MENTIONS LÉGALES Editeur : Banque CIC (Suisse) SA, Marketing et Produits, Marktplatz 11 – 13, Case postale 216, 4001 Bâle, Suisse. T 0800 242 124 Auteurs : John James Bayer (jb), Jürg Bützer (jub), Luca Carrozzo (cal), Sebastian Comment (cos), Mario Geniale (mge), Christian Meier (mch), Thomas Müller (mtk), Carl Münzer (muc) Achevé de rédiger : 17.12.2012 Chers lecteurs, Dernièrement, en lisant « A Monetary History of the United States » de Milton Friedman, les similitudes entre la crise de 1837– 1843 et celle d’aujourd’hui m’ont frappé. A cette époque-là, tout comme aujourd’hui, la crise avait été déclenchée par une bulle immobilière aux Etats-Unis, qui s’est ensuite transformée en une crise bancaire, puis muée en une crise économique. Comme aujourd’hui, les milieux politiques ont beaucoup discuté, des limites ont été franchies que ce soit en économie ou en politique monétaire, jusqu’à ce que la reprise intervienne six ans plus tard. Certes, les augures n’ont pas encore sonné la fin de l’alerte pour 2013. Néanmoins, comme en 2012, de nombreuses opportunités nous attendent, même si la prudence reste de rigueur. Pour cela, il faudra notamment pouvoir compter sur une diversification judicieuse ainsi que sur une collaboration avec des partenaires fiables. Forte d’une tradition plus que centenaire et membre de l’un des groupes bancaires les mieux capitalisés d’Europe, Banque CIC (Suisse) peut se targuer d’être une telle banque absolument fiable. Chez nous, la relation avec le client s’entend avant tout comme une collaboration à long terme, dans un esprit de partenariat. Nous sommes à la fois de taille suffisamment modeste pour vous assurer un service personnalisé et individuel et suffisamment grande pour vous proposer un éventail exhaustif de services. Vous nous avez accordé votre confiance. Je vous en remercie et vous garantis que Banque CIC (Suisse) restera l’année prochaine également un partenaire fiable et stable. Thomas Müller, CEO 0 1 / 2 0 1 3 Pe rs pe ctive s de m a rc hé tr im estr i e l l es Perspectives économiques L’économie suisse a affiché une étonnante solidité en 2012. Malgré la crise de l’euro et l’environnement mondial difficile, sa croissance n’a ainsi que faiblement ralenti par rapport à l’année précédente. Sur l’ensemble de l’année, le taux de chômage s’est établi autour de 3%. Pourtant, les perspectives pour 2013 ne sont pas au beau fixe. La débâcle autour de la falaise budgétaire aux Etats-Unis, la perte de vitesse de l’Allemagne en termes de croissance et la faiblesse des pays émergents incitent les entreprises helvétiques à redoubler de prudence. C’est pourquoi nous tablons sur une hausse du PIB de tout juste 1,0% pour l’année prochaine. Croissance : d’où et à quel prix? En 2012, l’Europe a dû lutter sur bien des fronts. Outre les problèmes des pays PIIGS, c’est à présent « la grande nation », la France, qui concentre de plus en plus l’attention. Les prévisions font état d’une croissance économique fragile pour le pays, ce qui n’est guère étonnant au vu d’une consommation des ménages qui stagne et d’un taux de chômage élevé. Pour sortir de l’impasse, l’Hexagone, en particulier, et l’Europe, de manière plus générale, devront impérativement pouvoir compter sur une collaboration étroite entre le monde politique et l’économie. Aux Etats-Unis, les programmes d’assouplissement quantitatif commencent à déployer leurs effets et stabilisent le marché immobilier américain. A noter que la troisième vague d’injections de liquidités a été décidée pour une durée indéterminée. La Réserve fédérale américaine achètera ainsi chaque mois jusqu’à 40 milliards de dollars de titres sur le marché des créances hypothécaires. Si l’ouverture des vannes monétaires n’a plus grand chose à voir avec la libre économie de marché, il semblerait toutefois que ce soit la seule mesure efficace dans l’immédiat. (mge/mch) Les Marchés « ... les actions seront à nouveau une catégorie très intéressante en 2013 ... » Et voilà! L’année boursière 2012 est désormais bouclée. Il n’y a quasiment pas eu une semaine sans que marchés et investisseurs ne retiennent leur souffle face à des choix difficiles. En dépit des incertitudes