures.