Société Anonyme
Siège social: 26, Boulevard Royal L-2449 LUXEMBOURG
Tél.: (+352) 46.57.57.1 Fax: (+352) 47.01.70
R.C.S.: Luxembourg B 47.796
Autorité de surveillance prudentielle: Commission de Surveillance du Secteur Financier (C.S.S.F.)
110, route d’Arlon L-1150 Luxembourg
Membre de l’Association pour la Garantie
des Dépôts, Luxembourg (AGDL)
DOCUMENT POUR L’INVESTISSEUR EN PRODUITS FINANCIERS
PARTIE I : Définition de votre profil d’investisseur
Le présent document est destiné à donner un aperçu des principaux produits financiers que Banque Havilland Institutional Services
S.A. (ci-après la « Banque ») peut offrir à sa clientèle.
Ce document ne décrit pas tous les risques et autres aspects significatifs qui
concernent les investissements en instruments financiers, mais a l’intérêt de fournir quelques informations générales permettant à
l’investisseur d’être en mesure de prendre des décisions d’investissement sur les marchés financiers de manière éclairée, en
connaissance des produits de leurs caractéristiques ainsi
que des risques inhérents. Chaque client est invité à n’effectuer aucun
investissement avant d’être sûr d’en maîtriser tous les risques
et d’adapter ses investissements à son patrimoine et à ses besoins.
Avant d’effectuer des investissements en instruments financiers, l’investisseur, doit s’informer auprès de son intermédiaire sur le
risque et la nature de l’opération en question.
L’investisseur doit conclure l’opération seulement s’il en a bien compris la nature et le degré d’exposition aux risques qu’elle com-
porte.
Une bonne connaissance de votre profil d’investisseur constitue une condition nécessaire pour définir le type de placement le mieux
adapté au risque et à vos objectifs de performance.
La première étape consiste à connaître et déterminer votre profil d’investisseur.
Dans cet exercice, nous pouvons vous présenter 6 profils types allant du profil « prudent » au profil « très agressif » (voir annexe I).
Cette classification permet de situer l’investisseur dans la catégorie la plus appropriée en termes d’acceptation du risque et des objectifs
d’investissement.
Il est important dans le choix de l’investissement de prendre en compte l’horizon d’investissement. Par exemple, un horizon de placement à
court terme, à savoir sur 1 ou 2 ans n’est pas approprié pour investir dans un produit volatile, car vous risquerez de devoir vendre ce produit à
un moment les conditions du marché ne sont pas les plus favorables. D’une façon générale, dans le but d’atténuer les risques, il est impor-
tant (a) de diversifier vos placements, (b) de répartir vos investissements dans le temps, (c) de garder des liquidités ou d’investir au moins
partiellement vos disponibilités dans des produits du type monétaire permettant, le cas échéant, de faire face à des besoins imprévus de tréso-
rerie.
PARTIE II : Les principaux risques associés aux instruments financiers
1)
Risque d’émetteur
Pour les investissements en instruments financiers, il est fondamental d’apprécier la solidité patrimoniale de la société émettrice et les perspec-
tives économiques de celle-ci compte tenu des caractéristiques du (ou des) secteur(s) dans laquelle elle opère.
Il faut considérer que les prix des titres de capital (actions) reflètent à chaque moment des anticipations faites par les participants au
mar- ché, sur les perspectives de gain des sociétés émettrices.
En ce qui concerne les titres de créance (obligations), le risque que les sociétés ou entités financières émettrices ne soient pas en
mesure de payer les intérêts ou de rembourser le capital emprunté se reflète sur le rendement que de telles obligations offrent. Plus le
rendement est important par rapport à celui offert par des titres étatiques (par ex. emprunt d’état allemand, etc.) plus le risque associé
à de telles obli- gations est élevé.
Pour apprécier le niveau de risque d’un émetteur, il est important de connaître sa notation (rating) qui est définie par les agences de notation,
Standard & Poors, Moody’s, etc. (annexe II).
