Dans le tube de gauche : PC2 = P0 + ρgzA2 et dans le tube de droite : PC2 = 0 + ρgzB2 1 pt.
B.2. En déduire l'expression littérale de la différence de hauteur δz = zB2 - zA2.
On écrit la différence : (ρgzB2) - (P0 + ρgzA2) = 0 soit : δz = P0/ρg. 1 pt.
B.3. Application Numérique : calculer δz.
δz = P0/ρg = 105/133416 = 0,7495 m ≈ 0,75 m. 1 pt.
C. Variation de pression (figure 3)
La température reste constante, mais les conditions météorologiques font varier la pression atmosphé-
rique qui vaut maintenant : Patm = 110 % P0 = 1,1.105 Pa (la pression en B reste nulle : PB3 = 0 Pa).
C.1. Exprimer δz' = zB3 - zA3 en fonction de ρ, g et P0.
On a cette fois : δz’ = 1,1 x P0/ρg = 1,1 x δz. 1 pt.
C.2. Application numérique : calculer δz'.
On a δz’ = 1,1 x δz = 0,8245 m ≈ 0,825 m. 1 pt.
C.3. Si l’on peut mesurer δz' à 0,1 mm près, quelle variation de pression peut-on détecter ? (on a
toujours Patm = 1,1.105 Pa).
On peut écrire : ∂P = (ρg/1,1) ∂(δz’) soit on peut détecter des variations ∂P de 12,1 Pa. 1 pt.
C.4. A quoi peut servir ce montage ?
Ce montage permet de mesurer les variations de la pression atmosphérique (baromètre). 0,5 pt.
D. Variation de la température
La pression atmosphérique revient à sa valeur de départ Patm = P0 = 105 Pa (figure 2), et la pompe reste
connectée au tube (PB2 = 0 Pa). On suppose maintenant que la température du mercure augmente
légèrement. On précise que la dilatation thermique du verre est négligeable devant celle du mercure.
D.1. Par rapport à la question B.2. indiquer si δz augmente, diminue, ou reste constant.
Justifier qualitativement votre réponse.
Si le mercure se dilate, sa masse volumique ρ diminue. Soit, comme δz = P0/ρg on voit que δz va
augmenter. 1 pt.
D.2. A quoi peut servir ce montage ?
Ce montage permet de mesurer des variations de température (thermomètre) pour autant que la pression
atmosphérique ne varie pas en même temps. 0,5 pt.
II. Effet Photoélectrique (≈ 10 pts.)
Le fonctionnement des panneaux solaires est basé sur l’effet photoélectrique, c’est-à-dire l’émission
d’électrons par un matériau lorsqu’il est exposé à un rayonnement lumineux (cet effet a été observé à la
fin du 19ème siècle et a été expliqué par A.Einstein en 1905, ce qui lui a valu le prix Nobel en 1921). Ce
modèle fait appel au concept de photon (« particule » de lumière dont l’énergie est bien définie).
Dans l’effet photoélectrique, un électron ayant une énergie initiale Ei absorbe un photon, ce qui
augmente son énergie jusqu’à une valeur finale Ef, ce qui lui permet de quitter le matériau.
1. Donner l’expression de l’énergie Eph d’un photon de fréquence ν (on rappelle que la constante de
Planck s’écrit : h = 6,63 10-34 J.s).
Eph = hν (où h est la constante de Planck et ν est la fréquence du photon). 1 pt.