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CHABBAT CHALOMCHABBAT CHALOM
CHABBAT CHALOM
   
                                                                                                                                N° 2092 
  
Chabbat Hol Hamoed - Qohéléth 
t l h q - d ( w m h  l w x  t b $ 
Chemini Atsereth – Simhat Torah 
h r w t  t x m & - t r c (  y n y m $ 
 
20 - 22-23 Tichri 5773                                                                              5-12 octobre 2012
 Pratiquer les twwcm
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twwcm (Mitsvoth) dans la joie 
 
Dans la Paracha de Reeh dans Devarim, lorsque la Torah parle de la Fête de Souccot, 
elle emploie deux fois l’expression “se réjouir” : dans le chapitre 16 : 
\gxb txm&w “Tu te réjouiras dans ta fête” dans le verset 14 et xm& \) tyyhw “Et tu seras 
seulement joyeux” dans le verset 15.  
La Mitsvah du Loulav et de la Souccah sont autant de manifestations de joie, celle de la 
Simha Beth Hachoéva en était le point culminant à l’époque du Temple. 
Il  s’agissait  de la  libation d’eau  qui  se  faisait  pendant  Hol  Hamoed :  on  déversait  de 
l’eau de source sur l’autel, en même temps qu’on y versait du vin. 
Cette cérémonie était empreinte de joie. Elle se faisait devant des milliers de personnes 
dans  l’enceinte  du  Temple  ;  elle  débutait  après  le  sacrifice  du  soir,  et  se  poursuivait 
jusqu’à l’aube.  
Au son de la flûte et d’autres instruments joués par les Léviim, les anciens du Sanhédrin 
dansaient et chantaient devant la  foule, tout en jonglant avec des torches. Ils étaient 
tellement  joyeux,  que  ces  nobles  de  la  Torah  ne  se  rendaient  pas  compte  qu’ils  se 
donnaient en spectacle devant une foule immense, toute la nuit. En fait, il ne s’agissait 
pas d’un défoulement, mais bien d’une élévation spirituelle permettant à chacun d’eux, 
de se dépasser, de se rapprocher de Hachem, et de montrer son amour pour Lui. 
C’est là, la véritable “Avodat Hachem”, qui doit se faire avec enthousiasme, comme si 
on accomplissait la Mitsvah pour la première fois, et sans que ce soit un sentiment de 
charge, d’habitude ou d’obligation.  
La Paracha de Ki-Tavo, commence par la Mitsvah des Bikourim, prémice de la nouvelle 
récole, qu’il fallait présenter et offrir au  Cohen, une fois par an au Temple, pour dire 
merci  à  Hachem,  et  témoigner  notre  confiance  en  Lui.  Cela  se  faisait  dans  une 
ambiance festive aussi, accompagnée de chants, sur tout le trajet.    
Au seuil de la nouvelle année, donnons le meilleur de nous-mêmes lors de notre Tefilah 
quotidienne, pour qu’elle se fasse avec joie, exaltation et confiance en D’, et qu’elle soit 
agréée par notre Créateur. Amen ! 
 
                                                                              Simon ELKRIEF 
 
                              
                                à la mémoire de sa mère l)wm$ tb hxm& ymy& 
                                     qui a quitté ce monde veille de Simhat Torah et qui possédait toutes ces qualités