
Cooperative Business and Innovative Rural Development:
Synergies between Commercial and Academic Partners
C-BIRD
FP7-PEOPLE-2013-IAPP Marie Curie
Industry-Academia Partnerships and Pathways (IAPP)
innovantes aux problèmes sociaux non résolus, qui va généralement de pair avec les changements sociaux.
Néanmoins, lier le concept d’« innovation » et d’« entreprise » avec la définition d’être « social » est à la fois
perçu comme un défi et une contradiction. Les interprétations à cet égard prouvent être productives et
fascinent les domaines d’intérêt de recherche et d’études. L’idée d’« innovation sociale » ne représente plus
seulement une formulation théorique, mais se révèle être un phénomène pratique, qui donne l’impulsion aux
initiatives ascendantes uniques.
L’entreprenariat social sert à résoudre des problèmes sociaux et non à exploiter des opportunités de marché.
La monnaie sociale est la motivation des entrepreneurs sociaux qui « …ont tous une chose en commun : l’usage
innovant de ressources afin de saisir l’occasion d’accélérer le changement social (Mair et Ganly, 2010). Les
entrepreneurs sociaux cherchent des « solutions durables aux problèmes d’externalités positives
abandonnées » (Santos, 2009, p.1).
Le contenu et les approches des définitions varient, y compris les dimensions multiples ; et présentent un
certain nombre de points contradictoires dans la notion de l’entreprenariat social même :
1. L’entreprenariat social est-il un phénomène individuel ou collectif ?
2. L’entreprenariat social est-il façonné par les valeurs sociales ou plutôt les valeurs économiques ?
3. L’entreprenariat social est-il situé uniquement dans le secteur à but non lucratif, ou peut-il aussi être
présent dans le secteur à but lucratif et le secteur public ?
4. Le but de l’entreprenariat social est-il de d’accomplir des impacts sociaux croissants, ou cherche-t-il juste à
créer une transformation sociale radicale ?
5. L’entreprenariat social est-il un phénomène local ou mondial ?
Des caractéristiques générales – Bulgarie
Même si les entreprises sociales font face à des problèmes sociaux et économiques importants, le concept
même d’entreprise sociale a une diffusion limitée en Bulgarie. Le manque de compréhension du potentiel des
entreprises sociales génère plusieurs effets négatifs (exclusion sociale, manque de services personnels variés,
sous-développement de zones défavorisées) ; d’où l’intérêt de sensibiliser et valoriser les entreprises sociales à
travers un cadre juridique qui ne les pénalise pas. Ce qui n’implique pas forcément la mise à disposition d’une
forme juridique particulière, mais de rendre opérationnel le concept d’entreprise sociale en se concentrant sur
les causes sous-jacentes, au lieu de gérer uniquement les résultats négatifs conséquents. L’entreprise sociale,
comme n’importe quelle entreprise, dirige une activité économique et dépend de différentes ressources –
humaines, d’immobilisations corporelles, financières, d’actifs incorporels, etc. Pour cette raison il est nécessaire
de distinguer quelles caractéristiques spécifiques sont intrinsèques uniquement à ce type d’activité
entrepreneuriale.
Au début, il existait quatre périodes que l’on pouvait distinguer dans le développement du troisième secteur en
Bulgarie, définies principalement par les changements dans le cadre juridique et la situation politique actuelle.
La première est liée à la croissance rapide du troisième secteur et s’est déroulée plus d’un an après le début
des changements politiques en Bulgarie. La Constitution de Bulgarie de 1991 a proclamé la liberté d’association
comme droit civil fondamental exercé par les citoyens en établissant des associations pour préserver leurs
intérêts. Les associations civiles poursuivent divers objectifs en lien avec l’éducation, les droits de l’homme, les
syndicats et autres, mais elles ne sont pas autorisées à poursuivre des objectifs politiques ou prendre part à des
activités politiques, puisque ces dernières sont du domaine des partis politiques. Après l’établissement intense
d’organismes à but non lucratif en 1990 et 1992, en 1993 le taux de croissance a diminué, principalement dû à
l’impact nuisible de l’environnement socio-économique généralement défavorable. Les sondages ont montré
une tendance persistante à compter sur le soutien de l’état comme source principale de services sociaux. En
1994 un questionnaire a été effectué par le Centre pour l’Étude de la Démocratie pour montrer que 30,7% des
gens pensent que les œuvres de charité bulgares et les fondations raniment une tradition bulgare noble ; 19,1%
pensent que c’est utile pour traverser les temps difficiles ; 10,2% prétendent que ces organismes donnent au
peuple l’opportunité de mieux protéger leurs intérêts et de prendre part aux processus décisionnels des enjeux
importants. 17% considèrent les fondations comme un outil pour un enrichissement rapide ; 12% comme un