2)
Risque de change
Lorsqu'un instrument financier quel qu’il soit, est dénommé dans une autre devise que celle de son pays (devise de référence), par ex. euro
pour les clients de la zone euro, l’investisseur s’expose au risque de change, à savoir le risque d’une dépréciation de cette devise étrangère par
rapport à sa devise de référence. Pour évaluer ce risque, il est cessaire de tenir compte de la volatilité du rapport de change entre la devise
de référence (par ex. l’euro) et la devise étrangère dans laquelle l’investissement est dénommé.
L’investisseur doit considérer que les rapports (taux) de change avec les devises de plusieurs pays, en particulier de ceux en voie de velop-
pement, mais également de la devise américaine sont hautement volatiles et que l’évolution des taux de change peut compromettre totalement
ou partiellement le résultat de l’investissement.
3)
Risque d’intérêt
En ce qui concerne les titres de créance (obligations), l’investisseur doit prendre en considération le fait que le rendement effectif s’adapte
continuellement aux conditions du marché par les variations de prix des titres en question. Le rendement d’un titre de créance sera proche du
taux de rendement offert par ce titre lors de son achat uniquement dans l’hypothèse ou l’investisseur détiendrait ce titre jusqu’à l’échéance.
Dans le cas l’investisseur serait dans l’obligation de réaliser l’investissement avant l’échéance du titre, le rendement effectif pourrait être
différent de celui garanti par le titre au moment de son acquisition. En particulier, pour les titres qui prévoient le paiement d’intérêt de façon
prédéfinie et non modifiable durant la vie du prêt ( obligation à taux fixe°), plus longue est la vie résiduelle plus son prix pourra varier en fonction
des variations des taux d’intérêts du marché. Par exemple, si on considère un titre « zéro coupon » (obligation à taux fixe qui prévoit le paie-
ment des intérêts en une tranche unique, à l’échéance) avec une vie résiduelle de 10 ans et un rendement de 10 % par an, l’augmentation de 1
% des taux du marché déterminerait, pour ce titre, une diminution du prix de 8,6 %. Il est donc important pour l’investisseur, afin d’évaluer si son
investissement est approprpour cette catégorie de titre, de vérifier à quel moment il sera nécessaire de réaliser l’investissement.
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4)
Risque de liquidité
Ce risque est lié aux caractéristiques inhérentes à une valeur mobilière (ex. faible capitalisation, faible volume boursier quotidien) ou à des
situations de marché particulières (crise de liquidité) en raison desquelles l’exécution de l’ordre d’achat ou de vente n’est pas réalisable totale-
ment ou partiellement et souvent à des conditions défavorables.
Pour les OPC (ex. hedge funds) des rachats massifs peuvent déterminer une suspension du calcul de la Valeur Nette d’Inventaire (VNI) par la
banque dépositaire et l’ordre d’achat/vente peut donc rester en suspens des semaines, voire des mois.
5)
Risque spécifiques associés à l’investissement en produits dérivés
Les produits dérivés, tels que les options et les warrants réagissent avec un effet de levier aux variations de cours de l’actif sous-jacent. Si à
l’échéance du « call » (c’est-à-dire de l’option d’achat), le prix du sous-jacent est inférieur au prix d’exercice prévu par le contrat, ou si à
l’échéance du « put » (c’est-à-dire l’option de vente), il est supérieur au prix d’exercice, l’instrument aura perdu toute valeur.
A noter qu’en cas de vente de certains produits dérivés ou des contrats « futures » qui ne seraient pas couverts pas des actifs sous-jacents, les
risques de pertes sont à priori illimités.
PARTIE III : Description des principaux instruments financiers
I. Les instruments du marché monétaire
Le marché monétaire est un marché sur lesquels les investisseurs institutionnels et les organismes bancaires et financiers placent leurs avoirs
ou se financent à court terme (c’est-à-dire pour une période de moins d’un an). Les taux de référence de ce marché sont l’EONIA, l’EURIBOR,
le LIBOR.
