Méthodologie
Ce référentiel a été rédigé en utilisant une méthodologie proche de celle des conférences d’expert de la
SRLF. Cinq groupes de travail ont été déterminés ayant pour mission de rédiger une liste d’items à
envisager et une première version de recommandations pour chacun des domaines envisagés. Ces
versions initiales ont été validées au cours de réunions de concertation. Les participants au groupe de
travail collectif ont été mandatés par chacune des composantes de la fédération de Réanimation. Une
lecture critique a été demandée à des relecteurs médecins, paramédicaux, et administratifs, considérés
par le groupe de travail comme experts dans les domaines du référentiel. Le référentiel a été enfin
validé par les conseils d’administration de chacune des composantes.
Les recommandations sont exprimées selon la classification GRADE utilisée pour les conférences de
consensus et les recommandations d’expert.
Les termes « Il faut » ou « l’unité doit » ou « il ne faut pas » ou « l’unité ne doit pas » correspondent
à des règlements incontournables (décrets et circulaires d’état) ou à des recommandations fortes
argumentées sur des données irréfutables et/ou ayant obtenu un accord fort des membres du groupe de
rédaction. Les termes « il faut probablement » ou « l’unité peut.. » correspondent à des
recommandations argumentées à partir d’études parcellaires ou de moindre force scientifique et ayant
obtenu un accord faible du groupe de rédaction.
Les obligations réglementaires détaillées qui s’imposent dans les bâtiments publics concernant les
risques d’inondation, d’incendies ou d’autres risques systémiques n’ont pas été reprises.
Certaines recommandations rédigées par les sociétés européennes ou anglo-saxonnes ne peuvent être
utilisées en France en raison de différences de législation ou d’obligations réglementaires. De plus, les
classifications en niveaux de soins proposées aux Etats-Unis ou dans certains pays européens ne
concordent pas avec la situation française. Le lecteur doit considérer que le présent référentiel
s’adresse aux unités de réanimation autorisées selon la législation française et ne peut être comparé
aux référentiels proposés pour le niveau 1 ou 2 des classifications américaines, beaucoup plus proches
des unités de surveillance continue ou de soins intensifs.
Présentation du référentiel
- L’abréviation UR reprise tout au long du texte signifie l’unité de réanimation, c'est-à-dire l’entité
architecturale et organisationnelle qui regroupe les locaux et l’organisation logistique et humaine. Le
terme UR ne correspond pas à une unité fonctionnelle (UF) au sens administratif du terme. Le terme
peut ainsi recouvrir la notion de service, ou d’unité au sein d’un service ou d’un pôle, voire d’un pôle
entier si celui-ci ne comprend que des unités de réanimation. Les recommandations architecturales,