persistantes à l’échelle mondiale, les actionnaires ont finalement été les grands gagnants en 2012. Pour preuve: tous les grands indices boursiers ont enregistré une bonne, voire très bonne performance. Nous pensons du reste que les actions seront à nouveau une catégorie de placement très intéressante en 2013, notamment du fait de leurs rendements sur dividendes, qui demeurent très attrayants. Nous recommandons aux investisseurs d’être plus actifs dans leurs placements, de procéder régulièrement à des prises de bénéfices et, en cas de replis des cours, à des acquisitions. (mch) SMI Actions Suisses Par rapport aux pays de la zone euro qui l’entourent, la Suisse affiche une 150 140 croissance nettement supérieure. L’industrie horlogère s’est particulièrement démarquée l’an dernier, c’est la branche d’exportation qui a généré le plus gros 130 chiffre d’affaires en Suisse. La large diversification de ses débouchés et une 120 demande peu sensible aux prix sont les principaux artisans de la performance 110 de ce secteur. La Suisse a fait preuve d’une grande résistance durant l’année écoulée, très turbulente. Compte tenu de la forte capacité d’innovation des 100 entreprises suisses et des infrastructures matures du pays, nous continuerons 90 01 de préférer les sociétés helvétiques à leurs homologues américaines et 2012 européennes en 2013. Richemont et Swatch comptent parmi nos favoris. (mch) SMI 03 Eurostoxx 50 Actions EUROPÉENNES La gestion de la crise de la dette dans la zone euro restera au cœur de l’actualité 120 en 2013. Les moyens employés pour l’endiguer ne changeront pas: soutien du crédit et taux d’intérêt faibles. La guérison est un long processus et le patient 110 chronique qu’est la Grèce conna tra encore quelques rechutes. L’ampleur des mesures de consolidation nécessaires laisse peu de marge pour une croissance 100 économique substantielle en Europe. La situation bénéficiaire des entreprises ne s’améliorera que marginalement, limitant le potentiel haussier sur les mar- 90 chés des actions européens. Et en 2013 également, la sélection des secteurs et 80 des titres demeurera un paramètre essentiel pour le succès des investisse01 03 ments. Nous continuons de privilégier les entreprises à solide assise financière, 2012 EuroStoxx leaders sur leur marché et bénéficiant de débouchés internationaux diversifiés. Parmi nos favoris, citons Danone, Fresenius Medical Care et Total. (jub) S&P 100 Actions AMÉRICAINES 130 Tous les regards sont à présent tournés vers les Etats-Unis, épicentre de la reprise économique et dont le monde attend de nouvelles impulsions. Dans le 120 domaine de l’approvisionnement énergétique, le pays de l’oncle Sam conna t 110 une évolution spectaculaire qui la fera passer au rang de premier producteur 100 mondial de pétrole et de gaz d’ici une bonne vingtaine d’année – une perspective 90 qui semblait encore impossible hier et qui plaide surtout en faveur de Schlum80 berger, Baker Hughes, Fluor et Chevron. En revanche, le risque latent d’une paralysie durable du gouvernement américain est toutefois problématique. 70 01 03 Reste que la conjoncture américaine risque d’aller droit dans le mur et de 2012 S&P 100 plonger l’économie mondiale dans la récession. Nous sommes toutefois confiants et pensons que Barack Obama saura trancher le nœud gardien. Par ailleurs, les marchés des actions ne semblent pas surévalués et la faiblesse du dollar rehausse toujours l’attrait des Etats-Unis. ( jb) 05 07 08 04 06 08 Danone SA Total SA 05 10 12 Financière Richemont SA Swatch Group AG 07 Schlumberger Ltd. 08 Fluor Corp. 10 Fresenius AG & Co 10 12 Baker Hughes Inc. Obligations Rendement des obligations souveraines européennes à 10 ans Sur fond de regain d’aversion au risque, les cours des emprunts d’Etat allemands 2.20 ont repris l’ascenseur. Différentes raisons expliquent l’engouement croissant 2.00 pour les valeurs refuges. La crise de l’endettement pourrait durer plus long- 1.80 temps qu’on ne le craignait déjà, du fait des hésitations de l’Espagne à adresser 1.60 sa demande d’aide au Fonds de sauvetage de l’euro. A cela s’ajoute le dossier grec, 1.40 loin d’être résolu, et la perte pour la France