Les principaux produits du marché monétaire sont les suivants :
(a)
dépôt à vue « call » ou à terme auprès d’une Banque ;
(b)
bons du trésor qui représente une créance sur un Etat ;
(c)
billet de trésorerie qui est une créance négociable représentant un placement effectué auprès d’une entreprise ;
(d)
change comptant « spot » qui est l’échange au comptant d’une devise contre une autre « ex. EUR/USD » ;
(e)
change à terme qui est l’échange à terme d’une devise contre une autre à un cours convenu lors de la conclusion de l’opération;
NB. Cette opération peut être effectuée dans un but de couverture du risque de change ou dans un but spéculatif.
I.I Risques spécifiques liés aux instruments du marché monétaire
Il s’agit principalement du risque de crédit qui se traduit par le non-paiement des intérêts et par le non-paiement partiel ou total du capital. Ce
risque peut être atténué ou évité par le choix de contrepartie ou émetteur de tout premier ordre. La connaissance de la notation attribuée à ces
derniers permet d’apprécier ce risque de cdit. L’autre risque spécifique associé aux instruments du marché monétaires est le risque de
change (cf. sub 2).
II. Les titres de créance (obligations)
L’obligation est un titre de créance négociable envers l’émetteur (sociétés privées, états souverains, organismes internationales, etc.) qui est
rémunésous forme de paiements d’intérêts « coupons » qui peuvent être à taux fixe ou à taux variable. A la date d’échéance finale,
l’émetteur rembourse le capital au prix de remboursement.
Les principales caractéristiques d’une obligation sont :
(a)
La valeur nominale ou valeur « faciale » qui représente le montant de la créance
(b)
Le prix d’émission/de remboursement qui peuvent être supérieurs à la valeur nominale (le « pair ») ou inférieurs à celle-ci ;
(c)
Le prix du marché qui représente sa valeur liquidative du jour. Celle-ci est déterminée par sa liquidité, le risque du crédit associé à
l’émetteur et l’évolution des taux. A savoir qu’en général si les taux d’intérêts montent, les prix des obligations baissent et vice-versa.
(d)
Le taux du coupon qui peut être fixe ou variable;
(e)
Le rendement qui exprime par rapport à une date le rendement effectif de l’obligation jusqu’à l’échéance et qui est en fonction de sa
valeur du marché à cette date.
(f)
Le remboursement qui peut avoir lieu à une date fixe (l’échéance) ou par anticipation s’il existe une option « call » réservée à
l’émetteur ou une option « put » réservée au porteur.
Les principaux types d’obligations sont :
(a)
obligations à taux variable (floating rate notes) qui varie à chaque roll over en fonction du taux du marché monétaire de la période
(EURIBOR ou LIBOR) ;
(b)
obligations à taux fixe dont le coupon reste inchangé jusqu’à l’échéance ;
(c)
obligations à coupon zéro (zéro bonds) qui n’offrent pas de paiement d’intérêt pendant la durée de vie. En contrepartie, son prix
d’émission est nettement plus bas par rapport à une obligation avec coupon, en raison de la capitalisation d’intérêts.
(d)
obligations à taux croissant/décroissant (step up/step down) dont le taux peut augmenter ou diminuer au cours de la vie de
l’instrument à des périodes déterminés lors de l’émission du titre;
(e)
obligations convertibles qui peuvent être converties en actions, si le détenteur le souhaite et selon des modalités définies lors de
l’émission;
(f)
obligations reverse convertible qui permet de bénéficier d’un coupon plus élevé que celui d’une obligation classique, mais dont le
remboursement du capital est lié au cours de l’action de référence par rapport à un prix fixé par avance. Si, à l’échéance du reverse
convertible, le cours de l’action de référence se trouve en dessous de ce prix fixé, l’investisseur sera remboursé en actions de réfé-
rence. Dans le cas contraire, l’investisseur sera rembournormalement du capital. Dans tout les cas, l’investisseur perçoit le cou-
pon ;
II.I Risques spécifiques liés aux obligations
Il s’agit du risque de crédit qui dépend de la solidité financière de l’émetteur et qui est exprimé par le rating qui lui est assigné. Ce risque est
moindre pour les obligations « investment grade » (rating supérieur à BBB) et plus élevé pour celles qui se situent dans le « speculative
grade ». Le niveau de risque se reflète sur le rendement de l’obligation.
