Les imposteurs endocriniens : les effets sur les humains

Les imposteurs endocriniens : les effets sur les
humains
Chaque jour, la plupart d’entre nous sommes exposés à des combinaisons
diverses de produits qui sont des imposteurs endocriniens. Selon Théo Colburn,
auteure de «L’homme en voie de disparition», nous sommes tous porteurs d’au
moins 250 produits chimiques mesurables contenus dans notre corps qui ne se
retrouvaient chez personne avant les années 1920 .
Malgré cela, ce n’est que depuis peu que les chercheurs s’intéressent aux effets
combinés des imposteurs endocriniens. Les recherches sur leurs effets chez les
humains sont extrêmement complexes en raison des interactions avec les
hormones naturelles du corps, les hormones synthétiques, les produits chimiques
et pharmaceutiques. Une autre difficulté est liée à l’absence de «groupe témoin»
ou de groupe non exposé de référence. Tous les habitants de la Terre sont
exposés aux imposteurs endocriniens.
Des découvertes de plus en plus nombreuses ont associé les imposteurs
chimiques et les métaux lourds à des effets nocifs pour la santé des humains, tels
que l’infertilité, les problèmes reproducteurs, les anomalies génitales,
l’endométriose et les atteintes du système nerveux et immunitaire. Cela est
particulièrement significatif si l’exposition à ces substances survient à un moment
critique de la croissance (embryon, fœtus, bébé). Les imposteurs endocriniens
ont également été associés à plusieurs cancers hormonodépendants : cancer du
sein, de l’ovaire, du col utérin, de la prostate, du testicule. Les preuves des effets
chez l’humain proviennent de recherches sur les cellules et tissus des animaux
de laboratoire, des effets observés chez la faune et des études épidémiologiques
de l’augmentation du nombre des maladies les plus répandues dans les
populations humaines du monde. En outre, l’évolution clinique des personnes
exposées au D.E.S. constitue un modèle de recherche unique quant aux effets
des imposteurs hormonaux chez les humains.
Plusieurs questions demeurent sans réponse au sujet des effets des imposteurs
endocriniens chez les humains. Afin de pouvoir mesurer de façon adéquate
l’exposition d’un individu donné à un imposteur endocrinien particulier, les
scientifiques devraient en principe identifier tous les imposteurs et séparer les
hormones naturelles des hormones synthétiques en circulation dans le réseau
sanguin. Or, cette procédure est impossible et il est peu probable que les
chercheurs soient en mesure un jour d’établir une relation causale indiscutable
entre les imposteurs endocriniens présents dans l’environnement et les effets
spécifiques chez les humains.
Doses et moment de l’exposition
Les effets des imposteurs endocriniens ont été décrits en présence de
doses extrêmement faibles de ces composés. Des doses bien inférieures
aux doses considérées sécuritaires ont produit des effets nocifs chez les
animaux de laboratoire.
Les recherches sur les souris ont démontré que d’infimes quantités de bisphénol
A, produit chimique présent dans plusieurs plastiques d’usage courant,
provoquaient des anomalies du vagin et de l’utérus. Le docteur Fred vom Saal de
l’Université du Missouri, Columbia, a également découvert que le bisphénol A
faisait augmenter le volume de la prostate chez les souris. Les souris étaient
Historique du D.E.S.
Les imposteurs
endocriniens
Les effets sur les
animaux sauvages Les effets sur les humains
P.O.P. et les autres
imposteurs endocriniens
Les effets de l’exposition
chez les humains Actions Références
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exposées à des concentrations similaires en parties par milliard à celles
auxquelles la plupart des gens sont régulièrement exposés. Des recherches
similaires sur l’exposition à des faibles doses de D.E.S. ont démontré également
une augmentation du volume de la prostate. Cependant, des doses plus fortes de
D.E.S. ont eu l’effet inverse.
