Lignes directrices pour les examens d’imagerie diagnostique Première édition 2005 Table des matières Avant-propos 3 Préface 4 Introduction 5 Comment utiliser les lignes directrices 6 La grosesse et la protection du fœtus 6 Optimisation de la dose de radiation 7 Communications avec un département d’imagerie diagnostique 8 Techniques d’imagerie L’ ASSOCIATION CANADIENNE DES RADIOLOGISTES 1740, boulevard Côte-Vertu Saint-Laurent, (Québec) H4L 2A4 Téléphone : (514) 738-3111 Télécopie : (514) 738-5199 Courriel : [email protected] Site Web : www.car.ca ISBN 0-9699557-2-3, Dépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec, Octobre 2005 Le présent document est aussi disponible en anglais. 2 8 Abréviations 11 Bibliographie 12 A. Tête (y compris les problèmes ORL) 13 B. Cou – Tissus mous (pour le rachis, consulter les sections C et J) 18 C. Rachis (pour les traumatismes, consulter la section J) 20 D. Appareil locomoteur 23 E. Système cardiovasculaire 30 F. Thorax 35 G. Système gastro-intestinal 37 H. Système urogénital et surrénales 49 I. Obstétrique et gynécologie 55 J. Traumatisme 57 K. Cancer 66 L. Pédiatrie 77 M. Imagerie du sein 87 Avant-propos Les lignes directrices de la CAR pour les examens d’imagerie diagnostique ont été élaborées par un comité d’experts de la CAR en collaboration avec la Société canadienne de médecine nucléaire (SCMN). Elles se basent sur le document du Collège royal des radiologues intitulé Making the Best Use of a Department of Clinical Radiology: Guideline for Doctors, cinquième édition. La CAR voudrait aussi remercier tous ceux qui ont été consultés par les membres du comité consultatif de leur contribution à cette première édition des Lignes directrices de la CAR pour les examens d’imagerie diagnostique. Le Collège royal des radiologistes (RCR) n’a pas été impliqué dans l’adaptation, traduction ou autres changements apportés aux Lignes directrices. De ce fait, le RCR ne peut accepter aucune responsabilité quand à la fiabilité de ces Lignes directrices ou eur application dans les situations cliniques au Canada. L’élaboration de telles lignes directrices n’est pas sans soulever des controverses, et des décisions difficiles doivent être prises pour incorporer des opinions qui peuvent être opposées. Le document inclut des niveaux de preuves scientifiques pour aider le médecin à évaluer le bien-fondé du conseil donné. En élaborant ces lignes directrices, le panel d’experts de la CAR s’est particulièrement intéressé à l’utilisation appropriée des tomodensitométrie (TDM) et de l’IRM, notamment lorsque l’utilisation clinique de ces technologies est perçue comme controversée. Un consensus a permis d’identifier 13 conditions cliniques pour déterminer l’efficacité des technologies, en fonction du diagnostic du suivi thérapeutique. L’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé (OCCETS) a collaboré à l’évaluation des examens cliniques et systématiques des TDM et de l’IRM pour des problèmes du thorax, des systèmes cardiovasculaire et neurologique. À l’aide d’une stratégie de recherche déterminée à l’avance, les documents récents sur le sujet ont été extraits des principales bases de données médicales. Les études ont été retenues selon les critères suivants : design de l’étude, groupe de population et interventions. Les textes publiés ont ensuite été organisés et revus à part. Les résultats ont été présentés au panel d’experts qui a par la suite utilisé ces résultats information pour suggérer et raffiner les recommandations présentes dans ce document. Ces lignes directrices ne veulent pas restreindre le rôle du médecin dans le processus de prise de décision concernant les études d’imagerie à demander. Elles sont basées sur des opinions d’experts ou sur des études de cas et ne devraient absolument pas être utilisées pour limiter la liberté du médecin traitant pour déterminer et prescrire des examens d’imagerie pour ses patients, car c’est lui qui en a la responsabilité ultime. Une telle utilisation de ces lignes directrices constituerait un abus et pourrait nuire à la qualité des soins à un patient donné. Les lignes directrices se veulent un guide pour les médecins traitants et la préséance doit toujours être donnée aux discussions entre le radiologue et le médecin, surtout lors de rencontres d’équipes multidisciplinaires. Il serait inacceptable d’utiliser ces lignes directrices autrement. Ces lignes directrices destinées aux médecins veulent les aider à prendre des décisions sur les examens d’imagerie appropriés dans des cas donnés. L’introduction des lignes directrices dans la pratique requiert la coopération de tous ceux qui se préoccupent des soins de santé au patient et, en bout de ligne, leur efficacité dépend d’une formation appropriée et de procédures de mise en oeuvre acceptées localement. La présente publication n’aurait pas été possible sans le travail acharné et le dévouement des membres du comité des lignes directrices de la CAR et de la SCMN : Fondation radiologique canadienne Membres du comité des lignes directrices (CAR) Dr Dr Dr Dr Dr Martin Reed, Responsable Bruce Bristowe B. St. J. Brown Brent Burbridge Robert Fradet Dr Doug Neilson Dr John O’Neil M. Normand Laberge Mme Maria Kalivas Mme Annie Bilodeau La publication des Lignes directrices de la CAR a été rendue possible grâce à l’appui financier de la Fondation radiologique canadienne. Cette Fondation a pour mission d'encourager le développement de la radiologie et d'en évaluer l'impact sur l’avenir du réseau de la santé. SCMN – Équipe de révision Dr Dr Dr Dr Dr Dr Dr Peter Hollett, président de la SCMN Jean-Pierre Cliche Phil Cohen Karen Gulenchyn Chris Marriott Helen Nadel Christopher O’Brien Afin de maintenir à jour les Lignes directrices de la CAR, l’appui financier de la Fondation est nécessaire. Pour faire un don : http://www.car.ca/fondation/ ou contacter Marie-Noëlle Bouillon, 514-738-3111 poste 205. Nous aimerions aussi remercier ProMed & Associates, OCCETS ainsi que tous les autres organismes qui ont permis la rédaction de ces lignes directrices. 3 Préface Le présent document a été préparé pour aider les médecins traitants à utiliser le mieux possible les services d’un département ou d’une clinique d’imagerie diagnostique. Les lignes directrices ont été conçues pour assimiler, évaluer et mettre en oeuvre les derniers faits et opinions sur les meilleures pratiques actuelles. Bien que nous ayons consulté des experts dans l’élaboration de ce document et bien que la méthodologie se soit fondée sur les meilleures données factuelles, certaines décisions ne concorderont vraisemblablement pas avec la pratique locale. Les faits sont parfois contradictoires et cela a nécessité des compromis et de l’interprétation. Vos commentaires seront les bienvenus pour mettre à jour ces lignes directrices dans les prochaines éditions. Le rôle du médecin est primordial pour justifier un examen et dépend de chaque cas clinique. Les lignes directrices ne doivent pas servir à restreindre la liberté des médecins d’étudier chaque cas de la meilleure manière possible. L’utilisation constante de telles recommandations peut entraîner une réduction du nombre de demandes d’examens inappropriés et par conséquent une réduction de l’exposition à la radiation médicale [1, 2, 3, 4]. Cependant, le premier objectif de ce document est d’améliorer la pratique clinique. Des lignes directrices comme celles-ci sont plus efficaces si elles font partie d’un dialogue clinicoradiologique entre les médecins qui donnent des soins particuliers à un patient. Elles sont à l’intention de tous les médecins qui demandent des examens. La classification des niveaux de preuve correspond à des types de recommandations selon le système élaboré par le US Department of Health and Human Services, Agency for Health Care Policy and Research [5, 6]. Ces niveaux sont les suivants : [A] • Études diagnostiques de haute qualité dans lesquelles un nouveau test est comparé de façon indépendante et à l’aveugle avec une gamme appropriée de patients • Revue systématique et méta-analyses de telles études de haute qualité • Lignes directrices en pratique diagnostique clinique / règles en matière de décisions cliniques validées par une série de tests [B] • Études qui donnent une comparaison à l’aveugle et indépendante du nouveau test et de la référence standard dans une série de patients non consécutifs ou confinés à un éventail restreint • Études dans lesquelles la référence standard n’a pas été effectuée sur tous les sujets • Revues systématiques de telles études • Lignes directrices en pratique diagnostique clinique / règles en matière de décisions cliniques validées par une série de tests [C] • Études dans lesquelles la référence standard n’était pas objective • Études dans lesquelles la comparaison entre le nouveau test et la référence standard n’était pas à l’insu ou indépendante • Études dans lesquelles des résultats de test positifs et négatifs ont été vérifiés à l’aide de différentes références standards • Études effectuées sur une série de patients inappropriés • Opinions d’experts 4 Introduction Pourquoi des lignes directrices sont-elles nécessaires? Comme le terme l’indique, une ligne directrice n’est pas une contrainte rigide pour la pratique clinique, mais se veut une bonne pratique en vertu de laquelle on peut considérer le besoin du patient. Ce ne sont pas des règles absolues, même s’il faut de bonnes raisons pour les ignorer. Aucune série de recommandations ne pourra faire l’unanimité et vous devriez discuter de tout problème avec vos radiologues. Un examen utile est celui dans lequel le résultat – positif ou négatif – changera la gestion clinique et/ou augmentera la confiance dans le diagnostic du médecin. Un nombre important d’études radiologiques ne répondent pas à ces objectifs et peuvent augmenter sans raison l’irradiation du patient [7, 16]. Les principales causes d’utilisation inutile de la radiologie sont : La préparation de lignes directrices est devenue une sorte de science, de nombreux documents étant publiés pour traiter de cette discipline. En particulier, les experts ont proposé une méthodologie détaillée sur l’élaboration, la production et l’évaluation de lignes directrices [9-15, 17]. Selon cette méthodologie, l’élaboration d’une seule ligne directrice solide scientifiquement constitue un effort académique non négligeable. En ce qui a trait aux problèmes cliniques dans ce document, procéder strictement de cette façon aurait impliqué trop de temps et de ressources. Néanmoins, tout a été mis en oeuvre pour que la préparation des lignes directrices et des recommandations respecte la méthodologie. 1. La répétition d’examens déjà faits ailleurs: par exemple, dans un autre hôpital, dans une clinique externe, dans un autre département. EST-CE QUE CELA A DÉJÀ ÉTÉ FAIT? Il faut tout faire pour obtenir les pellicules et rapports précédents. Les transferts de données numériques à l’aide de liens électroniques comme les systèmes PACS / RIS pourront être utiles à cet égard. 2. Un examen fait alors qu’il est peu probable qu’il affecte la gestion du patient: parce que les résultats « positifs » anticipés ne sont habituellement pas pertinents, par exemple dans le cas de la dégénération de la moelle épinière (aussi « normale » que les cheveux gris quand on arrive à un certain âge) ou parce qu’un résultat positif est fort peu probable. EN AI-JE BESOIN? Quelles images sont prises? Tous les départements d’imagerie devraient avoir des protocoles pour chaque situation clinique courante. Il n’y a donc pas de recommandations précises sur cet aspect. Qu’il suffise de dire que tous les examens devraient être optimisés de façon à obtenir le maximum d’information avec le minimum de radiation. Il est important d’être conscient de cela, car l’imagerie effectuée peut ne pas être ce à quoi le médecin traitant s’attend. 3. Un examen trop hâtif: c’est-à-dire avant que la maladie n’ait progressé ou que le problème ait été résolu ou avant que les résultats ne puissent influencer le traitement. EN AI-JE BESOIN MAINTENANT? 4. Effectuer un examen inapproprié. Les techniques d’imagerie se développent rapidement. Il est souvent utile de discuter du type d’examen avec un spécialiste en radiologie clinique ou en médecine nucléaire avant de la demander. EST-CE QUE C’EST LA MEILLEURE OPTION? Pour qui ces lignes directrices ont-elles été conçues? Ces lignes directrices sont à l’intention de tous ceux qui demandent un examen d’imagerie diagnostique, en particulier les omnipraticiens. La gamme d’examens disponibles à divers professionnels de la santé doit être déterminée en consultation avec les spécialistes en radiologie et en médecine nucléaire locaux, en tenant compte des ressources disponibles. Les recommandations peuvent aussi être utiles à ceux qui veulent vérifier comment les examens sont demandés dans un département ainsi que la charge de travail [7, 16]. 5. Omettre de donner l’information clinique appropriée et les questions auxquelles l’étude d’imagerie devrait répondre. De telles lacunes peuvent mener à l’utilisation de la mauvaise technique (par exemple l’omission d’une vue essentielle). EST-CE QUE J’AI EXPLIQUÉ LE PROBLÈME? 6. Abus des examens. Certains médecins se fient davantage aux examens que d’autres. Certains patients y trouvent du réconfort. EST-CE UN EXAMEN SUPERFLU? Quels conseils est-il possible d’obtenir? Dans certaines situations cliniques des lignes directrices fermes ont été établies. Les lignes directrices sont : des énoncés élaborés systématiquement pour aider le médecin et le patient dans leurs décisions concernant les soins de santé appropriés dans des circonstances cliniques données... [8] 5 Comment utiliser les lignes directrices La grossesse et la protection du fœtus Ce document veut souligner certains points qui peuvent soulever des difficultés ou des controverses. Les pages comprennent cinq colonnes : la première donne la situation clinique / diagnostique qui justifie le demande d’examen; la deuxième donne des techniques d’imagerie possibles; la troisième donne des recommandations [et le niveau de preuve disponible] indiquant si l’examen est approprié ou non; la quatrième donne des explications; et la cinquième la bande d’exposition à la radiation. L’irradiation du fœtus doit être évitée le plus possible [18, 19, 20, 22]. Cela comprend les situations où la femme ne se doute pas qu’elle est enceinte. C’est le médecin traitant qui a la responsabilité première d’identifier ces patientes. On devrait demander aux femmes en âge de reproduire qui se présentent pour un examen dans lequel le faisceau principal irradie directement ou indirectement le secteur du pelvis (essentiellement toute irradiation ionisante entre le diaphragme et les genoux), ou pour un examen impliquant des isotopes radioactifs, si elles sont enceintes ou possiblement enceintes. Si une patiente ne peut exclure une possibilité de grossesse, les examens radiographiques non urgents devraient être restreints aux dix premiers jours du cycle menstruel. Cette pratique est communément connue comme la règle des 10 jours. Les recommandations utilisées sont : 1. Indiqué. Cela veut dire que l’étude est celle qui contribuera vraisemblablement au diagnostic clinique et à la gestion du cas. Elle peut différer de l’examen demandé par le médecin : par exemple une échographie plutôt qu’une phlébographie pour une thrombose veineuse profonde. S’il n’y a aucune possibilité de grossesse, on peut procéder à l’examen, mais si la patiente est définitivement ou possiblement enceinte (c’està-dire si ses menstruations retardent) la justification pour l’examen proposé devrait être revue par le radiologue et le médecin traitant, qui décideront s’il y a lieu de reporter l’examen après l’accouchement ou après les prochaines menstruations. Cependant, un examen cliniquement bénéfique à la mère peut aussi être indirectement bénéfique à l’enfant à naître et retarder l’examen peut causer un risque pour le fœtus aussi bien que pour la mère. 2. Examen spécialisé. Les études de ce type sont souvent complexes, exigent beaucoup de temps ou de ressources et ne sont en général effectuées qu’après discussion avec le radiologue ou dans le contexte de protocoles locaux. 3. Non indiqué au premier abord. Cela inclut des situations où l’expérience démontre que le problème clinique se résout habituellement avec le temps; nous suggérons donc d’attendre avant d’effectuer l’étude et de ne la faire que si les symptômes persistent et sont assez importants pour justifier que le médecin intervienne. La douleur aux épaules est un exemple typique. Si on ne peut exclure la grossesse, mais que le cycle menstruel n’est pas en retard et que l’examen ne comporte qu’une dose relativement faible pour l’utérus, on peut faire l’examen. Cependant, si l’examen comporte des doses relativement élevées, on discutera de la situation en fonction des recommandations acceptées localement. 4. Indiqué seulement dans des cas précis. Il s’agit d’études non routinières qui seront effectuées seulement si le médecin donne des arguments convaincants ou si le radiologue estime que l’examen est une bonne façon d’approfondir le diagnostic et la gestion du patient. Un exemple d’une telle justification pourrait être une simple radiographie chez un patient qui a mal au dos et chez qui les résultats cliniques suggèrent plus qu’une maladie dégénérative (par exemple une fracture vertébrale ostéoporotique). Dans tous les cas, si le radiologue et le médecin traitant estiment que l’irradiation de l’utérus en cas de grossesse confirmée ou possible est justifiée ou non cliniquement, on doit noter cette décision. Si on décide que l’irradiation est justifiée, le radiologue doit s’assurer que l’exposition est limitée au minimum requis pour obtenir l’information nécessaire. 5. Non indiqué. Les examens dans ce groupe sont ceux pour lesquels le supposé raisonnement est insoutenable (par exemple une radiographie du cerveau dans un cas de démence). S’il s’avère que le fœtus a été exposé ou sera exposé, le faible risque au fœtus dû à l’exposition a peu de chances de justifier, même à de plus fortes doses, les risques plus élevés d’examens diagnostiques fœtaux agressifs (par exemple l’amniocentèse) ou d’une interruption de grossesse. S’il se produit une telle exposition, un physicien en radiation devrait faire une évaluation des risques et en discuter avec la patiente. 6 Optimisation de la dose de radiation Tableau 1. Doses efficaces typiques suite à l’exposition pour un diagnostic médical dans les années 2000 [21] L’utilisation d’études radiologiques fait partie intégrante de la pratique médicale, car elle est clairement bénéfique cliniquement pour le patient, ce qui compense grandement pour les faibles risques associés à la radiation. Cependant, même de faibles doses de radiation comportent des risques. Une petite fraction des mutations génétiques et des maladies graves qu’on trouve dans la population peut être attribuable au rayonnement ionisant naturel. Les expositions dues aux diagnostics médicaux, principale source d’exposition à la radiation artificielle de la population, ajoutent une dose équivalente à environ un sixième de la dose due au rayonnement ionisant naturel. Examen diagnostique Dose efficace typique (mSv) Radiographies des poumons équivalentes Période approx. de rayonnement équiv. ionisant naturel[a] Examens radiographiques : Membres et articulations (excepté les hanches) moins de 0,01 moins de 0,5 moins de 1,5 jours Poumons (un film PA) 0,02 1 3 jours Crâne 0,06 3 9 jours Colonne thoracique 0,07 35 4 mois Colonne lombaire 1,0 50 5 mois Hanche 0,4 20 2 mois Pelvis 0,7 35 4 mois Abdomen 0,7 35 4 mois UIV (PIV) / PIV 2,4 120 14 mois Gorgée barytée 1,5 75 8 mois Repas baryté 2,6 130 15 mois Transit du grêle 3 150 16 mois Lavement baryté 7,2 360 3,2 années TDM de la tête 2,0 100 10 mois TDM des poumons 8 400 3,6 années TDM de l’abdomen ou du pelvis 10 500 4,5 années Études isotopiques : Ventilation du poumon (Xe-133) 0,3 15 7 semaines Perfusion du poumon (Tc-99m) 1 50 6 mois Rein (Tc-99m) 1 50 6 mois Thyroïde (Tc-99m) 1 50 6 mois Os (Tc-99m) 4 200 1,8 années Cardiaque dynamique (Tc-99m) 6 300 2,7 années TEP de la tête (F-18 FDG) 5 250 2,3 années [a] Rayonnement ionisant naturel canadien moyen = 2,2 mSv par année; moyennes régionales allant de 2,0 à 4,0 mSv par année. La Loi sur la sûreté et la règlementation nucléaires du Canada et la Loi sur les dispositifs émettant des radiations exigent de limiter toute exposition non nécessaire des patients à la radiation. Les organisations et les individus autorisés qui utilisent la radiation ionisante doivent se conformer à ces règlements. Un moyen important de réduire la dose de radiation est d’éviter de faire des études sans raison (en particulier s’il s’agit d’examens répétés). La dose efficace pour une étude radiologique est la somme des doses à un nombre de tissus du corps, où le facteur de pondération pour chaque tissu dépend de sa sensibilité relative à un cancer causé par la radiation ou à de graves effets héréditaires. On obtient donc une dose estimée liée au risque total de radiation, peu importe comment la dose de radiation est distribuée dans le corps [Voir Tableau 1]. suite 7 Communications avec un département d’imagerie diagnostique courants vont sur un facteur de 1000 environ de l’équivalent d’un jour ou deux de rayonnement ionisant naturel (par exemple 0,02 mSv pour une radiographie des poumons) à 4,5 années (par exemple pour une tomographie de l’abdomen). Les doses pour les examens radiologiques conventionnels sont basées sur les résultats compilés par le NRPB à partir de mesures de doses données aux patients dans un vaste échantillonnage d’hôpitaux au Royaume-Uni de 1990 à 2000 [21]. Les doses pour les tomographies et les études isotopiques sont basées sur des enquêtes menées par le NRPB et la British Nuclear Medicine Society (BNMS) et n’ont sans doute pas changé depuis lors. Une demande d’examen d’imagerie est en général considérée comme une demande d’opinion d’un spécialiste en radiologie ou en médecine nucléaire. Ce qui en résulte devrait être présenté sous la forme d’un rapport pour aider à la gestion du problème clinique. Les formulaires de demande devraient être remplis avec exactitude et lisiblement pour éviter une mauvaise interprétation. Les raisons de la demande devraient être clairement énoncées et il devrait y avoir suffisamment de détails pour que le spécialiste en imagerie puisse comprendre le diagnostic particulier ou les problèmes cliniques à résoudre par une étude radiologique. Les examens à faible dose des membres et des poumons sont parmi les études radiologiques les plus courantes, mais des examens à forte dose relativement peu fréquents comme la tomographie du corps et les études barytées contribuent le plus à augmenter la dose collective de la population. Les doses dans certaines tomographies sont particulièrement élevées et ne semblent pas vouloir diminuer. On utilise de plus en plus les tomographies et ces examens constituent près de la moitié de la dose collective de tous les examens radiologiques. Il est donc particulièrement important que les demandes de tomographies soient pleinement justifiées et que des techniques soient adoptées pour minimiser la dose tout en retenant l’information essentielle au diagnostic. En effet, certaines autorités estiment que le risque additionnel à vie de cancer fatal suite à une tomographie abdominale chez un adulte à environ 1 sur 2 000 (comparativement au risque d’une radiographie de la poitrine qui est de 1 sur un million) [22]. Cependant le risque global de cancer dans la population générale est de près 1 sur 3, et, par comparaison, le risque supplémentaire d’une tomographie est très faible et le bénéfice attendu devrait plus que compenser le risque. Dans certains cas, la meilleure étude pour résoudre le problème peut être un autre examen d’imagerie. Si on a des doutes sur la nécessité d’une étude ou sur l’examen le plus approprié, le spécialiste en radiologie ou en médecine nucléaire doit être consulté. Les départements d’imagerie se font toujours un plaisir de discuter des études avec les médecins traitants. Des rencontres clinicoradiologiques régulières constituent un format utile pour de telles discussions et sont considérées une bonne pratique [23]. Bien que ces recommandations aient reçu beaucoup d’appui, on reconnaît que quelques départements les adapteront aux circonstances et politiques locales. Techniques d’imagerie Tomodensitométrie (TDM) La TDM scan est maintenant une tecnologie bien répandue. De plus, il y a eu récemment des progrès importants avec l’apparition de la TDM hélicoïdale et multi-coupes, ce qui permet d’obtenir de grandes quantités de données quand le patient retient une seule respiration. De tels progrès ont donné de nouvelles opportunités de diagnostic, comme l’utilisation de la TDM multi-coupes dans le diagnostic des problèmes coronariens. Néanmoins, différents hôpitaux auront leurs propres politiques pour accepter les demandes de TDM. Il est bon de se rappeler que la TDM occasionne une dose de radiation relativement élevée. Il faut donc toujours considérer les autres possibilités, étant donné surtout le rôle croissant de l’IRM. Dans les présentes lignes directrices, les doses ont été groupées en larges bandes pour aider celui qui fait une demande d’examen à comprendre la magnitude de la dose de radiation de diverses études. Tableau 2. Classification des bandes des doses efficaces typiques de radiation ionisante dans des examens d’imagerie courants Bande Dose efficace typique (mSv) Exemples 0 0 Échographie, IRM I moins de 1 RX des poumons, RX d’un membre, RX du pelvis II[a] 1-5 UIV (PIV), RX de la colonne lombaire, MN (p.ex. scintigramme du squelette), TDM de la tête et du cou III 5-10 TDM des poumons ou de l’abdomen, MN (p. ex. cardiaque) IV Plus de10 Études TDM approfondies, certaines études MN (p.ex. certaines TEP) Comme pour toutes les demandes d’examens radiologiques, toute demande de TDM en dehors des lignes directrices établies devrait être discutée avec un radiologue. À cause de la nécessité de minimiser l’étendue de l’examen (et par extension le coût et la dose de radiation), il serait utile que les notes cliniques et les études d’imagerie précédentes soient à la disposition du département d’imagerie au moment de la TDM. Quelques autres points : • La TDM demeure l’étude optimale pour bien des problèmes cliniques dans la poitrine et l’abdomen, malgré les risques dûs à la radiation. • La TDM est encore largement utilisée pour les problèmes intracrâniens, en particulier les accidents et les traumatismes cérébrovasculaires. 