Les prix des obligations varient également en fonction des fluctuations de la courbe des taux (risque de taux). A ce risque sont plus sensibles
les obligations à taux fixe ayant de surplus une durée résiduelle longue.
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III. Les actions
L’action représente une quote-part du capital social d’une société de capitaux. Ce titre de propriété confère à l’investisseur des droits de parti-
cipation aux assemblées, de vote, etc. et des droits pécuniaires liés aux résultats de la société et versés sous forme de dividende. Par contre,
l’investisseur est totalement exposé au risque de la société à hauteur du montant investi.
III.I Risques spécifiques liés aux actions
Le prix des actions est strictement lié à l’évolution de la société et des ses résultas effectifs et des anticipations (par ex. « profit warning » mais
également à des facteurs externes et notamment la conjoncture économique bull market = marché en hausse» ou « bear market = marché
en baisse») et les prévisions économiques sectorielles et macro-économiques. L’investissement en actions implique donc un degré élevé de
volatilité et un risque pouvant aller en cas d’insolvabilité de la société jusqu’à la perte totale du capital investi.
IV. Les organismes de placement collectifs (OPC)
Un OPC ou fonds d’investissement est un instrument qui permet d’investir dans la plupart des valeurs mobilières (action, obligations, instru-
ments monétaires, etc.) en appliquant le principe de la diversification des risques.
En contrepartie du montant investi, l’investisseur reçoit des parts de l’OPC qui peuvent être sous forme de parts de capitalisation ou de parts de
distribution. La valeur d’une part correspond à la VNI Valeur Nette d’Inventaire ».
Juridiquement l’OPC peut se présenter sous forme d’un FCP (Fonds commun de placement) qui n’a pas de personnalité juridique ou de SICAV
qui disposent d’une personnalijuridique distincte des investisseurs.
Selon la loi UCITS III, les SICAV sont soumises à des restrictions d’investissement assez rigides imposées par la réglementation et par la poli-
tique d’investissement définie par le prospectus. Elles sont soumises à la surveillance de la CSSF.
Les principales catégories de fonds suivant leur politique d’investissement sont :
(a)
OPC monétaires (investissant principalement en instruments du marché monétaires)
(b)
OPC obligataires (investissant principalement en obligations)
(c)
OPC actions (investissant principalement en actions)
(d)
OPC mixtes (investissant en obligations et en actions)
(e)
OPC de fonds de fonds (investissant principalement en d’autres OPC)
(f)
OPC immobilières
(g)
OPC de type hedge funds la recherche d’une gestion alternative et d’une performance absolue, ne cherchant pas de se calquer
sur la tendance des marchés boursiers)
(h)
OPC à capital garanti ou à rendement garanti (s’agit d’un produit structuré)
(i)
OPC institutionnels ou FIS (ayant moins de restrictions par rapport à un OPC destinée au public, mais réservé aux institutionnels ou à
des investisseurs professionnels ou avertis).
IV.I Risques spécifiques liés aux OPC
En ce qui concerne les OPC destinés au grand public qui tombent dans le champs d’application de la partie I de la loi 2002 sur les fonds
d’investissement (UCITS III), le degde diversification qu’ils doivent respecter est de nature à réduire sensiblement le risque. Quant aux per-
formances attendues en général ces fonds suivent un benchmark associé au « sous-jacent » investi.