La question de la dose des imposteurs endocriniens est une zone de recherche
qui laisse plusieurs questions sans réponse. Par exemple, la dose adéquate d’un
médicament pour la mère peut avoir des effets désastreux pour le fœtus.
Certains imposteurs hormonaux ont des effets négatifs à de très faibles doses
alors que des doses plus élevées n’ont pas d’effet apparent. En toxicologie, cette
observation brise une règle fondamentale qui veut que plus la dose d’une
substance toxique est élevée, plus la substance est puissante.
Parmi les raisons expliquant comment les imposteurs endocriniens peuvent
occasionner des changements notables à de si faibles doses, on retrouve la
notion du moment précis de l’exposition. En perturbant la chronobiologie
hormonale à des moments critiques du développement, les imposteurs
endocriniens peuvent avoir le potentiel de dévier le cours normal du
développement et avoir des conséquences tout au long de la vie.
Le cancer
La prévention du cancer a beaucoup porté sur les changements du mode de vie
tels que le régime alimentaire, l’exercice, le tabagisme et sur les dispositions
héréditaires. Les facteurs environnementaux comme les imposteurs hormonaux
chimiques n’étaient pas pris en compte. Il apparaît de plus en plus clair que le
cancer est le résultat de multiples facteurs et que la présence des imposteurs
endocriniens dans l’environnement joue un rôle significatif. Alors que certains
produits chimiques synthétiques provoquent le cancer en endommageant l’ADN
cellulaire par la mutation des gènes, les imposteurs hormonaux induiraient le
cancer en sabotant le système endocrinien. La plupart des cancers se
développeraient progressivement au cours de la vie alors que la prédisposition
génétique au cancer serait responsable d’environ 5 à 10 % de tous les cancers.
Les champs électromagnétiques et les radiations sont deux autres facteurs
contributifs à l’apparition du cancer.
Un certain nombre de cancers hormonodépendants ont été associés aux
imposteurs endocriniens : le cancer de la prostate (avec une augmentation de
126% entre 1973 et 1991 aux États-Unis ), le cancer du sein (avec une femme
sur neuf qui sera atteinte dans sa vie, en Amérique du Nord ), le cancer de
l’utérus, le cancer de l’ovaire et le cancer du testicule. Il y aurait des signes
convaincants qu’un autre cancer, moins fréquent, le lymphome non-Hodgkinien,
soit également associé à l’exposition aux imposteurs hormonaux contenus dans
les herbicides. Cette maladie n’est pas héréditaire, touche les individus de tous
les groupes d’âge et ne semble pas liée au mode de vie ni à une prédisposition
génétique. Ce lymphome se retrouve dans les régions où l’on utilise de grandes
quantités d’herbicides, chez les fermiers, les préposés à l’épandage des
herbicides, les superviseurs de terrains de golf. Les chiens de compagnie des
personnes qui utilisent les herbicides sont deux fois plus à risque d’être atteints
de ce type de cancer.
En 1991, un lien évident fut établi entre le cancer du sein et les produits
chimiques oestrogéniques. Lors d’une recherche expérimentale sur le cancer du
sein, les biologistes cellulaires Ana Soto et Carlos Sonnenschein de l’Université
Tufts aux États-Unis découvrirent par hasard que les contenants de plastiques
utilisés pour leurs expériences émettaient une substance oestrogénique qui
stimulait le développement des cellules cancéreuses du sein. L’agent
contaminant fut ensuite identifié comme étant le nonylphénol, un composé
chimique employé dans l’industrie plastique qui agit tel un simili œstrogène, en
particulier s’il est chauffé.
