LA CALIFORNIE Actualisation : Septembre 2004 © MINEFI – DREE/TRÉSOR Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001 La Californie s’étend sur 424 002 km² représentant ainsi 4,5% du territoire américain. La capitale politique, Sacramento, se situe au nord des deux principales métropoles de l’Etat qui sont Los Angeles et la Bay Area (San Francisco, San Jose, Oakland). La population de l’Etat est de 35,4 millions d’habitants en 2004. Elle représente 12,2% de la population totale des Etats-Unis, ce qui fait de la Californie l’Etat le plus peuplé des USA. Population, culture et géographie LES FACTEURS D’UNE ECONOMIE DYNAMIQUE # Population : diversité, qualification et dynamisme. La population de Californie a connu une forte croissance (+2,6% par an) au sortir de la seconde guerre mondiale mais le rythme s’est ralenti (+1,4% par an dans les années 1990). A l’heure actuelle, la Californie continue à posséder un taux d’accroissement de la population exceptionnel (2,1% en 2002 et 2,2% en 2004). L’Etat demeure également très jeune comparativement au reste des Etats-Unis avec 82% de la population âgée de moins de 55 ans. Liens utiles ! http://www.state.ca.us : Le site de l’Etat de Californie. ! http://www.bls.gov : Le site du US department of Labour. ! http://www.dof.ca.gov : Le site financier de la Californie. ! http://www.census.gov : Le site des recensements et études. Voir en particulier le census 2000 sur la Californie. ! http://www.fedstats.gov : Les statistiques fédérales complètes des Etats-Unis. ! http://www.tradeport.org : Les informations relatives aux échanges commerciaux avec la Californie Cela est principalement dû au fait qu’un tiers des immigrés choisissent la Californie comme destination d’entrée aux Etats-Unis. Sur 35 millions d’habitants, près d’un résident sur quatre est né à l’étranger, ce qui fait de la Californie l’Etat le plus cosmopolite des Etats-Unis, avec notamment 32 % de la population d’origine hispanique ou latino-américaine. Souvent jeunes, ces immigrés influent positivement sur le taux de fécondité de l’Etat qui avoisine 2,2 enfants par femme, l’un des plus élevés des EtatsUnis. Selon l’agence Californians for Population Stabilization, les immigrés sont à l’origine de 96% de la croissance démographique entre 1990 et 1997, tous facteurs pondérés. Le Census Bureau prévoit quant à lui que la population de l’Etat atteindra 54 millions de personnes d’ici 2050. La population active atteint 17,6 millions de personnes en juillet 2004. Le taux de chômage était de 6,1% en juillet 2004, contre une moyenne nationale de 5,5% (chiffres du BLS). Ce taux a fortement progressé à partir de janvier 2001 (cf. graphique du California Department of Finance) du fait du ralentissement économique consécutif aux attentats du 11 septembre 2001 et de la crise des TIC (technologies de l’information). A titre d’exemple, le chômage dans le Santa Clara County est passé de 2,2% en mars 2001 à 6.3% en juillet 2004. La situation de l’emploi s’est actuellement stabilisée et on note une régression du chômage depuis quelques mois. Malgré cela, une croissance importante de l’emploi reste un facteur décisif (et qui ne s’est pas encore matérialisé) de la reprise économique de l’Etat. Il faut souligner que les experts prévoient une croissance de l’emploi pour les années à venir, dans des proportions difficiles à estimer en raison des incertitudes liées à la croissance sur le long terme de la productivité dans l’économie. Le secteur des services est le premier employeur avec près de 30% de la population active suivi par le commerce de détail (cf. graphique). # Géographie : le terreau d’une économie diversifiée, moderne et exportatrice. La situation de la Californie comme trait d’union entre Asie et Amériques d’une part, et entre Amérique du Nord et Latine d’autre part, lui confère un avantage commercial important. La Californie est