V. Les contrats d’options et les warrants
Ces contrats appartiennent à la catégorie des produits dérivés. L’achat d’une option donne le droit, mais non l’obligation, d’acheter (call) ou de
vendre (put) un actif sous-jacent. Un call (option d’achat) donne à l’acheteur le droit d’acheter un nombre déterminé d’unités des sous-jacent, à
un prix déterminé à l’avance, appelé prix d’exercice et ceci à une date future, la date d’échéance. Un put (option de vente) donne à l’acheteur le
droit de vendre un nombre déterminé d’unités du sous-jacent à un prix déterminé à l’avance et ceci à une date future.
Le vendeur d’un contrat d’option doit en tous cas accepter lacision de l’acheteur.
L’acheteur d’un call est gagnant à l’échéance du contrat dans le cas le prix de l’actif sous-jacent est supérieur au prix d’exercice. L’acheteur
d’un put est gagnant à la date d’échéance du contrat si le prix de l’actif sous-jacent est inférieur au prix d’exercice.
Une option call est appelée « in the money » lorsque le cours du sous-jacent est supérieur au prix d’exercice. Par contre, une option put est
appelée « in the money » lorsque le cours du sous-jacent est inférieur au prix d’exercice. Dès qu’une option est « in the money » elle a une
valeur intrinsèque positive.
Une option call est dite « out of the money » lorsque le cours du sous-jacent est inférieur au prix d’exercice. Une option put est dite « out of the
money » lorsque le cours du sous-jacent est supérieur au prix d’exercice. Dès que le cours du sous-jacent équivaut est égal au prix d’exercice,
l’option est dite « at the money ».
Les contrats d’option offrent un fort effet de levier dans la mesure le capital investi est inférieur par rapport à l’actif sous-jacent. Le risque
quant au capital investi est aussi beaucoup plus élevé.
La valeur des options dépend de différents facteurs, à savoir le niveau et la volatilité du cours des l’actif sous-jacent, le prix d’exercice, le temps
qui reste à courir avant l’expiration, ainsi que les taux d’intérêt.
A noter qu’il existe des contrats d’option qui portent sur un actif sous-jacent pouvant être une action, un métal précieux et une matière première
et d’autres ayant un sous-jacent représenté par un indice boursier, contrat à terme obligataire, un taux d’intérêt, un taux de change, etc.
Le règlement d’une option peut se faire, selon le cas, par la livraison physique du sous-jacent ou par un règlement en espèces correspondant
au différentiel entre le prix d’exercice et le cours du marché de l’actif sous-jacent à la date d’échéance.
Les principaux types de contrats d’option sont les suivants :
(a)
les options de type européen qui peuvent être exercées seulement à une date terminée, en général la date d’échéance et les op-
tions de type américain qui peuvent être exercées à tout moment jusqu’à la date d’échéance.
(b)
les warrants qui sont une forme d’options négociées en bourse et qui représentent le droit d’acheter ou de vendre un actif financier à
des conditions de prix et de durée définies à l’avance. Tout warrant se réfère à un actif spécifique qui peut être une action, un indice
boursier ou autre, une matière première, un cours de change ou un panier d’actions, d’indices ou de matières premières. Il peut être
considéré comme faisant partie des produits dérivés. Dans certains cas, le warrant peut servir à protéger un portefeuille (comme une
assurance) contre un mouvement défavorable.
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En effet le put-warrant est utilisé souvent comme instrument de couverture d’un portefeuille contre les variations de marché. Dans ce
cas il s’agit d’un put-warrant sur un indice boursier spécifique (ex. DAX) et permet de se couvrir contre une baisse des actions alle-
mandes en portefeuille. Le « call-warrant » permet au contraire de disposer du droit d’acheter un actif sous-jacent à un prix fixe (prix
d’exercice) jusqu’à une date d’échéance.