Le déclin du sperme humain
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En 1992, une recherche effectuée au Danemark révéla que la qualité et la
quantité de spermatozoïdes du sperme humain ont décliné d’environ 50 % entre
1938 et 1990. Le taux de cancer testiculaire a triplé au Danemark entre 1940 et
1980. Cette recherche a démontré une augmentation du nombre de cancers du
testicule ainsi qu’un nombre plus élevé d’anomalies génitales tels que les
testicules non-descendus et des conduits urinaires plus courts chez les jeunes
garçons. Cette recherche a été reprise depuis 1990 et bien qu’il y avait des
différences statistiques selon les différentes régions du monde, le déclin
généralisé et important de la qualité et de la quantité de spermatozoïdes du
sperme humain a été confirmé. Le docteur Neils Skakkebaek, impliqué dans cette
recherche sur le sperme humain conclut qu’étant donné que le déclin observé du
sperme et l’augmentation du nombre d’anomalies génitales se sont produits sur
une période de temps relativement courte, ils ne sont pas causés par des
facteurs génétiques. Les chercheurs concluent que ces effets résultent plutôt de
facteurs environnementaux comme les imposteurs endocriniens.
Les problèmes du système reproducteur féminin
Les imposteurs endocriniens sont les facteurs suspectés de plusieurs problèmes
de fertilité et du système reproducteur. L’infertilité, les grossesses extra-utérines,
les fausses couches, l’endométriose et les problèmes de l’allaitement ont été
associés à l’exposition aux imposteurs endocriniens dans les recherches sur les
animaux. De plus, l’augmentation du nombre de divers problèmes reproducteurs
et leurs effets similaires à l’exposition au D.E.S. démontrent que les imposteurs
endocriniens pourraient être en cause chez les femmes. Par exemple, les
anomalies anatomiques des organes sexuels associées à l’exposition in utero
aux imposteurs endocriniens sont semblables à celles qui sont causées par
l’exposition au D.E.S. Ces anomalies pourraient expliquer l’augmentation des
grossesses extra-utérines, fausses couches et des accouchements prématurés.
L’endométriose est une maladie du système reproducteur caractérisée par la
croissance de cellules de l’endomètre à l’extérieur de l’utérus. C’est un trouble
sévère associé à des douleurs abdominales chroniques qui touche 5,5 millions de
femmes aux États-Unis et au Canada. L’endométriose est une des causes les
plus fréquentes d’infertilité. Des recherches sur les singes rhésus ont démontré
que la dioxine, un imposteur hormonal, a été associée à l’apparition de
l’endométriose. Un nombre croissant grand de jeunes femmes souffrent
d’endométriose. Des chercheurs allemands ont observé que les femmes qui font
de l’endométriose ont des niveaux sanguins de BPC, un autre imposteur
hormonal, plus élevés que les femmes qui n’en font pas.
Les « vitrines » de vulnérabilité
Des changements développementaux essentiels surviennent à certaines
périodes de la vie : dans l’utérus, à la naissance, durant la petite enfance,
l’enfance et l’adolescence. Dans le discours scientifique sur les imposteurs
hormonaux, ces périodes importantes de changement sont nommées les
«vitrines de vulnérabilité». Tout comme avec l’exposition au D.E.S., les effets
nocifs causés par les imposteurs endocriniens peuvent se produire chez les
descendants et les descendantes des personnes exposées. L’embryon et le
fœtus sont plus à risque d’être atteints s’ils sont exposés in utero aux imposteurs
endocriniens. Alors que la mère enceinte peut demeurer insensible à l’exposition
à des doses peu élevées d’imposteurs hormonaux, le fœtus peut subir des effets
néfastes. Les bébés et les jeunes enfants sont également plus vulnérables face
aux imposteurs endocriniens.
Le fœtus «vulnérable»
Une grande partie du développement initial – ce qui fait que nous sommes ce que
nous sommes – a lieu durant la vie utérine. Durant les six premières semaines de
développement, le fœtus a le potentiel de se différencier en mâle ou en femelle.
Les chromosomes déterminent la 1ière phase – le mâle a les chromosomes XY
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et la femelle les XX – et les hormones prennent ensuite la relève et sont
responsables du développement ultérieur. Le développement des systèmes
immunitaires, nerveux, des organes comme le foie, les reins, le sang, le cerveau
et les muscles se produit d’abord dans l’utérus.