de son triple A. Tout cela pèse considérablement sur le moral des investisseurs. Compte tenu des problèmes 1.20 évoqués dans la zone euro et des perspectives conjoncturelles moroses pour 1.00 2013, nous anticipons toujours des taux d’intérêt bas pour ces prochains 01 02 03 05 06 07 08 10 11 12 2012 mois. (muc/cal) Perspectives 01/2013 Banque CIC (Suisse) SA La Chronique de Christian Meier, Chief Investment Officer adjoint De l’art de dénicher les pépites … Chère Lectrice, cher Lecteur, Quasiment pas un jour ne passe sans qu’on ne me demande conseil pour bien investir. Rarement les investisseurs n’ont été aussi désarçonnés au regard de la situation du marché. Les actions restent trop volatiles et incertaines, les rendements obligataires sont à terre alors que les prix de l’immobilier atteignent des sommets, sans parler des monnaies, imprévisibles. Et l’or, dont les mérites sont si souvent vantés? Autant faire une croix sur ses revenus! Les médias nous assurent que les avoirs en compte finiront tôt ou tard par être la proie de l’inflation. Le fait est que les liquidités abondent et n’attendent que d’être placées. Mais comment? Est-il vraiment illusoire de rechercher des placements intéressants? « Chaque catégorie de placement recèle des pépites » Soumettre une offre intéressante à un investisseur frileux n’est pas gagné d’avance. Quant à dire que la situation est sans espoir... nous n’irons pas jusque là. Chaque catégorie de placement recèle ses pépites. Tout l’art consiste à les dénicher. Prenons l’exemple des obligations. Dans cette classe d’actifs, la sous-catégorie des obligations à haut rendement (« high yield bonds » en anglais) est une véritable découverte. Longtemps boudées, ces obligations sont à nouveau très prisées par certains investisseurs, et pour cause: ainsi, Faux – les options et les futures ne sont certes pas des jouets. Mais utilisés de manière judicieuse et réfléchie, les dérivés financiers se révèlent des outils adéquats pour optimiser la structure d’un portefeuille. un rendement non négligeable peut être dégagé avec une bonne diversification et une gestion très active, moyennant des risques qui restent calculables. Et optimiser signifie explicitement aussi réduire les risques. Cela dit, le recours aux dérivés exige des connaissances poussées du domaine ainsi qu’un indispensable soutien technique. « L’avidité est mauvaise conseillère » L’univers des produits financiers est immense et les pépites qu’il contient ne se dénichent pas du premier coup. Tout ce qui brille n’est Bien évidemment, les investisseurs ne pas forcément bon à placer dans son dépôt. doivent pas s’attendre à monts et merPour s’y retrouver dans cette jungle, l’aide veilles – à plus forte raison dans l’environ- de la banque est donc essentielle. nement de marché actuel. Il faut faire la part Alors demandez conseil, n’hésitez pas à vous des choses entre les attentes en matière de faire expliquer les produits et, surtout, risque et les perspectives de rendement. abstenez-vous d’investir dès lors que des Malheureusement, les mauvais filons sont questions non élucidées restent en suspens. moins rares que les bons. D’où l’importance de ne pas succomber à l’avidité. ur Par exemple, avez-vous déjà pensé à utiliser des options dans votre portefeuille ou êtesvous résolument contre les dérivés, ces véhicules « foncièrement mauvais », qui sont l’apanage des spéculateurs et ne servent qu’à décupler ou à anéantir le capital? s us no r z te ive Su Twit eCIC qu an @B Cet éditorial reflète l’opinion personnelle de l’auteur. Christian Meier est Chief Investment Officer adjoint et responsable de l’Advisory de la Banque CIC (Suisse). Cet économiste d’entreprise HES est également Certified International Investment Analyst CIIA et travaille depuis environ cinq ans au sein du Portfolio Management de la banque. Perspectives 01/2013 Banque CIC (Suisse) SA En Bref Thèmes d’investissement actuels en bref Stratégie de placement prépondérante trois premiers résultats. La profondeur d’information est donc bel et bien là, mais elle reste très peu exploitée. Le problème, c’est que les articles les plus populaires de première page relayent bien