le premier Etat exportateur des Etats-Unis. L’Etat a assuré 12,99% des exportations américaines en 2003 pour un montant de 93,1 milliards de dollars. A ceci s’ajoutent les avantages d’une terre fertile et d’un territoire vaste. La Californie est le troisième Etat américain par la taille, et bénéficie d’un climat propice à l’agriculture, qui fait d’elle le premier Etat américain en matière agricole. Véritable centre de la sun belt, la Californie jouit de l’héliotropisme caractéristique des activités de services et des industries liées au développement de nouvelles technologies. Education, encadrement public et culture : un environnement propice à la modernisation économique. # La Californie est marquée par un esprit pionnier lié à la naissance même de l’Etat (conquête de l’Ouest et ruée vers l’or). Celui-ci est favorisé par des institutions laissant une large place à l’initiative citoyenne (procédures de démocratie directe telles que le « recall », l’ « initiative » et le « referendum »). Esprit d’entreprise et d’initiative citoyenne vont de pair. A ceci s’ajoute une culture de l’innovation et de la modernité soutenue par un système universitaire d’excellent niveau. Le California Institute of Technology, l’université de Stanford et l’université de Californie, avec ses campus de Berkeley, Los Angeles et San Diego monopolisent les meilleures places des classements académiques en matière de génétique, de chimie, de biologie, d’informatique et de mathématique. Derrière cette réussite, un budget important (14 milliards de dollars pour la seule université de Californie) et un système de bourses efficace (70% des étudiants bénéficient d’une aide) qui est la marque d’un certain volontarisme politique se concrétisant notamment par le maintien d’un plan stratégique bipartisan de développement économique, renouvelé tous les deux ans. Le résultat de cette politique est une population éduquée et qualifiée : 77% de la population est High School Graduate et 27% est titulaire d’un Bachelor. Economie UNE PUISSANCE AGRICOLE ET EXPORTATRICE RECONVERTIE DANS LES NOUVELLES TCEHNOLOGIES # Une puissance économique incontestable. La Californie est l’Etat le plus riche des Etats-Unis avec un PIB de 1390 milliards USD en 2003, légèrement inférieur à celui de la France, soit 13,8% du PIB américain, ce qui placerait la Californie au 6ème rang mondial. Le revenu moyen par habitant atteignait 33 749 USD en 2003. La Californie occupe la 9ième place dans cette catégorie en 2003. 26,5 14,1 13,3 11 http://www.buyandhold.com/bh/en/research/states/CA.html 4,8 % de la pop active La Californie est le siège de 56 entreprises figurant au classement « Fortune 500 ». Les trente premières sont : Hewlett-Packard, Chevron Texaco, McKesson, Intel, Safeway, Ingram Micro, Wells Fargo, Walt Disney, PG&E Corp, Cisco Systems, Sun Microsystems, Occidental Petroleum, Solectron,Bergen Brunswig Corporation, Gap, Edison Itnl, PacifiCare Health Systems, Fluor, Oracle, Gateway, Applied Materials, Computer Science Corporation, WellPoint Health Network, Unocal, Health Net, SCI Systems, Northrop Grumman, Apple Computer, Sempra Energy, Charles Schwab. Le site internet suivant en fournit une liste complète et actualisée : 4,7 4,3 4,2 # 2,3 Le grenier de l’Amérique. 0,1 0 10 20 30 Sevices Retail Trade Government Manufacturing Wholesale Trade La Californie est aussi le premier Etat agricole. Elle comptait 86 700 exploitations agricoles en 2003 représentant une valeur ajoutée nette de 27,6 milliards de dollars pour l’agriculture, dont 7,35 milliards de dollars pour l’élevage, 6,13 milliards de dollars pour la culture de légumes et 7,14 milliards de dollars pour les fruits et les céréales. Elle devance le Texas et l’Iowa, respectivement deuxième et troisième des Etats agricoles avec moins de 14 milliards de dollars de valeur ajoutée annuelle. Finance, insurance, real estate Transportations & utilities La Californie concentre la majeure partie du vignoble américain, dont la valeur ajoutée s’élevait à 2,7 milliards de dollars pour l’année 2002. Construction agriculture Mining Répartition de la population active selon le secteur d’activité en 2001 # Le berceau de la nouvelle économie. La croissance de l’économie californienne s’est rebâtie sur l’informatique et l’audiovisuel après la forte récession de 1990/1991, marquée par la restructuration des industries d’armement et de l’aérospatiale. L’Etat est en tête pour les TIC et les biotechnologies. Son épine dorsale est la Silicon Valley, corridor de 50 km sur la péninsule au sud de San Francisco. Top Ten US seaports by value of Cargo Los Angeles, CA Long Beach, CA 2001 (values in millions) Les petites entreprises (78% des entreprises sont de petites structures qui comptent moins de 10 employés) et notamment les start-up sont en effet une des forces majeures de l’économie californienne. Les liens avec $ 104.193 le système universitaire sont très développés (objectif de promotion des synergies innovation-entrepreneuriat), et la présence massive de sociétés de $94.699 capital risque facilite l’éclosion de nouvelles entreprises. New york, NY/NJ $85.918 Houston, TX $44.489 des problèmes d’approvisionnement en électricité (la demande a excédé Charleston, SC $33.411 l’offre en 2000), des attentats du 11 septembre et du ralentissement de Seattle, WA $28.595 Oakland, CA $24.985 Norfolk, VA Baltimore, MD Tacoma, WA Cependant les effets conjugués de l’éclatement de la bulle Internet, l’économie mondiale ont quelque peu noirci le tableau. Les industries des logiciels et de l’aérospatiale sont les plus touchées, notamment en terme d’emploi. Ces difficultés se concentrent principalement $24.864 dans la Bay Area, région déjà affectée par la crise des TIC et le déclin du $20.820 tourisme. En outre, les financements en capital risque à destination de la $18.650 Californie ont baissé de plus de moitié entre 2000 et 2003. # Les pôles de la croissance californienne : La Bay Area, Los Angeles, San Diego et Sacramento. La prospérité dont jouit la Californie vaut pour l’Etat dans son ensemble, particulièrement en matière agricole. Cependant on distingue différents pôles d’impulsion économique. Worlds' busiest passenger airports – 2003 Nombre de passagers Aéroport 1 2 3 4 5 6 7 ATLANTA (ATL) CHICAGO (ORD) LONDON (LHR) TOKYO (HND) LOS ANGELES (LAX) DALLAS FT WORTH (DFW) FRANKFURT (FRA) 79.086.792 69.508.672 63.487.136 62.876.269 54.982.838 53.253.607 48.351.664 8 PARIS (CDG) 48.220.436 AMSTERDAM 9 39.960.400 (AMS) DENVER 10 37.505.138 (DEN) SAN 22 FRANCISCO 29.313.271 (SFO) La région traditionnellement la plus puissante était le bassin de Los Angeles. Peuplé d’environ 10 millions d’habitants, soit un tiers de la population californienne, il était le siège de l’industrie aérospatiale et militaire, qui faisait la puissance de la Californie avant les années 1990. Le bassin de Los Angeles fut ainsi frappé de plein fouet par la réduction des dépenses d’armement à partir de 1991 et son économie resta morose jusqu’en 1994. Depuis, la machine a été relancée par le renouveau du tourisme, de la finance et des services aux entreprises, ainsi que par le secteur textile, principal moteur de la croissance de cette région entre 1993 et 1998, toutefois en fort recul depuis 1999. Parallèlement, Los Angeles demeure la capitale mondiale du secteur de l’audiovisuel et des nouveaux médias, dont Hollywood est le symbole. Après avoir mené la croissance californienne pendant presque 10 ans, la Bay Area connaît un ralentissement relatif. Fondée sur l’explosion des industries de hautes technologies et de la recherche de pointe, notamment dans la Silicon Valley, et sur un secteur immobilier très prospère, l’économie de cette région s’est dernièrement tassée en raison du dégonflement de la bulle Internet