8 • La TDM demeure une méthode simple de déterminer les étapes de bien des maladies graves (p.ex. le lymphome) et de surveiller la réaction à la thérapie. • La TDM donne des renseignements précieux sur les masses complexes avant une opération et est très utilisée pour étudier les complications postopératoires. • La TDM permet de bien guider les procédures de drainage, les biopsies et les anesthésies par blocage nerveux. • La TDM joue un rôle important dans la gestion des traumatismes. • Les images de la TDM peuvent être dégradées par les prothèses, les dispositifs de fixation, etc. • La TDM donne de meilleurs détails anatomiques que l’échographie chez les patients obèses. Chez les patients plus minces et les enfants, l’échographie devrait être utilisée lorsque c’est possible. • La TDM de l’abdomen donne une dose de radiation équivalente à environ 500 radiographies de la poitrine. • Dans certains cas, l’IRM est carrément contre-indiquée : objets métalliques étrangers dans les orbites, clips d’anévrismes, stimulateurs cardiaques, implants cochléaires, etc. De plus, l’IRM donnera une image de moins bonne qualité près des prothèses. La liste complète des contre-indications est donnée dans plusieurs manuels et monographies. En cas de doute sur les contre-indications, on devrait en discuter avec le département d’imagerie bien avant l’étude proposée. Médecine nucléaire (MN) Le spécialiste en MN sera en mesure de conseiller l’étude MN à utiliser. Les médecins traitants devraient donc indiquer quel(s) problème(s) clinique(s) précis requiert une étude, car cela aidera à déterminer quelle étude isotopique (ou autre) utiliser. Malgré l’idée qu’on s’en fait parfois, les doses de radiation de la plupart des techniques de MN se comparent favorablement avec bien d’autres études d’imagerie considérées comme « sûres ». Le Tableau 1 indique que la dose efficace associée avec la plupart des études de MN est considérablement moins élevée que celle de la TDM abdominale. Imagerie par résonance magnétique (IRM) La MN est une modalité très sensible pour la plupart des problèmes osseux sérieux. Elle est utile pour la détection hâtive de l’infection, des métastases et des tumeurs actives, bénignes et malignes. Les données fonctionnelles que peuvent donner les techniques de MN sont particulièrement valables. À la base, la MN peut déterminer si un pelvis rénal distendu montré à l’échographie est dû à un système collecteur à grande capacité ou s’il est causé par une lésion qui fait obstruction. La même étude peut donner des données sur le pourcentage de fonction rénale de chaque rein. Des études plus complexes peuvent indiquer la fraction d’éjection du ventricule gauche ou la distribution du flux sanguin au cortex cérébral. Avec l’expérience et les récents progrès techniques, le rôle de l’IRM continue de croître et c’est maintenant le manque de fonds qui en limite souvent l’expansion. Comme l’IRM n’utilise pas de radiation ionisante, elle devrait être préférée dans les cas où elle donnerait de l’information de valeur semblable à celle de la TDM (et quand les deux sont disponibles). Cependant, l’IRM risque d’être l’objet de demandes inappropriées, ce qui peut entraîner de longs temps d’attente. Par conséquent, toutes les demandes d’IRM devraient être autorisées par un radiologue. Quelques autres points: La tomographie par émission de positons (PET) a fait de grands progrès récemment et sa disponibilité s’accroît graduellement. Comme les radionucléides clés ont un cycle de vie court (Fluorodésoxyglucose marqué au fluor-18, FDG, est largement utilisé), la PET ne peut être offerte qu’à distance raisonnable d’un cyclotron et d’une pharmacie isotopique. La PET peut déceler les petits foyers de tumeurs viables, ce qui permet donc de déterminer les étapes de divers cancers (p.ex. le cancer des bronches) et de faire le suivi de ceux déjà diagnostiqués (p.ex. le lymphome), là où d’autres techniques d’imagerie peuvent ne pas pouvoir distinguer entre les masses fibreuses résiduelles et une maladie active. La PET peut aussi donner des données uniques sur le métabolisme du cerveau et la viabilité myocardique, et plusieurs unités de recherche étudient ces aspects. Au cours des prochaines années, la PET sera de plus en plus répandue en pratique clinique, et son utilisation potentielle comporte certains problèmes cliniques qui sont signalés dans les recommandations qui suivent. • L’IRM donne habituellement plus d’information qu’une TDM sur les problèmes intracrâniens, de la tête et du cou, de la colonne et du système musculo-squelettique à cause de sa sensibilité à haut contraste et de sa capacité d’imagerie multiplanaire. Cela aide les médecins à faire un diagnostic et à instituer la gestion appropriée avec plus de confiance. L’IRM est de plus en plus utilisée en oncologie. • Voici certains des principaux progrès récents : IRM du sein et du cœur ; techniques angiographiques et d’intervention; cholangiopancréatographie à résonance magnétique (CPRM) et autres techniques d’IRM sensibles aux fluides; imagerie fonctionnelle du cerveau. Cependant, bon nombre de ces techniques n’ont pas encore été pleinement évaluées. • L’IRM n’est pas conseillée pendant le premier trimestre de la grossesse. Cependant, elle peut s’avérer plus sûre que certaines autres options. Toute imagerie de femme enceinte devrait être discutée avec le département de radiologie. 9 Thérapie à l’aide de la médecine nucléaire Quelques autres points: Même si cela dépasse le cadre des présentes lignes directrices, il est bon de se rappeler que la MN a un rôle important à jouer dans le traitement des maladies bénignes ou graves. La glande thyroïde est encore la cible la plus importante, mais le domaine s’étend rapidement : d’autres indications comprennent les tumeurs neuroendocrines, les douloureuses métastases des os, certaines arthropathies, la polycythémie et les effusions malignes. Les options de traitement par MN sont étudiées dans les cas de leucémies / lymphomes et de certaines tumeurs au foie. • L’échographie est excellente pour distinguer les masses solides des masses kystiques. • L’échographie permet l’évaluation de la vascularité sans avoir recours à un agent de constraste. • L’échographie est une étude d’imagerie dynamique et peut à ce titre exposer des pathologies non évidentes lors d’un examen statique. • L’échographie musculo-squelettique est une technique efficace établie pour l’imagerie des tissus mous et des articulations. L’IRM est une autre modalité sur les rangs en imagerie musculo-squelettique et peut s’avérer plus appropriée pour l’étude des structures de tissus mous plus profondes et pour l’évaluation du dérèglement interne des grandes articulations. Échographie Dans les 5 à 10 dernières années, l’équipement et l’expertise en échographie ont fait des progrès et la gamme de demandes d’examen s’est répandue (Doppler couleur, Doppler puissance, travail musculosquelettique, gynécologique transvaginal, etc.). Ces tendances sont les bienvenues car l’échographie n’utilise pas de radiation ionisante. Cependant, la preuve n’est pas faite que l’augmentation des demandes d’échographie se soit accompagnée d’une réduction significative des demandes d’autres études radiologiques et par conséquent d’une réduction de la dose totale de radiation dans le public. Une exception à noter est la PIV / UIV (PIV), qui est demandée beaucoup moins souvent depuis l’arrivée de l’échographie. Cependant, comme l’échographie est non agressive, le nombre total de patients dont on a étudié les problèmes urologiques a augmenté. Les départements d’imagerie médicale ont élaboré différentes politiques locales pour résoudre le problème de la charge de travail croissante en échographie. La prise d’images échographiques doit être effectuée par un opérateur expérimenté, mais il n’est pas garanti que cet opérateur puisse obtenir des images parfaites pour tous les patients. Par exemple, l’échographie peut être difficile et insatisfaisante chez les patients obèses. De plus, la distribution des gaz intestinaux peut masquer des éléments. Néanmoins, les avantages propres à l’échographie incluent un coût moins élevé, l’absence de radiation ionisante, l’accessibilité, la capacité multiplanaire en temps réel et l’interrogation Doppler pour évaluer la vascularité. Sa nature non agressive fait de l’échographie une excellente étude initiale pour toute une gamme de consultations cliniques. Par conséquent, l’échographie est recommandée comme l’étude de choix lorsque c’est approprié. Comme l’échographie permet d’éviter la radiation ionisante et qu’elle est relativement peu coûteuse, elle est souvent recommandée à la place d’études coûteuses (p.ex. la TDM) quand elles ne peuvent pas être justifiées ou que les ressources sont limitées. Il est par contre difficile de refuser une demande d’échographie pour des raisons de coûts ou d’agressivité. Il y a donc un danger que les départements d’échographie soient submergés de demandes qui sont peu appropriées. Les médecins traitants ont donc le devoir de bien considérer si chaque demande d’échographie est justifiée et si le résultat (p.ex. la présence de calculs biliaires) va influer sur la gestion (voir Introduction: Pourquoi des lignes directrices sont-elles nécessaires ?). 10 Abréviations In Indium IRM Imagerie par résonance magnétique Définition IV Intraveineux ACTH Hormone adrénocorticotrophe JPU Jonction pyélo-urétérale ADEX Absorptiométrie biénergétique à rayons X LCR Liquide céphalorachidien AG Anesthésie générale MAG3 Mercaptylacetyltriglycerine AP Incidence antéro-postérieure MIBG Métaiodobenzylguanidine APS Antigène prostatique spécifique MN Médecine nucléaire ARM Angiographie par résonance magnétique MTDM Myélographie-tomodensitométrie ATDM Angiographie-tomodensitométrie MUGA Ventriculographie radio-isotopique ATP Angioplastie transluminale percutanée NRPB National Radiological Protection Board Ba Baryum OIH Ortho-iodohippurate BNA Blessure non accidentelle OPG Orthopantomographie (radiographie panoramique) Corps étranger PA Incidence postéro-antérieure Classification TNM Système de classification clinicopathologique des tumeurs fondé sur l’extension de la tumeur primitive (T), la présence d’extension ganglionnaire (N) et la présence de métastases (M) PAF Ponction à l’aiguille fine PIV Pyélographie intraveineuse PL Ponction lombaire rCBF Étude de perfusion cérébrale CPIRM Cholangio-pancréatographie par résonance magnétique RX Radiographie CPRE Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique RX crâne Radiographie du crâne Cr Chrome RX poumons Radiographie des poumons CUM Cysto-urétrographie mictionnelle TDM Tomodensitométrie DFG Débit de filtration glomérulaire Te Technétium DIU Dispositif intra-utérin TEP Tomographie par émission de positrons DMSA Acide dimercaptosuccinique TEP FDG DSA Angiographie numérique par soustraction Tomographie par émission de positrons et fluorodeoxyglucose-18F ÉCHO Échographie / Ultrason TEPU Tomographie par émission à photon unique TFH Tests de la fonction hépatique THR Tomodensitométrie à haute résolution TIPS Anastomose porto-systémique intrahépatique par voie jugulaire Tl Thallium UIV (PIV) Urographie intraveineuse USI Unité de soins intensifs VCI Veine cave inférieure VCS Veine cave supérieure VD Ventricule droit VG Ventricule gauche V/P Scintigraphie de ventilation-perfusion Abréviation CE EDTA Acide éthylènediaminetétracétique EG Score ou échelle de Glasgow ERNVG Ventriculographie radioisotopique ÉTO Échocardiographie transœsophagienne ÉTR Échographie transrectale ÉTV Échographie transvaginale FDG Fluorodeoxyglucose-18F Ga Gallium GB Globule blanc GI Gastro-intestinal HIDA Acide hydroxyiminodiaétique HMPAO Hexa méthyle propylène amine oxime HTR Hormonothérapie de remplacement IDA Acide iminodiacétique 11 Bibliographie 17. American College of Radiology. Appropriateness criteria for imaging and treatment decisions. American College of Radiology, Reston, Virginia, US, 1995. 1. Royal College of Radiologists. Making the Best Use of a Department of Clinical Radiology: Guidelines for Doctors. Fourth edition. Royal College of Radiologists (ISBN 1 872599 37 0). London, 1998. 18. Bury, B., Hufton, A., Adams, J. Radiation and women of childbearing potential. BMJ 1995, 310:1022-3. 2. Roberts, C. J. Towards the more effective use of diagnostic radiology. A review of the work of the RCR Working Party on the more effective use of diagnostic radiology 1976-86. Clin Radiol 1988, 39:3-6. 19. National Radiological Protection Board. Board statement on diagnostic medical exposures to ionising radiation during pregnancy and estimates of late radiation risks to the UK population. Documents of the NRPB, Didcot, 1993, 4:1-14. 3. National Radiological Protection Board and The Royal College of Radiologists. Patient dose reduction in diagnostic radiology (ISBN 0 85951 327 0). HMSO London, 1990. 20. National Radiological Protection Board / RCR / College of Radiographers. Diagnostic medical exposures: advice on exposure to ionising radiation during pregnancy. NRPB, Didcot, 1998. 4. RCR Working Party. A multi-centre audit of hospital referral for radiological investigation in England and Wales. BMJ 1991, 303:809-12. 21. National Radiological Protection Board. Radiation Exposure of the UK Population from Medical and Dental X-ray Examinations, NRPB-W4 (ISBN 0 85951 468 4). NRPB, Didcot, 2001. 5. US Department of Health and Human Services, Agency for Health Care Policy and Research. Acute Pain Management. The Agency, Rockville, MD, 1993. 22. National Radiological Protection Board. Protection of the patient in x-ray computed tomography, (ISBN 0 85951 345 8) HMSO, London, 1992. 6. SIGN 50: A guideline developer’s handbook. Scottish Intercollegiate Guidelines Network, Edinburgh 2001. 23. 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Accident ischémique transitoire (AIT) TDM Indiqué [diagnostic B, traitement A] La pratique qui consiste à effectuer une TDM aussitôt que possible pour la plupart des AVC doit être encouragée, mais celle-ci doit être réalisée dans un délai de 48 heures pour obtenir un diagnostic exact de la cause, identifier le site, commencer un traitement approprié et prendre en charge la prévention de nouveaux accidents. II IRM Examen spécialisé [B] L’IRM doit être envisagée en cas d’AVC chez les jeunes patients, chez les patients qui se présentent tardivement, car il est essentiel de savoir s’ils ont fait une hémorragie précédemment et en cas de soupçon d’AVC de la fosse postérieure puisqu’il est important d’observer le site de la lésion. 0 ÉCHO des carotides Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie doit être réalisée uniquement chez les patients : (1) pour qui une endartériectomie de la carotide est envisagée en guise de prévention secondaire; (2) chez qui l’on soupçonne une dissection; (3) qui sont jeunes, que l’AVC entraîne ou non une invalidité. 0 TDM Indiqué [B] La TDM peut être normale. Elle permet de détecter les infarcissements et les hémorragies et d’exclure les maladies qui imitent les syndromes ischémiques telles que le gliome, l’hémorragie extracérébrale et l’inflammation du cerveau. II ÉCHO des carotides Indiqué [B] Pour évaluer la pertinence d’une endartériectomie de la carotide ou d’une angioplastie. L’angiographie, l’ARM et l’ATDM sont d’autres techniques qui permettent de visualiser les vaisseaux. L’IRM et la MN permettent de faire des études fonctionnelles. 0 IRM Indiqué [A] L’IRM est considérée comme étant l’examen le plus sensible et le plus précis pour poser le diagnostic de sclérose en plaques. Le diagnostic se fait en observant la distribution des manifestations cliniques et des lésions dans le temps et l’espace. 0 (Consulter aussi B05) A04. Démyélinisation et autres maladies de la substance blanche 13 A. Tête (y compris les problèmes ORL) (Pour les troubles congénitaux chez les enfants, consulter les sections L01 et L02) (y compris les problèmes ORL) Problème clinique ou de diagnostic A05. Lésion étendue A06. Céphalée : aiguë, grave; hémorragie méningée sous-arachnoïdienne (HSA) A07. Céphalée : chronique Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TDM Indiqué [B] La TDM suffit souvent pour les lésions supra-tentorielles. II IRM Indiqué [B] L’IRM est plus sensible pour les tumeurs à un stade précoce, car elle permet de les localiser avec précision (en vue d’une chirurgie), et pour les lésions de la fosse postérieure. Toutefois, la calcification peut ne pas être mise en évidence par l’IRM. 0 TDM Indiqué [B] L’histoire clinique est essentielle. Un clinicien doit être capable de diagnostiquer les patients qui ont une migraine classique ou une céphalée vasculaire sans avoir recours à la TDM. D’habitude, la céphalée associée à l’HSA se déclare en quelques secondes, rarement en minutes et presque jamais en plus de 5 minutes. La TDM mettra en évidence l’hémorragie chez près de 98 % des patients présentant une HSA si l’examen est réalisé dans un délai de 48 heures. Une PL doit toujours être faite chez tous les patients (12 heures après l’ictus pour xanthochromie) chez qui l’on soupçonne une HSA, mais dont l’examen par TDM est négatif. La TDM est indiquée chez les patients qui présentent une crise aiguë de céphalée avec des signes neurologiques focaux, des nausées ou des vomissements ou un score sur l’EG (Échelle de Glasgow) inférieur à 14. La PL est l’épreuve diagnostique de choix pour la méningite à moins qu’il y ait des signes focaux ou une diminution importante du degré de conscience. II IRM / MN Examens spécialisés [C] L’IRM est préférable à la TDM si la cause est inflammatoire. La TEPU peut être la technique d’examen la plus sensible pour montrer une encéphalite ou pour mettre en évidence un trouble circulatoire lié à la migraine. 0 / II TDM / IRM Indiqués seulement dans des cas précis [C] En absence de signes focaux, l’imagerie n’est pas utile habituellement. Les éléments suivants augmentent significativement la possibilité de trouver une anomalie importante à la TDM ou à l’IRM : • Un début récent et une augmentation rapide de la gravité et de la fréquence des céphalées. • Une céphalée dont la douleur réveille le patient. • Lorsque des étourdissements, un manque de coordination, des picotements ou des engourdissements y sont associés. II / 0 (Consulter aussi la section A13 ) (Pour les cas de céphalées chez les enfants, consulter la section L08) (Pour les enfants, consulter la section L) RX crâne, RX des sinus, RX de la colonne cervicale Indiqués seulement dans des cas précis [B] La RX est peu utile en absence de signes ou de symptômes focaux. 14 I/I/I A. Tête (y compris les problèmes ORL) A. Tête (y compris les problèmes ORL) Problème clinique ou de diagnostic A08. Troubles pituitaires et juxtasellaires Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose IRM Examen spécialisé [B] Lorsque la vision se détériore, le patient doit être référé à un spécialiste de toute urgence. 0 RX crâne Non indiqué [C] Les patients qui doivent être évalués ont besoin d’une IRM ou d’une TDM. I A09. Syndrome de la fosse postérieure IRM Indiqué [A] L’IRM est l’examen de choix. La TDM multicoupe est une solution acceptable. 0 A10. Hydrocéphalie, fonctionnement du shunt TDM Indiqué [B] La TDM convient dans la plupart des cas; l’IRM est parfois nécessaire et elle peut être plus appropriée chez les enfants. L’échographie est le premier choix pour les nourrissons. II (Pour les cas d’hydrocéphalie chez les enfants, consulter la section L06) (Pour les enfants, consulter la section L) RX Indiqué [C] Si la TDM révèle des signes d’hydrocéphalie, la RX permet de visualiser tout le système du shunt. I MN Indiqué [C] Un examen à l’aide de radio-isotopes permet d’évaluer le fonctionnement du shunt. II A11. Symptômes de l’oreille moyenne ou interne (y compris les vertiges) TDM Examen spécialisé [B] L’évaluation de ces symptômes nécessite une expertise en ORL, en neurologie ou en neurochirurgie. II A12. Surdité neurosensorielle IRM Examen spécialisé [B] L’IRM est nettement préférable à la TDM, particulièrement pour les névromes acoustiques. 0 (Pour les enfants, consulter la section M) A13. Maladie des sinus (Pour les cas de perte de l’audition chez les enfants, consulter la section L05) RX des sinus Indiqué seulement dans des cas précis [B] La sinusite aiguë peut être diagnostiquée et traitée en se fondant sur le tableau clinique. Si elle persiste plus de 10 jours malgré un traitement approprié, une RX des sinus peut être nécessaire. Les signes observés sur les RX des sinus sont souvent peu spécifiques et peuvent être présents chez les personnes asymptomatiques. I (Pour les cas de maladie des sinus chez les enfants, consulter la section L09) TDM sinus Examen spécialisé [B] La TDM est utile pour mettre en évidence la présence et la distribution de la maladie ainsi que pour renseigner sur l’anatomie du nez et des sinus. L’utilisation de la technique à faible dose est préférable. La TDM est indiquée en cas d’échec du traitement médicamenteux complet, si des complications surviennent (comme la cellulite orbitaire) ou si on soupçonne la présence d’un cancer. (Pour les enfants, consulter la section L) 15 II A. Tête (y compris les problèmes ORL) A. Tête (y compris les problèmes ORL) Problème clinique ou de diagnostic A14. Démence et troubles de la mémoire, première crise psychotique Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TDM Indiqué seulement dans des cas précis [A] Le rendement est faible, même chez les patients plus jeunes; les signes neurologiques et une évolution rapide l’accroissent. Après 65 ans, la TDM peut être réservée aux patients qui ont présenté une crise dans la dernière année ou en cas de présentation atypique, une détérioration rapide et inexpliquée, des signes ou des symptômes neurologiques focaux inexpliqués, une blessure récente à la tête (précédant l’apparition de la démence) ou une incontinence urinaire et (ou) une ataxie de la démarche qui surviennent de manière précoce dans l’évolution de la maladie. II MN Examen spécialisé [B] L’étude de perfusion cérébrale par TEPU peut être utile pour poser le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. II IRM Non indiqué [B] Des examens plus élaborés n’ont pas de valeur clinique prouvée, mais ils peuvent avoir leur utilité en recherche. 0 RX crâne Non indiqué [A] La RX du crâne doit être faite uniquement pour visualiser des anomalies des os du crâne qui ont une importance sur le plan clinique. I TDM Examen spécialisé [A] La TDM demeure l’examen de choix. L’IRM peut être utile si la TDM n’apporte pas de renseignements utiles ou donne insuffisamment de détails. Pour les lésions intraoculaires, envisager le recours à l’échographie. II RX Non indiqué [A] Lorsqu’on soupçonne une lésion orbitaire, il faut référer le patient à un spécialiste. I A16. Lésions de l’orbite : traumatisme TDM Examen spécialisé [A] La TDM est indiquée lorsqu’il existe une possibilité qu’une fracture faciale importante soit associée à un traumatisme oculaire. Si une fracture dûe à un traumatisme moins grave est soupçonnée, la TDM est effectuée uniquement si le patient est un candidat à la chirurgie. II A17. Lésions de l’orbite : possibilité d’un corps étranger TDM Examen spécialisé [A] La TDM est indiquée lorsque la RX ne permet pas de visualiser un corps étranger dont on soupçonne fortement la présence qui pourrait ne pas être métallique, lorsque de multiples corps étrangers sont présents ou lorsqu’on n’est pas certain qu’un corps étranger déjà identifié soit intraoculaire. II A15. Lésions de l’orbite Suite 16 A. Tête (y compris les problèmes ORL) A. Tête (y compris les problèmes ORL) Problème clinique ou de diagnostic A17. Lésions de l’orbite : possibilité d’un corps étranger Examen Recommandations [Niveau] Dose RX des orbites Indiqué [A] Une RX latérale à faible dose est la seule incidence nécessaire pour exclure la présence d’un corps étranger métallique dans l’oeil; des images de l’oeil en mouvement sont utiles uniquement pour confirmer la position du corps étranger intraoculaire une fois que sa présence a été montrée. Avant un examen par IRM, une RX postéro-antérieure est utile pour exclure la présence d’un corps étranger métallique important dans l’oeil. Si la présence du corps étranger est confirmée, la TDM peut être demandée par certains spécialistes. I ÉCHO Indiqué [B] L’échographie peut être indiquée en cas de corps étrangers radiotransparents ou quand la RX est difficile. 0 Non indiqué [A] Les spécialistes peuvent identifier de nombreux cas sans avoir recours à l’imagerie. I IRM / TDM Examens spécialisés [A] L’IRM est préférable pour mettre en évidence des lésions soupçonnées du chiasma optique. La TDM est préférable pour les lésions orbitaires. 0 / II Angiographie cérébrale Examen spécialisé [A] Il faut référer le patient à un spécialiste. III IRM Examen spécialisé [B] L’imagerie structurale est la technique de choix. Une meilleure résolution des tissus mous et la technique multicoupe fournissent plus de sensibilité et de précision pour l’identification de petites lésions corticales. Cet examen est particulièrement utile pour évaluer une épilepsie partielle, p.ex., une épilepsie du lobe temporal. 0 Suite de la page 16 A18. Perte de vision aiguë : RX crâne troubles visuels A19. Épilepsie (adulte) Commentaires (Pour les cas d’épilepsie chez les enfants, consulter la section L04) TDM Examen spécialisé [B] À la suite d’un traumatisme. La TDM peut compléter les données recueillies par l’IRM pour définir les lésions, p. ex., la calcification. II MN Examen spécialisé [B] La TEPU critique ou la TEP intercritique est utile pour préparer une intervention chirurgicale pour traiter l’épilepsie lorsque l’IRM est négative ou quand ses résultats contredisent l’EEG ou les preuves neurophysiologiques. Les agents utilisés pour les études de perfusion cérébrale (rCBF) sont utiles. II (Pour les enfants, consulter la section L) 17 A. Tête (y compris les problèmes ORL) A. Tête B. Cou – Tissus mous B01. Nodules thyroïdiens Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie est parfaite pour distinguer des masses thyroïdiennes des masses extrathyroïdiennes, pour guider une ponction ou une biopsie (particulièrement dans le cas de petits nodules thyroïdiens ou de nodules difficiles à palper) et pour dépister une lymphadénopathie associée à un cancer de la thyroïde. En cas d’une augmentation généralisé du volume de la thyroïde ou d’un goitre multinodulaire, l’échographie permet de bien visualiser l’extension rétrosternale; les examens en temps réel montrent l’effet de l’étendue au niveau du cou, etc. La TDM ou l’IRM sont nécessaires pour montrer la totalité de l’extension rétrosternale et l’atteinte de la trachée. 0 PAF guidée par ÉCHO / PAF Indiqué [B] Les nodules thyroïdiens sont très courants; la majorité d’entre eux sont bénins. La ponction à l’aiguille fine classique (PAF) (sans imagerie) est l’examen initial le plus efficient. 0/0 MN Indiqué seulement dans des cas précis [B] La scintigraphie de la thyroïde peut être utilisée pour évaluer les nodules après la biopsie, lorsque celle-ci a révélé une tumeur folliculaire sans signes nets de malignité ou dans le cas d’un nodule bénin quand la TSH sérique est supprimée. II B02. Thyréotoxicose MN Indiqué [B] La MN permet de faire la différence entre la maladie de Basedow, le goitre nodulaire toxique et la thyroïdite subaiguë. Elle fournit des renseignements fonctionnels sur les nodules et elle peut aussi être utile dans le cas des thyroïdites. II B03. Tissu thyroïdien ectopique (p. ex., thyroïde linguale) MN Indiqué [C] La MN est parfaitement indiquée pour mettre en évidence des petits foyers ectopiques de tissu thyroïdien. II B04. Hyperparathyroïdisme ÉCHO / MN / TDM / IRM Examens spécialisés [C] Demander conseil. Le diagnostic s’établit sur la base des données cliniques et biochimiques. L’imagerie peut aider à la localisation avant une intervention chirurgicale, mais les chirurgiens d’expérience peuvent s’en passer. La décision dépend en grande partie des pratiques dans l’établissement et de l’accessibilité à l’expertise et à la technologie. L’échographie, la MN, la TDM et l’IRM fournissent toutes des données précises avant l’opération. L’IRM est probablement en voie de devenir l’examen de choix en cas de tumeurs ectopiques et de tumeurs résiduelles. Après l’imagerie, la phlébographie sélective peut être utile pour faire des prélèvements. 18 0 / II / II / 0 B. Cou – Tissus mous (pour le rachis, consulter les sections c et J) Problème clinique ou de diagnostic (pour le rachis, consulter les sections C et J) B. Cou – Tissus mous Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose B05. Souffle carotidien asymptomatique ÉCHO des carotides Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie n’est habituellement pas utile puisque les résultats montrent que la chirurgie n’est pas recommandée pour la sténose carotidienne asymptomatique. 0 B06. Ingestion ou inhalation d’un corps étranger (Consulter aussi J27-J29) RX latérale des tissus mous du cou Indiqué seulement dans des cas précis [B] La majorité des corps étrangers ne sont pas visibles sur les RX. L’histoire clinique et les résultats de l’examen sont de meilleurs indicateurs de la présence d’un corps étranger. L’examen direct de l’oropharynx, la laryngoscopie et l’endoscopie sont les examens de choix. (Pour les corps étrangers avalés ou inhalés chez les enfants, consulter les sections L26 et L31) I ÉCHO Indiqué [C] Examen initial pour identifier une masse cervicale. L’échographie peut aussi servir à guider une PAF. 0 TDM / IRM Indiqués seulement dans des cas précis [C] La TDM ou l’IRM peuvent être indiquées pour déterminer toute l’étendue de la lésion que l’ECHO n’a pas montrée, pour identifier d’autres lésions et pour en établir le stade. II / 0 ÉCHO / Sialogramme Indiqués [C] Pour des gonflements intermittents ou postprandiaux. Certains établissements préfèrent l’utilisation de la sialographie par RM. 0 / II RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] En cas de calculs du plancher buccal, une RX peut être suffisante. I ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est l’examen initial de choix lorsqu’une masse salivaire est soupçonnée; elle peut être associée à une PAF, si nécessaire. Cet examen est extrêmement sensible et il montre un degré élevé de précision. 