Plan Local d’Urbanisme de ROSEL Rapport de présentation
Diagnostic et Etat Initial de l’Environnement
PLU approuvé
101
Les boisements significatifs
Ces espaces boisés d’une superficie relativement importante sont :
le bois du Petit Hareng : c’est le seul espace boisé de la plaine entre la RN13 et
Colomby-sur-Thaon ;
les bois de la vallée de la Mue : ils participent activement à la biodiversité et à la
continuité écologique.
5 - LA TRAME VERTE ET BLEUE
5.1 Définition et objectifs de la Trame Verte et Bleue
La Trame Verte et Bleue est constituée de l’ensemble des continuités écologiques. Les continuités
écologiques correspondent à l’ensemble des « réservoirs de biodiversité » et des éléments, appelés
« corridors écologiques », qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder à ces
réservoirs.
Les réservoirs de biodiversité sont des zones vitales, riches en biodiversité où les individus
peuvent réaliser l’ensemble de leur cycle de vie (reproduction, alimentation, abri…). La biodiversité
désigne :
l’ensemble des milieux naturels
la diversité des formes de vie existantes sur Terre (espèces) : la faune, la flore, les
bactéries
la diversité des individus au sein de chaque espèce (diversité génétique)
toutes les relations et interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants
eux-mêmes, et d’autre part entre ces organismes et leurs milieux de vie.
Les corridors écologiques sont des voies de déplacement empruntées par la faune et la flore qui
relient les réservoirs de biodiversité.
Ces continuités écologiques peuvent être terrestres et/ou aquatiques. Ainsi, les cours d’eau et
canaux peuvent jouer le rôle de réservoirs de biodiversité et/ou de corridors écologiques. De plus, la
Trame Verte et Bleue s’intéresse tant à la biodiversité considérée comme « ordinaire » qu’aux
espèces et milieux considérés comme remarquables.
La Trame Verte et Bleue a pour objectifs de :
diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels et habitats d’espèces
atteindre ou conserver le bon état écologique ou le bon potentiel des eaux de surface
garantir la libre circulation et le déplacement des espèces entre les espaces de
biodiversité les plus importants, par des corridors écologiques
faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces de la faune et de
la flore sauvage
accompagner l’évolution et les déplacements des espèces sauvages et des
habitats naturels dans le contexte du changement climatique