et de la réduction des exportations vers l’Asie. Il convient toutefois de ne pas exagérer l’importance du phénomène : si la Silicon Valley ne connaît plus les taux de croissance impressionnants des années 1995-2001, elle reste une région très puissante qui accueille encore près du tiers des investissements en capital-risque au niveau national. La région de San Diego, même si son importance reste moindre, fait partie des nouveaux centres d’impulsion. Le secteur de la construction y est très prospère, le tourisme et les biotechnologies s’y développent rapidement et le secteur manufacturier ne connaît pas la même dépression que dans le reste de l’Etat. La région de Sacramento, capitale de l’Etat, connaît également un développement rapide dû à son attractivité pour les activités de recherche en hautes technologies, aux emplois dans l’administration, au tourisme, aux activités de conseil et au commerce de gros. Principaux clients de la Californie en 2002 Pays En millions $ 1. Mexico 16 076 2. Japon 11105 3. Canada 10075 4. Taiwan 5391 5. Corée du Sud 4712 6. Chine 4482 7. Royaume Uni 4347 8. Hong Kong 3684 9. Pays Bas 3577 10. Allemagne 3480 14. France 1885 # L’économie californienne est largement tournée vers l’étranger. En 2003, la valeur des exportations californiennes a atteint 93,1 milliards de dollars, soit 36% de moins qu’en 2000, mais environ 52% de plus que 10 ans auparavant. Les premiers postes d’exportation regroupent les biens d’équipement électrique, l’électronique, l’informatique et la machinerie industrielle (58,2% du total des exportations). La Californie reste toujours le premier Etat exportateur des Etats-Unis. En ce qui concerne les importations, elles totalisaient, en 2003, 217 milliards de dollars soit une baisse de 13% par rapport à 2000. On constate une rupture positive durant le premier semestre 2004 : en effet, les résultats encourageants du premier semestre 2004 rompent avec le déclin des trois dernières années. Les exportations (de produits manufacturés) ont augmenté de 25 % en comparaison avec le premier semestre 2003. L’amélioration de la situation économique des principaux partenaires (notamment celle de la Chine qui est devenue une destination importante pour les produits de Californie) ainsi qu’un dollar faible ont déclenchés cette reprise. p Les investisseurs étrangers sont très présents en Californie. En 1999 (derniers chiffres donnés par le gouvernement fédéral en février 2002), l’Etat arrivait en tête des IDE reçus avec 115,6 milliards de dollars. Parmi les pays qui investissent le plus en Californie, on trouve : le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Canada. La France arrivait en sixième position en 1999 avec près de 300 implantations et 7,2 milliards de dollars investis. En 1999, parmi les principaux postes d’investissement on trouvait la production industrielle (35,1%), le commerce de gros (14,6%) ou encore les TIC (8%). Selon un rapport de juillet 2004 sur les relations commerciales francoaméricaines rédigé pour le congrès, les filiales françaises emploient 578 600 personnes aux Etats-Unis ; la Californie est l’Etat où les filiales françaises emploient le grand nombre de personnes (63 000) devant New York (51 000) et le Texas (50 600). Par ailleurs, ce même rapport indique que la Californie est le premier Etat exportateur américain vers la France (1,9 milliards de dollars en 2003) devant New York (1,2 milliards) et le Connecticut (1 milliard). La Californie est l’Etat où la présence française est la plus forte. Environ 20000 français sont immatriculés auprès des consulats de San Francisco et de Los Angeles, ce qui permet d’évaluer la communauté française de l’Etat à approximativement 70 000 personnes. Perspectives économiques PERSPECTIVES ECONOMIQUES : APRES LE BOOM, LA STABILISATION ? L’esprit pionnier, le courage, l’innovation et le dynamisme ont sans aucun doute été