Avant 1960, les scientifiques croyaient, en général, que la barrière placentaire
protégeait le fœtus en croissance de tout, à l’exception des radiations. Ce n’est
qu’après la tragédie de la thalidomide en 1962 que l’on comprit que le fœtus en
développement était au contraire extrêmement vulnérable. Des bébés naissaient
sans membres parce que leurs mères avaient été traitées avec la thalidomide,
médicament prescrit pour contrer les nausées. Presque dix ans plus tard, la
tragédie du D.E.S. révéla à son tour la vulnérabilité du fœtus dont l’exposition au
D.E.S. in utero était associée au cancer chez certaines filles exposées.
La différence entre le D.E.S. et la thalidomide réside dans l’absence de
malformations visibles à la naissance avec le D.E.S. Ce n’est que plusieurs
années plus tard que les effets de l’exposition au D.E.S. se sont manifestés.
Selon Theo Colburn et plusieurs autres scientifiques, l’exposition au D.E.S. ou à
d’autres oestrogènes dans l’utérus ou lors de la petite enfance peut sensibiliser le
fœtus en développement ou le bébé aux oestrogènes. Cela pourrait augmenter
leur risque «d’être atteints d’un cancer hormonodépendant comme le cancer du
sein, de l’utérus, de la prostate ou du testicule plus tard dans la vie».
Des recherches sur les rats effectuées à la Faculté de médecine de l’Université
Northwestern dans les années 1930 révélèrent que des modifications hormonales
durant la grossesse produisaient des anomalies sérieuses chez les rejetons. On
observa un arrêt du développement sexuel, des anomalies anatomiques du
vagin, de l’utérus et des ovaires chez les rejetons femelles et des rejetons mâles
avec des pénis atrophiés et d’autres anomalies génitales.
Le système nerveux du fœtus est également vulnérable à l’exposition aux
imposteurs endocriniens. La dioxine TCDD, par exemple, s’attaque au cerveau et
au système nerveux particulièrement vulnérables avant la naissance. Le cerveau,
composé surtout de gras, constitue une sorte de réservoir pour la dioxine qui s’y
accumule. Lorsque l’on mesure les niveaux de dioxine présents, on trouve une
concentration plus élevée dans le cerveau du fœtus que dans celui de la mère.
Selon le docteur Peter Hauser, un médecin chercheur de l’Université du
Maryland, cela indique que le cerveau fœtal devient le réservoir de la dioxine
maternelle ce qui rend le fœtus plus à risque d’effets nocifs sur le cerveau et le
système nerveux.
Les imposteurs endocriniens sont également associés à des troubles du système
immunitaire dont l’arthrite et les maladies auto-immunes. L’exposition au D.E.S.
in utero, par exemple, réduit la quantité de lymphocytes «T», les cellules qui
coordonnent la réponse immunitaire du corps. Cela rend le corps plus vulnérable
aux infections et aux maladies. Le D.E.S. peut aussi supprimer les cellules de
défense, nommées «cellules tueuses naturelles» de l’organisme qui servent à
avertir le système en cas d’apparition d’une tumeur. Sans le message d’alerte de
ces cellules, les tumeurs peuvent croître sans surveillance.
Les jeunes enfants
Le système nerveux des enfants est particulièrement sensible à l’exposition au
D.E.S. Les cellules du système nerveux se multiplient rapidement avec le
développement de l’enfant. Si un message erroné est transmis par l’action des
imposteurs hormonaux, la croissance cellulaire peut être perturbée : cela les
rendrait plus vulnérables aux carcinogènes.
Selon le docteur Hauser, les perturbations de la glande thyroïde causées par les
imposteurs endocriniens pourraient expliquer l’augmentation du syndrome
déficitaire de l’attention ( S.D.A.) et de l’hyperactivité, une diminution du quotient
intellectuel et une taille corporelle inférieure. Dans les recherches sur les
animaux, le docteur Hauser a découvert que l’exposition aux composés de la
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famille des dioxines entraînait une hyperactivité, parfois une hypoactivité,
diminuait la coordination et limitait les capacités d’apprentissage.