0 IRM / TDM Examens spécialisés [B] L’IRM ou la TDM doivent être réalisées si le lobe est atteint en profondeur ou si une extension profonde est soupçonnée. B10. Sécheresse de la bouche : maladie du tissu conjonctif ÉCHO / Sialogramme / MN Examens spécialisés [C] Rarement nécessaire. Le sialogramme peut aider à établir le diagnostic, mais la MN fournit une meilleure évaluation fonctionnelle. La sialographie par RM est également utilisée. 0 / II / II B11. Dysfonctionnement de l’articulation temporo-mandibulaire IRM Examen spécialisé [B] Les RX ajoutent rarement de l’information puisque la plupart des problèmes des articulations temporomandibulaires sont causés par un dysfonctionnement des tissus mous (généralement une subluxation du disque articulaire) plutôt que par des changements osseux, lesquels apparaissent plus tard et sont souvent absents pendant la phase de la maladie aiguë. 0 (Pour les enfants, consulter la section L) B07. Masse cervicale d’origine inconnue B08. Obstruction du flux salivaire B09. Masse salivaire 19 0 / II B. Cou – Tissus mous (pour le rachis, consulter les sections c et J) Problème clinique ou de diagnostic (pour le rachis, consulter les sections C et J) C. Rachis (pour les traumatismes, consulter la section J) Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose C01. Affections congénitales IRM Indiqué [B] L’IRM détecte toutes les malformations de la colonne et exclut les anomalies thécales associées. La TDM peut être nécessaire pour visualiser un détail des os. Une sédation ou une AG peuvent être nécessaires pour les nourrissons et les jeunes enfants. (Pour les malformations congénitales chez les enfants, consulter les sections L01, L02). 0 RX Examen spécialisé [C] Par exemple, radiographie de la colonne en station debout pour la scoliose. (Pour les malformations congénitales chez les enfants, consulter les sections L01, L02) I IRM Indiqué [B] L’IRM est l’examen initial de choix pour toutes les lésions de la moelle épinière, pour l’évaluation de la compression de la moelle et pour obtenir une indication du pronostic après une intervention chirurgicale. 0 TDM / MTDM Examen spécialisé [B] La TDM peut être nécessaire pour visualiser un détail osseux. La myélographie-TDM (MTDM) est utilisée uniquement si l’IRM est contre-indiquée. II / II MN Examen spécialisé [B] La MN est encore largement utilisée pour dépister les métastases et pour identifier les lésions focales du squelette (comme l’ostéome ostéoïde). II RX Indiqué [B] RX latérale de la colonne cervicale en flexion et extension, avec le patient en position supervisée de flexion confortable, permet de détecter toute subluxation significative chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, du syndrome de Down, etc. I IRM Examen spécialisé [B] L’IRM en flexion / extension montre l’effet sur la moelle lorsque la RX est positive ou en présence de signes neurologiques. 0 RX Indiqué seulement dans des cas précis [B] Habituellement, les douleurs cervicales s’améliorent ou disparaissent à l’aide d’un traitement conservateur. Les phénomènes dégénératifs surviennent au début de l’âge mûr et n’ont souvent aucun rapport avec les symptômes. I IRM Examen spécialisé [B] Il faut envisager le recours à l’IRM et référrer le patient à un spécialiste quand la douleur influe sur les habitudes de vie ou en présence de signes neurologiques. La myélographie par TDM peut parfois être nécessaire pour définir avec précision l’atteinte ou lorsque l’IRM est inaccessible ou impraticable. 0 (Pour les enfants, consulter la section L) C02. Myélopathie : tumeurs, inflammation, infection, infarcissement, etc. Colonne cervicale C03. Possibilité de subluxation atloïdo-axoïdienne C04. Douleur cervicale, brachialgie, changement dégénératif 20 C. Rachis (pour les traumatismes, consulter la section J) Général C. Rachis (pour les traumatismes, consulter la section J) Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose C05. Douleur sans traumatisme : maladie dégénérative RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Les changements dégénératifs sont toujours présents à partir de l’âge mûr. L’imagerie est rarement utile en absence de signes neurologiques ou d’indices de métastases ou d’infection. Les patients âgés qui présentent une douleur soudaine doivent être adressés rapidement à un spécialiste, car ces douleurs peuvent être dues à un tassement ostéoporotique ou à une autre forme de destruction des os. La MN peut être envisagée pour obtenir de l’information sur l’étendue et l’activité d’une maladie arthritique et pour détecter de possibles lésions métastatiques. I IRM Examen spécialisé [C] L’IRM peut être indiquée lorsqu’une douleur locale persiste ou si elle est difficile à traiter, ou en présence de signes révélant une atteinte possible des faisceaux longs. 0 RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Les changements dégénératifs sont courants et non spécifiques. La RX présente un intérêt principalement chez les patients jeunes (p. ex., ceux de moins de 20 ans) atteints de spondylolisthésis, de spondylarthrite ankylosante, etc., ou chez les patients plus âgés (p. ex., de plus de 55 ans). Dans les cas où le traitement est difficile, des résultats négatifs peuvent être utiles. La MN peut être envisagée pour obtenir de l’information sur l’étendue et l’activité d’une maladie arthritique et pour détecter de possibles lésions métastatiques. II IRM Examen spécialisé [C] L’IRM est considérée comme étant l’examen initial de choix lorsque les symptômes persistent, qu’ils sont graves, qu’ils sont difficiles à traiter ou que le patient ne répond pas aux traitements conservateurs. Les résultats d’imagerie doivent être interprétés avec circonspection puisque de nombreuses « anomalies » surviennent fréquemment à l’imagerie chez les personnes asymptomatiques et, par conséquent, elles ne sont pas hors de tout doute associées à la douleur lombaire. La signification des résultats de l’imagerie doit être mise en corrélation avec les signes cliniques. Des résultats négatifs peuvent se révéler utiles. La TDM peut être envisagée si l’IRM n’est pas accessible ou si elle est contre-indiquée 0 TDM Examen spécialisé [C] Si les symptômes persistent ou si les traitements conservateurs ne parviennent pas à soulager le patient. III Colonne lombaire C06. Douleur lombaire chronique sans indice d’infection ou de néoplasie 21 C. Rachis (pour les traumatismes, consulter la section J) Colonne dorsale Problème clinique ou de diagnostic C07. Douleur lombaire accompagnée de signes possiblement sérieux tels que : • Début avant 20 ans ou après 55 ans • Troubles sphinctériens ou de la marche • Anesthésie en selle • Perte grave ou progressive de la motricité • Déficit neurologique étendu • Antécédents de carcinome • Malaises généraux • VIH • Perte de poids • Usage de drogue par voie intraveineuse • Stéroïdes • Difformité structurelle • Douleur d’origine non mécanique Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose IRM Indiqué [B] Si le patient est rapidement référé à un spécialiste, l’IRM est habituellement le meilleur examen. La TDM ou la MTDM peuvent être envisagées quand l’IRM n’est pas accessible ou qu’elle est contre-indiquée. Le recours à l’imagerie ne doit pas retarder le référencement du patient vers un spécialiste. (Pour les cas de douleurs lombaires chez les enfants, consulter la section L11) 0 MN Indiqué [B] La MN est largement utilisée pour détecter une éventuelle destruction osseuse causée par des métastases, lorsqu’on soupçonne la présence d’une infection ou dans certains cas de douleurs chroniques. II Une radiographie simple « normale » peut être faussement rassurante. Si un tassement vertébral est observé sur une radiographie simple et que l’histoire ne permet pas de déterminer la date de celle-ci, la MN peut être utile pour déterminer si la fracture est ancienne ou récente. (Pour les enfants, consulter la section L) C08. Douleur lombaire aiguë : hernie discale; sciatalgie sans complications et sans antécédents de traumatisme aigu RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Les douleurs lombaires aiguës sont habituellement causées par des troubles qui ne peuvent être diagnostiqués par une RX (exception faite du tassement ostéoporotique). II Une radiographie simple « normale » peut être faussement rassurante. (Pour les cas de douleurs lombaires aiguës chez les enfants, consulter la section L11) IRM / TDM Examens spécialisés [B] La mise en évidence d’une hernie discale nécessite le recours à l’IRM ou à la TDM et elle doit être envisagée aussitôt que l’on constate l’échec du traitement conservateur. L’IRM est généralement préférable (champ de visualisation plus large du cône, évolution postchirurgicale, etc.). La mise en corrélation des données cliniques et radiologiques est essentielle puisque de nombreuses hernies discales sont asymptomatiques. (Pour les cas de douleurs lombaires aiguës chez les enfants, consulter la section L11) (Pour les enfants, consulter la section L) 22 0 / III C. Rachis (pour les traumatismes, consulter la section J) C. Rachis (pour les traumatismes, consulter la section J) D. Appareil locomoteur D01. Ostéomyélite D02. Tumeur osseuse primitive Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose RX Indiqué [C] Examen initial. MN Examen spécialisé [C] La scintigraphie double ou triple phase du squelette est plus sensible que la RX pour dépister un possible foyer d’ostéomyélite. Si on soupçonne une ostéomyélite, mais qu’il n’y a aucun signe ou symptôme localisé, une scintigraphie du squelette est utile. Les résultats d’une scintigraphie du squelette ne sont pas spécifiques et il peut être nécessaire d’avoir recours à d’autres examens spécialisés de MN à l’aide d’autres isotopes. Globules blancs : l’utilisation de globules blancs marqués au Tc-99m-HMPAO ou au In-111 peut être utile pour confirmer la présence d’une infection dans l’os ou dans l’articulation. Des faux négatifs peuvent survenir lors de l’examen de la colonne. L’imagerie au citrate de gallium-67 peut être utile pour évaluer les possibles infections chroniques ainsi que celles du rachis. IRM Examen spécialisé [C] L’IRM met en évidence avec précision l’infection, particulièrement dans la colonne. 0 TDM Examen spécialisé [C] La TDM est utile pour l’identification de séquestres. II ÉCHO Examen spécialisé [C] L’échographie peut être utile en cas d’ostéomyélite aiguë pour dépister un abcès sous-périosté, mais cet examen révèle un nombre élevé de faux négatifs. 0 RX Indiqué [B] Une RX doit être prise lorsqu’une douleur osseuse persiste. I IRM Examen spécialisé [B] Si les RX montrent une possible tumeur osseuse primitive, il faut sans tarder adresser le patient à un centre spécialisé. L’IRM est l’examen de choix pour préciser le stade de la tumeur. 0 MN Indiqué [B] Si les RX montrent une possible tumeur osseuse primitive, il ne faut pas attendre la scintigraphie du squelette pour adresser le patient au centre spécialisé. La MN est principalement utilisée pour examiner le squelette afin de trouver des lésions additionnelles; la scintigraphie osseuse peut surestimer l’étendue de la tumeur. Le rôle du TEP FDG doit être clarifié. II (Consulter aussi K44, K45) Suite 23 I II-III D. Appareil locomoteur Problème clinique ou de diagnostic Problème clinique ou de diagnostic D02. Tumeur osseuse primitive Examen Recommandations [Niveau] Dose TDM Examen spécialisé [B] La TDM peut améliorer les renseignements diagnostiques de certaines tumeurs, dont l’ostéome ostéoïde, et peut mettre en évidence la calcification et l’ossification de la tumeur. La biopsie des tumeurs osseuses primitives guidée par TDM doit être réalisée dans des centres spécialisés dans le domaine des tumeurs osseuses où l’expertise histologique et la connaissance de l’approche chirurgicale sont accessibles. II ÉCHO Examen spécialisé [B] La biopsie guidée par ultrasons de certaines tumeurs osseuses primitives superficielles doit être réalisée dans des centres spécialisés dans le domaine des tumeurs osseuses où l’expertise histologique et la connaissance de l’approche chirurgicale sont accessibles. 0 MN Indiqué [B] C’est un examen sensible, mais d’autres tests d’imagerie peuvent être requis pour accroître la spécificité. II Suite de la page 23 D03. Tumeur primitive connue, métastases osseuses Commentaires La MN est utile pour évaluer la présence et l’étendue des métastases osseuses chez les patients atteints de tumeurs primitives connues tant au stade initial que lors du suivi. La scintigraphie du squelette n’est pas sensible pour évaluer l’étendue d’un myélome. La MN peut aussi être utilisée pour évaluer la réponse à un traitement même si le phénomène d’éclat peut laisser croire à une progression de la maladie si les scintigraphies osseuses sont réalisées trop rapidement après le début du traitement général (moins de 3 mois). Les scintigraphies osseuses peuvent être utiles pour déterminer quand le traitement par radionucléides peut être bénéfique en soins palliatifs. D04. Tumeur des tissus mous IRM Indiqué [B] Plus sensible et spécifique que la MN, l’IRM est le principal examen de choix particulièrement pour le squelette axial. Cette technique peut sous-estimer certaines lésions périphériques. 0 RX Examen du squelette Non indiqué [B] Les RX sont indiquées seulement pour des régions symptomatiques précises ou pour mettre en corrélation avec un examen de MN. II IRM Indiqué [B] L’IRM permet de mieux préciser le stade des tumeurs et peut fournir un diagnostic des tissus chez certains patients. 0 ÉCHO Indiqué [C] L’échographie peut répondre à des questions précises (p. ex., kystique ou solide) et permet de surveiller l’évolution des masses bénignes comme les hématomes. 0 24 D. Appareil locomoteur D. Appareil locomoteur D. Appareil locomoteur D05. Douleur osseuse D06. Myélome D07. Maladie osseuse métabolique Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose RX Indiqué [C] Visualisation locale de la zone symptomatique. I MN Indiqué [C] Si la douleur persiste malgré des RX normales ou en cas de RX équivoques ou anormales pour des cas particuliers (p. ex., possibilité d’ostéome ostéoïde, d’ostéomyélite ou de métastases). Les scintigraphies osseuses sont souvent positives chez les patients présentant des douleurs osseuses persistantes et elles peuvent être utiles pour procéder à des examens plus précis. II IRM Examen spécialisé [C] L’IRM est indiquée si la douleur persiste malgré des RX normales ou une MN qui semble normale. Si la douleur est diffuse, l’IRM ne peut pas toujours être réalisable (dépend de l’habilité technique du service d’IRM). L’IRM peut aussi fournir davantage d’information lorsque les résultats des RX et (ou) de la MN sont anormaux. 0 TDM Examen spécialisé [C] Pour définir l’anatomie osseuse dans les zones anormales à la RX, à l’IRM ou à la MN, particulièrement si une biopsie osseuse est indiquée. II RX examen du squelette Indiqué [C] Pour identifier et préciser le stade des lésions susceptibles de bénéficier de la radiothérapie. L’examen peut se limiter à des zones spécifiques lors du suivi. I-II IRM Examen spécialisé [B] L’IRM est très sensible et est limitée au rachis, au bassin et aux fémurs proximaux. Elle est particulièrement utile dans le cas de myélomes sans sécrétions ou en présence d’ostéopénie diffuse. Elle peut de plus servir à l’évaluation et au suivi de masses tumorales. 0 MN Non indiqué [B] La scintigraphie du squelette est souvent négative et sous-estime l’étendue de la maladie; envisager des études de la moelle osseuse. II MN Indiqué [C] La scintigraphie du squelette peut être utile pour différencier les causes de l’hypercalcémie (p. ex., les métastases et l’hyperparathyroïdisme) et de l’augmentation de la phosphatase alcaline (p. ex., la maladie de Paget et les métastases). II RX Indiqué [C] Les RX peuvent être utiles pour distinguer les fractures vertébrales récentes des fractures anciennes ou pour identifier une autre cause de la douleur non liée à l’ostéoporose. Les résultats doivent être mis en corrélation avec ceux obtenus par la MN. II Suite 25 D. Appareil locomoteur Problème clinique ou de diagnostic Problème clinique ou de diagnostic D07. Maladie osseuse métabolique Examen Recommandations [Niveau] Technique de mesure de la densité osseuse. L’ADEX est la norme pour mesurer la densité osseuse. La TDM quantitative peut aussi fournir une évaluation objective de la teneur des os en minéraux. RX Indiqué [B] Une RX locale permet de déterminer la cause d’une douleur localisée ou d’observer une lésion équivoque identifiée en MN. I MN Examen spécialisé [C] Cet examen permet de visualiser une augmentation de l’activité et certaines complications locales comme les pseudofractures. II RX latérale de la colonne dorsale et lombaire Indiqué [B] Les incidences latérales révèlent l’existence de fractures par compression. La MN ou l’IRM sont plus utiles pour distinguer les fractures récentes des fractures anciennes et elles permettent aussi d’exclure les fractures pathologiques. I-II (Consulter aussi D08) D10. Arthropathie : stade initial I-II Indiqué [A] (Consulter aussi D09) D09. Douleur : tassement ostéoporotique Dose ADEX Suite de la page 25 D08. Ostéomalacie Commentaires RX de l’articulation Indiqué atteinte [C] Peut être utile pour déterminer la cause, même si la présence d’érosions est habituellement une manifestation tardive. I RX des mains / pieds Indiqué [C] Lorsqu’on soupçonne la présence d’une polyarthrite rhumatoïde, une RX des pieds permet de détecter des érosions même si la ou les main(s) présentant des symptômes semble(nt) normale(s). I RX de plusieurs articulations Indiqué seulement dans des cas précis [C] Seulement les articulations qui présentent des symptômes. II ÉCHO / MN / IRM Examens spécialisés [C] Tous ces examens peuvent mettre en évidence une 0 / II / 0 synovite aiguë. La MN peut montrer la distribution. L’IRM peut montrer le cartilage articulaire et les érosions précoces. L’échographie peut montrer des érosions dans les articulations superficielles. D11. Arthropathie : suivi RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Les RX peuvent être requises par les spécialistes pour décider du traitement. I D12. Douleur à l’épaule RX Non indiqué en première intention [C] Les manifestations dégénératives au niveau des articulations acromio-claviculaires et de la coiffe des rotateurs sont courantes. Les RX sont réalisées uniquement si le patient ne répond pas au traitement conservateur. I 26 D. Appareil locomoteur D. Appareil locomoteur D. Appareil locomoteur D13. Syndrome de conflit sous-acromial Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose RX Indiqué seulement dans des cas précis [B] Pour un bilan préopératoire. I ÉCHO Examen spécialisé [B] Permet une évaluation dynamique. 0 IRM Examen spécialisé [B] L’IRM est utile pour montrer l’évolution de l’inflammation de la bourse séreuse et l’étiologie des anomalies associées. L’IRM dynamique ou l’IRM en abduction sont utiles pour poser le diagnostic du syndrome de conflit sous-acromial. 0 D14. Épaule instable TDM / IRM Examens spécialisés [B] Les deux techniques permettent de bien visualiser le bourrelet glénoïde et la cavité synoviale. Certaines techniques d’IRM à écho-planar montrent bien le bourrelet sans qu’il soit nécessaire d’avoir recours à une arthrographie, mais l’arthro-IRM est l’examen le plus précis. II / 0 D15. Déchirure de la coiffe des rotateurs ÉCHO / IRM / arthrographie Examens spécialisés [C] L’IRM a l’avantage de fournir une évaluation globale des structures entourant l’épaule et, lorsqu’elle est associée à l’arthrographie, elle possède le plus haut degré d’exactitude. L’échographie est excellente pour démontrer l’anatomie et la pathologie en position statique ainsi qu’en mouvement. 0/0/I D16. Lésion de l’articulation sacro-iliaque RX des articulations sacro-iliaques Indiqué [B] Les RX peuvent aider à explorer une arthropathie séronégative. Les articulations sacro-iliaques sont habituellement bien visibles sur un cliché AP de la colonne lombaire ou du bassin. IRM / TDM / MN Examens spécialisés [C] L’IRM ou la TDM ou parfois la MN sont indiquées 0 / II / II lorsque les RX sont équivoques; l’IRM permet de détecter les changements aigus et chroniques plus tôt que les RX. L’IRM dynamique avec rehaussement par agents de contraste peut être utile. L’IRM est particulièrement utile chez les enfants, les adolescents et les patients de sexe féminin. RX du bassin Indiqué seulement dans des cas précis [C] Les RX et l’IRM sont nécessaires seulement si les signes et les symptômes persistent ou en cas d’antécédents complexes. I IRM Indiqué seulement dans des cas précis [C] L’IRM est utile pour montrer l’inflammation et l’arthro-IRM pour évaluer les déchirures du bourrelet cotyloïdien ou les corps flottants. L’utilisation d’injections anesthésiantes intra-articulaires doit être convenablement évaluée. 0 D17. Douleur à la hanche : avec ou sans limitation de mouvement (Pour les enfants, consulter la section L) Suite 27 I D. Appareil locomoteur Problème clinique ou de diagnostic D. Appareil locomoteur Problème clinique ou de diagnostic MN Recommandations [Niveau] Commentaires Non indiqué au premier abord [B] Peut être utile si les RX sont normales. II Cette recommandation ne s’applique pas aux enfants. Suite de la page 27 D18. Douleur à la hanche : nécrose avasculaire Dose (Pour les douleurs à la hanche chez l’enfant, consulter L18, L21) RX du bassin Indiqué [B] Les RX sont anormales si la maladie a progressé. I IRM Indiqué [B] L’IRM est l’examen le plus sensible pour dépister et montrer l’étendue de la nécrose avasculaire précoce. 0 MN / TDM Examens spécialisés [B] L’utilisation du collimateur sténopéique ou de la TEPU est essentielle. II / II D19. Douleur aux genoux sans blocage ni restriction de mouvement RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Les symptômes proviennent souvent des tissus mous et ceux-ci ne sont pas visibles sur les RX. Les modifications causées par l’arthrose sont fréquentes. Les RX sont nécessaires lorsqu’une chirurgie est envisagée. I D20. Douleur aux genoux avec blocage RX Indiqué [C] Pour identifier les corps flottants radio-opaques. I D21. Douleur aux genoux IRM Examen spécialisé [B] L’IRM est indiquée uniquement lorsqu’une décision clinique de prise en charge est prise, p. ex., quand une arthroscopie est envisagée. L’IRM peut aussi être nécessaire pour déterminer l’étendue d’un trouble rhumatologique, p. ex., la polyarthrite rhumatoïde. Même chez les patients présentant des anomalies cliniques probantes qui justifient une intervention chirurgicale, certains chirurgiens utilisent l’IRM préopératoire pour identifier des lésions non suspectées. 0 D22. Prothèse douloureuse RX Indiqué [B] Les RX sont utiles pour déterminer s’il y a descellement de la prothèse. I MN Indiqué [B] La scintigraphie double ou triple phase du squelette est utile pour poser un diagnostic et pour distinguer une infection d’un descellement de la prothèse. Un résultat normal lors d’une exploration par MN permet d’exclure la plupart des complications tardives. D’autres examens de MN spécialisés aident à différentier le descellement de la prothèse de l’infection. Il peut être difficile de distinguer les modifications postchirurgicales d’une pathologie à un stade précoce. Si on soupçonne la présence d’une infection, plus tard, d’autres examens d’imagerie plus spécifiques peuvent être nécessaires. Une scintigraphie médullaire associée aux leucocytes marqués est actuellement la technique de choix pour mettre en évidence une infection péri-prothétique. II-III Suite 28 D. Appareil locomoteur D17. Douleur à la hanche : avec ou sans limitation de mouvement Examen D. Appareil locomoteur Commentaires Dose Arthrographie Examen spécialisé (aspiration / biopsie) [B] L’aspiration en association à l’arthrographie est utile lorsque les résultats sont incertains, que les signes cliniques font fortement soupçonner la présence d’une infection ou que la cause de la douleur n’a pas été établie. II ÉCHO Examen spécialisé [C] L’échographie est fiable pour mettre en évidence un abcès péri-prothétique ou une infection superficielle. 0 D23. Hallux valgus RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Utile pour un bilan préopératoire. I D24. Douleur au talon : fasciite plantaire ou épine calcanéenne MN / ÉCHO / IRM Indiqués seulement dans des cas précis [B] Les épines calcanéennes sont souvent découvertes de manière fortuite. La cause de la douleur est rarement visible par la RX. Les techniques de MN, d’Écho et d’IRM sont plus sensibles pour montrer les changements inflammatoires, mais elles doivent être utilisées avec circonspection. La majorité des patients peuvent être pris en charge en se fondant sur les signes cliniques sans avoir recours à l’imagerie. D22. Prothèse douloureuse Examen Recommandations [Niveau] Suite de la page 28 29 II / 0 / 0 D. Appareil locomoteur Problème clinique ou de diagnostic E. Système cardiovasculaire Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose E01. Douleur thoracique aiguë : infarctus du myocarde RX poumons Indiqué [B] La radiographie des poumons ne doit pas retarder l’admission dans un service spécialisé. Elle permet d’évaluer la taille du cœur, l’œdème pulmonaire, la tumeur, etc., et d’exclure d’autres causes. Radiographie portable de préférence. E02. Cardiopathie ischémique chronique et évaluation suite à un infarctus du myocarde RX poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] La radiographie des poumons peut être utile seulement si la symptomatologie s’est modifiée, si on la compare à la radiographie des poumons obtenue au départ. Échocardiographie Indiqué [A] L’échocardiographie permet l’évaluation de la contraction résiduelle du ventricule gauche (VG), de l’état des valvules et le dépistage d’autres complications comme une rupture du myocarde. Elle peut être faite facilement de façon séquentielle, surtout en cas de détérioration hémodynamique clinique. 0 MN (imagerie myocardique de perfusion) Indiqué [B] L’imagerie myocardique de perfusion est appropriée pour déterminer le pronostic ou le diagnostic, la charge ischémique et l’existence d’une zone ischémique spécifique. Un test d’effort ou avec agent pharmaceutique peut être utilisé en association avec des isotopes. Le T1-201 donne une charge de radiation plus élevée mais pourrait s’avérer être un meilleur agent de pronostic ou de viabilité. Le Tc 99m dégage une énergie plus intense et permet une étude simultanée de la contraction du VG par le biais d’une synchronisation d’image. Les applications particulières sont : • évaluation à titre pronostique; • établissement du diagnostic chez des sujets asymptomatiques ou atypiques; • évaluation des patients pour déterminer des stratégies de revascularisation; • stratification du risque avant toute chirurgie extracardiaque. II MN (angiographie isotopique: MUGA ou ERNVG Examen spécialisé [B] Elle permet d’évaluer la fonction du VG et du VD après un infarctus du myocarde. L’échocardiographie est la méthode de prédilection pour l’évaluation de la contraction du VG, etc. III Angiographie Indiqué [B] L’angiographie est actuellement la seule technique disponible pour l’analyse de l’anatomie de l’artère coronaire. Elle est essentielle pour établir des stratégies interventionnelles et parfois pour poser un pronostic. III IRM Examen spécialisé [B] Le rôle de la perfusion de l’IRM doit encore être défini. 0 30 I I E. Système cardiovasculaire Problème clinique ou de diagnostic E. Système cardiovasculaire E03. Douleur thoracique : dissection aortique E04. Embolie pulmonaire Examen RX poumons Recommandations [Niveau] Commentaires Indiqué [B] Cette technique est utilisée principalement pour exclure d’autres causes, rarement pour poser un diagnostic. I Échocardiographie Indiqué transœsophagienne [B] (ETO) L’ETO est une technique clinique utile et précise au chevet du patient, sauf pour l’étude de l’arc de l’aorte où la TDM est supérieure. 0 TDM Indiqué [B] La TDM avec injection d’un agent de contraste est la technique la plus fiable et la plus pratique. III IRM Examen spécialisé [B] L’IRM est une technique précise et permet d’évaluer tout changement dans l’étendue longitudinale, mais des difficultés d’ordre pratique peuvent limiter les possibilités de l’imagerie médicale. Elle est utile pour le suivi séquentiel. 