le moteur du succès californien. Certes, il y a eu des crises, mais la Californie a toujours su rebondir. En 1990-1991, la restructuration des industries d’armement et de l’aéronautique a entraîné une forte récession et a placé l’économie californienne en déphasage avec la conjoncture américaine. La Californie s’est en quelque sorte « réinventée », et a remplacé les emplois liés au secteur de la défense par d’autres liés aux hautes technologies. Elle s’est positionnée comme leader dans les télécommunications avancées, le multimédia, les biotechnologies et l’Internet. L’économie de la Californie est ainsi fortement basée sur le savoir (knowledge-based). Après la crise qui a secoué les TIC, les perspectives économiques demeurent bonnes malgré les doutes des années 2001 et 2002. La Californie dispose en effet de certains atouts de taille. Tout d’abord, elle exerce un fort pouvoir d’attraction. Son climat ensoleillé, son haut niveau de vie contribuent à cette immigration qui impulse à la région un assez fort dynamisme démographique, vecteur de richesse culturelle et professionnelle. Ensuite, elle a su réussir plusieurs reconversions de son économie. En outre, la crise des TIC de 2001/2002, qui est essentiellement une crise de surinvestissement, est terminée. De plus, l’ouverture internationale vers le marché asiatique ne cesse de croître, tant au niveau des investissements que du commerce. Enfin, la Californie continue toujours à attirer les capitaux étrangers. Cependant, l’économie californienne devra surmonter quelques difficultés : d’abord le coût de la vie est l’un des plus élevés des Etats-Unis, du fait notamment d’une inflation constante dans le secteur immobilier, surtout dans certaines régions (Bay Area/ Los Angeles), ce qui peut nuire à la compétitivité de l’Etat. Ensuite l’Asie, qui est certes un partenaire commercial majeur, pourrait aussi se transformer en concurrent dangereux, notamment sur le secteur des TIC, où certains pays comme la Chine et l’Inde disposent d’un savoir-faire important, de coûts moindres et d’un grand réservoir de main d’œuvre qualifiée. A ceci s’ajoute un déficit public important qui impacte l’ensemble des dépenses publiques, notamment celles d’éducation. La Californie subit de plein fouet les conséquences du ralentissement de l’économie américaine, et celles de l’éclatement de la bulle internet. Les recettes fiscales de l’Etat se sont effondrées, notamment celles provenant des gains en capital sur les stocks options, qui sont passées de 17,6 milliards de dollars en 2000/2001 à 5,2 milliards en 2002/2003. En l’absence de réduction des dépenses, le déficit budgétaire cumulé aurait atteint 38,2 milliards de dollars au terme de l’année fiscale 2003/2004. Le budget 2004/05 voté en juillet 2004 se monte à 99,1 milliards de dollars. Plus de 44% des dépenses seront consacrées à l’éducation, et 29% à la santé et aux services sociaux. A ce montant s’ajouteront 55 milliards de dollars de fonds fédéraux, ce qui portera le montant des dépenses à 154 milliards de dollars. En résumé, si la Californie ne connaît plus la croissance exceptionnelle de la fin des années 1990 (près de 6% en moyenne), elle n’en reste pas moins une région avec un fort potentiel économique dont la croissance économique après le plateau de 2001-2002 (0,3%/ an) est en voie de redémarrage. Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse de la Mission Economique de SAN FRANCISCO (adresser les demandes à [email protected]). Clause de non-responsabilité La ME s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de l’utilisation et de l’interprEtation de l’information contenue dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers. Auteur : Mission Économique Adresse : 88 Kearny Street Suite 1510 SAN FRANCISCO CA 94108 ETATS-UNIS Rédigée par : Parissa AREFINIA Revue par : Thierry SAINT-OYANT Date de parution : Septembre 2004