Il y a des imposteurs endocriniens comme la dioxine qui dépriment le système
immunitaire. Les bébés et les jeunes enfants sont particulièrement fragiles parce
que leur système immunitaire est en développement, ce qui rend l’organisme plus
vulnérable aux maladies, aux infections et même au cancer. L’atteinte du
système immunitaire s’observe surtout en zone arctique, là où le lait maternel des
mères autochtones est très contaminé par les BPC et les dioxines. Les autorités
de Santé Canada ont observé qu’un pourcentage anormalement élevé d’enfants
inuits souffrent d’infections chroniques des oreilles et de troubles du système
immunitaire. On observe aussi un taux d’échec élevé de l’allaitement partout au
monde et les imposteurs hormonaux sont peut-être en cause. Lorsque les
femmes allaitent leur bébé, elles leur transmettent de la dioxine et des BPC
présents dans le lait maternel. En dépit de cette contamination du lait maternel,
l’allaitement demeure fortement recommandé en raison de ses nombreux
bénéfices, en particulier sur le plan immunitaire.
Les adolescentes, les femmes adultes et la population âgée
Avec l’apparition des hormones du développement sexuel, l’adolescence
constitue une autre «vitrine de vulnérabilité». Cette poussée hormonale pourrait
être le déclencheur des cancers hormonodépendants chez les enfants
prédisposés par une exposition antérieure au D.E.S. ou à d’autres imposteurs
endocriniens. L’adénocarcinome à cellules claires (A.C.C.) apparaît après la
puberté, ce qui suggère que la poussée hormonale de l’adolescence joue un rôle
dans la formation de ce cancer.
Les effets des imposteurs endocriniens diffèrent chez les femmes et chez les
hommes en raison des différences biologiques. Par exemple, les imposteurs
hormonaux se fixent dans les tissus gras. Comme les femmes en possèdent
naturellement plus que les hommes, elles emmagasinent plus d’imposteurs
hormonaux dans leur corps. Les femmes sont également plus vulnérables aux
effets de ces substances en raison des multiples cycles hormonaux de leur
corps : cycle menstruel, grossesse et ménopause.
La ménopause est une autre «vitrine de vulnérabilité» potentielle bien que l’on en
connaisse peu sur la vulnérabilité aux imposteurs endocriniens des femmes
durant cette période de changement. Or, on sait que le risque d’être atteint d’un
cancer hormonodépendant augmente chez les femmes et chez les hommes avec
l’âge.
Vitrines géographiques, raciales et socio-économiques
Tout comme on parle de «vitrine de vulnérabilité» biologique aux imposteurs
endocriniens, on décrit également des «vitrines» géographiques, raciales et
socio-économiques des imposteurs endocriniens.
Les effets des imposteurs sur les communautés autochtones constituent un bel
exemple de «vitrine» géographique. Les populations vivant dans les
communautés du Grand Nord (l’Arctique) sont atteintes par la pollution chimique
dans une proportion anormalement élevée compte tenu du milieu dans lequel
elles vivent. Les fermiers des pays en voie de développement représentent une
autre population à risque, surtout ceux qui travaillent à l’épandage des pesticides.
Les recherches ont également démontré que le risque d’être atteint du cancer
varie selon la race des individus. Lors d’une recherche d’une durée de cinq ans,
soit de 1987 à 1991, sur l’incidence du cancer du sein chez les femmes africaines
d’Amérique et les femmes blanches, l’incidence du cancer chez les Noires était
plus faible mais celles qui en étaient atteintes avaient un taux de mortalité plus
élevé que les Blanches. En général, le taux de survie des Noirs (hommes et
femmes) est plus faible que celui des Blancs pour plusieurs types de cancers
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