Chaque point permet d'établir un état logique 0 sur la
colonne qui lui correspond lorsque la ligne qui le
commande est sélectionnée, et que la liaison par le fusible
ou la jonction sont présent. Lorsque le fusible à été
programmé (=> détruit), la sélection de la ligne ne permet
pas au transistor d'imposer l'état bas. La résistance de tirage
de la colonne maintient alors l'état haut.
Rem: Ces mémoires existent aussi en MOS. Le principe
reste le même mais le transistor bipolaire est remplacé par
un transistor MOS. La résistance est également remplacée
par un MOS en générateur de courant.
Pour les mémoires SRAMs le point mémoire est équivalent à une bascule D (à 4 ou 6 transistors).
Le point mémoire est alors ré-inscriptible en positionnant la bascule à l'état désiré en sélectionnant
sa ligne, un circuit de lecture
écriture vient soit lire l'état de la
colonne n (ou /n) ou impose les
états des colonnes N et /n. La
bascule adopte alors cet état
logique, et le conserve même
lorsque la ligne est désélection-
née. Le point mémoire est donc
RW, et de plus statique, mais
les dimensions d'un tel point
mémoire empêchent d'obtenir
des capacités importantes dans
un espace réduit.
Rem: Les transistors Q1 et Q2
sont dit actifs, ce sont eux qui permettent le changement d'état de la bascule (FLIP FLOP), Q3 et
Q4 sont utilisés comme générateurs de courant (équivalent à une résistance de tirage ou charge).
Les transistors Q5 et Q6 permettent d'isoler le point mémoire lorsque la ligne n'est pas sélection-
née, ou au contraire de relier le point mémoire aux circuit de lecture / écriture lorsque la ligne est
sélectionnée. Dans ce cas l'information R/ W¯¯ place les circuits de sortie de la mémoire en lecture
(Read) ou écriture (Write).
Dans le cas des mémoires dynamique (DRAM) le point mémoire se limite à un transistor MOS et
un condensateur de très faible valeur.
Le principe de fonctionnement de la cellule mémoire est
assez simple : l'écriture respectivement d'un 1 ou d'un 0
consiste à charger ou à décharger le condensateur en rendant
le transistor MOS conducteur.
Une logique (amplificateur détecteur) permet de lire ou
d'écrire l'état logique de ce condensateur.
Il est possible d'obtenir une grande intégration car le point mémoire est de dimension très faible,
et il est facile de multiplier ce motif. L'inconvénient est la perte progressive de la charge des
condensateurs de mémorisation, donc perte de l'état logique mémorisé. Il est donc nécessaire de
procéder régulièrement à un rafraîchissement des points mémoires.
Les Mémoires
Les mémoires suite2.lwp Page - 8 -
Gnd
fusible
ligne
colonne
décodage ligne
+5V
d'une PROM
Gnd
+5V
Col n Col /n
ligne
colonne n et /n vers circuits de lecture écriture
décodage ligne
d'une SRAM
MOS
MOS MOS
MOS en
MOS en
MOS
canal N
canal N canal N
générateur
générateur
canal N
de courant
de courant
Q1 Q2
Q3 Q4
Q5 Q6
Gnd
ligne
colonne vers
décodage ligne
d'une DRAM
ampli détecteur
pour lecture,
écriture et
rafraichissement
MOS
canal N
condensateur
de mémorisation