VI. Les contrats « futures »
Les « futures », comme les options, font partie de la famille des produits rivés. Ce sont des contrats à terme standardisés par lesquelles les
parties (au contraire des options) s’engagent d’une façon ferme d’acheter ou de vendre une quantité définie d’un actif sous-jacent à un prix fixé
et à une date déterminée (date d’échéance). Si, à la date d’échéance, le prix du sous-jacent au contrat est supérieur au prix spécifié, l’acheteur
du contrat alise un profit. Au contraire, il réalise une perte. Pour le vendeur on applique le raisonnement contraire.
Les « futures », qui peuvent porter sur des matières premières, des devises, des taux d’intérêts, des indices boursiers, présentent, comme les
produits dérivés, un effet de levier avec les avantages et les inconvénients que cela implique.
En général, le dénouement de ces contrats a lieu en espèces le dernier jour de cotation.
Avant d’acheter ce genre de produits il est impératif de bien connaître les mécanismes et d’effectuer un suivi régulier. En principe, les transac-
tions sur ces produits sont servées à des investisseurs avertis ayant connaissance, du fonctionnement des ces produits et des risques asso-
ciés, et pouvant également supporter les pertes éventuelles.
VII. Les produits structurés
Les produits structurés sont des instruments financiers complexes qui se composent de différents instruments financiers auxquels est associé
leur risque.
En général, un produit structuré comporte un élément de protection du capital (le plus souvent un produit obligataire) et un élément de risque
(ex. action, un indice, etc.) qui permet d’améliorer les performances dans le cas ou certaines conditions devraient se réaliser.
Il existe des produits structurés appelés « défensifs » lorsque l’essentiel du capital est investi dans un produit obligataire, en principe du type
« zéro coupon » et d’autres signés comme « agressifs », étant basés sur une stratégie qui comporte une moindre protection du capital et un
élément à risque plus élevé.
Les plus courants sont ceux à caractère « défensif » qui privilégient la protection du capital par rapport à la recherche d’une performance élevée
qui comporte évidemment une prise de risque importante.
VIII. Les placements « alternatifs » et les fonds « offshore »
Pour « placement alternatif » on entend un investissement en fonds de placement et de participation domestiques et étrangers, qui se distingue
des placements traditionnels en actions et en obligations par le style d’investissement. Les formes les plus connues de placement alternatif sont
par exemple les « hedge funds » dont la stratégie d’investissement comprend le plus souvent des ventes à découvert, des effets leviers ou des
instruments financiers dérivés. Les placements en « private equity fun » (capital-risque, financement de rachats de sociétés) entrent également
dans cette catégorie. Le terme fonds offshore désigne des fonds de placement domiciliés dans des centres « offshore ». Il s’agit par exemple
des Bahamas, des Bermudes, des Iles Cayman, de Panama.
Les risques spécifiques liés à ce genre de produits sont :
1)
Risque de l’effet levier
Dans ce domaine, les stratégies d’investissement peuvent comporter des risques élevés. Dans le cadre de l’utilisation des effets de levier, une
évolution de faible amplitude du marché peut déjà conduire à d’importants gains ou à des pertes substantielles. Dans certains cas, la totalité
des sommes investies est susceptible de disparaître.
2)
Absence de transparence
Souvent, l’investisseur en placements « alternatifs » ne dispose que peu d’informations. Les stratégies parfois fort complexes des fonds
d’investissement manquent fréquemment de transparence pour l’investisseur. Les changements de stratégie, qui peuvent conduire à un ac-
croissement sensible des risques, sont souvent mal compris, voire totalement mésestimés ou sous-estimés par les investisseurs.
3)
Une liquidité potentiellement limitée
Les placements alternatifs ont des degrés de liquidité ts divers. La liquidité peut être très limitée. Dans le cadre de « hedge fund », les rachats
ne sont possibles que mensuellement, trimestriellement, voir même annuellement. Pour les « private equity fund », la période de « lock up »
peut attendre une durée de plusieurs années.
