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Les établissements participants recueillent aussi de façon volontaire l’information
de suivi afin d’évaluer si les résultats consignés à la sortie du patient du programme
de réadaptation ont été maintenus. En date du 15 mai 2005, la base de données du SNIR
comptait 107 évaluations de suivi sur les clients ayant subi une lésion traumatique
de la moelle épinière. L’ajout de cette information sur le suivi fournit des renseignements
supplémentaires sur les transitions que vivent les clients au moment de réintégrer
leur collectivité.
Dans cette Analyse en bref, les clients ayant subi une lésion traumatique de la
moelle épinière sont répartis en cinq sous-catégories afin de mettre en évidence
les différences majeures :
• Quadriplégie complète
• Quadriplégie incomplète
• Paraplégie complète
• Paraplégie incomplète
• Autres lésions traumatiques de la moelle épinière
Pour les besoins du SNIR, on a classé le patient qui a subi une lésion traumatique
de la moelle épinière entre la première et la huitième vertèbre cervicale dans le groupe
de quadriplégie. Si la lésion s’est produite au-dessous de la huitième vertèbre cervicale,
le patient est classé dans le groupe de paraplégie. Les termes « complète » et
« incomplète » servent à indiquer si le patient a préservé ou non ses fonctions motrices
et sensorielles au-dessous du niveau de la lésion.
2. Caractéristiques démographiques
La présente section examine les caractéristiques démographiques des clients qui ont
suivi un traitement en réadaptation après avoir subi une lésion traumatique de la moelle
épinière. L’incidence élevée de ce type de lésions chez les jeunes hommes est un
phénomène bien connu. Notamment, les données du Registre national des traumatismes
indiquent que plus des trois quarts (77 %) des patients ayant subi une lésion traumatique
de la moelle épinière en 2003-2004 étaient de sexe masculin. Les mêmes données
permettent aussi de constater que près de 60 % des patients victimes de lésions
traumatiques de la moelle épinière avaient moins de 50 ans2.
La figure 1 présente, à l’aide des données du SNIR, une tendance semblable chez
les patients qui ont suivi un traitement de réadaptation. Près de 80 % des patients
hospitalisés en raison d’une lésion de la moelle épinière qui ont suivi un traitement
de réadaptation étaient de sexe masculin et 67 % avaient moins de 51 ans. La figure 1
affiche également une diminution progressive du nombre de clients en réadaptation
à la suite d’une lésion traumatique de la moelle épinière au fur et à mesure que l’âge
augmente, tant chez les hommes que chez les femmes.
2. Registre national des traumatismes, Institut canadien d’information sur la santé, 2003.