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mètre musculaire fait également partie du
test, une atrophie musculaire et une perte
de la force physique étant souvent dues
au dysfonctionnement d’un nerf.
Tests sensoriels. Le corps enregistre
des signaux par le biais des récep-
teurs, les transforme dans la moelle
épinière et les adresse aux muscles
afin de provoquer une réaction. Le
test de réflexe le plus connu est
le léger coup appliqué avec un mar-
teau en caoutchouc au niveau de la
rotule, juste en dessous du genou.
Le signal émis est interprété dans la
moelle épinière et provoque la contrac-
tion du muscle correspondant, situé
par exemple àl’avant de la cuisse. En
présence de troubles, le réflexe est
souvent très faible ou même inexis-
tant. Une réaction excessive peut
indiquer un problème au niveau du
système nerveux central.
D’autres tests sensoriels per-
mettent de constater la réaction
aux vibrations, aux douleurs et àla
température. Une déficience àce
niveau indique une dégradation
des nerfs dans certaines régions
corporelles. Les techniques d’ima-
gerie, une IRM par exemple, ou des
mesures spécifiques effectuées par
la suite permettent de le confirmer.
Les tests du cerveau sont effectués
au niveau de la moelle épinière, du cer-
velet, du tronc cérébral et du cerveau. Le
test le plus connu est celui du signe de
Babinski, réalisé dès la naissance d’un
bébé: un instrument pointu passé le
long de la plante du pied devrait dé-
clencher certains mouvements dans
les orteils. Les tests de la marche sont
tout aussi importants. Marcher sur
une ligne droite, sur la pointe des
pieds ou avec les yeux fermés en font
partie intégrante, tout comme des
exercices de motricité fine au cours
desquels le patient touche son nez
du bout des doigts ou joint le bout de
ses doigts.
L’examen de la démarche est le
principal test concernant
l’appareil locomoteur. Il permet de véri-
fier la sensorialité des pieds, la sensation
de mouvement, les fonctions musculaires
ainsi que le centre cérébral responsable
de l’exécution des mouvements. Les
muscles de la jambe et donc des voies
nerveuses correspondantes sont testés
lorsque le patient se tient debout
sur une jambe. Marcher sur la
pointe des pieds ou les talons
et fléchir les genoux sont des
tests tout aussi déterminants.
Différents autres tests per-
mettent de contrôler la fonc-
tionnalité des épaules et des
bras ainsi que la force des
doigts: un dysfonctionne-
ment nerveux est constaté
lorsque le patient n’est
pas en mesure d’oppo-
ser une certaine résis-
tance aux mouvements
ou si l’un des côtés du
corps présente une
réelle faiblesse.
Lorsque les tests
neurologiques ont
révélé d’éven-
tuelles dégrada-
tions au niveau
des voies ner-
veuses, le chiro-
praticien est en
mesure de prendre
les mesures appropriées dans le cadre de
ses possibilités. En chiropratique, il s’agit
surtout de résorber la pression exercée
sur les racines nerveuses qui alimentent
la région corporelle endommagée. Dans
certains cas aigus, un traitement anti-
inflammatoire s’avère indispensable.
D’autres méthodes peuvent être mises
en œuvre: une thérapie par le froid, un
traitement manuel ou même une modi-
fication des habitudes alimentaires. Le
traitement chiropratique permet de ré-
duire la pression exercée sur les nerfs et
de rétablir la mobilité de l’articulation
concernée dans le cadre d’une sollicitati-
on quotidienne modérée. Les autres élé-
ments essentiels sont une amélioration
de la mécanique de l’articulation et une
gymnastique de prévention et de réhabi-
litation.
Diagnostic