0 RX poumons Indiqué [B] La radiographie des poumons doit faire partie de l’examen préalable pour démontrer une consolidation et un épanchement pleural, mais une radiographie normale n’exclut pas un embole pulmonaire. I MN (scintigraphie de ventilationperfusion) Indiqué [B] La scintigraphie de ventilation-perfusion peut avoir un rôle diagnostique si elle est utilisée de manière sélective chez les patients atteints de B.P.C.O. ou de consolidation visible sur la radiographie des poumons, une utilisation non-sélective réduit ce rôle. Une scintigraphie de perfusion normale exclut cliniquement toute embolie pulmonaire grave. II TDM spiralée Indiqué [B] La TDM spiralée est l’examen de prédilection, elle est aussi précise que l’angiographie pulmonaire pour le dépistage d’une embolie pulmonaire, et exclut de façon appropriée toute embolie clinique grave. Cette technique est l’examen de prédilection pour les patients atteints de B.P.C.O. ou ayant une radiographie des poumons anormale, et peut être utilisée après une scintigraphie V / Q qui n’amène pas un diagnostic. III Échocardiographie Indiqué [B] L’échocardiographie est utile pour l’évaluation d’une affection concomitante (par ex. un épanchement). Elle permet d’estimer le volume de l’épanchement péricardique, sa pertinence à un drainage, l’apparition de signes de tamponnade, etc. Elle est la meilleure technique pour le suivi séquentiel. 0 RX poumons (y compris profil gauche) Indiqué [B] La radiographie des poumons peut mettre en évidence une affection concomitante (par ex. une tumeur) ou une calcification du péricarde. I (Consulter aussi E13) E05. Péricardite, épanchement péricardique Dose 31 E. Système cardiovasculaire Problème clinique ou de diagnostic E. Système cardiovasculaire E06. Soupçon de valvulopathie Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose RX poumons Indiqué [B] Utilisée pour l’évaluation initiale ou en cas de modification du portrait clinique. I Échocardiographie Indiqué [B] L’échocardiographie est la meilleure méthode pour le suivi séquentiel. L’échocardiographie transœsophagienne (ETO) peut être nécessaire pour les prothèses valvulaires. 0 IRM Indiqué [B] L’IRM peut être utile, mais est impraticable en général. Contre-indiquée dans le cas de certaines prothèses valvulaires. Utile dans le contexte de la cardiopathie congénitale. 0 E07. Dégradation clinique après un infarctus du myocarde RX poumons Indiqué [B] Échocardiographie Indiqué [B] L’échocardiographie peut montrer des complications curables (insuffisance ventriculaire associée à une rupture septale, rupture papillaire ou anévrisme, etc.) 0 E08. Hypertension RX poumons Indiqué [B] Évalue la taille du cœur et l’existence d’une éventuelle affection associée (par ex. une coarctation ou une érosion des côtes par des collatérales). I Échocardiographie Indiqué [B] Méthode la plus pratique pour l’évaluation de l’hypertrophie du ventricule gauche. 0 (Consulter aussi H03) IRM Examen spécialisé [B] Méthode la plus précise pour l’évaluation de l’hypertrophie du ventricule gauche. 0 E09. Cardiomyopathie ou myocardite soupçonnée RX poumons Indiqué [B] Silhouette cardiaque globuleuse évocatrice de cardiomyopathie dilatée. I Échocardiographie Indiqué [A] L’échocardiographie permet une évaluation précise des cardiomyopathies dilatées, hypertrophiques, et constrictives ou restrictives, ainsi que des anomalies cardiaques associées. Elle est beaucoup moins utile pour une dysplasie arythmogénique du ventricule gauche. L’ETO peut aider à différencier une cardiomyopathie constrictive d’une cardiomyopathie restrictive. 0 MN (angiographie isotopique) Examen spécialisé [B] L’angiographie isotopique au repos est indiquée pour la détermination initiale et pour le suivi de la fonction ventriculaire gauche et de la fonction ventriculaire droite des patients atteints de myocardite ou de cardiomyopathie dilatée, hypertrophique et restrictive et chez les patients recevant une chimiothérapie à base de doxorubicine. III I Suite 32 E. Système cardiovasculaire Problème clinique ou de diagnostic E. Système cardiovasculaire E09. Cardiomyopathie ou myocardite soupçonnée Examen MN (perfusion myocardique) Recommandations [Niveau] Commentaires Examen spécialisé [B] L’imagerie de la perfusion myocardique peut aider à différencier les cardiomyopathies ischémiques et dilatées et à évaluer l’ischémie myocardique dans les cardiopathies hypertrophiques. Suite de la page 32 E10. Cardiopathie congénitale E11. Angine instable E12. Anévrisme de l’aorte abdominale Dose III Échocardiographie / Indiqué Échocardiographie [B] transœsophagienne (ETO) L’échocardiographie permet un diagnostic et fournit des données fonctionnelles. Elle facilite le suivi. Domaine spécialisé. L’ETO peut fournir d’importantes données à l’échographie transthoracique. IRM Indiqué [B] Le meilleur examen pour l’évaluation et le suivi. Contre-indiqué dans le cas de certaines prothèses valvulaires. 0 MN Examen spécialisé [B] L’angiographie isotopique peut servir à la création de quantification non-invasive de shunts droite-gauche et gauche-droite. II MN Examen spécialisé [B] La scintigraphie Tc 99m ou Tl-201 pour le diagnostic, le pronostic et l’évaluation thérapeutique chez les patients souffrant d’angine instable est indiquée dans : • la localisation de l’ischémie dans le territoire de la lésion responsable ou dans les régions éloignées; • la mesure de la fonction du VG de base • l’identification de l’ampleur et de la gravité de l’affection chez les patients ayant une ischémie constante ou une hibernation myocardique. III Coronarographie Examen spécialisé [B] Seul outil actuellement disponible pour l’évaluation de l’anatomie de l’artère coronaire. Examen essentiel pour établir les stratégies interventionnelles et parfois pour poser un diagnostic. III Échographie Indiqué [A] L’échographie est utile pour le diagnostic, la détermination du diamètre maximal et le suivi. La TDM est préférable si on soupçonne une fuite, mais elle ne doit pas retarder une chirurgie urgente. 0 TDM / IRM Indiqué [A] La TDM (en particulier spiralée) et l’IRM sont utilisées pour étudier le lien entre l’anévrisme et les artères rénales et iliaques. La demande est croissante pour les informations anatomiques détaillées en raison d’une hausse de l’utilisation des extenseurs percutanés. III / 0 33 0/0 E. Système cardiovasculaire Problème clinique ou de diagnostic E. Système cardiovasculaire E13. Thrombose veineuse profonde E14. Maladie vasculaire périphérique Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose ÉCHO Indiqué [A] Meilleure sensibilité avec un Doppler couleur. La plupart des thrombi cliniquement significatifs sont dépistés. L’échographie joue un rôle croissant dans l’examen des thrombi veineux du mollet. Elle peut montrer d’autres lésions. 0 Veinographie Indiqué seulement dans des cas précis [B] Grande variation selon l’expertise de l’échographie et les stratégies thérapeutiques locales. La veinographie isotopique peut être utilisée pour fournir un supplément d’informations en vue du diagnostic dans certains centres. II Angiographie Examen spécialisé [A] Les politiques locales doivent être déterminées de concert avec les chirurgiens spécialistes du système vasculaire, en particulier pour ce qui est des interventions thérapeutiques. L’échographie est utilisée dans certains services comme examen initial. III ATDM / ARM Examen spécialisé [C] L’ATDM et l’ARM sont de plus en plus utilisées pour poser un diagnostic. 34 III / 0 E. Système cardiovasculaire Problème clinique ou de diagnostic Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose F01. Douleur thoracique non spécifique RX poumons Non indiqué au premier abord [C] Dans le cas du syndrome de Tietze, la radiographie des poumons est normale. Elle sert principalement à rassurer le patient. I F02. Traumatisme thoracique mineur RX poumons Indiqué seulement dans des cas précis [C] L’identification d’une fracture costale ne modifie pas la conduite du traitement. Une TDM osseuse peut être utile pour examiner une fracture costale si les symptômes persistent. I F03. Examen médical préalable à l’emploi ou de dépistage RX poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] Il n’est pas justifié sauf dans quelques catégories à haut risque (par ex. immigrants à risque sans radiographie récente). Certaines radiographies doivent être faites aux fins d’emplois (par ex. plongeurs) ou d’émigration. I F04. RX des poumons préopératoire RX poumons Non indiqué [A] La radiographie des poumons préopératoire n’est pas indiquée chez les patients de moins de 60 ans qui subiront une intervention non cardio-thoracique. La fréquence des anomalies augmente chez les patients de plus de 60 ans, mais reste encore faible si les patients souffrant de maladie cardiorespiratoire connue sont exclus. I F05. Infection des voies respiratoires supérieures RX poumons Non indiqué [C] Il n’y a aucune preuve de l’utilité de la radiographie des poumons pour la prise en charge ou l’évolution des infections des voies respiratoires supérieures. I F06. Exacerbation aiguë de l’asthme RX poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] La radiographie des poumons n’est pas nécessaire chez les patients souffrant d’asthme qui n’affichent aucun signe de douleur thoracique localisée, de fièvre ou d’hyperleucocytose, sauf si la vie du patient est en danger ou si la réponse au traitement est inadéquate. I F07. Exacerbation aiguë de la B.P.C.O. (broncho-pneumopathie chronique obstructive) RX poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] La radiographie des poumons n’est pas nécessaire chez les patients souffrant de B.P.C.O. qui n’affichent aucun signe de douleur thoracique localisée, de fièvre ou d’hyperleucocytose, sauf si la vie du patient est en danger ou si la réponse au traitement est inadéquate. I F08. Pneumonie RX poumons Indiqué [C] La majorité des patients ayant une pneumonie communautaire présentent une résolution des anomalies radiographiques à 4 semaines, mais ce délai peut être prolongé chez les patients âgés, les fumeurs et les patients atteints d’une maladie chronique des voies respiratoires. Il n’est pas indiqué de procéder à d’autres radiographies des poumons chez des patients devenus asymptomatiques. (Pour les cas de pneumonie chez les enfants, consulter la section L23) I (Consulter aussi J30) (Pour les enfants consulter, la section L) 35 F. Thorax F. Thorax Problème clinique ou de diagnostic F09. Pneumonie : suivi Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose RX poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] Il n’est pas nécessaire de procéder à une autre radiographie des poumons avant de donner le congé de l’hôpital aux patients qui se sont cliniquement bien rétablis d’une pneumonie communautaire. Une radiographie vers la sixième semaine est indiquée chez tous les patients qui ont des symptômes ou des signes physiques persistants et chez les patients qui sont exposés à un risque plus élevé de présenter une affection maligne sous-jacente (en particulier les fumeurs et les patients de plus de 50 ans), admis ou non à l’hôpital. (Pour les cas de pneumonie chez les enfants, consulter la section L23) I RX poumons Indiqué [C] La radiographie peut dépister de faibles quantités de liquide pleural. I ÉCHO Indiqué [B] L’échographie peut être utilisée pour confirmer la présence de liquide pleural, le caractériser, dépister des métastases pleurales et guider une thoracocentèse. 0 TDM Indiqué seulement dans des cas précis [B] Une TDM avec injection d’un agent de contraste peut être utile pour dépister et caractériser le liquide pleural. III RX poumons Indiqué [B] La radiographie des poumons est le premier examen à demander chez les patients présentant une hémoptysie. Si la radiographie ne présente aucune anomalie et que l’hémoptysie est grave et apparue sous une autre forme d’infection pulmonaire, il est indiqué d’approfondir l’examen. I TDM Non indiqué au premier abord [B] La TDM doit être utilisée en association avec une bronchoscopie pour examiner la majorité des patients présentant une hémoptysie. La TDM peut détecter des affections malignes invisibles sur une radiographie des poumons ou à la bronchoscopie, par contre elle est peu utile lorsqu’il s’agit d’identifier une affection des muqueuses ou sous-muqueuses. III F12. Patients en soins intensifs RX poumons Indiqué [B] La radiographie est très utile en cas de modification de la symptomatologie et après implantation ou retrait de dispositif. L’intérêt du cliché quotidien est de plus en plus remis en question. La TDM est un appoint utile à la radiographie dans le traitement de patients gravement malades. I F13. Pneumopathie occulte TDM Examen spécialisé [B] Il existe une preuve selon laquelle la TDM haute résolution (TDM-HR) est histospécifique; des informations importantes sur la réversibilité de la maladie et le pronostic peuvent être obtenues de la TDM-HR. III (Pour les enfants, consulter aussi la section L) F10. Épanchement pleural soupçonné F11. Hémoptysie 36 F. Thorax F. Thorax G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose G01. Troubles de la déglutition : dysphagie haute (la lésion peut être haute ou basse) Radioscopie télévisée et exploration au Ba pour l’œsophage Indiqués [B] L’enregistrement de la déglutition sur vidéo est essentiel. Les tissus et les recessus sont bien mis en évidence. Les troubles de la motilité qui doivent être recherchés en décubitus ventral ou dorsal peuvent être observés malgré une endoscopie normale. Les rétrécissements légers, non visibles par endoscopie, sont mis en évidence par la déglutition d’une guimauve ou d’une autre substance. L’approche multidisciplinaire regroupant des orthophonistes et des ORL est idéale. II G02. Troubles de la déglutition : dysphagie basse (la lésion sera basse) Gorgée barytée Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’endoscopie est nécessaire (une biopsie des rétrécissements est essentielle). La déglutition barytée est utilisée pour mettre en évidence un trouble de la motilité ou un rétrécissement léger, si l’endoscopie est normale. II MN Examen spécialisé [B] Une exploration du transit œsophagien par radionucléides est indiquée en guise de technique non invasive pour évaluer la motilité de l’œsophage. II G03. Pyrosis / douleur thoracique : hernie hiatale ou reflux Exploration au Ba Indiqué seulement dans des cas précis [B] Les problèmes de reflux sont courants et l’exploration est indiquée uniquement quand les changements d’habitudes et le traitement empirique ont échoué. La surveillance du pH est la mesure par excellence pour le reflux, mais l’endoscopie, utilisée seule, montrera avec précision les premiers signes d’œsophagite liée au reflux et elle permet de détecter la métaplasie et de faire une biopsie. Les explorations au Ba qui visent à évaluer la motilité œsophagienne avant une chirurgie antireflux ne prédisent pas avec exactitude la dysphagie postchirurgicale. II G04. Perforation de l’œsophage RX des poumons Indiqué [B] La RX des poumons sera anormale dans 80 % des cas, mais un pneumomédiastin n’est présent que dans 60 % des cas. I Déglutition de contraste Indiqué [B] Les agents de contraste iodés non ioniques sont les seules substances sécuritaires. Cette technique est sensible, mais si aucune fuite n’est visible il faut procéder à la TDM sans tarder. II TDM Indiqué [A] La TDM permet de mettre en évidence une perforation ainsi que des complications médiastinales et pleurales. III 37 G. Système gastro-intestinal Tractus gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic G05. Saignements gastro-intestinaux aigus : hématémèse / méléna Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Endoscopie Indiqué [A] L’endoscopie permet d’établir le diagnostic dans la plupart des cas de saignement du tractus GI supérieur et elle peut être utilisée pour réaliser un traitement à l’aide d’agents hémostatiques. 0 MN Examen spécialisé [B] Après une endoscopie. Le marquage des globules rouges permet de détecter des saignements de l’ordre de 0,1 ml / minute; cette technique est plus sensible que l’angiographie. L’étude à l’aide des érythrocytes est surtout utile dans le cas des saignements intermittents. II Angiographie Examen spécialisé [B] Lorsque le saignement ne peut pas être maîtrisé. L’angiographie peut localiser avec précision le site pour la chirurgie et une embolisation peut être réalisée comme traitement initial. III RX de l’abdomen Non indiqué [B] Sans utilité. I ÉCHO abdominale Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie est utile pour chercher des signes de maladie hépatique chronique. 0 Explorations au Ba Non indiqué [C] Empêchent de réaliser l’angiographie. II G06. Dyspepsie chez les jeunes patients (p. ex., moins de 45 ans) Explorations au Ba Indiqué seulement dans des cas précis [B] La plupart des patients de moins de 45 ans peuvent recevoir, sans examens préalables, un traitement médicamenteux empirique (antiulcère ou antireflux). Si les symptômes réapparaissent ou persistent, il faut rechercher la présence de Helicobacter pylori soit à l’aide d’une analyse sanguine, soit par analyse d’haleine à l’urée marquée au carbone 14. Si le test est positif ou que le patient présente des symptômes alarmants (amaigrissement, anorexie, anémie causée par un déficit en fer, douleur grave ou utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens), l’endoscopie est l’examen de choix. II G07. Dyspepsie chez les patients plus âgés (p. ex., plus de 45 ans) Explorations au Ba Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’endoscopie est l’examen de choix. Le principal intérêt est le dépistage précoce de cancer. Si l’endoscopie est négative et que les symptômes persistent, le recours au repas baryté doit être envisagé. II 38 G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic G08. Ulcère : suivi Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Explorations au Ba Non indiqué [B] La cicatrisation gêne l’évaluation précise. L’endoscopie est préférable pour confirmer la guérison complète et pour obtenir des biopsies lorsqu’elles sont nécessaires. II MN Indiqué seulement dans des cas précis [B] La plupart des établissements utilisent le test d’haleine à l’urée marquée au carbone 14 pour évaluer l’effet du traitement contre le Helicobacter pylori. I-II Examen de contraste Indiqué [B] Si la déglutition d’un agent de contraste hydrosoluble ne révèle pas la présence d’une fuite de l’anastomose, mais qu’un doute persiste en raison de la clinique, une TDM devrait être réalisée sans tarder puisque cet examen est plus précis. Le Ba ne devrait pas être utilisé comme agent de contraste. II G10. Antécédents (anciens) Explorations de chirurgie au tractus GI au Ba supérieur : symptômes de dyspepsie Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’endoscopie permet une meilleure évaluation de la portion gastrique résiduelle (gastrite, ulcération, dysplasie, tumeur récidivante, etc.) II G11. Antécédents (anciens) de chirurgie au tractus GI supérieur : troubles de la motilité / symptômes d’occlusion Explorations au Ba Indiqué [B] Elles mettent en évidence l’anatomie chirurgicale et elles peuvent montrer la dilatation de l’anse afférente, les anastomoses rétrécies, les hernies internes, les anses refermées, etc. II MN Examen spécialisé [B] La MN est une excellente méthode pour évaluer la vidange, la chasse et la stase gastrique. II Explorations au Ba Non indiqué au premier abord [B] L’examen initial est l’endoscopie du tractus GI supérieur et du colon. L’évaluation du transit de l’intestin grêle n’est pas assez sensible pour mettre en évidence des lésions pouvant entraîner des saignements chroniques et cette technique ne doit pas être utilisée. II Lavement baryté de l’intestin grêle Indiqué [B] Cet examen est plus précis que l’étude du transit au Ba pour les petites lésions discrètes. Toutefois, les premiers résultats recueillis par endoscopie par capsule laissent croire que cette technique sera l’examen de choix une fois que les rétrécissements de l’intestin grêle ont été exclus. II MN Indiqué [B] Lorsque toutes les autres méthodes d’examen se sont révélées négatives, les globules rouges marqués et (ou) l’étude pour diverticule de Meckel peuvent être utiles pour détecter et localiser le site du saignement chronique ou récurrent. II G09. Antécédents (récents) de chirurgie au tractus GI supérieur pour évaluer les fuites de l’anastomose G12. Saignements intestinaux : chroniques ou récurrents Suite 39 G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose G12. Saignements intestinaux : chroniques ou récurrents TDM Indiqué [B] La TDM avec agent de contraste est une technique utile pour chercher des lésions qui pourraient saigner (p. ex., des tumeurs). L’ATDM peut mettre en évidence une angiodysplasie de l’intestin. III Suite de la page 39 Angiographie Examen spécialisé [B] L’angiographie est une méthode précise pour l’angiodysplasie (avec retour veineux précoce) et pour visualiser la nouvelle vascularisation d’une tumeur. III G13. Douleur abdominale aiguë : perforation / occlusion RX de l’abdomen et des poumons en position verticale Indiqué [B] Une RX de l’abdomen en décubitus latéral est indiquée pour visualiser l’air libre si la RX des poumons doit être réalisée en position allongée. I+I ÉCHO Indiqué [C] Souvent utilisée comme examen après une RX de l’abdomen. L’échographie est précise pour visualiser le liquide libre lors d’une perforation. 0 TDM Indiqué [B] Pour détecter de petites perforations fermées et pour établir le site et la cause d’une occlusion. (Pour les enfants, consulter la section L) Cette recommandation ne s’applique pas aux enfants. (Consulter aussi G14, G21) G14. Occlusion de l’intestin grêle : aiguë (Consulter aussi G21) (Pour les douleurs abdominales aiguës chez les enfants, consulter la section L37) III TDM Indiqué [B] Lorsque la RX de l’abdomen révèle une occlusion de l’intestin grêle, la TDM confirme le diagnostic, en détermine le degré et la cause probable. Quand la RX de l’abdomen est équivoque, mais qu’en raison des données cliniques on soupçonne une occlusion de l’intestin grêle, une épreuve de volume (entéroclyse) (c.-à-d. une TDM avec ingestion d’eau ou de méthylcellulose) peut être nécessaire pour compléter l’évaluation. III Examens de contraste Indiqué seulement dans des cas précis [B] Souvent inutile. II Indiqué [B] Dans la plupart des cas, cet examen révèle la présence et le degré de l’occlusion et peut en dévoiler la cause. II Indiqué [B] Réalisée avec ou sans épreuve de volume. La TDM permettra comme dans le cas du lavement baryté de l’intestin grêle d’établir le diagnostic. Encore plus, elle permettra de mieux traiter les cas complexes, p. ex., les patients ayant des antécédents de cancer ou ayant subi une chirurgie abdominale compliquée. III G15. Occlusion de l’intestin Lavement baryté grêle : chronique ou de l’intestin grêle récurrente TDM (Consulter aussi G13, G14, G21) 40 G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic G16. Possible maladie de l’intestin grêle (p. ex., maladie de Crohn) G17. Modification des habitudes de défécation (diarrhée) et saignements rectaux en l’absence de symptôme périanal : cancer colorectal Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Examen au Ba du transit dans l’intestin grêle Indiqué [B] Un examen exploratoire utile pour le diagnostic de maladie de l’intestin grêle dont la maladie de Crohn. II Lavement baryté de l’intestin grêle Indiqué [B] C’est l’examen de choix pour établir l’étendue de la maladie avant une chirurgie, lorsqu’on soupçonne la présence d’une fistule et pour connaître la cause des symptômes d’occlusion chez les patients connus pour une maladie de Crohn. II ÉCHO / TDM / IRM Examens spécialisés [B] L’utilisation de ces techniques est en pleine évolution, p. ex., pour évaluer l’activité de la maladie, et elles sont particulièrement utiles pour évaluer les complications de la paroi intestinale. 0 / III / 0 MN Examen spécialisé [B] La scintigraphie avec marquage des globules blancs montre l’activité et l’étendue de la maladie et elle est complémentaire à l’exploration au Ba. III Lavement baryté Indiqué [B] La colonoscopie est souvent l’examen initial. Le lavement baryté est une solution de rechange à la colonoscopie et est souvent très utilisé comme examen initial pour évaluer des modifications dans les habitudes de défécation en l’absence de saignements rectaux. Le lavement baryté est insuffisant en cas de saignement rectal, mais la sigmoïdoscopie flexible suivie immédiatement par un lavement baryté est une bonne solution de rechange à la colonoscopie. Après une biopsie à l’emporte-pièce avec sigmoïdoscopie rigide, attendre 7 jours avant de réaliser le lavement baryté. Aucun délai n’est requis pour des biopsies superficielles prélevées par sigmoïdoscopie flexible. III TDM Examen spécialisé [B] La TDM a un rôle connu et évolutif pour la mise en évidence ainsi que l’exclusion d’un cancer colorectal. Son utilisation varie de l’approche minimalement invasive sans agent de contraste à prendre par voie orale et aucune préparation de l’intestin à la colonographie complète par TDM. L’approche peu invasive est préférable au lavement baryté chez les patients âgés fragiles. L’exactitude est augmentée à l’aide d’un agent de contraste par voie orale pris 24 heures avant et sans purgation. Alternativement, un lavement à l’eau est utile. La colonographie par TDM avec une préparation de l’intestin et un lavement à l’air est plus exacte qu’un lavement baryté et se rapproche de l’efficacité de la colonoscopie. C’est déjà la technique de choix pour examiner le côlon proximal lorsque la colonoscopie n’a pu être complétée. III 41 G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal G18. Occlusion du colon : aiguë G19. Maladie inflammatoire du côlon : exacerbation aiguë Examen Commentaires Dose RX abdominale Indiqué [B] Peut aider à établir le diagnostic et probablement informer sur le degré de l’occlusion. I-II Lavement baryté Indiqué [B] Un lavement avec un agent de contraste hydrosoluble ou à l’air permet de confirmer le diagnostic et le degré de l’occlusion et peut possiblement en indiquer la cause. Dans certains cas, l’interprétation est difficile et si aucune anomalie n’est observée, il est important de savoir que même si ceci révèle probablement une pseudo-occlusion, une lésion occlusive significative peut avoir échappé à l’examen. III TDM Examen spécialisé [B] L’utilité de la TDM, particulièrement chez les patients malades et très fragiles, s’impose de plus en plus. Il est probable que la TDM fera ses preuves comme étant une solution de rechange plus fiable et moins incommodante que le lavement à l’agent de contraste hydrosoluble. III RX abdominale Indiqué [B] Examen souvent suffisant pour déterminer la gravité et l’étendue de la maladie. I-II Lavement baryté Indiqué [B] Un lavement sans préparation « instantané » vient compléter la RX abdominale et il permet de confirmer l’étendue de la maladie. Il est contre-indiqué en cas de colectasie. III MN Indiqué [B] L’étude des globules blancs marqués renseignera sur l’activité et l’étendue de la maladie. III IRM Examen spécialisé [B] L’IRM est extrêmement utile lorsqu’on envisage une intervention chirurgicale chez les patients atteints d’une infection ano-rectale. 0 Lavement baryté Indiqué seulement dans des cas précis [B] Le lavement baryté a un rôle limité après une chirurgie compliquée et pour l’évaluation d’une fistule. La colonoscopie est l’examen le plus fiable pour identifier des complications telles que la dysplasie, la sténose et le carcinome. III (Consulter aussi G25) G20. Maladie inflammatoire du côlon : suivi à long terme Recommandations [Niveau] 42 G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose I-II / 0 G21. Douleur abdominale aiguë nécessitant une hospitalisation et une possible chirurgie RX de l’abdomen et des poumons en position verticale / ÉCHO Indiqués [B] Les lignes directrices locales déterminent la stratégie. La RX de l’abdomen en position allongée (pour localiser les gaz, etc.) suffit généralement; la RX de l’abdomen en position debout est indiquée seulement dans des cas précis. La RX des poumons en position verticale est utilisée pour exclure la perforation. L’échographie est largement utilisée comme examen préliminaire, p. ex., pour l’appendicite. TDM Indiqué [B] La TDM est de plus en plus utilisée. III RX abdominale Indiqué seulement dans des cas précis [C] Rarement utile. I-II ÉCHO Indiqué [B] Règle souvent le problème. 