Noémie VAUCHER
Kevin CHEVALIER 3
Manifestations extradigestives ORL, bronchopulmonaire : Elles sont liées à une inhalation,
souvent nocturne, d'un liquide ayant reflué (reflux gastro-œsophagien, régurgitations),
entraînant des infections pulmonaire, des réactions spastique respiratoire allant jusqu'à des
dyspnées asthmatiformes.
C. Examen clinique de l'œsophage
L'œsophage a une situation médiastinale postérieure, ce qui fait qu'il est non palpable. Par contre
on réalisera un examen du cou et des creux sus-claviculaires à la recherche :
D'adénopathies, parfois palpables
D'un emphysème sous-cutané. On percevra une crépitation neigeuse due à la rupture du bas
œsophage entraînant un pneumomédiastin.
On regardera aussi les éventuels signes de dénutrition.
D. Physiopathologie
1. Sténose de l’œsophage
La sténose est un rétrécissement de la lumière œsophagienne, une rétraction qui empêche le
passage du bol alimentaire. Elle est à l’origine de dysphagie et est de constitution progressive et
rapide. Elle peut être due à :
Une inflammation chronique et répétée comme le reflux gastro-œsophagien.
Une inflammation aigue due à l’ingestion de caustique.
Un processus tumoral, le plus souvent malin, (sténose néoplasique tumorale de l’œsophage)
qui obstrue la lumière. C’est la première chose à laquelle il faut penser quand on a une
obstruction au niveau de l’œsophage.
Une compression extrinsèque : Une masse ganglionnaire ou le développement de certaines
chaines ganglionnaires de plusieurs centimètres de diamètre dans le médiastin vont
comprimer l'œsophage.
2. Troubles de la motricité
a. Caractéristiques
Il existe des troubles de la motricité, au niveau du corps et des sphincters de l’œsophage, qui
peuvent être dus à :
Une ouverture insuffisante des sphincters (dont le sphincter œsophagien inférieur)
Des troubles de la motricité propagés du corps à l’œsophage.