souvent Chez les investisseurs privés, information ne rime pas forcément une seule et même opinion. D’autant qu’un conflit d’intérêt ou une avec meilleures décisions intention commerciale se cachent souvent derrière ces articles. Pendant longtemps, on a cru que les investisseurs prenaient leurs En revanche, les articles critiques sont couramment relégués aux décisions sur la base de critères rationnels. Aujourd’hui, tout le derniers rangs et par conséquent rarement consultés. monde sait que l’aspect émotionnel et d’autres facteurs psycho logiques entrent forcément en jeu dans les décisions de placement, Autre problème: la partialité de notre grille de lecture. Compte tenu en particulier chez les investisseurs privés. Les recherches menées du flot d’informations disponibles, l’être humain a tendance à se dans ce domaine ont fait émerger une nouvelle notion, la finance diriger vers des avis allant dans son sens. Explication: si vous pensez comportementale («behavioral finance» en anglais), dont les que le titre XY est intéressant, vous allez trouver des articles qui conclusions sont aujourd’hui incontestées. soutiennent votre idée. Le fait est que nous aimons être confortés dans nos opinions. Il n’empêche qu’il serait plus judicieux de se Le paradoxe de l’information confronter à des avis divergents afin de remettre ses idées en Avec Internet, les informations sont aujourd’hui disponibles de question et de se forger ainsi sa propre opinion. manière quasi illimitée. On pourrait donc croire que les investisseurs privés ont plus de facilité à s’informer de manière rationnelle et à Les types de comportement psychologiques qui, au fond, sont si prendre ainsi des décisions objectives. Or il n’en est rien. L’être humain humains poussent souvent les investisseurs privés à prendre des a tendance à s’appuyer sur les informations les plus accessibles. décisions moins bonnes que leurs homologues institutionnels, par Prenons l’exemple de Google: seul un utilisateur de ce moteur de exemple, soumis à des réglementations très strictes. D’où notre recherche sur 20 ira consulter les articles s’affichant sur les deuxième conseil: confrontez votre opinion avant d’agir et prenez conscience et troisième pages des résultats. Près de 63% se contentent des des ressorts qui la gouvernent. (cos) La Banque CIC (Suisse) soutient le Secours suisse d’hiver Taux d’intérêt actuels Le Secours d’hiver aide des personnes vivant avec très peu de ressources en Suisse. Il fait cela depuis 1936, la période de la grande crise économique mondiale. Et ce pendant toute l’année. En effet, les situations difficiles ne connaissent pas les saisons. Le Secours d’hiver est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais. Car il y a aussi les oubliés de l’essor économique, en Suisse comme ailleurs. Depuis des décennies, le Secours d’hiver aide les personnes défavorisées de manière ciblée, rapide et durable. Dans le cadre de son concept de partenariat à long terme, la Banque CIC (Suisse) soutient le Secours suisse d’hiver pendant trois ans en lui versant un notable montant. Pour l’épargne et la prévoyance Compte d’épargne Anniversaire Compte de placement Compte d’épargne 3 1.000 % 0.500 % 2.150 % Pour un usage quotidien Compte privé 0.125 % (état au 01.01.2013) Les taux d’intérêt et les conditions applicables peuvent être consultés sur www.cic.ch La banque de la clientèle privée et commerciale Bâle, Fribourg, Genève, Lausanne, Locarno, Lugano, Neuchâtel, Sion, Zurich T 0800 242 124 www.cic.ch Disclaimer Les rendements escomptés et le risque apprécié ne sont pas des indicateurs fiables des rendements et risques futurs. Les rendements effectifs peuvent substantiellement s’écarter de ces valeurs et l’évolution de la valeur dans le passé ne permet pas d’anticiper les futurs résultats. Les conditions figurant dans le présent document sont purement indicatives et peuvent subir à tout moment des modifications. La Banque CIC (Suisse) SA ne donne aucune garantie au sujet de la fiabilité et de l’exhaustivité du présent document et rejette toute responsabilité quant aux pertes pouvant résulter de son exploitation. Perspectives 01/2013 Banque CIC (Suisse) SA