4)
Une réglementation minimale
Beaucoup de fonds dans ce secteur sont domiciliés dans un centre « offshore ». Ils sont donc souvent soumis à une réglementation minimale.
De nombreux problèmes ou retards peuvent survenir dans l’exécution d’ordres d’achats ou de vente de parts de ces fonds pour lesquels la
banque ne peut assumer aucune responsabilité. L’application des droits et donc d’une protection efficace et adéquate des investisseurs n’est
pas systématiquement assurée.
Compte tenu de ce qui précède, il est rappelé que l’investisseur intéressé par des placements alternatifs et notamment par des
« fonds offshore » doit être conscient de ces risques.
PARTIE IV: Classification des produits financiers en complexes et non-complexes
En conformité avec la Directive MIFID, une liste non exhaustive des produits financiers établie par l’ABBL précisant leur classification en com-
plexes et non-complexes (actions, obligations, UCITS et instruments du marché monétaire) est jointe au présent document (annexe III).
Annexe I : profils d’investissement standards
Annexe II : tableau des ratings
Annexe III : Classification des produits financiers (complexes/ non complexes)
Annexe I
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ANNEXE I : PROFILS D’INVESTISSEMENT STANDARDS
Profil
Caractéristiques
Descriptif
Pourcentage
d'actions ou
assimilés(*)
Maintien de
valeur /
Revenu
Profil prudent
Risque bas
Votre priorité absolue est la préservation de votre capital et vous souhaitez en
disposer à tout instant. L’horizon d’investissement est d’au moins 2 ans.
Vous investissez exclusivement en produits monétaires ou obligataires.
0%
Rendement
Profil modéré
Risque bas /
moyen
Vous privilégiez la sécurité dans vos investissements tout en souhaitant améliorer
leur rendement par une participation modérée d’actifs plusmunérateurs mais
aussi plus risqués.
L’horizon d’investissement est d’au moins 3 ans.
0 - 30%
Croissance
avec
Rendement
Profil modéré
Risque moyen /
élevé
Vous souhaitez une diversification de votre portefeuille entre des actifs défensifs
tels que le monétaire ou les produits à taux fixe et des actifs plus risqués mais
surtout plus rémunérateurs tels que les actions ou les produits liés aux cours des
marchés actionnaires.
L’horizon d’investissement est d’au moins 4 ans.
0 - 50%
Croissance
Profil dynamique
Risque élevé
Vous souhaitez une répartition équilibrée de votre portefeuille entre des actifs à taux
fixe et des actifs plus risqués mais surtout plus rémunérateurs liés aux cours des
marchés actionnaires.
L’horizon d’investissement est d’au moins 5 ans.
25 - 75%
Croissance
Maximum
Profil agressif
Risque très élevé
Votre objectif est la croissance de votre capital à moyen et long terme et de
maximiser la performance de votre portefeuille. Vous êtes disposé à investir une
part très significative de votre portefeuille dans des actifs risqués.
Vous avez une bonne connaissance et expérience des produits financiers et des
risques associés. Vous acceptez que votre portefeuille soit sujet à de fortes
fluctuations.
L’horizon d’investissement est d’au moins 7 ans.
50 - 100%
Actions
Profil très
Agressif
Risque très élevé
Votre objectif est la croissance de votre capital à moyen et long terme et de
maximiser la performance de votre portefeuille. Vous êtes disposé à investir une
part très significative de votre portefeuille dans des actifs risqués et vous ne voulez
pas de produits à taux fixe. Vous avez une bonne connaissance et expérience des
produits financiers et des risques associés. Vous acceptez que votre portefeuille
soit sujet à de fortes fluctuations.
L’horizon d’investissement est d’au moins 8 ans.
50 - 100%
(*) produits financiers ayant un niveau de risque moyen / élevé / très élevé (produits dérivés sans capital garanti, structurés, hedges
funds, etc.)
1 / 8 100%
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