0 TDM Indiqué [B] Quand l’échographie ne permet pas de tirer des conclusions et pour fournir une évaluation plus complète de l’étendue de la maladie avant le traitement définitif. III Repas Ba / examen du transit intestinal Indiqué seulement dans des cas précis [B] Le recours à l’imagerie n’est pas indispensable pour diagnostiquer une maladie cœliaque, mais elle peut être indiquée pour d’autres causes de malabsorption de l’intestin grêle ou lorsque la biopsie est normale ou douteuse. II MN Examen spécialisé [B] De nombreux examens en MN permettent d’établir le diagnostic de malabsorption. Certains ne sont pas radiologiques (p. ex., le test de l’haleine). II RX abdominale Indiqué seulement dans des cas précis [B] Peut être utile en gériatrie et en psychiatrie pour visualiser l’importance de la rétention fécale. II (Consulter aussi G13, G14, G15, G30, G32) G22. Masse palpable G23. Malabsorption G24. Constipation (Pour les cas de constipation chez les enfants, consulter la section L38) (Pour les enfants, consulter la section L) Examens du transit intestinal Examen spécialisé [B] Un examen simple utilisant des formes radio-opaques permet de confirmer un transit intestinal normal. I-II MN Examen spécialisé [B] Important avant qu’une colectomie soit réalisée. III Défécographie Examen spécialisé [B] Chez certains patients, la constipation est secondaire à un trouble de l’élimination, lequel peut être mis en évidence et défini à l’aide de cet examen. II 43 G. Système gastro-intestinal Problèmes abdominaux en général Problème clinique ou de diagnostic Examen Commentaires Dose Indiqué [C] Consulter rapidement un radiologue. L’échographie est souvent pratiquée en premier et elle peut être déterminante, particulièrement s’il existe des signes de localisation; elle est spécialement efficace pour visualiser les espaces sous-phréniques, sous-hépatiques et le bassin. 0 TDM Indiqué [C] Dans l’ensemble, la TDM est probablement le meilleur examen. À l’issue de cet examen, les tumeurs et les infections sont généralement identifiées ou exclues. Elle permet également de réaliser une biopsie des nodosités ou des tumeurs et le drainage de collections (particulièrement après une chirurgie récente lorsque l’échographie est difficile à pratiquer). III MN Indiqué [C] La MN est particulièrement utile en absence de signes de localisation. L’étude des globules blancs (GB) marqués est efficace pour les infections postchirurgicales chroniques; le Ga s’accumule dans les endroits où se trouvent les tumeurs (p. ex., les lymphomes) et les infections. III ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est souvent le premier examen réalisé. Cette méthode est fiable pour les lésions de plus de 2 cm de diamètre, mais la précision diminue lorsque les lésions sont plus petites. La mise au point de nouveaux traitements contre les métastases hépatiques, particulièrement dans le cas du cancer colorectal, exige l’utilisation de techniques et un dépistage plus sensibles. Cependant, l’échographie sera souvent utilisée comme examen initial pour exclure la présence de métastases au foie. 0 TDM Indiqué [B] La TDM est beaucoup plus précise que l’échographie pour mettre en évidence des métastases hépatiques, en particulier dans le cas de lésions de petite taille. Elle est essentielle pour établir une classification précise lorsqu’une résection hépatique est prévue chez les patients présentant des métastases. III IRM Examen spécialisé [B] Utilisée avec des agents de contraste spécifiques au foie, l’IRM est encore plus précise que la TDM pour détecter la présence de métastases, cette technique est aussi utile pour établir une classification précise des petites lésions. Elle est largement utilisée au cours de l’évaluation préchirurgicale des patients chez qui une résection hépatique est envisagée. 0 G25. Infection abdominale; ÉCHO fièvre d’origine inconnue Recommandations [Niveau] Foie, vésicule biliaire et pancréas G26. Mise en évidence de métastases hépatiques 44 G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic Examen Commentaires Dose Examens spécialisés [B] Les deux techniques sont fiables pour visualiser les caractéristiques de l’hémangiome et de nombreuses autres lésions hépatiques isolées. III / 0 ÉCHO Indiqué [B] Très sensible pour révéler la présence d’ascite. L’échographie peut visualiser des varices, en particulier dans le hile splénique, en cas d’hypertension portale. C’est aussi l’examen de dépistage de l’hépatome. 0 TDM Examen spécialisé [B] La TDM est particulièrement utile quand l’échographie est équivoque en présence d’alpha féto-protéines augmentées et pour la classification de l’hépatome. III IRM Examen spécialisé [B] Utilisée avec des agents de contrastes spécifiques au foie, l’IRM est au moins aussi précise que la TDM pour l’hépatome. 0 ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est fiable pour distinguer l’ictère associé à une obstruction de l’ictère lié à une autre cause, mais la dilatation des voies biliaires peut être infime au tout début de l’obstruction. Lorsque l’échographie indique que l’ictère est causé par une obstruction, l’évaluation subséquente dépend du degré de l’obstruction, de la présence ou de l’absence de calculs dans la vésicule et les voies biliaires et de la situation clinique. Une consultation dès le début avec un radiologue est nécessaire. 0 CPRE Examen spécialisé [B] Si l’échographie révèle la présence de calculs dans les voies biliaires, il faut procéder à une CPRE pour confirmer le diagnostic et traiter. La CPRE demeure la technique par excellence pour les modifications des conduits intrahépatiques dans le cas de la cholangite sclérosante. II TDM Examen spécialisé [B] La TDM est souvent réalisée après une échographie qui a permis de mettre en évidence une obstruction associée à un ictère, en particulier si le niveau de l’obstruction montré par l’échographie se situe sous le hile. En cas de cancer du pancréas, la TDM est faible pour évaluer la non-résécabilité. En cas d’obstruction d’origine cancéreuse au niveau du hile, la TDM permet de renseigner sur le stade de la lésion afin de planifier une chirurgie ou un traitement palliatif. III G27. Lésion hépatique TDM / IRM isolée visualisée par échographie, hémangiome, métastases, autres Recommandations [Niveau] G28. Cirrhose connue, complications G29. Ictère Suite 45 G. Système gastro-intestinal (Consulter aussi L15) Problème clinique ou de diagnostic G29. Ictère Examen Recommandations [Niveau] (Consulter aussi G21) Dose IRM, y compris CPIRM Examen spécialisé [B] En cas d’obstruction au niveau du hile, la CPIRM (cholangio-pancréatographie par résonance magnétique) est maintenant l’examen de choix après l’échographie. La CPIRM permet de décrire le type d’atteinte du canal ainsi que son étendue de manière fiable et non invasive et, par conséquent, de faciliter la planification d’une chirurgie à visée curative ou d’un traitement d’intervention. En cas d’obstruction d’origine cancéreuse au niveau du hile, l’IRM permet d’obtenir des renseignements indispensables sur le stade de la lésion afin de planifier une chirurgie ou un traitement palliatif. Si l’échographie montre des calculs biliaires, sans calculs définis dans les voies biliaires, la CPIRM est indiquée avant la CPRE. 0 Échographie endoscopique Examen spécialisé [B] Cette méthode est la plus fiable pour visualiser des petits calculs dans les voies biliaires et des petites tumeurs papillaires ou péri-ampullaires. Elle permet aussi de réaliser une biopsie du pancréas sans risquer de disperser la tumeur. 0 RX abdominale Non indiqué [C] Permet de visualiser seulement 10 % des calculs biliaires. I-II ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est l’examen de choix pour montrer la présence ou l’absence de calculs biliaires et de cholécystite. C’est l’examen initial pour la douleur d’origine biliaire, mais il ne peut exclure de manière fiable la présence de calculs dans les voies biliaires. La cholécystographie n’est pratiquement jamais utilisée. 0 TDM Examen spécialisé [B] La TDM a un rôle limité pour l’exploration de la cholélithiase, mais elle est utile pour examiner la paroi de la vésicule biliaire et les masses qu’on peut y trouver. III CPIRM Examen spécialisé [B] Indiquée en cas de lithiase lorsque les symptômes, les signes et (ou) les épreuves de la fonction hépatique révèlent la possibilité de calculs dans les voies biliaires non confirmée par l’échographie ainsi que lors de l’exploration d’une douleur postcholécystectomie. 0 MN Examen spécialisé [B] La scintigraphie biliaire montre l’obstruction du canal cystique dans la cholécystite aiguë. II Suite de la page 45 G30. Pathologie biliaire (p. ex., calculs biliaires, douleur postcholécystectomie) Commentaires 46 G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal G31. Fuite biliaire postchirurgicale G32. Pancréatite : aiguë Examen Recommandations [Niveau] Commentaires ÉCHO Indiqué [B] Premier examen lorsqu’une fuite est soupçonnée. L’échographie permettra de visualiser la taille et le site anatomique des collections. 0 CPRE Indiqué [B] Examen qui fait autorité pour montrer le site de la fuite et pour permettre la mise en place du stent II MN Examen spécialisé [B] La scintigraphie par HIDA montre l’activité à l’endroit de la fuite. II RX abdominale Indiqué [C] Cette pathologie se présente comme une douleur abdominale aiguë non spécifique. Une RX abdominale est nécessaire pour exclure d’autres causes. I-II ÉCHO Indiqué [B] Elle doit être réalisée sans tarder afin de détecter les calculs biliaires, permettant de poser un diagnostic de pancréatite associée aux calculs biliaires dans ce cas, une CPRE précoce doit être envisagée. 0 TDM Indiqué [B] La TDM avec un agent de contraste par voie IV est utilisée sans délai dans les cas graves afin d’évaluer l’étendue de la nécrose, ce qui aide à établir le pronostic. Lors du suivi, cette technique est utilisée pour dépister et surveiller l’apparition de complications, et, pour ce rôle, la TDM est supérieure à l’échographie. L’échographie est utilisée pour suivre l’évolution de troubles plus chroniques tels que les pseudo-kystes, afin d’éviter au patient les doses de radiation plus élevées de la TDM. III RX abdominale Indiqué [B] Pour visualiser la calcification (calculs calcifiés des voies biliaires), mais son rôle est limité en ce qui concerne l’exclusion. I ÉCHO / TDM Indiqués [B] L’échographie peut être décisive, en particulier chez les patients minces. La TDM est très précise pour visualiser la calcification pancréatique, mais elle est peu utilise pour mettre en évidence les modifications précoces du parenchyme. 0 / III CPRE / CPIRM Examens spécialisés [B] La CPRE permet de visualiser la morphologie des canaux. La CPIRM (en particulier avec la sécrétine) montre les modifications modérées et graves des canaux et peut fournir une indication de la fonction exocrine. La CPIRM ne montre pas de manière fiable les modifications mineures des branches collatérales en cas de pancréatite chronique bénigne. II / 0 (Consulter aussi G21) G33. Pancréatite : chronique Dose 47 G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic Problème clinique ou de diagnostic G34. Tumeur pancréatique Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est efficace pour détecter la lésion primitive chez les patients minces, en particulier si les lésions sont situées au niveau de la tête ou du corps du pancréas, mais cette méthode est insuffisante lorsqu’il faut préciser le stade de la tumeur. 0 TDM Indiqué [B] La TDM est utile pour établir le diagnostic lorsque l’échographie est douteuse ou qu’il faut une classification tumorale précise, la TDM hélicoïdale avec un agent de contraste administré par IV permet de prédire de manière fiable la non-résécabilité. III Échographie endoscopique Examen spécialisé [B] Cet examen peut fournir une information détaillée de la classification de la tumeur chez les candidats à une résection chirurgicale à la suite de la TDM et elle permet aussi de réaliser des biopsies guidées des masses pancréatiques. 0 CPRE Examen spécialisé [B] Permet de visualiser l’anatomie des rétrécissements et facilite le diagnostic tissulaire et l’intervention, p. ex., la mise en place d’un stent dans des cas particuliers. II 48 G. Système gastro-intestinal G. Système gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic H01. Hématurie macroscopique ou microscopique H02. Hypertension artérielle sans néphropathie connue Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose UIV (PIV) Indiqué [B] Il y a une grande disparité dans les politiques locales. Les stratégies d’imagerie doivent être établies en accord avec les urologues et néphrologues. Ni l’UIV (PIV), ni l’échographie ou encore la radiographie abdominale ne sont véritablement appropriées pour déterminer l’origine d’un saignement du haut appareil urinaire : l’UIV (PIV) et l’échographie doivent être utilisés soit simultanément, soit successivement chez la plupart des patients. II ÉCHO et RX abdominale / TDM Indiqués [B] Chez le jeune adulte présentant une hématurie microscopique, seules l’échographie et la RX abdominale peuvent être utilisées pour examiner le haut appareil urinaire: cette stratégie ne reconnaît pas certaines affections du haut appareil urinaire dont certains calculs. L’échographie vésicale décèle de nombreuses tumeurs vésicales mais n’est pas suffisamment sensible pour éviter une cystoscopie. L’utilisation de la TDM pour examiner le haut appareil urinaire en cas d’hématurie a récemment suscité plus d’intérêt, mais les données sont encore insuffisantes pour qu’elle puisse être recommandée. 0+I / II UIV (PIV) Non indiqué [B] L’UIV (PIV) n’est pas indiquée pour l’évaluation d’une hypertension artérielle sans signe de néphropathie. II MN Examen spécialisé [B] La scintigraphie rénale avec captopril est le meilleur examen pour rechercher la présence accrue et fonctionnelle d’une sténose artérielle rénale. II Angiographie Examen spécialisé [C] L’angiographie est utilisée pour visualiser une sténose dans le cas d’une intervention chirurgicale ou d’une angioplastie comme traitement envisageable. III ATDM Examen spécialisé [B] L’ATDM est aussi sensible que l’ARM, mais de façon beaucoup plus effractive (agent de contraste iodé, irradiation). III ARM Examen spécialisé [B] L’imagerie n’est appropriée que si une hypertension artérielle est soupçonnée cliniquement, étant donné que la prévalence de la sténose artérielle rénale chez les hypertendus essentiels est très faible. L’ARM est la meilleure méthode effractive pour visualiser directement les artères rénales. 0 ÉCHO Examen spécialisé [B] L’échographie Doppler peut être précise et spécifique, des compétences particulières sont toutefois requises. 0 (Consulter aussi H03) H03. Hypertension artérielle chez le jeune adulte ou le patient ne répondant pas au traitement médical 49 H. Système urogénital et surrénales H. Système urogénital et surrénales Problème clinique ou de diagnostic H04. Insuffisance rénale H05. Mesure de la fonction rénale : • Flux plasmatique rénal effectif (FPRE) • Débit de filtration glomérulaire (DFG) • Fonction rénale • Transit rénal Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose ÉCHO rénale et RX abdominale Indiqués [B] L’échographie est indiquée comme premier examen en cas d’insuffisance rénale afin de mesurer la taille des reins et l’épaisseur du parenchyme, et pour rechercher une dilatation des cavités pyélo-calicielles indiquant une possible obstruction. Une radiographie abdominale est nécessaire pour voir les calculs non détectés par l’échographie. 0+I TDM Non indiqué au premier abord [B] La TDM (rehaussée ou pas, cela dépend de la fonction rénale) est utile si l’échographie ne permet pas de poser le diagnostic ou ne montre pas la cause de l’obstruction. III UIV (PIV) Non indiqué [B] IRM Examen spécialisé [C] Il est possible d’utiliser l’IRM au lieu de la TDM, ainsi l’injection d’un agent de contraste potentiellement néphrotoxique peut être évitée. Il est rare qu’une obstruction survienne sans causer une dilatation, quelle que soit la méthode d’imagerie utilisée. 0 MN Examen spécialisé [B] Le DFG est la mesure de prédilection pour de nombreuses autorités pour mesurer la fonction rénale : l’ortho-iodo-hippurate (OIH) marqué à l’iode 123, 125 ou 131 peut être utilisé, et le Tc 99m MAG3 peut être utilisé comme substitut. Le DFG peut être évalué grâce à un prélèvement sanguin ou aux méthodes d’imagerie. Les méthodes demandent un prélèvement sanguin et donnent des résultats beaucoup plus précis. II MN Examen spécialisé [A] Un seul prélèvement après injection de EDTA-Cr 51 à 3 heures s’il est bien calibré et un DFG de moins de 30mL / min. Il est très important de préparer avec précision les étalons et de procéder à une injection complète (clairance de l’EDTA- Cr 51 méthode de quatre prélèvements). II MN Examen spécialisé [A] Les examens par imagerie au Tc 99m MAG3 et au Tc 99m DTPA peuvent être utilisés pour mesurer la fonction rénale relative. II MN Examen spécialisé [B] L’examen par imagerie au Tc 99m MAG3 doit être utilisé de pair avec une méthode d’analyse de déconvolution établie pour mesurer l’indice de temps de transit parenchymenteux dans le cas de l’obstruction néphropathie et, en parallèle, le temps de transit dans le cas de trouble rénovasculaire. II II 50 H. Système urogénital et surrénales H. Système urogénital et surrénales H. Système urogénital et surrénales H06. Soupçon de colique néphrétique H07. Calcul rénal en l’absence de colique néphrétique H08. Masse rénale Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TDM Indiqué [B] La TDM sans rehaussement est la méthode de prédilection lorsqu’on soupçonne une colique néphrétique. III UIV (PIV) Indiqué [B] L’UIV (PIV) est un examen de remplacement satisfaisant à la TDM. II ÉCHO / RX abdominale Indiqués seulement dans des cas précis [B] L’échographie et la radiographie abdominale peuvent être utilisées lorsque l’injection d’un agent de contraste ou la radiation est contre-indiquée, par ex. dans le cas d’une grossesse et d’allergie. Afin de maximiser la sensibilité de l’échographie, les patients doivent être bien hydratés. L’échographie est moins précise que la TDM ou l’UIV (PIV). 0/I RX abdominale / TDM Indiqués [B] La radiographie abdominale ou la TDM sont les meilleurs moyens pour évaluer au départ les patients ayant des calculs rénaux. En pratique générale, l’échographie abdominale est efficace pour dépister la plupart des calculs à contenu calcique. Pour une détection plus détaillée de calculs rénaux, il faut utiliser la TDM car elle est plus précise. I / III ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie est moins sensible que l’échographie abdominale ou la TDM pour déceler les calculs rénaux elle peut, par contre, déceler les calculs d’acide urique. 0 ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est sensible pour déceler les masses rénales de plus de 2 cm et est efficace pour caractériser les lésions solides ou kystiques. Elle est utile pour caractériser certaines masses non déterminées par la TDM. 0 TDM Indiqué [B] La sensibilité de la TDM pour déceler des masses rénales est bonne à partir de 1 à 1,5 cm. Elle est efficace pour caractériser ces masses. III IRM Examen spécialisé [B] L’IRM (y compris avec un agent de contraste), est aussi précise que la TDM avec un agent de contraste pour déceler et caractériser les masses rénales. L’IRM doit être utilisée si la masse n’est pas déterminée par la TDM et l’échographie ou si l’injection d’un agent de contraste iodé est contre-indiquée en raison d’une insuffisance rénale ou d’une allergie. 0 UIV (PIV) Non indiqué [B] L’UIV (PIV) est moins précise que l’échographie pour déceler les masses rénales. L’UIV (PIV) ne caractérise pas efficacement les masses rénales. II 51 H. Système urogénital et surrénales Problème clinique ou de diagnostic Problème clinique ou de diagnostic H09. Obstruction de l’appareil urinaire H10. Infection urinaire chez l’adulte Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose UIV (PIV) Indiqué seulement dans des cas précis [B] Elle peut être utilisée pour définir l’anatomie avant une intervention chirurgicale ou toute autre intervention. II ÉCHO Indiqué [B] Utile pour l’évaluation du haut appareil urinaire. 0 MN Indiqué [A] La scintigraphie au Tc-99m MAG3 ou au Tc-99 DTPA avec injection de furosémide est utilisée. La scintigraphie au Tc-99m MAG3 est préférable lorsqu’il y a une augmentation de la créatininémie. Une étude de mesure d’efficacité donne une quantification fiable de la réponse au furosémide non liée à la fonction rénale. Les mesures de l’indice relatif au temps de transit parenchymateux sont utiles pour l’évaluation d’une néphropathie obstructive. II ÉCHO et RX abdominale Indiqués seulement dans des cas précis [B] L’examen par imagerie n’est pas nécessaire chez la plupart des adultes souffrant d’infection des voies urinaires. Il est indiqué (1) si l’infection ne se résorbe pas rapidement après la prise d’antibiotiques et (2) après que l’infection se soit atténuée soit chez un homme ayant des antécédents connus d’une infection urinaire ou chez une femme souffrant d’infections urinaires de manière récurrente. 0+I TDM Examen spécialisé [B] L’échographie et la RX abdominale permettent d’avoir un bon premier examen. La TDM avec un agent de contraste peut être utilisée en cas d’infection grave et résistante au traitement, car elle est plus précise que l’échographie pour déceler une septicémie rénale ou des modifications à une pyélonéphrite. III UIV (PIV) Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’UIV (PIV) peut être utile hormis dans la phase aiguë, chez les patients chez qui on soupçonne une néphropathie sous-jacente (par ex. calcul, nécrose papillaire, néphropathie de reflux). II (Pour les enfants, consulter la section L) (Pour les cas d’infection des voies urinaires chez les enfants, consulter la section L43) H11. Évaluation d’une greffe de rein MN Indiqué [B] La scintigraphie au Tc-99m-MAG3 est plus précise que l’échographie pour identifier tout rejet aigu après une greffe. De tels changements dans la fonction rénale apparaissent généralement avant les signes cliniques et chimiques. Cette étude est utile pour déceler une sténose artérielle rénale et une uropathie obstructive. 52 II H. Système urogénital et surrénales H. Système urogénital et surrénales H. Système urogénital et surrénales H12. Rétention urinaire Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose UIV (PIV) Non indiqué [B] Peu efficace. II ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie rénale est indiquée pour rechercher une dilatation des voies urinaires (après élimination de la distension vésicale par cathétérisme), en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale. 0 UIV (PIV) Non indiqué [B] L’échographie est indiquée pour rechercher une dilatation de l’appareil urinaire. II ÉCHO Indiqué [B] L’échographie vésicale avec détermination du volume du résidu post-mictionnel et du débit urinaire est indiquée. L’échographie rénale est uniquement nécessaire s’il y a résidu post-mictionnel, hématurie, créatininémie élevée ou infection. 0 H14. Douleur ou masse scrotale ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est indiquée en cas de gonflement du scrotum et lorsqu’on présume que la douleur inflammatoire du scrotum ne répond pas au traitement. Elle permet de différencier une lésion testiculaire d’une lésion extratesticulaire. 0 H15. Torsion testiculaire ÉCHO Indiqué [B] La torsion testiculaire fait souvent partie du diagnostic clinique. Le traitement urgent est primordial et l’examen par imagerie ne doit pas retarder une intervention chirurgicale. L’échographie Doppler couleur est très sensible lorsqu’on soupçonne une torsion testiculaire. La torsion intermittente reste difficile à diagnostiquer. 0 H16. Tumeur médullosurrénalienne ÉCHO / TDM / IRM Examens spécialisés [B] Bien que l’échographie peut identifier des lésions de ce type, la TDM et l’IRM offrent par contre un meilleur portrait anatomique. L’examen par imagerie est rarement indiqué s’il n’y a pas de signes biochimiques indiquant la présence d’une telle tumeur. 0 / III / 0 MN La scintigraphie à la MIBG (métaiodobenzylguanidine) permet de localiser les tumeurs fonctionnelles et est particulièrement utile pour la localisation de métastases ou de sites ectopiques. II H13. Prostatisme Examen spécialisé [B] 53 H. Système urogénital et surrénales Problème clinique ou de diagnostic Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose H17. Lésions corticosurrénaliennes; syndrome de Cushing TDM / IRM, MN, et Examens spécialisés (ou) prélèvement [B] veineux des surrénales L’avis d’un spécialiste est utile pour choisir l’examen le plus approprié. La TDM ou l’IRM peuvent identifier la cause de nature surrénale à l’origine du syndrome de Cushing. Toutefois, une hyperplasie surrénalienne nodulaire peut survenir de façon importante chez les patients atteints du syndrome de Cushing ACTH-dépendant et ACTH non-dépendant. Dans ce cas, la TDM ne pourra peut-être pas identifier l’adénome surrénalien ou l’hyperplasie nodulaire. D’autres scintigraphies et (ou) prélèvements veineux des surrénales sont nécessaires. III / 0, II / III H18. Lésions corticosurrénaliennes; hyperaldostéronisme primaire (syndrome de Conn) TDM / IRM, MN, et Examens spécialisés (ou) prélèvement [B] veineux des surrénales L’avis d’un spécialiste est utile pour choisir l’examen le plus approprié. Grâce à la TDM et l’IRM, il est possible de distinguer un adénome surrénalien unilatéral d’une hyperplasie surrénalienne bilatérale. La scintigraphie peut être utile pour faire la distinction entre une hyperplasie surrénalienne et un adénome. Un prélèvement veineux des surrénales peut néanmoins être utile si les résultats de l’imagerie ne devaient pas être concluants. III / 0, II / III 54 H. Système urogénital et surrénales H. Système urogénital et surrénales I. Obstétrique et gynécologie Un équipement d’échographie transvaginale doit être disponible dans tous les services réalisant des échographies pelviennes. Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose I01. Dépistage au cours de la grossesse ÉCHO Indiqué [B] Le dépistage au début d’une grossesse (9 à 13 semaines) permet de dater avec précision la grossesse en mesurant la distance vertex-coccyx totale. Ainsi, le nombre d’interventions chez les bébés nés à terme ou après terme peut être réduit. L’échographie peut préciser le nombre d’embryons et la chorionicité et améliorer les résultats d’une grossesse multiple. Le dépistage d’anomalies structurelles de 18 à 22 semaines ne modifie pas la mortalité prénatale, sauf en cas d’interruption de grossesse en raison d’une anomalie fœtale significative. L’échographie est fiable pour l’évaluation du placenta prævia et la mise en évidence de retard de croissance intra-utérin. Le spécialiste peut avoir recours à l’échographie Doppler pour le suivi d’une grossesse à haut risque. L’échographie est primordiale dans le cas d’une intervention chirurgicale et thérapeutique comme l’amniocentèse, le prélèvement sanguin fœtal et les transfusions au cours de la grossesse. 0 I02. Soupçon de grossesse ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [C] Il n’existe aucune indication en ce qui concerne l’échographie pour diagnostiquer une grossesse, mise à part la datation. Le test de grossesse est le plus approprié. Si des symptômes (par ex. douleur ou saignements vaginaux) apparaissent au début de la grossesse, l’échographie est alors indiquée. 0 I03. Soupçon de grossesse ectopique ÉCHO Indiqué [B] Après un test de grossesse positif. L’échographie transvaginale est la plus précise. Le Doppler couleur augmente la sensibilité. 0 I04. Possibilité de grossesse non-viable ÉCHO Indiqué [C] Le test de grossesse est nécessaire dans ce cas. Une autre échographie peut être nécessaire au bout d’une semaine (surtout si le sac gestationnel est inférieur à 20 mm ou la distance vertex-coccyx est inférieur à 6 mm). En cas de doute sur la viabilité de la grossesse, il est important de retarder l’évacuation utérine. 0 ÉCHO Indiqué [B] L’échographie transvaginale est indiquée pour exclure toute pathologie endométriale significative au cours d’une hémorragie post-ménopausique. Un endomètre de plus de 5 mm nécessite une biopsie pour obtenir un diagnostic spécifique. 