Fonctionnement d`un système de régulation

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Fonctionnement d’un système
de régulation
I.
Régulation du taux des hormones sexuelles
féminines
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L’appareil génital féminin présente un fonctionnement
!"
cyclique
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La production cyclique des hormones ovariennes :
• Production de 2 types d’hormones, les hormones stéroïdes : les
œstrogènes dont l’oestradiol ayant un rôle dans le développement
des caractères sexuels secondaires ; la progestérone.
• Les sécrétions ovariennes varient au cours du cycle :
− Phase folliculaire : production d’oestrogènes par la thèque interne
et la granulosa. Augmentation progressive de cette production puis
plus rapide en fin de phase.
• Une activité sexuelle cyclique : Répétition d’événements
physiologiques : la menstruation féminine, l’oestrus chez la femelle
de Mammifères ; cycle sexuel systématiquement marqué par
l’ovulation.
• Le cycle ovarien : Le fonctionnement cyclique débute à la puberté et
s’achève à la ménopause ; la 1ère phase du cycle ovarien : la phase
folliculaire (12 à 17 jours) au cours de laquelle le follicule « grandit »
et qui s’achève avec l’ovulation ; la 2ème phase : la phase lutéale (13
à14 jours) caractérisée par le développement et l’activité du corps
jaune.
Le cycle des voies génitales
!"
La muqueuse utérine, ou endomètre, se transforme à chaque cycle :
• Détruite et éliminée à la menstruation.
• Reconstitution et épaississement.
• Développement de la vascularisation sanguine.
• Développement maximal quelques jours après l’ovulation. S’il y a
fécondation : nidation et gestation (si dentellisation pendant la phase
lutéale).
Le déterminisme hormonal des cycles sexuels
!"
www.toussecoues.com
Memopage.com SA © / juin 2002 / ISSN : en cours
Auteur : Alexandra Vivier des Vallons / Expert : Denis Cachard Berger
• Les hormones ovariennes ont une rétroaction sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire.
• Les rétroactions sont en général négatives.
− Augmentation des hormones ovariennes=> sécrétion des
gonadostimulines hypophysaires « freinée ».
− Diminution des hormones ovariennes=> hypersécrétion des
gonadostimulines.
− Diminution des taux de gonadostimulines quand la production
hormonale du corps jaune est importante.
− Augmentation de ces mêmes taux, surtout de celui de FSH,
lorsque le corps jaune régresse.
• Rétroaction positive par moments (surtout en fin de phase
folliculaire.)
La rétroaction de l’ovaire tend à amortir les variations des taux
d’hormones : autorégulation.
II. Le système de régulation des taux
d’hormones féminines
• 2 hormones hypophysaires ou gonadostimulines :
− FSH : elle a un rôle sur la maturation des follicules et la sécrétion
des oestrogènes.
− LH : elle déclenche l’ovulation et participe à la transformation du
follicule en corps jaune.
• Les sécrétions hypophysaires ne sont constantes ni en fréquence, ni
en amplitude au cours du cycle.
Le pic de LH est appelée « décharge ovulante ».
• Les cellules hypophysaires productrices des gonadostimulines sont
soumises à la stimulation d’une neurohormone : la GnRH produite
par un groupe de neurones de l’hypothalamus.
La GnRH est indispensable : si elle est absente=> pas de sécrétion de
gonadostimulines=> pas d’ovulation=> pas de cycle sexuel
Le fonctionnement cyclique du complexe hypothalamo!"
hypophysaire
− Phase lutéale : production de progestérone par le corps jaune et
en parallèle production d’oestrogènes.
− A la fin du cycle, diminution des concentrations hormonales dans
le sang.
• La contraception orale : la pilule.
• La méthode contragestive : RU 486 ou pilule abortive.
• La procréation médicalement assistée : telle que la contraception in
vitro…
III.
Les applications médicales
Si la concentration en oestrogènes dépasse une valeur-seuil :
rétroaction positive=> les cellules hypophysaires sont sensibilisées aux
doses élevées d’oestradiol. Si pic d’oestradiol=> pic de LH.
• L’activité des Mammifères est influencée par des facteurs
environnementaux, des stimuli.
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