L’économie suisse a afché une étonnante solidité en 2012. Malgré la
crise de l’euro et l’environnement mondial difcile, sa croissance n’a ainsi
que faiblement ralenti par rapport à l’année précédente. Sur l’ensemble
de l’année, le taux de chômage s’est établi autour de 3%. Pourtant, les
perspectives pour 2013 ne sont pas au beau xe. La débâcle autour de la
falaise budgétaire aux Etats-Unis, la perte de vitesse de l’Allemagne en
termes de croissance et la faiblesse des pays émergents incitent les entre-
prises helvétiques à redoubler de prudence. C’est pourquoi nous tablons
sur une hausse du PIB de tout juste 1,0% pour l’année prochaine.
Croissance : d’où et à quel prix?
En 2012, l’Europe a dû lutter sur bien des fronts. Outre les problèmes des
pays PIIGS, c’est à présent « la grande nation », la France, qui concentre de plus
en plus l’attention. Les prévisions font état d’une croissance économique
fragile pour le pays, ce qui n’est guère étonnant au vu d’une consommation
des ménages qui stagne et d’un taux de chômage élevé. Pour sortir de
l’impasse, l’Hexagone, en particulier, et l’Europe, de manière plus générale,
devront impérativement pouvoir compter sur une collaboration étroite
entre le monde politique et l’économie.
Aux Etats-Unis, les programmes d’assouplissement quantitatif commencent
à déployer leurs effets et stabilisent le marché immobilier américain. A noter
que la troisième vague d’injections de liquidités a été décidée pour une
durée indéterminée. La Réserve fédérale américaine achètera ainsi chaque
mois jusqu’à 40 milliards de dollars de titres sur le marché des créances
hypothécaires. Si l’ouverture des vannes monétaires n’a plus grand chose à
voir avec la libre économie de marché, il semblerait toutefois que ce soit
la seule mesure efcace dans l’immédiat. (mge/mch)
MENTIONS LÉGALES
Editeur : Banque CIC (Suisse) SA,
Marketing et Produits,
Marktplatz 11 – 13, Case postale 216,
4001 Bâle, Suisse. T 0800 242 124
Auteurs : John James Bayer (jb), Jürg Bützer (jub),
Luca Carrozzo (cal), Sebastian Comment (cos),
Mario Geniale (mge), Christian Meier (mch),
Thomas Müller (mtk), Carl Münzer (muc)
Achevé de rédiger : 17.12.2012
01/2013
Dernièrement, en lisant « A Monetary History of the
United States » de Milton Friedman, les similitudes
entre la crise de 1837 – 1843 et celle d’aujourd’hui m’ont
frappé. A cette époque-là, tout comme aujourd’hui, la
crise avait été déclenchée par une bulle immobilière
aux Etats-Unis, qui s’est ensuite transformée en une
crise bancaire, puis muée en une crise économique.
Comme aujourd’hui, les milieux politiques ont beau-
coup discuté, des limites ont été franchies que ce soit
en économie ou en politique monétaire, jusqu’à ce
que la reprise intervienne six ans plus tard. Certes, les
augures n’ont pas encore sonné la n de l’alerte pour
2013. Néanmoins, comme en 2012, de nombreuses
opportunités nous attendent, même si la prudence
reste de rigueur.
Pour cela, il faudra notamment pouvoir compter sur une
diversication judicieuse ainsi que sur une collaboration
avec des partenaires ables. Forte d’une tradition plus
que centenaire et membre de l’un des groupes bancaires
les mieux capitalisés d’Europe, Banque CIC (Suisse)
peut se targuer d’être une telle banque absolument
able. Chez nous, la relation avec le client s’entend
avant tout comme une collaboration à long terme,
dans un esprit de partenariat. Nous sommes à la fois
de taille sufsamment modeste pour vous assurer un
service personnalisé et individuel et sufsamment
grande pour vous proposer un éventail exhaustif de
services.
Vous nous avez accordé votre conance. Je vous en
remercie et vous garantis que Banque CIC (Suisse)
restera l’année prochaine également un partenaire
able et stable.
Thomas Müller, CEO
CIC_perspectives_0113f_04.indd 1 19.12.12 08:04