0 Utérus : corps I05. Hémoragie post-ménopausique: exclure une pathologie endométriale significative 55 I. Obstétrique et gynécologie Grossesse Problème clinique ou de diagnostic I06. Soupçon de masse pelvienne Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose ÉCHO Indiqué [C] L’association de l’échographie transabdominale et transvaginale est souvent nécessaire. L’échographie doit confirmer la présence d’une lésion et déterminer l’organe en cause. L’échographie transvaginale doit être utilisée pour obtenir une anatomie plus détaillée. L’IRM représente la meilleure exploration de deuxième intention, bien que la TDM soit davantage utilisée. 0 I07. Douleur pelvienne, dont inflammation pelvienne et endométriose soupçconnées ÉCHO Indiqué [C] L’échographie est indiquée, notamment lorsque l’examen clinique est difficile, voire impossible. L’échographie n’est pas très utile pour diagnostiquer une inflammation pelvienne. La TDM est également fiable pour évaluer les masses pelviennes et d’autres affections comme les abcès. 0 (Consulter aussi G25) IRM Examen spécialisé [B] Peut être utile pour localiser les foyers les plus significatifs de l’endométrite. 0 I08. Perte de DIU ÉCHO Indiqué [C] Indiquée pour confirmer ou infirmer la présence d’un DIU dans l’utérus. 0 ÉCHO abdominale Indiqué seulement dans des cas précis [C] Indiquée seulement si l’échographie ne montre aucun DIU dans l’utérus. I-II ÉCHO Indiqué [C] Sert à étudier les problèmes survenus dans l’appareil génital et dans l’utérus et à identifier les ovaires polykystiques. 0 IRM Examen spécialisé [C] Échographie complémentaire pour étudier l’anatomie de l’utérus. 0 I10. Infertilité ÉCHO Indiqué [C] Elle est indiquée pour surveiller la maturation folliculaire au cours du traitement. L’échographie pour évaluer la perméabilité tubaire ne fait pas encore partie des pratiques courantes. Certains services utilisent l’IRM et (ou) la paroscopie et (ou) l’hystérosalpingographie. 0 I11. Soupçon de disproportion céphalopelvienne Radio pelvimétrie Non indiqué [B] L’utilisation de la pelvimétrie est de plus en plus discutée. Les politiques locales doivent être établies de concert avec les obstétriciens. L’IRM ou la TDM doivent être utilisées lorsque c’est possible. II IRM / TDM Examen spécialisé [C] L’IRM est la meilleure technique, car elle permet d’éviter une exposition aux rayons-X. En général, la TDM offre une dose plus faible que la radiographie pelvimétrique habituelle. 0/I (Consulter aussi K39-K40) I09. Fausses couches répétées 56 I. Obstétrique et gynécologie I. Obstétrique et gynécologie J. Traumatisme Tête : Généralités D’autres circonstances propres à une région peuvent nécessiter des modifications des directives. Traumatisme crânien L’objectif principal de l’évaluation clinique et radiologique est de déterminer si le patient présente une lésion cérébrale importante sur le plan clinique et, plus important encore, s’il présente un hématome intracrânien nécessitant une prise en charge urgente par un neurochirurgien. • La grande majorité des traumatismes crâniens sont classés comme étant légers avec un faible risque d’hématome intracrânien. Une radiographie du crâne réalisée au triage auprès des patients souffrant d’un léger traumatisme crânien révèle que cette technique a une précision de 38 % seulement lorsqu’il est question de mettre en évidence un hématome intracrânien. La TDM possède à la fois une précision et une spécificité de près de 100 %, mais elle implique une forte dose de radiation ainsi que des dépenses importantes si elle est utilisée sans discernement. • De nombreuses tentatives ont été faites pour mettre au point des directives cliniques afin d’identifier les personnes qui ne présentent pas un risque d’hématome neurochirurgical ou une autre lésion cérébrale importante sur le plan clinique et pour qui le recours à l’imagerie du crâne n’est pas nécessaire. La règle canadienne pour les TDM à la tête a été établie à la suite d’études réalisées auprès d’une cohorte de plus de 3 000 patients en utilisant une analyse multifactorielle de plusieurs facteurs de risque, valide sur le plan méthodologique. Une coagulopathie, un déficit neurologique focal, des convulsions post-traumatiques et un soupçon clinique de fracture du crâne ouverte ou par enfoncement ont été considérés comme des indications prioritaires. Cinq autres facteurs de risque cliniques ont permis de déterminer 100 % des patients qui nécessitaient une intervention neurochirurgicale et deux autres facteurs ont permis d’identifier 98,4 % de ceux présentant une lésion cérébrale importante sur le plan clinique. • Au moment de la publication des présentes directives, l’étude de validation de la règle canadienne n’était pas encore terminée et, par conséquent, elle constitue une preuve de niveau 2. Les directives adoptent la règle de décision canadienne pour les TDM à la tête comme base pour sélectionner les patients pour une TDM, mais les directives peuvent changer en fonction des nouvelles données qui pourraient être recueillies. • Si la TDM est normale ou si le patient ne nécessite pas de TDM selon les critères établis et qu’aucun autre facteur de risque clinique ou facteur social n’est présent, le risque de complications nécessitant une hospitalisation est suffisamment faible pour permettre le retour du patient à la maison, accompagné d’un adulte responsable et de recommandations de suivi sur les traumatismes crâniens. • • L’IRM, la TEPU, et l’échographie transcrânienne sont des examens spécialisés dont les rôles sont encore étudiés dans les cas de traumatisme crânien. Traumatismes secondaires • Un examen de la colonne cervicale avec imagerie si nécessaire (consulter les sections J7-11) est essentiel chez tous les patients présentant un traumatisme crânien. La possibilité de réaliser une TDM de la colonne cervicale pendant que le patient subit la TDM de la tête devrait être envisagée attentivement, en particulier dans le cas d’un patient inconscient. La TDM multicoupe permet le balayage à grande résolution de l’ensemble de la colonne cervicale et génère assez facilement une image en plusieurs plans. Cette méthode est plus sensible que les radiographies simples pour mettre en évidence des fractures. • Les fractures du condyle de l’occipital sont rares, mais graves et elles sont associées à un traumatisme contondant très violent à la tête et (ou) à la colonne cervicale. Elles sont difficiles à diagnostiquer, mais elles devraient être envisagées chez tout patient qui montre des signes de paralysie d’un nerf crânien inférieur après le traumatisme. Les radiographies simples permettent très difficilement de visualiser cette fracture et le diagnostic radiologique requiert une TDM de grande qualité. Cette région doit être examinée régulièrement « en fenêtre osseuse » chez les patients ayant un traumatisme crânien avec, si nécessaire, une technique d’imagerie en haute résolution. Enfants • La règle de décision canadienne a été établie à partir de l’étude d’une cohorte qui ne comptait pas d’enfants. Les enfants ont un moins grand risque que les adultes de présenter un hématome intracrânien, et il est sécuritaire d’appliquer la même règle à ce groupe d’âge. Si on soupçonne une blessure non accidentelle, une radiographie du crâne est nécessaire pendant l’examen radiologique du squelette. Chez les enfants de 0 à 2 ans, une TDM de la tête est impérative. De plus, une IRM du cerveau peut être nécessaire plus tard pour obtenir plus d’information sur le moment où la lésion est survenue. (Pour les traumatismes non accidentels chez les enfants, consulter la section L15) Il existe des conséquences de cette mesure sur la dose de rayonnement dans la population et le coût. Par contre, la TDM de routine suivie par le congé du patient est rentable au plan économique. Les protocoles de TDM doivent être maximisés afin de réduire la dose de rayonnement, en particulier chez les enfants. Blessure banale à la tête • Dans les cas où, pour diverses raisons, la TDM ne peut être accessible rapidement, les radiographies du crâne peuvent encore avoir une utilité. 57 Les patients blessés à la tête, qui ne sont pas désorientés, qui n’ont pas perdu conscience, sans amnésie ou qui n’ont aucun autre facteur de risque clinique ont un risque négligeable de souffrir d’une lésion cérébrale et ne requièrent pas d’imagerie. J. Traumatisme • • J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Lorsque la TDM n’est pas disponible, la RX du crâne peut être justifiée pour le triage. I Traumatisme crânien Non indiqué [B] Une exception importante dans le cas où l’on soupçonne une blessure non accidentelle chez un enfant, la RX du crâne fait partie de l’examen du squelette. Chez les enfants âgés de 0 à 2 ans, la TDM est exigée. (Pour les cas de blessures non accidentelles chez les enfants, consulter la section L15) Indiqué [B] La TDM doit être réalisée dans l’heure sauf chez les patients présentant uniquement une amnésie rétrograde de plus de 30 minutes et (ou) un type d’accidents dangereux comme facteurs de risque. Ces patients ne risquent pas de présenter un hématome nécessitant une intervention neurochirurgicale et la TDM peut être réalisée dans les 8 heures. Une détérioration d’un point dans le score de l’EG, en particulier sur le plan moteur impose une TDM d’urgence. Si un patient, malgré une TDM normale n’atteint pas un score de 15 sur l’EG dans les 24 heures, une autre TDM ou une IRM serait appropriée. (Pour les enfants, consulter la section L) 58 II J. Traumatisme J01. Traumatisme crânien : RX du crâne l’apparition de n’importe quelle situation clinique décrite ci-dessous indique qu’il existe un risque d’une lésion cérébrale importante nécessitant une intervention neurochirurgicale : • Un score < 13 à l’EG à n’importe quel moment depuis la blessure • Un score de 13 ou 14 à l’EG qui ne parvient pas à TDM augmenter à 15 dans les 2 heures suivant la blessure • Soupçon de fracture du crâne ouverte ou avec enfoncement • Tout signe de fracture de la base du crâne (hémotympan, hématome en lunettes, otorrhée de LCR, signe de Battle) • Plus qu’un épisode de vomissements • Plus de 64 ans • Convulsions posttraumatiques • Coagulopathie, y compris un traitement par anticoagulants • Déficit neurologique focal Les deux signes suivants, en absence de tout signe décrit ci-dessus, indiquent qu’il existe un risque d’une lésion cérébrale importante qui ne nécessite pas une intervention neurochirurgicale : • Amnésie rétrograde de plus de 30 minutes • Type d’accidents dangereux : piéton renversé par un véhicule motorisé, occupant d’un véhicule motorisé éjecté lors de l’accident, chute d’une hauteur de plus de 3 pieds ou de 5 marches J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Non indiqués [B] Les RX ne sont pas fiables pour diagnostiquer des fractures du nez et, même lorsqu’elles sont positives, elles n’influencent habituellement pas le traitement du patient. Elles peuvent être nécessaires pour le suivi en ORL ou en soins maxillo-faciaux selon les directives de l’établissement. I/I/I J03. Traumatisme orbitaire : RX des os lésion contondante du visage Indiqué [B] En particulier lorsqu’on soupçonne une fracture avec enfoncement du plancher de l’orbite. Une IRM ou une TDM coronale directe peuvent être demandées par les spécialistes en cas de diplopie persistante ou lorsque les RX et les signes cliniques sont équivoques. I J04. Traumatisme orbitaire : RX des orbites lésion par pénétration Indiqué [B] La RX des orbites est indiquée pour révéler la présence d’un corps étranger radio-opaque (métallique) intraoculaire. I TDM Examen spécialisé [B] La TDM est indiquée lorsqu’on soupçonne la présence d’un corps étranger intraoculaire peu opaque (petit ou non métallique). II ÉCHO Examen spécialisé [B] L’échographie est indiquée en cas de corps étranger dans la partie antérieure de l’oeil. 0 IRM Examen spécialisé [B] L’IRM est contre-indiquée en présence d’un corps étranger intraoculaire métallique. Un examen spécialisé est requis dans le cas où il existe un fort soupçon clinique de la présence d’un corps étranger, mais que celui-ci ne peut pas être localisé ou identifié à l’aide d’autres techniques d’imagerie. 0 TDM Examen spécialisé [B] La collaboration du patient est essentielle pour obtenir des images de qualité. Si le patient ne coopère pas, différer l’examen. II RX des os du visage Indiqué [B] Consulter un chirurgien maxillo-facial qui peut demander une TDM à faible dose dès le début du traitement en cas de lésions complexes. I RX de la mâchoire ou OPG Indiqué [A] La RX panoramique n’est pas utile chez les patients qui ne coopèrent pas ou chez ceux qui ont de multiples fractures. I J02. Traumatisme nasal RX du crâne, RX des os du visage, RX des os du nez (Consulter aussi A16, A17) J05. Lésion du tiers central du visage J06. Traumatisme mandibulaire 59 J. Traumatisme Traumatisme crânien J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose I Colonne cervicale J07. Patient conscient avec une blessure à la tête et/ou au visage seulement RX de la colonne cervicale Indiqué seulement dans des cas précis [A] Les RX ne sont pas nécessaires pourvu que les patients satisfassent les cinq critères suivants : • Aucune douleur au niveau de la ligne médiane du cou • Aucun déficit neurologique focal • Totalement conscients (alertes) • Non intoxiqués • Aucune lésion douloureuse qui pourrait distraire le patient J08. Patient inconscient avec une blessure à la tête RX de la colonne cervicale, TDM Indiqués [B] Des radiographies de bonne qualité doivent permettre de visualiser la colonne cervicale en entier jusqu’à T1/2. Si la jonction cervicothoracique n’est pas clairement visible ou qu’il existe des zones de fractures possibles, la TDM est nécessaire. Lorsqu’elle est accessible, la TDM hélicoïdale peut être utilisée à la place de la RX, et elle est essentielle si la jonction cervicothoracique n’est pas clairement visible sur les RX. Les deux techniques peuvent être difficiles à réaliser chez les patients grièvement blessés et il faut éviter toute manipulation. J09. Blessure cervicale douloureuse RX de la colonne cervicale Indiqué [B] Consulter le service de radiologie. TDM / IRM Examens spécialisés [B] Ces examens peuvent être utiles lorsque les RX sont équivoques ou que la lésion est complexe. RX de la colonne cervicale Indiqué [B] Utile pour l’évaluation en orthopédie. Les RX doivent être de bonne qualité pour assurer une interprétation exacte. I IRM Indiqué [B] L’IRM est la méthode la plus efficace et la plus sûre pour montrer une lésion médullaire intrinsèque, une compression médullaire, des lésions ligamentaires et des fractures vertébrales à divers niveaux. Cette méthode présente certaines contraintes lorsque des moyens d’entretien artificiel de la vie sont utilisés. 0 TDM Examen spécialisé [B] Une myélographie par TDM peut être envisagée si l’IRM est impraticable. II Examen spécialisé [B] Prendre des clichés en flexion et en extension (envisager la fluoroscopie), les mouvements sont effectués par le patient sans aide, mais sous surveillance médicale. I Examen spécialisé [C] L’IRM met en évidence les lésions ligamentaires. 0 J10. Blessure cervicale avec déficit neurologique J11. Blessure cervicale RX de la douloureuse, mais première colonne cervicale RX normale; possibilité de lésions ligamentaires IRM 60 I II / 0 J. Traumatisme I, II J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose J12. Traumatisme sans douleur ou déficit neurologique RX Non indiqué [A] Dans cette région, l’examen physique est fiable. Si le patient est alerte et asymptomatique, sans signe neurologique, la probabilité que le résultat de la RX vienne modifier le traitement est faible. I J13. Traumatisme avec douleur, sans déficit neurologique ou impossibilité d’évaluer le patient RX Indiqué [B] N’hésitez pas à recourir à la RX en cas de douleur/ sensibilité, de chute importante, d’accident de la route violent, de la présence d’autres fractures de la colonne ou lorsqu’il est impossible d’évaluer cliniquement le patient. Si la RX révèle des fractures instables ou une fracture d’un élément postérieur, la TDM ou l’IRM sont indispensables. I J14. Traumatisme : avec déficit neurologique, avec ou sans douleur RX Indiqué [B] Examen initial, mais la TDM ou l’IRM sont essentielles. I TDM Indiqué [B] L’analyse détaillée de la lésion osseuse est obtenue par TDM avec ou sans reconstruction. II IRM Indiqué [B] L’IRM de toute la colonne est indiquée lorsqu’il existe des lésions à plusieurs niveaux, des lésions ligamentaires ou des lésions de la queue de cheval. 0 J15. Chute suivie d’une incapacité de mise en charge RX du bassin et RX latérale de la hanche Indiqués [C] L’examen physique peut manquer de fiabilité. Rechercher des fractures du col du fémur, qui peuvent ne pas être visibles sur les RX initiales même si les clichés de profil sont de qualité. Dans certains cas, la MN, l’IRM ou la TDM peuvent être utiles si la RX est normale ou douteuse. I+I J16. Saignement urétral et lésion pelvienne Urétrographie rétrograde Indiqué [C] Pour examiner l’intégrité, une fuite ou une rupture de l’urètre. Une cystographie ou une TDM post-contraste, en phase tardive doit être envisagée si l’urètre est normal et qu’une hématurie est présente afin d’évaluer la présence d’autres lésions du tractus urinaire. L’IRM est de plus en plus souvent utilisée en premier lors des situations qui ne sont pas urgentes. II J17. Traumatisme du coccyx ou coccygodynie RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Une apparence normale souvent trompeuse, mais les observations n’influencent pas le traitement. I Bassin et sacrum 61 J. Traumatisme Colonne dorsale et lombaire J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose J18. Traumatisme de l’épaule RX Indiqué [B] Certaines luxations sont difficilement observables. Réaliser au minimum des clichés orthogonaux. L’échographie, l’IRM et la TDM jouent un rôle dans les cas compliqués ou lorsque les tissus mous sont atteints. Envisager une évaluation de la coiffe des rotateurs chez les sujets de plus de 50 ans qui présentent des difficultés de mobilisation après une première luxation. I J19. Traumatisme du coude RX Indiqué [B] Pour montrer un épanchement. Un suivi de routine par RX n’est pas indiqué en cas d’épanchement sans fracture apparente. L’IRM est un examen spécialisé. I J20. Traumatisme du poignet : possibilité de fracture du scaphoïde RX Indiqué [B] Si on soupçonne une fracture du scaphoïde, une série de 4 angles est nécessaire. I IRM / MN / TDM Indiqués [B] Si un doute clinique persiste, les examens par IRM, MN et TDM sont fiables. L’IRM est préférable, car elle est plus spécifique. De plus en plus, l’IRM est utilisée seule. J21. Traumatisme du genou : chute / lésion contondante RX Indiqué seulement dans des cas précis [B] Lorsqu’un traumatisme par objet contondant ou une chute sont la cause de la lésion. Les RX sont exigées chez les patients de moins de 12 ans ou de plus de 50 ans ou lorsque le patient ne peut pas faire quatre pas avec charge. La TDM ou l’IRM peuvent être nécessaires si des renseignements plus détaillés sont requis. I J22. Traumatisme de la cheville RX Indiqué seulement dans des cas précis [B] Les circonstances qui justifient le recours aux RX sont : incapacité de faire des pas avec charge immédiatement après le traumatisme et dans la salle d’urgence, point douloureux au-dessus de la malléole interne et (ou) au bord postérieur et à l’extrémité distale de la malléole externe. I J23. Traumatisme du pied RX Indiqué seulement dans des cas précis [A] - partie médiane du pied [B] - partie antérieure du pied Indiquée seulement en cas de réelle douleur aux os ou d’une incapacité persistante de pas avec charge. La mise en évidence d’une fracture de la partie antérieure du pied influence rarement la conduite du traitement. Il est exceptionnel que des RX soient indiquées à la fois pour la cheville et le pied, elles ne doivent pas être réalisées sans être dûment justifiées. Si les RX ne sont pas prises, aviser le patient de revenir dans une semaine si les symptômes ne s’améliorent pas. La TDM est nécessaire pour les lésions compliquées de la partie médiane du pied. I 0 / II / II Membre inférieur 62 J. Traumatisme Membre supérieur J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic J24. Fracture de fatigue Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose RX Indiqué [B] Bien qu’elle soit souvent infructueuse. I MN / IRM / TDM Indiqués [B] Permet une détection rapide ainsi qu’une évaluation visuelle des propriétés biomécaniques de l’os. Certains établissements ont recours à l’échographie. RX Indiqué [B] Le verre est radio-opaque. Lorsque c’est possible, commencer par retirer les pansements ou les vêtements tachés de sang. I ÉCHO Indiqué [B] L’échographie peut être indiquée pour les corps étrangers radiotransparents ou lorsque la RX est difficile à réaliser. 0 RX Indiqué seulement dans des cas précis [B] Le plastique n’est pas radio-opaque et le bois l’est rarement. I ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [B] Dans les tissus mous, l’échographie peut mettre en évidence un corps étranger non opaque. 0 J27. Possibilité d’ingestion RX d’un corps étranger, situé dans la région pharyngienne ou le haut de l’œsophage Indiqué seulement dans des cas précis [C] Après l’examen direct de l’oropharynx (où se logent la plupart des corps étrangers), et si le corps étranger est susceptible d’être opaque. Il peut être difficile de le distinguer du cartilage calcifié. Habituellement, les arêtes de poisson sont invisibles à la RX. I (Consulter aussi J28 et J29) Indiqué seulement dans des cas précis [B] N’hésitez pas à recourir à la laryngoscopie ou à l’endoscopie, en particulier si la douleur persiste après 24 heures. II II / 0 / II J25. Traumatisme des parties molles : corps étranger, p. ex., métal, verre, bois peint J26. Traumatisme des parties molles : corps étranger, p. ex., plastique, bois RX de l’abdomen (Pour les enfants, consulter la section L) J28. Ingestion d’un corps étranger : lisse et petit, p. ex., une pièce de monnaie (Pour les corps étrangers possiblement inhalés ou avalés par des enfants, consulter les sections L26, L31) RX des poumons Indiqué [B] Une minorité de corps étrangers avalés sont radio-opaques. Chez les enfants, une RX des poumons de face (comprenant le cou) légèrement surexposée devrait suffire. Chez les adultes, une RX des poumons de profil peut être nécessaire si la RX de face est négative. I RX de l’abdomen Indiqué seulement dans des cas précis [B] La majorité des corps étrangers qui causent des problèmes se situent au niveau du muscle cricopharyngien. Si le corps étranger n’a pas été éliminé dans les 6 jours, une RX de l’abdomen peut aider à le localiser. I 63 J. Traumatisme Imagerie en cas de corps étranger J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose J29. Ingestion d’un corps étranger acéré ou potentiellement toxique, p. ex., une pile RX de l’abdomen Indiqué [B] La plupart des corps étrangers qui traversent l’œsophage finissent par traverser le reste du tractus gastro-intestinal sans causer de complications. Toutefois, il est important de localiser les piles, car une fuite peut être dangereuse. I (Pour les enfants, consulter la section L) RX des poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] Indiquée seulement si la RX de l’abdomen est négative. I (Pour les enfants, consulter la section L31) J30. Traumatisme thoracique : mineur RX des poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] La mise en évidence d’une fracture costale ne modifie pas le traitement. I J31. Traumatisme thoracique : modéré RX des poumons Indiqué [B] RX des poumons de face en cas de pneumothorax, d’épanchement ou de contusion pulmonaire. I TDM Examen spécialisé [C] Peut être nécessaire. III J32. Blessure par arme blanche RX des poumons Indiqué [C] L’incidence PA et (ou) d’autres incidences sont nécessaires pour montrer un pneumothorax, une atteinte pulmonaire ou un épanchement. L’échographie est utile en cas d’épanchement pleural et péricardique. I J33. Fracture du sternum RX du sternum de profil Indiqué [C] En plus d’une RX des poumons, une RX de profil du sternum est nécessaire. Ne pas oublier d’éventuelles lésions de la colonne et de l’aorte au niveau du thorax. I RX de l’abdomen Indiqués en position allongée [B] et RX des poumons en position debout / ÉCHO Une RX de l’abdomen en décubitus dorsal et une RX des poumons debout sont indiquées. L’échographie est utile pour détecter les hématomes et les blessures possibles à certains organes comme la rate et le foie. I/I/0 TDM Examen spécialisé [C] La TDM peut être nécessaire. III UIV (PIV) (PIV) Indiqué seulement dans des cas précis [B] Les adultes souffrant d’un traumatisme rénal contondant, d’une hématurie microscopique et d’aucun choc ou lésion intra-abdominale associée peuvent éviter l’imagerie sans risque. II ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie est utile lors de l’évaluation initiale des patients avec un possible traumatisme rénal, mais un résultat négatif n’exclut pas une lésion rénale. 0 Abdomen (y compris les reins) J34. Lésion contondante ou par arme blanche J35. Traumatisme rénal Suite 64 J. Traumatisme Thorax J. Traumatisme Problème clinique ou de diagnostic J35. Traumatisme rénal Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TDM Indiqué [B] La TDM est la technique d’imagerie de choix pour les patients ayant une lésion grave avec ou sans hypotension, avec ou sans hématurie microscopique. La TDM en phase tardive (phase excrétoire) doit être réalisée pour évaluer l’appareil collecteur. III J36. Traumatisme majeur : évaluation générale du patient inconscient ou confus (Consulter aussi J01, J37, J38) RX de la colonne cervicale / RX des poumons / RX du bassin / TDM de la tête Indiqués [B] La priorité est de stabiliser l’état du patient. Pour la première évaluation, on doit réaliser seulement les RX indispensables. Les RX de la colonne cervicale peuvent attendre tant que la colonne vertébrale et la moelle épinière sont convenablement protégées. Les fractures du bassin sont souvent associées à des hémorragies importantes. I / I / I / III J37. Traumatisme majeur : abdomen / bassin RX des poumons, RX du bassin Indiqués [B] Il faut absolument exclure le pneumothorax. Les fractures pelviennes qui provoquent une augmentation du volume du bassin sont souvent associées à des pertes sanguines importantes. I+I ÉCHO / TDM Indiqués [B] Sensible et spécifique, cette méthode prend toutefois du temps et peut retarder la chirurgie. La TDM devrait précéder le lavage péritonéal. L’échographie est largement utilisée en salle d’urgence pour montrer le liquide libre et les lésions des organes. L’échographie remplace les lavages dans la plupart des cas, mais elle a une faible sensibilité pour les lésions spléniques. En cas de doute, une TDM devrait suivre l’échographie. 0 / III RX des poumons Indiqué [B] Permet un traitement immédiat (p. ex., pneumothorax). I TDM du thorax Indiqué [B] Particulièrement utile pour exclure une hémorragie médiastinale et une lésion aortique. Ne pas hésiter à procéder à une artériographie. III Suite de la page 64 J38. Traumatisme majeur : thorax 65 J. Traumatisme Traumatisme majeur K. Cancer La RX des poumons fait également partie de nombreux protocoles de suivi (p. ex., lésions testiculaires). Des examens de surveillance (p. ex., après la chimiothérapie) sont souvent nécessaires pour évaluer les progrès. Certains sont motivés par des protocoles de recherche plutôt que par des raisons cliniques et ils doivent être dûment justifiés. Les préoccupations liées aux doses de rayonnement associées à l’imagerie sont moins pertinentes dans cette section que dans le reste du document. De nombreux problèmes cliniques associés au diagnostic du cancer ont déjà été en partie abordés dans les sections consacrées aux différents systèmes. Les notes qui suivent portent sur l’utilisation de l’imagerie pour le diagnostic, la classification tumorale et le suivi de certaines tumeurs malignes primitives courantes. Les cancers pédiatriques font l’objet d’une section distincte puisque leur prise en charge se fait toujours par un spécialiste. Une RX des poumons est nécessaire dès l’apparition de la plupart des lésions cancéreuses afin de détecter d’éventuelles métastases pulmonaires. Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Bouche et pharynx IRM / TDM Indiqués [B] L’examen clinique permet habituellement de poser le diagnostic, soutenu par les résultats de l’IRM ou de la TDM lorsqu’on soupçonne la présence d’une maladie occulte. 0 / II K02. Classification tumorale IRM / TDM Indiqués [B] L’imagerie n’est généralement pas nécessaire pour établir le diagnostic. La classification tumorale doit comprendre un examen des ganglions lymphatiques cervicaux; l’échographie Doppler en couleur peut améliorer l’évaluation de l’extension ganglionnaire (N). Les poumons peuvent être examinés à l’aide d’une RX ou (de préférence) une TDM, mais l’efficacité clinique de la classification M n’a pas été démontrée. 0 / II TEP Examen spécialisé [C] Pour montrer la présence d’une récidive chez des patients déjà traités. IV ÉCHO Indiqué [B] Utile pour les tumeurs superficielles des lobes. Si la PAF (ponction à l’aiguille fine) est nécessaire, l’échographie peut la guider. Si l’échographie ne permet pas de visualiser l’ensemble de la tumeur, l’IRM est l’examen de choix pour en évaluer l’étendue. 0 IRM / TDM Examens spécialisés [B] L’IRM est préférable pour évaluer les masses présentes dans les parotides. En raison de sa capacité limitée à identifier les calcifications, la TDM est un meilleur choix pour les troubles inflammatoires. L’IRM ne peut pas distinguer de manière fiable des lésions bénignes des lésions malignes et ne permet pas d’éviter le recours à un diagnostic tissulaire dans certains cas. Toutefois, l’IRM offre une meilleure résolution des tissus mous que la TDM. Les amalgames dentaires peuvent aussi causer des problèmes à la TDM. Elle devrait être utilisée uniquement si l’IRM est impraticable ou si on soupçonne une maladie inflammatoire. 0 / II TEP Non indiqué [B] La TEP n’est pas un bon choix pour distinguer les tumeurs bénignes des tumeurs malignes. K. Cancer K01. Diagnostic Parotide K03. Diagnostic 66 IV K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic K04. Classification tumorale Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose 0 / II IRM / TDM Indiqués [B] L’IRM est préférable à la TDM pour la classification des masses de la parotide, car elle offre une meilleure résolution des tissus mous, une imagerie multicoupe et la possibilité de définir à la fois l’étendue de la maladie et toute atteinte intracrânienne. TEP Examen spécialisé [C] La TEP peut être utile pour la classification des tumeurs, car elle permet de mettre en évidence des métastases dans des ganglions lymphatiques de taille normale. K05. Diagnostic TDM / IRM Indiqués seulement dans des cas précis [B] L’endoscopie clinique et la biopsie permettent d’établir le diagnostic. II / 0 K06. Classification tumorale TDM / IRM Indiqués [B] Lorsqu’elle est accessible, l’IRM est préférable à la TDM pour la classification T. L’une ou l’autre des techniques peuvent être utilisées pour la classification N. II / 0 ÉCHO Examen spécialisé [B] L’échographie peut être utilisée pour la classification T et N ainsi que pour le suivi dans les établissements qui possèdent l’expertise appropriée. 0 MN Indiqué [B] Pour détecter la présence de tissu résiduel ou d’une récidive du cancer différencié de la thyroïde après une thyroïdectomie. II ÉCHO Indiqué [B] Utilisée avec ou pour guider une PAF. 0 TDM / IRM Indiqués [B] Pour évaluer les grosses tumeurs primitives, dépister les métastases et pour visualiser un carcinome médullaire de la thyroïde dans la polyadénomatose endocrinienne. II / 0 MN Indiqué [B] Pour détecter la présence de tissu résiduel ou d’une récidive après une thyroïdectomie. IV ÉCHO Indiqué [B] Lorsque l’expertise appropriée est accessible. 0 RX des poumons Indiqué [A] Le cancer du poumon peut prendre différentes formes cliniques et, si on le soupçonne, la RX des poumons est indiquée. Un certain nombre de cancers ne seront pas visibles à la radiographie malgré la présence de cellules cancéreuses dans les expectorations. I IV Thyroïde K07. Diagnostic K08. Classification tumorale Poumons K09. Diagnostic Suite 67 K. Cancer Larynx Problème clinique ou de diagnostic K09. Diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TDM Indiqué [B] La TDM n’a pas encore prouvé son efficacité pour dépister le cancer du poumon. La TDM augmente la précision du dépistage des tumeurs précoces. III TDM Indiqué [A] Lorsqu’elle est mise en corrélation avec les données histologiques, la TDM a une précision générale de 80 % pour dépister une lymphadénopathie médiastinale. Dans certains cas, une biopsie du ganglion lymphatique médiastinal sera nécessaire pour confirmer les résultats de la TDM avant la thoracotomie. La TEP est plus précise (voir ci-dessous). III IRM Indiqué seulement dans des cas précis [C] Pour la majorité des patients atteints d’un cancer du poumon, l’IRM n’offre pas plus d’avantages que la TDM. Toutefois, elle est utile chez les patients présentant des tumeurs dans la partie supérieure du poumon (tumeur de Pancoast). L’IRM peut aussi être utile pour mettre en évidence l’anatomie vasculaire du médiastin chez les patients allergiques aux agents de contraste iodés. Les études ont montré que l’IRM était meilleure que la TDM pour différencier une tumeur d’une atélectasie distale. 0 TEP Indiqué [B] La TEP FDG est beaucoup plus précise que la TDM ou l’IRM pour établir la classification tumorale chez les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules et elle possède une valeur prédictive négative élevée pour les métastases ganglionnaires. IV K11. Diagnostic Gorgée barytée Indiqué [B] Avant l’endoscopie dans les cas de dysphagie, les explorations au Ba sont précises pour diagnostiquer un cancer de l’œsophage. II K12. Classification tumorale TDM Indiqué [B] De nombreux patients présentent un cancer à un stade avancé et inopérable. La TDM peut être utilisée comme examen initial afin d’exclure ces patients. L’échographie endoscopique est nécessaire pour obtenir une classification TNM précise, en particulier si elle influe sur l’approche chirurgicale. III ÉCHO endoscopique Indiqué [B] Nécessite une expertise. Si elle est accessible, elle peut être utilisée comme examen initial. Elle est souvent réalisée après une TDM chez les patients qui bénéficieront d’une opération afin de planifier une chirurgie mieux adaptée à leur état. 0 Suite de la page 67 K10. Classification tumorale Œsophage Suite 68 K. Cancer K. Cancer K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic K12. Classification tumorale Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose IV TEP Examen spécialisé [B] La TEP est réalisée lors de l’évaluation préchirurgicale des patients atteints d’un cancer de l’œsophage afin de mettre en évidence la présence de métastases. K13. Diagnostic Endoscopie / Repas baryté Indiqués [B] L’endoscopie et le repas baryté à double contraste sont aussi efficaces l’un que l’autre pour poser le diagnostic de cancer gastrique à un stade avancé. L’endoscopie permet de réaliser une biopsie pour l’étude histologique. K14. Classification tumorale TDM Indiqué [B] La TDM est actuellement le meilleur examen pour établir une classification tumorale si un traitement actif est envisagé. L’échographie endoscopique est utile pour la classification locale. La laparoscopie est plus sensible pour visualiser de petits dépôts péritonéaux. III ÉCHO Indiqué [B] La majorité des lésions sont identifiées par échographie. 0 IRM / TDM Examens spécialisés [B] Ces examens sont indiqués si les marqueurs biochimiques sont élevés et que l’échographie est négative ou si le foie est fortement cirrhotique. L’IRM avec agent de contraste et la TDM en phase artérielle sont les examens les plus précis pour délimiter l’étendue de la tumeur. 0 / III Indiqués [B] L’IRM est probablement le meilleur examen pour évaluer les segments et les lobes atteints. Lorsqu’elles sont accessibles, la portographie artérielle par TDM et l’échographie per-opératoire sont utiles. 0 / III ÉCHO Indiqué [B] L’échographie permet de mettre en évidence les métastases de plus de 2 cm et elle guide les biopsies. 0 TDM / IRM Indiqués [B] Ces examens sont indiqués quand l’échographie est négative malgré un fort soupçon clinique. L’IRM se prête mieux à la caractérisation des lésions. La portographie artérielle par TDM est sensible, mais non spécifique. De nombreux établissements utilisent maintenant les techniques de TDM hélicoïdale à triple phase après l’injection IV d’un agent de contraste. La TDM et l’IRM font souvent partie des protocoles de classification tumorale et de suivi. III / 0 Suite de la page 68 Estomac Foie : lésion primitive K15. Diagnostic K16. Classification tumorale IRM / TDM Foie : Lésion secondaire K17. Diagnostic Suite 69 K. Cancer 0 / II K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic K17. Diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TEP Examen spécialisé [C] Cet examen est indiqué lorsque les résultats des autres techniques d’imagerie sont équivoques, pour exclure la présence d’autres maladies métastatiques avant la chirurgie. IV ÉCHO / TDM Indiqués [B] L’utilisation dépend de l’expertise locale et de l’habitus du patient. L’échographie convient mieux aux patients minces, tandis que la TDM donne de meilleurs résultats chez les personnes plus corpulentes. La biopsie peut être effectuée à l’aide de l’échographie ou de la TDM. L’échographie endoscopique est la technique la plus précise. 0 / III IRM / CPIRM / CPRE Examens spécialisés [C] L’IRM permet d’élucider certains problèmes. La CPIRM ou la CPRE peuvent aussi être nécessaires. La TEP suscite un intérêt croissant. 0 / 0 / II IRM / TDM Indiqués [B] En particulier si une chirurgie radicale est envisagée. Il existe d’importantes variations selon les établissements : certains ont recours à l’angiographie et d’autres préfèrent la TDM hélicoïdale. 0 / III TEP Examen spécialisé [B] Cet examen est utilisé lorsqu’il existe une possibilité importante de propagation. IV ÉCHO endoscopique Examen spécialisé [B] Doit être réservée aux patients dans un centre de soins tertiaires, chez qui la tumeur est jugée résécable selon les résultats obtenus par TDM / IRM. 0 Lavement baryté / colonoscopie Indiqués [B] Selon l’accessibilité et l’expertise locale. TDM Examen spécialisé [C] La TDM suscite un intérêt croissant, en particulier chez les patients âgés et chez les handicapés. III RX des poumons, ÉCHO Indiqués [B] Pour visualiser les métastases pulmonaires et hépatiques. L’échographie endoluminale est utile pour évaluer l’étendue au niveau du rectum. I, 0 TDM, IRM Indiqués [B] Ces examens sont utilisés dans la classification tumorale préchirurgicale pour évaluer les lésions rectales avant d’entreprendre une radiothérapie préopératoire. Actuellement, beaucoup d’établissements traitent les métastases hépatiques de manière très énergique, ce qui peut nécessiter une IRM et (ou) une TDM détaillées. L’IRM et la TDM sont souvent complémentaires; elles permettent d’étudier d’autres atteintes abdominales. Intérêt croissant pour la TEP. III, 0 Suite de la page 69 K18. Diagnostic K19. Classification tumorale Côlon et rectum K20. Diagnostic K21. Classification tumorale 70 III / 0 K. Cancer Pancréas K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic K22. Suivi Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose ÉCHO Indiqué [B] Pour les métastases hépatiques. Des résultats préliminaires viennent appuyer un suivi à l’aide de techniques d’imagerie chez les patients asymptomatiques. 0 TDM / IRM Indiqués [B] Pour les métastases hépatiques et les récidives locales. III / 0 TEP Examen spécialisé [A] La TEP est la meilleure technique pour l’évaluation des possibles récidives locales chez les patients atteints d’un cancer colorectal et elle est utilisée pour évaluer les patients avant une résection hépatique nécessaire en raison de la présence de métastases. IV RX des poumons Indiqué [C] Pour rechercher d’éventuelles métastases pulmonaires. I ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est sensible pour dépister les masses rénales de plus de 2 cm et elle permet de distinguer avec précision les masses kystiques des masses solides. L’échographie aide aussi à définir des masses douteuses à la TDM. 0 UIV (PIV) Non indiqué [B] Cette technique est moins précise que l’échographie pour dépister les masses rénales. Néanmoins, c’est l’examen de choix pour dépister le carcinome à cellules transitionnelles du système pyélocaliciel ou des uretères. II TDM Indiqué [B] Un examen précis pour dépister les masses rénales de 1,0 à 1,5 cm et les caractériser avec précision. III IRM Examen spécialisé [B] L’IRM avec agent de contraste est aussi précis que la TDM avec agent de contraste pour dépister et caractériser les masses rénales. L’IRM devrait être utilisée si les masses n’ont pu être identifiées convenablement par la TDM et l’échographie ou si l’utilisation d’un agent de contraste iodé est contre-indiquée en raison d’une diminution de la fonction rénale ou d’une allergie aux agents de contraste ionisés. 0 TDM / IRM Indiqués [B] L’IRM est le meilleur choix pour dépister les stades avancés, p. ex., l’atteinte de la veine rénale. La TDM et l’IRM sont équivalentes pour la classification T1 de la maladie. III / 0 TEP Non indiqué [C] Actuellement, les données recueillies par TEP montrent que cette technique ne présente pas d’avantages pour le dépistage ou la classification du carcinome rénal. IV K23. Diagnostic K24. Classification tumorale 71 K. Cancer Rein K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic K25. Récidive Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TDM Indiqué [B] Lorsque les symptômes révèlent une récidive possible autour du site de la néphrectomie. Cet examen n’est pas recommandé pour un suivi de routine. III UIV (PIV) Indiqué seulement dans des cas précis [B] La cystoscopie est l’examen de choix pour diagnostiquer des tumeurs de la vessie. II ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [B] Cette technique n’est pas suffisamment exacte pour évaluer de petites (< 5 mm) tumeurs de la vessie, mais elle permet d’évaluer les voies urinaires hautes. 0 UIV (PIV) Indiqué [B] Pour examiner les reins et les uretères à la recherche d’autres tumeurs urothéliales. II RX des poumons Indiqué [C] Pour rechercher des métastases pulmonaires. I IRM Indiqué [B] Précise, spécifique et utile en cas de carcinome à cellules transitionnelles invasif. La TDM est moins spécifique que l’IRM, mais elle est utile si l’IRM est impraticable. 0 TEP Examen spécialisé [C] Son rôle est encore à éclaircir. IV K28. Diagnostic ÉCHO Indiqué [B] Varie selon l’accessibilité et l’expertise locale. L’ÉTR (échographie transrectale) est largement utilisée en association avec les biopsies guidées. 0 K29. Classification tumorale IRM Examen spécialisé [B] Des disparités existent à propos des directives en matière d’examen et de traitement. L’IRM réalisée avec les bobines appropriées est précis pour évaluer la lésion avant une prostatectomie totale. La classification tumorale est étendue à l’abdomen lorsqu’une atteinte pelvienne est trouvée. La TDM n’est pas utile pour la classification locale. 0 MN Indiqué [B] Pour évaluer la présence de métastases dans le squelette quand le taux d’APS (antigène prostatique spécifique) est significativement élevé. II ÉCHO Indiqué [B] En cas de soupçon de cancer testiculaire et lorsqu’une maladie inflammatoire présumée ne répond pas au traitement. 0 K26. Diagnostic K27. Classification tumorale Prostate Testicule K30. Diagnostic 72 K. Cancer Vessie Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose K31. Classification tumorale TDM du thorax, de l’abdomen et du bassin Indiqué [B] La TDM est le pivot de la classification tumorale et, à l’étape du diagnostic initial, cet examen devrait comprendre une TDM du thorax, de l’abdomen et du bassin. L’examen du bassin peut être omis si tous les facteurs de risque, y compris la présence de ganglions atteints dans l’abdomen, ont été exclus. Pour les tumeurs des cellules germinales non séminomateuses, la TDM du thorax est plus précise que la RX des poumons pour mettre en évidence des métastases pulmonaires. III-IV K32. Suivi TDM Indiqué [B] Si les facteurs de risque pour les ganglions du bassin ont été exclus, la TDM du bassin peut être omise. L’apparition de masses résiduelles peut influencer la décision d’avoir recours à la chirurgie. L’IRM n’a pas d’avantage évident par rapport à la TDM, mis à part celui de réduire la dose de rayonnement. La TDM de régions précédemment atteintes permet de montrer des signes morphologiques de la progression des masses. III-IV TEP Examen spécialisé [B] Lorsque le taux d’un marqueur augmente après un traitement, la TEP FDG-18F peut être utile pour identifier le site de la rechute. IV ÉCHO Indiqué [B] La plupart des lésions ovariennes sont initialement découvertes par l’examen clinique ou par l’échographie. L’échographie transabdominale complétée par l’échographie transvaginale et le Doppler est utilisée lors de cette évaluation. 0 IRM de l’abdomen et du bassin Examen spécialisé [B] L’IRM est utile pour élucider des problèmes, car elle est plus précise que l’échographie pour déterminer la présence de malignité. La chirurgie est encore nécessaire dans certains cas pour distinguer une lésion bénigne d’une lésion maligne. 0 TDM de l’abdomen Examen spécialisé et du bassin [B] Beaucoup de spécialistes demandent un examen d’imagerie en complément à la classification par laparotomie. III IRM de l’abdomen et du bassin Examen spécialisé [B] L’IRM est utile si la TDM avec agent de contraste est contre-indiquée, si la patiente est enceinte ou pour répondre à certaines questions. 0 TEP Examen spécialisé [C] Cet examen est indiqué dans les situations où la prise en charge est difficile pour évaluer la propagation locale et à distance. IV Ovaire K33. Diagnostic K34. Classification tumorale 73 K. Cancer K. Cancer K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic K35. Suivi Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose TDM de l’abdomen Examen spécialisé et du bassin [B] La TDM et l’IRM définissent l’étendue, mais des résultats normaux n’excluent pas la possibilité d’une récidive. La TDM est utilisée pour évaluer la réponse au traitement. III IRM de l’abdomen et du bassin Examen spécialisé [B] L’IRM est utile pour planifier la chirurgie et pour résoudre des problèmes. 0 MN Examen spécialisé [C] L’examen clinique et le dosage sérique du Ca-125 sont utilisés pour dépister une récidive. II K36. Diagnostic IRM Indiqué seulement dans des cas précis [B] Habituellement, le diagnostic clinique suffit. L’IRM est utile dans les cas compliqués. 0 K37. Classification tumorale IRM Indiqué [B] L’IRM montre la tumeur et son étendue locale plus clairement que la TDM, et elle convient mieux pour l’examen des ganglions pelviens. Les ganglions para-aortiques et les uretères doivent aussi être examinés. Certains établissements utilisent maintenant l’ÉTR pour évaluer l’étendue locale. 0 TEP Indiqué seulement dans des cas précis [C] La TEP est utile dans les situations complexes pour définir l’étendue de la maladie après la superposition des images. IV IRM de l’abdomen et du bassin Examen spécialisé [B] L’IRM fournit plus de renseignements sur le bassin que la TDM. Par contre, la biopsie (p. ex., de la masse nodulaire) est plus facile à réaliser avec la TDM. 0 K39. Diagnostic ÉCHO / IRM Indiqués [B] L’IRM fournit des renseignements précieux sur les lésions bénignes et malignes. K40. Classification tumorale IRM Indiqué [B] L’IRM est la meilleure technique pour établir la classification d’un cancer de l’endomètre. 0 TDM Non indiqué [B] La TDM a une utilité limitée en ce qui concerne la classification locale et, par conséquent, il est peu probable qu’elle influence le traitement. III K38. Rechute Utérus : corps 74 0/0 K. Cancer Utérus : col K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose K41. Diagnostic K42. Classification tumorale K43. Suivi TDM Indiqué [B] Le diagnostic se pose habituellement à la suite de l’excision-biopsie d’un ganglion lymphatique, mais la mise en évidence par TDM d’une tuméfaction importante d’un ganglion évoque la possibilité d’un lymphome. Lorsque la maladie est confinée au thorax, la TDM permet de sélectionner un site pour réaliser une biopsie guidée par imagerie. III-IV MN Examen spécialisé [B] Le Ga-67 peut montrer des foyers de maladie occulte (p. ex., médiastin). La TEP est utilisée dans certains établissements. II TDM Indiqué [B] Selon le site de la maladie, la tête et le cou doivent aussi être examinés. III-IV IRM Indiqué seulement dans des cas précis [B] Bien que l’IRM ne soit pas indiqué de façon routinère pour la classification initiale, elle montre les ganglions affectés aussi bien que la TDM et elle permet de visualiser l’atteinte de la moelle, laquelle possède des répercussions sur le pronostic. 0 TEP Examen spécialisé [B] La TEP FDG est aussi précise que la TDM. IV TDM Indiqué [B] La TDM des régions touchées lors de la classification de la maladie de Hodgkin. S’il existe un soupçon clinique d’une rechute ou d’une progression de la maladie, il est opportun de procéder à un examen du thorax, de l’abdomen et du bassin, en particulier dans le cas d’un lymphome non hodgkinien. IRM Non indiqué au premier abord [B] L’IRM permet d’évaluer la nature d’une masse résiduelle observée lors de la TDM. MN / TEP Examens spécialisés [B] Les études qui comparent directement l’utilisation du Ga-67 et de la TEP FDG sont limitées. Il est clair que la TEP FDG est plus précise et plus spécifique que le Ga-67, particulièrement dans le cas des masses de petite taille et sous le diaphragme. Avec le Ga-67, il faut obtenir une image prétraitement. RX des poumons Indiqué [B] La RX des poumons est tout à fait appropriée pour une évaluation initiale de la réponse en cas de maladie thoracique manifeste. 75 III-IV 0 III / IV I K. Cancer Lymphome K. Cancer Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose I+0 Tumeurs musculo-squelettiques K44. Diagnostic RX et IRM Indiqués [B] L’imagerie et l’histologie ont des rôles complémentaires. De préférence avant la biopsie. (Consulter aussi la section D) MN Indiqué [B] Afin de s’assurer que la lésion est isolée. K45. Classification tumorale IRM et TDM du thorax Examens spécialisés [C] L’IRM est préférable pour évaluer l’étendue locale et la progression de la lésion. La TDM est utilisée pour les métastases pulmonaires. TEP Examen spécialisé [C] La TEP est la meilleure technique d’imagerie pour mettre en évidence les métastases venant d’une tumeur primitive d’origine inconnue. (Consulter aussi la section D) III 0+III IV Métastases issues d’une tumeur primitive inconnue RX des poumons Indiqué [B] La RX des poumons peut aider à identifier l’origine d’une tumeur primitive occulte. TDM du thorax, de l’abdomen et du bassin Examen spécialisé [B] La TDM est l’examen le plus précis pour déterminer le site initial. Ceci permet de trouver le traitement approprié, p. ex., pour le cancer du poumon et pour les soins palliatifs. Cette découverte permet aussi de prendre part à des études cliniques et elle procure au patient et au médecin des bienfaits psychologiques incommensurables. IV Mammographie Indiqué seulement dans des cas précis [C] Le taux de survie du cancer du sein est meilleur en cas de métastases d’un cancer du sein occulte. Même en présence de métastases, il est avantageux de diagnostiquer et de traiter le cancer du sein. I IRM de la poitrine Examen spécialisé [B] L’IRM peut montrer un cancer du sein primaire avec métastases aux ganglions axillaires malgré une mammographie et une échographie normales. 0 TEP de la tête et du cou, sus-diaphragmatique, ou du corps en entier Examen spécialisé [C] Après un examen complet comprenant une TDM ou une IRM. IV 76 I K. Cancer K46. Le diagnostic de carcinome de siège primitif inconnu est un diagnostic d’exclusion et n’est pas un diagnostic en soi. L’examen histologique est la clé pour déterminer les sites probables de tumeurs primitives et les tumeurs qui peuvent être traitées comme les lymphomes, les tumeurs des cellules germinales et les tumeurs primitives de la tête et du cou. Le site d’apparition des premières métastases détermine l’origine probable, par exemple, des lésions dans les ganglions lymphatiques cervicaux supérieurs viennent probablement d’une lésion primitive de la tête ou du cou, des lésions au niveau des ganglions lymphatiques axillaires, d’un cancer du sein et des cellules cancéreuses prélevées dans une ascite, d’un cancer de l’ovaire chez la femme. L. Pédiatrie Limiter autant que possible l’exposition aux rayons X chez les enfants, en particulier ceux atteints d’une maladie de longue durée. Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose L01. Maladies congénitales : tête IRM Indiqué [B] Examen de référence pour toutes les malformations, permet d’éviter les rayons X. La TDM peut être requise pour définir les anomalies des os et de la base du crâne. Une sédation ou une AG peut être nécessaire chez les nourrissons et les jeunes enfants et, par conséquent, la TDM peut être préférable dans certains cas. 0 L02. Maladies congénitales : IRM colonne Indiqué [B] Examen de référence pour toutes les malformations, permet d’éviter les rayons X. La TDM peut être requise pour représenter les détails osseux. Une sédation ou une AG peut être nécessaire chez les nourrissons et les jeunes enfants. 0 L03. Apparence anormale de la tête : hydrocéphalie ÉCHO Indiqué [B] L’échographie est indiquée lorsque la fontanelle antérieure est ouverte. Quand les sutures sont fermées ou en cours de fermeture, l’IRM est indiquée (chez l’enfant plus âgé). La TDM peut remplacer l’IRM si celle-ci n’est pas accessible. 0 RX du crâne Examen spécialisé [C] Une RX du crâne et une TDM à faible dose avec reconstruction en 3-D sont indiquées en cas de craniosténose. I IRM Examen spécialisé [A] Une évaluation clinique par un spécialiste et un EEG doivent généralement être réalisés avant l’IRM, à moins qu’il existe des signes d’augmentation de la pression intracrânienne ou un déficit neurologique aigu. La TDM de contrôle n’est pas indiquée. 0 TEP / MN / TEPU / rCBF Examens spécialisés [B] Utile pour une évaluation préchirurgicale. RX du crâne Non indiqué [B] Apporte peu d’information. L05. Surdité chez l’enfant IRM et/ou TDM Examen spécialisé [C] L’IRM et la TDM peuvent être nécessaires chez les enfants atteints de surdité congénitale ou post-infectieuse. L06. Hydrocéphalie, ?dysfonctionnement de la dérivation RX Indiqué [B] RX doit comprendre l’ensemble du système de dérivation. ÉCHO / IRM Indiqués [B] L’échographie, si elle est praticable; l’IRM pour les enfants plus âgés (ou la TDM si l’IRM n’est pas disponible). Les neurochirurgiens peuvent demander une visualisation par coupes même si l’échographie est réalisée. Les nouvelles valves programmables causent des problèmes lors de l’IRM. L’échographie de l’abdomen est indiquée en cas de collection de LCR (liquide céphalorachidien). L04. Épilepsie (Consulter aussi A19) (Consulter aussi A10 ) 77 II-IV I 0 / II I 0/0 L. Pédiatrie Système nerveux central L. Pédiatrie Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose 0 L07. Retard du développement, infirmité motrice cérébrale IRM Examen spécialisé [C] Demeure un sujet controversé quant à savoir qui dépister et pourquoi. Davantage d’études sont nécessaires pour mieux prédire l’évolution du patient en utilisant des techniques plus récentes d’IRM de diffusion, de spectroscopie et d’imagerie fonctionnelle par TEP, TEPU et IRM. L08. Céphalée RX du crâne Non indiqué [C] Si la céphalée est tenace ou est associée à des signes cliniques, orienter le patient vers des examens spécialisés. Examens spécialisés [B] Chez l’enfant, utiliser de préférence l’IRM en raison de l’absence de rayons X. (Consulter aussi A06, A07, A13) IRM / TDM I 0 / II L09. Sinusite RX des sinus Indiqué seulement dans des cas précis [B] Non indiquée avant l’âge de 5 ans, car les sinus sont peu développés; un épaississement muqueux peut être normal chez l’enfant. RX Indiqué seulement dans des cas précis [B] Les causes musculaires sont les plus fréquentes, mais lorsque l’histoire et l’examen sont atypiques, les RX sont indiquées. I TDM Indiqué seulement dans des cas précis [B] Si le torticolis persiste pendant une semaine, le recours à d’autres techniques d’imagerie est recommandé après une consultation. II ÉCHO Indiqué [B] En cas de torticolis congénital, une échographie des muscles du cou est un outil diagnostique utile pour confirmer la présence d’une tuméfaction du muscle sterno-cléido-mastoïdien chez les nourrissons. Si l’échographie est négative, la RX et la visualisation par coupes sont indiquées. 0 IRM / TDM Indiqués [B] Chez l’enfant, une douleur persistante au dos peut avoir une cause sous-jacente qui impose une exploration. Choisir la technique d’imagerie appropriée après consultation. Une douleur dorsale associée à une scoliose ou à des signes neurologiques exige un examen par IRM ou par TDM. MN Indiqué [C] Une scintigraphie osseuse par TEPU peut être réalisée pour localiser une anomalie avant de procéder à d’autres examens par imagerie. ÉCHO / IRM Non indiqués [C] Une variation fréquente et peu significative en soi. L’exploration est nécessaire uniquement en présence de signes neurologiques. (Consulter aussi A13) I Cou et colonne L10. Torticolis sans traumatisme L11. Douleur au dos (Consulter aussi C07-C08) L12. Spina-bifida occulte 78 0 / II 0/0 L. Pédiatrie (Consulter la section A06 en cas de méningite et d’encéphalite, de même que les sections A07 et A13) L. Pédiatrie Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose L13. Plaque pileuse, fossette sacrée ÉCHO / IRM Indiqués seulement dans des cas précis [B] Les fossettes et les dépressions sacrées isolées peuvent être ignorées sans risque (< 5 mm du plan médian; < 25 mm de l’anus). L’échographie de la colonne et du canal lombaire du nouveau-né est l’examen initial de choix s’il existe d’autres signes de dysraphie médullaire ou des anomalies congénitales associées, p. ex., le spectre des malformations ano-rectales (CEARMS). L’IRM est indiquée en cas de signes neurologiques ou de lésion suppurée. 0/0 L14. Hypothyroïdie néonatale MN Examen spécialisé [B] La scintigraphie de la thyroïde au Tc-99m ou au I-123 est le test diagnostique le plus précis pour dépister une dysgénésie de la thyroïde ou une des erreurs innées de la synthèse de T4 chez les patients atteints d’hypothyroïdie congénitale. II Examen du squelette Indiqué (entre 0 et 2 ans) [A] Entre 0 et 2 ans, la TDM de la tête est essentielle. Entre 3 et 5 ans, pratiquer des RX des régions suspectes sur le plan clinique. Généralement, l’examen du squelette n’est pas indiqué après l’âge de 3 ans, car l’enfant de cet âge peut habituellement décrire où se situe la douleur. Les radiographies devraient être prises par des technologues en radiologie, formés en pédiatrie. II MN Indiqué [B] Une scintigraphie osseuse est indiquée chez les enfants de moins de 2 ans, si l’examen du squelette est équivoque. La découverte d’anomalie osseuse doit toujours être mise en corrélation avec l’histoire clinique, l’examen physique et les RX appropriées. II L16. Blessure d’un membre : Comparaison des Non indiqué comparaison avec le côté RX de l’articulation [B] opposé avec le côté opposé Consulter un radiologue. I L17. Petite taille, retard de croissance RX pour évaluer l’âge osseux Indiqué [A] Les enfants âgés de 1 an et plus : main et poignet gauches (ou non dominant). En complément de la RX, des examens spécialisés supplémentaires peuvent être nécessaires. L’examen du squelette est requis si on soupçonne une dysplasie. Une IRM de l’hypophyse et de l’hypothalamus est nécessaire en cas de déficit hormonal d’origine centrale. I L18. Hanche irritable ÉCHO Indiqué [B] L’échographie confirmera la présence d’un épanchement, mais elle ne permettra pas de faire la différence entre une infection et une synovite transitoire. 0 (Consulter aussi L19, L21) RX Non indiqué initialement [C] Des RX, y compris un cliché de profil (en position de grenouille), sont nécessaires si on soupçonne une épiphysite fémorale proximale ou la maladie de Perthes ou si les symptômes persistent. Si les symptômes persistent, le suivi devrait être similaire à celui de l’enfant qui boite. I L15. Blessure non accidentelle / enfant maltraité (Pour les blessures à la tête, consulter la section J) Suite 79 L. Pédiatrie Appareil locomoteur Problème clinique ou de diagnostic L18. Hanche irritable Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose MN Indiqué [B] Une scintigraphie du squelette permet de mettre en évidence l’inflammation des articulations et les caractéristiques particulières de la maladie de LeggCalvé-Perthes chez les patients souffrant d’une douleur tenace. L’IRM est plus spécifique, mais elle nécessite une sédation et elle prend plus de temps. I ÉCHO Indiqué [B] L’échographie confirmera la présence d’un épanchement, mais elle ne permettra pas de faire la différence entre une infection et une synovite transitoire. 0 RX Non indiqué initialement [B] Les enfants qui boitent requièrent une évaluation clinique appropriée. Si la douleur persiste ou que des signes de localisation sont présents, une RX est indiquée. I MN Non indiqué initialement [B] Une RX et une échographie doivent être réalisées avant l’exploration en MN. La MN est utile pour localiser le problème lorsque la RX et l’échographie sont normales. L’âge de l’enfant est un facteur important pour limiter les diagnostics différentiels. II IRM Examen spécialisé [C] Doit être utilisée seulement après discussion avec un radiologue. 0 RX Indiqué [B] La RX doit être le premier examen, même si l’IRM et la MN sont plus précis que la RX pour montrer une infection ou une fracture occultes. I MN Examen spécialisé [B] La RX doit être obtenue avant. La scintigraphie du squelette est utile si la douleur n’est pas bien localisée. Un examen multiphase négatif n’exclut pas une arthrite active. II IRM Examen spécialisé [C] Particulièrement utile si l’enfant est en mesure de localiser la douleur. 0 ÉCHO Examen spécialisé [C] L’échographie peut révéler la présence d’une infection occulte. 0 L21. Craquement de la hanche : luxation ÉCHO Indiqué [A] L’échographie est indiquée lorsqu’il existe un doute clinique de dysplasie congénitale de la hanche, mais elle n’est pas recommandée comme examen de dépistage de routine. La RX peut être nécessaire chez l’enfant plus âgé. 0 L22. Maladie d’Osgood-Schlatter RX Indiqué seulement dans des cas précis [C] Bien que les modifications osseuses dues à la maladie de Osgood-Schlatter soient visibles à la RX, elles peuvent apparaître comme normales. La tuméfaction associée des tissus mous doit être évaluée de manière clinique plutôt que radiologique. I Suite de la page 79 L19. Claudication L20. Douleur osseuse focalisée 80 L. Pédiatrie L. Pédiatrie L. Pédiatrie Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose L23. Infection pulmonaire aiguë RX des poumons Indiqué seulement dans des cas précis [A] Des RX des poumons sont indiquées si les symptômes persistent malgré le traitement ou chez les enfants gravement malades. Si la RX des poumons est réalisée et montre une pneumonie simple, la RX de contrôle n’est pas nécessaire. I L24. Toux productive à répétition RX des poumons Indiqué seulement dans des cas précis [C] En général, les enfants qui présentent une toux productive à répétition ont des RX des poumons normales ou montrant un épaississement péribronchique. Une RX de contrôle des poumons n’est pas indiquée à moins qu’une atélectasie soit observée sur la première RX. Le patient doit être orienté vers un spécialiste en cas de soupçon de fibrose kystique ou de déficit immunitaire. I L25. Fibrose kystique MN Indiqué seulement dans des cas précis [B] Une scintigraphie de la perfusion des poumons est utile dans certains cas, en particulier si la chirurgie est envisagée. II L26. Inhalation probable d’un corps étranger RX des poumons Indiqué [B] La RX des poumons est indiquée bien qu’elle soit souvent normale. En cas de soupçon clinique d’un corps étranger inhalé, la bronchoscopie est essentielle. La rétention d’air est le signe le plus couramment observé chez les patients ayant inhalé un corps étranger, mais il n’est pas toujours présent. Pour le mettre en évidence, la fluoroscopie est souvent une solution plus simple et meilleure que la RX en expiration. I RX des poumons Indiqué seulement dans des cas précis [B] Chez la plupart des enfants présentant une respiration sifflante, la RX des poumons est soit normale, soit qu’elle montre des signes d’asthme ou de bronchiolite non compliqués, tels qu’une distension ou un épaississement péribronchique. Pour des cas particuliers, comme en présence de fièvre ou de crépitations localisées, la RX des poumons peut être utile pour guider le traitement. I I (Consulter aussi les sections J27, J28 et B06) L27. Respiration sifflante (Consulter aussi L26) L28. Stridor aigu RX de profil des Indiqué seulement tissus mous du cou dans des cas précis [B] L’épiglottite et le croup sont diagnostiqués cliniquement. Une RX de profil du cou peut être utile chez les enfants dont les voies aériennes sont stables lorsque la présence d’un corps étranger ou d’un abcès rétropharyngien est envisagée. L29. Souffle cardiaque RX des poumons / ÉCHO La référence vers un spécialiste est nécessaire; une échographie cardiaque peut être indiquée. Indiqués seulement dans des cas précis [C] 81 I/0 L. Pédiatrie Région cardiothoracique L. Pédiatrie Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose 0 / II L30. Intussusception Réduction pneumostatique ou hydrostatique guidée par ÉCHO ou par fluoroscopie Indiqué [A] L’échographie est très précise pour diagnostiquer l’intussusception, mais elle doit être réalisée par une personne spécialement formée. Elle est utile pour évaluer le débit sanguin et identifier les causes sous-jacentes ainsi que les intussusceptions de l’intestin grêle. La réduction pneumatique a un taux de succès plus élevé que la réduction hydrostatique traditionnelle. Toutefois, le risque de perforation est légèrement supérieur (environ 1 %). La perforation, le choc et la péritonite sont des contre-indications absolues. L31. Ingestion d’un corps étranger RX de l’abdomen Indiqué seulement dans des cas précis [C] Uniquement pour les corps étrangers acérés ou potentiellement toxiques, p. ex., une pile. I (Consulter aussi B06, J27-J29) RX des poumons et du cou Indiqué [B] Si l’évacuation du corps étranger n’est pas certaine, une RX de l’abdomen au bout de six jours est indiquée. I L32. Traumatisme abdominal contondant RX de l’abdomen Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’évaluation clinique du patient doit être réalisée pour déterminer quels patients requièrent une évaluation par imagerie. La RX de l’abdomen est d’une utilité limitée après un traumatisme mineur à moins qu’il existe des signes physiques évidents d’une pathologie ou d’une lésion intra-abdominale à la colonne ou au bassin. I ÉCHO Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie peut être utile pour rechercher la présence de liquide libre à la suite d’un traumatisme abdominal contondant, mais un examen négatif n’exclut pas la présence d’une blessure intra-abdominale. 0 TDM Examen spécialisé [B] La TDM avec agent de contraste injecté par voie IV demeure l’examen initial de choix pour mettre en évidence la présence et l’importance de lésions intra-abdominales à la suite d’un traumatisme abdominal contondant, et elle guidera le degré ou l’intensité des traitements donnés au patient pendant son hospitalisation et après sa sortie de l’hôpital. L’échographie peut être utile lors des examens de contrôle dans les cas de traumatismes viscéraux connus, afin de réduire la dose de rayonnement pour le patient. III ÉCHO Indiqué [A] L’échographie peut confirmer la présence d’une sténose hypertrophique du pylore, en particulier lorsque les observations cliniques sont peu concluantes. Elle nécessite toutefois une expertise spécialisée, si elle n’est pas accessible, une exploration au baryum peut convenir. 0 L33. Vomissements en jet chez les nourrissons 82 L. Pédiatrie Appareil gastro-intestinal Problème clinique ou de diagnostic L34. Vomissements à répétition L35. Ictère néonatal persistant L36. Saignement GI (rectorragie) Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Repas baryté + / évaluation du transit Indiqué seulement dans des cas précis [C] Les vomissements à répétition chez les enfants peuvent être causés par toute une gamme d’affections, un grand nombre d’entre elles ne peuvent pas être diagnostiquées à l’aide de RX. Un examen du tractus GI supérieur par contraste est non indiqué pour établir le diagnostic de reflux gastro-œsophagien simple. Lorsqu’un reflux gastro-œsophagien important a été montré par étude du pH, un examen du tractus GI supérieur par contraste peut être indiqué pour exclure une anomalie signitficative telle une hernie hiatale ou une malrotation. Si d’autres signes ou symptômes cliniques y sont associés, p. ex., vomissements biliaires, les examens de contraste sont nécessaires. II MN Examen spécialisé [B] L’évacuation gastrique peut être mesurée à l’aide d’un repas, liquide ou solide, marqué au Tc-99m. L’examen peut être associé à une évaluation par scintigraphie du reflux gastro-œsophagien. II ÉCHO Examen spécialisé [B] Une exploration précoce (< 10 semaines) et rapide est essentielle. L’absence de dilatation dans les canaux biliaires intrahépatiques n’exclut pas une cholangiopathie obstructive. 0 MN Examen spécialisé [B] Une scintigraphie hépatobiliaire aux dérivés de l’IDA marqués au Tc-99m. Cet examen ne peut pas confirmer l’atrésie des voies biliaires extrahépatiques s’il n’y a pas élimination de matières fécales. II RX de l’abdomen Indiqué seulement dans des cas précis [C] L’exploration en matière d’imagerie dépend de l’âge du patient et de la gravité des saignements, des diagnostics différentiels et de la présentation clinique. Une RX de l’abdomen est nécessaire si une entérocolite nécrosante est soupçonnée. I ÉCHO Examen spécialisé [C] L’échographie est utile pour diagnostiquer une intussusception et des kystes liés à une duplication. Une endoscopie du tractus GI supérieur ou inférieur est souvent le deuxième examen le plus utile. Envisager un lavement de l’intestin grêle si la pathologie soupçonnée est inaccessible par endoscopie. 0 MN Examen spécialisé [C] La MN est utilisée pour visualiser les sites de saignements actifs, y compris en cas de diverticule de Meckel. L’angiographie est pratiquée en cas d’hémorragie rapide ou chronique qui n’a pas été localisée par d’autres techniques. II 83 L. Pédiatrie L. Pédiatrie Problème clinique ou de diagnostic L37. Douleur abdominale aiguë L38. Constipation L39. Masse abdominale / pelvienne palpable Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose ÉCHO Examen spécialisé [C] Une douleur abdominale aiguë peut avoir de nombreuses causes. L’échographie peut être utile pour explorer plus en détail, mais elle doit être guidée par des observations cliniques. 0 RX de l’abdomen Indiqué seulement dans des cas précis [C] Rarement utile et donne de meilleurs résultats lorsqu’elle est réalisée par un spécialiste. Habituellement, la RX n’est pas pratiquée avant l’échographie. II RX de l’abdomen Indiqué seulement dans des cas précis [C] Il existe une variation importante dans la quantité de matières fécales montrée par la RX abdominale et une corrélation exacte avec la constipation n’a jamais été prouvée. De plus, on remarque une variation dans l’interprétation des résultats selon les observateurs. La RX de l’abdomen peut aider les spécialistes à traiter la constipation rebelle et à établir l’étendue de la maladie de Hirschprung. II Lavement avec un Indiqué seulement agent de contraste dans des cas précis [B] Privilégier les explorations non radiologiques, c.-à-d. la rectomanométrie et la biopsie. Le lavement avec agent de contraste peut avoir un rôle si les autres méthodes ne sont pas accessibles et que l’orientation vers un spécialiste est difficile. II ÉCHO Indiqué [C] L’échographie est indiquée pour l’évaluation de toute masse douteuse au niveau de l’abdomen. Si la présence d’une masse est confirmée, le patient doit être orienté dans un établissement spécialisé. 0 ÉCHO Indiqué [B] Chez les filles propres ayant des antécédents d’incontinence continue, une implantation ectopique de l’uretère, sous le sphincter doit être exclu. L’échographie de l’ensemble des voies urinaires, y compris de la vessie et du bassin, est recommandée en plus des examens urodynamiques. L’imagerie des voies urinaires chez l’enfant souffrant uniquement d’énurésie nocturne a un intérêt limité. 0 RX de la colonne lombosacrée Indiqué [B] Les RX sont indiquées chez les enfants ayant des anomalies neurologiques ou un examen du squelette, de même que chez ceux qui présentent, à l’échographie, un épaississement de la paroi de la vessie ou la formation de trabécules dans la paroi, ou un dysfonctionnement neuropathique vésico-urétral dépisté par des examens urodynamiques. II Appareil génito-urinaire L40. Incontinence urinaire continue Suite 84 L. Pédiatrie L. Pédiatrie Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose L40. Incontinence urinaire continue MN Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’imagerie au DMSA est utile pour le dépistage et la localisation d’un rein dysplasique et de la portion supérieure d’un système urinaire double. II Suite de la page 84 UIV (PIV) Indiqué seulement dans des cas précis [B] Pour confirmer la présence d’un abouchement ectopique sous-sphinctérien des uretères chez les filles connues pour un problème de duplicité du système urétéral visualisé par échographie et (ou) par imagerie au DMSA. II TDM / IRM Examens spécialisés [B] La TDM et l’IRM peuvent être utiles pour localiser le rein dysplasique ou le fragment dysplasique occulte quand l’échographie et l’imagerie au DMSA ont échoué. Si elle est accessible, l’urographie par IRM est une solution de rechange à l’UIV (PIV). III / 0 ÉCHO Indiqué [B] Pour localiser un testicule dans le canal inguinal. 0 IRM / laparoscopie Examens spécialisés [C] L’IRM peut aider après l’échographie pour repérer un testicule intra-abdominal, mais la laparoscopie est préférable. 0 ÉCHO Indiqué [B] Idéalement, l’échographie doit être réalisée dans les 72 heures suivant la naissance et encore à l’âge de 4 à 6 semaines. D’autres techniques d’imagerie dont la CUM (cysto-urétrographie mictionnelle) et la pyélographie intra-veineuse avec utilisation de diurétiques doivent être réalisées conformément aux protocoles établis localement. 0 MN Examen spécialisé [B] En cas de dilatation postnatale persistante, une rénographie diurétique au MAG3 est essentielle pour évaluer la fonction d’absorption rénale (fonction différentielle) ainsi que le drainage. II ÉCHO Examen spécialisé [C] Les directives locales varient fortement entre elles. Les décisions dépendent surtout des technologies et des compétences disponibles. La plupart des patients doivent être sous traitements antibiotiques prophylactiques en attendant les résultats des examens. L’âge du patient influence aussi les décisions. Actuellement on insiste beaucoup sur la minimisation de la dose de rayonnement; par conséquent, une RX de l’abdomen n’est pas indiquée systématiquement (les calculs sont rares). L’échographie réalisée par un spécialiste est, parmi toutes les techniques d’imagerie, celle qui convient le mieux à ce groupe d’âge. 0 L41. Testicule impalpable L42. Diagnostic prénatal de dilatation des voies urinaires L43. Infection avérée des voies urinaires Suite 85 L. Pédiatrie L. Pédiatrie L. Pédiatrie Problème clinique ou de diagnostic L43. Infection avérée des voies urinaires Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose MN Examen spécialisé [A] Une tendance à la hausse est celle qui consiste à examiner l’enfant au cours de la maladie en phase aiguë secondaire à une infection des voies urinaires à l’aide d’une exploration au DMSA. Chez le patient ambulatoire, afin d’exclure une cicatrice, un examen au DMSA doit être fait 3 à 6 mois après une infection avérée des voies urinaires. La MN permet de vérifier la fonction et d’exclure l’obstruction. II RX cystographie Examen spécialisé [A] La cystographie directe par RX s’applique toujours aux petits garçons (p. ex., de moins de 2 ans) lorsque l’étude de l’anatomie (p. ex., valvules urétrales) est déterminante. II MN Examen spécialisé [B] La MN peut aussi être utilisée pour la cystographie directe et indirecte. II L. Pédiatrie Suite de la page 85 86 M. Imagerie du sein Problème clinique ou de diagnostic Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose M01. Dépistage : femmes de moins de 40 ans Mammographie Non indiqué [B] La mammographie de dépistage peut avoir un rôle chez les femmes ayant des antécédents familiaux considérables et d’autres facteurs de risque tel que des antécédents personnels de cancer du sein. Par exemple, lorsqu’il existe une histoire familiale de cancer du sein survenu avant la ménopause, il est conseillé de commencer le dépistage par mammographie de cinq à dix ans avant l’âge auquel le cancer a été diagnostiqué chez le parent de premier degré. I M02. Dépistage : femmes de 40 ans et plus Mammographie Indiqué [A] La CAR recommande le dépistage pour les femmes asymptomatiques de 40 ans et plus. Les données actuellement disponibles soutiennent une variété de lignes directrices fondées sur l’âge, y compris des recommandations favorables au dépistage dès 40 ou 50 ans. Cependant, toutes les femmes âgées de 50 à 70 ans devraient subir une mammographie de dépistage à un intervalle d’un à deux ans. I Si elles sont en bonne santé, les femmes de plus de 70 ans devraient subir une mammographie à un intervalle d’un à deux ans. M03. Dépistage chez les femmes ayant subi une augmentation mammaire Mammographie Indiqué [C] La mammographie de dépistage doit inclure des vues complémentaires, avec déplacement de l'implant. I Mammographie Indiqué [B] La mammographie est l’examen de référence. I Écho Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie est la première technique d’imagerie à réaliser pour évaluer les masses palpables chez les femmes de moins de 30 ans et chez les femmes enceintes ou qui allaitent. Elle est souvent demandée par le radiologiste lorsque l’on envisage d’effectuer une biopsie percutanée. 0 MN Indiqué seulement dans des cas précis [A] La mammo-scintigraphie doit être réalisée uniquement s’il faut une évaluation additionnelle après la mammographie, l’échographie et la biopsie percutanée. III IRM Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’IRM peut être indiquée dans le processus de stadification d’une tumeur connue. Elle peut aussi être indiquée lorsque les autres techniques d’imagerie n’ont pas permis de tirer des conclusions ou pour évaluer un carcinome lobulaire infiltrant. 0 Patientes symptomatiques M04. Soupçon clinique d’un cancer du sein 87 M. Imagerie du sein Patientes asymptomatiques M. Imagerie du sein Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose M05. Augmentation Mammographie mammaire (Soupçon clinique d’un cancer du sein) Indiqué [B] La mammographie est indiquée en cas de soupçon clinique d’un cancer chez une femme ayant des implants. I M06. Bosses, sensibilité ou Mammographie douleur généralisées au sein Indiqué seulement dans des cas précis Elle peut être utile chez la femme de plus de 40 ans qui présente des symptômes persistants qui n’évoquent pas a priori un cancer, en particulier une douleur ou une sensibilité localisée. I Échographie Indiqué seulement dans des cas précis [C] L’échographie peut être indiquée en l’absence d’autres signes de malignité. Sauf en cas de douleur ou de sensibilité localisée, l’échographie du sein n’influencera peut-être pas la prise en charge. 0 Mammographie Indiqué seulement dans des cas précis La mammographie est l’examen de prédilection en présence d’une rétraction du mamelon. I Échographie Indiqué seulement dans des cas précis [C] En l’absence d’autres signes de malignité, l’échographie du sein n’influencera probablement pas la prise en charge. 0 M08. Mastodynie cyclique Mammographie Non indiqué [B] Elle ne doit pas être réalisée chez la femme présentant une douleur diffuse au sein en l’absence de signes cliniques. I M09. Vérification de l’intégrité d’un implant mammaire en silicone Mammographie Indiqué La mammographie permet de mettre en évidence une rupture extracapsulaire. I Échographie Indiqué seulement dans des cas précis [B] L’échographie a une sensibilité limitée pour évaluer l’intégrité d’un implant. 0 IRM Examen spécialisé [B] L’examen le plus sensible pour mettre en évidence la rupture d’un implant. 0 Mammographie Indiqué [C] La mammographie montrera une anomalie chez 50 % des femmes. Elle est utile pour déterminer la possibilité de faire une biopsie guidée par l’imagerie. Si une maladie invasive est confirmée, elle peut influencer l’intervention chirurgicale au niveau de l’aisselle. I Examen spécialisé [C] Elle peut aider à exclure la présence de signes précis de malignité visibles à la mammographie en cas de doute clinique. I Indiqué seulement dans des cas précis [C] L’échographie est utile pour dépister un abcès, pour réaliser un drainage sous guidage échographique ainsi que pour le suivi. 0 M07. Rétraction ancienne du mamelon M10. Soupçon de maladie de Paget M11. Inflammation du sein Mammographie Échographie 88 M. Imagerie du sein Problème clinique ou de diagnostic M. Imagerie du sein M12. Suivi de cancer du sein (surveillance) Examen Recommandations [Niveau] Commentaires Dose Mammographie Indiqué [A] Une mammographie annuelle est recommandée ainsi qu’un examen clinique des seins. I Échographie Indiqué seulement dans des cas précis [A] Elle peut être utile pour explorer des anomalies révélées par la mammographie ou par l’examen clinique. 0 IRM / MN Indiqué seulement dans des cas précis [A] Explorations utiles en cas de soupçon de récidive locorégionale. À l’occasion, la mammo-scintigraphie peut se révéler utile. 0 / III M. Imagerie du sein Problème clinique ou de diagnostic 89 178 L’Association canadienne des radiologistes Avertissement Les Lignes directrices de la CAR doivent uniquement être considérées comme un outil pédagogique visant à aider les médecins référents à sélectionner des études d’imagerie médicale appropriées. La CAR est un organisme bénévole représentant les buts et les intérêts des spécialistes en imagerie de la communauté médicale canadienne. Elle a pour objet de promouvoir la recherche et les intérêts d’ordre cliniques, éducatifs et politiques de la radiologie canadienne auprès des membres, de la radiologie organisée, des associations médicales, du gouvernement et du public Les Lignes directrices de la CAR se fondent sur le consensus des experts dans le domaine et sur les meilleures données disponibles au moment de la publication. L’Association canadienne des radiologistes reconnaît que la pratique médicale est en évolution constante et qu’elle continuera à évoluer. www.car.ca Le but ultime des Lignes directrices de la CAR est de promouvoir et d’améliorer la prestation de soins médicaux sécuritaires et efficaces en accord avec les besoins individuels du patient. inforadiologie.ca vise à répondre aux questions concernant les examens et procédures de radiographie, TDM, IRM, échographie, mammographie et médecine nucléaire. Ce site s’avère utile pour expliquer comment se préparer aux différents examens et ce qu’on peut ressentir pendant la procédure. Les Lignes directrices de la CAR ne constituent que des recommandations générales, et ne devraient jamais être interprétées comme étant de strictes règles de pratique. www.inforadiologie.ca La décision de sélectionner toute étude d’imagerie médicale relève ultimement du jugement du médecin, en tenant compte des besoins individuels et de la condition de chaque patient. Peu importe les circonstances, les Lignes directrices de la CAR ne devraient jamais être interprétées par les fournisseurs ou les prestataires de soins de santé comme restreignant ou comme empiétant d’une quelconque façon sur le droit du médecin de sélectionner les études d’imagerie médicale qu’il considère les plus appropriées, compte tenu des circonstances. Le fait de suivre les Lignes directrices de la CAR ne garantie d’aucune façon un diagnostic exact ou un résultat satisfaisant. Ni l’Association canadienne des radiologistes, ni les individus impliqués dans la création, la reproduction ou la dissémination des Recommandations de la CAR ne sont responsables des dommages résultant de l’usage ou de l’application des Lignes directrices de la CAR. L’ASSOCIATION CANADIENNE DES RADIOLOGISTES 1740, boulevard Côte-Vertu Saint-Laurent, (Québec) H4L 2A4 Téléphone : (514) 738-3111 Télécopie : (514) 738-5199 Courriel : [email protected] Site Web : www.car.ca 90 ISBN 0-9699557-2-3